Désespoir
Petit mot de l'auteur : Merci pour les 2K de vues et pour les nombreux votes et commentaires, ça me fait énormément plaisir de voir que mon histoire plait !
...
Durant plusieurs jours, Shikamaru essaya de rentrer le plus tôt possible. Au plus tard, il rentrai vers dix-neuf heures trente. Ainsi, il pouvait passer du temps avec Shikadai pour le plus grand plaisir de ce dernier. Shikamaru faisait marcher son fils chaque soir, jouait avec lui et le couché, Temari devait être heureuse des nombreux efforts que son mari faisait. Mais non. La blonde ne réagissait pas, elle n'était pas réceptive des efforts du brun. Shikamaru le prenait extrêmement mal.
Temari lui adressé à peine la parole, et lorsqu'elle le faisait, c'était presque froid. Shikamaru ne disait rien, préférant ne pas entrer à nouveau en conflit avec elle. Il ne savait pas trop pourquoi Temari réagissait comme ça. Il faisait énormément d'efforts pourtant...
Shikamaru entra dans la chambre et vit que Temari était en train de mettre son kimono. Il l'a trouvé tellement belle, il ne se lasserait jamais de voir son corps. Soudain, l'idée de posséder ce corps de déesse lui vint en tête. Il s'approcha lentement de sa femme et vint se mettre juste derrière elle. Le Nara attrapa la jeune femme par les hanches et posa tendrement ses lèvres dans sa nuque. Ce geste provoqua un long frisson chez Temari. Il savait très bien qu'elle adorait lorsqu'il faisait ça, il n'allait pas se gêner pour lui faire montrait son envie.
« Shikamaru... » Murmura-t-elle d'une voix douce.
« Chut... » Répondit le jeune homme, un petit sourire aux lèvres.
Il colla son bassin contre le bas du dos de la jeune femme, lui embrassant toujours le cou. Shikamaru sentit une main dans ses cheveux bruns détachés. La main serra légèrement sa chevelure et un petit soupir se fit entendre.
« Pas ce soir... » Continua Temari.
« Pourquoi pas ? » Demanda le jeune homme entre deux baisers.
« Fatigué... » Dit simplement la blonde.
Shikamaru ne fut pas complètement convaincu de cette réponse, c'est pour cela qu'il continua sa douce et lente torture. Lentement, il baissa le kimono que portait Temari, dévoilant ses épaules. Le brun déposa de doux baisers sur la peau blanche de Temari et suçotait quelque endroit par-ci par-là, laissant quelques marques violacées. Près de lui, il pouvait sentir la respiration de Temari s'accélérer.
« J'ai envie de toi, Temari... » Dit Shikamaru d'une voix rauque.
« Le petit est dans la pièce juste à côté... » Chuchota-t-elle.
« On sera discret. »
« Une autre fois. » Dit Temari en s'avançant, remettant bien son kimono.
Shikamaru l'observa, la mine déçue. Cependant, il ne dit rien et respecta silencieusement son choix. Il n'avait pas à la forcer pour son désir à lui. Il était vrai qu'il n'avait plus beaucoup de relation intime. Était-ce dû à la situation ? Ou Shikamaru ne l'attirait plu ?
Le deux se couchèrent en silence, se nichant dans les draps. Shikamaru tourna la tête vers sa femme qui était dos à lui.
« Temari, pourquoi tu ne parles pas ? Tu es toujours bavarde, d'habitude. »
« Je te l'ai dit, je suis fatigué. »
« J'ai fait des efforts comme tu me l'as demandé et j'ai l'impression que tu n'y prêtes pas attention. Je ne fais pas assez d'efforts selon toi ? » Demanda-t-il, voulant mettre fin à ce conflit.
Il sentit Temari bouger pour lui faire face. Les deux se regardèrent pendant dans le blanc des yeux sans rien se dire. C'est vrai que vu de plus prêt, Temari avait des cernes légèrement prononcés sous les yeux. Il fut surpris de sentir les lèvres de Temari se poser sur les siennes. Shikamaru profita du moment en approfondissant légèrement le baiser. C'était doux, agréable et réconfortant. Ce contact avec sa femme qu'il aimait lui avait manqué.
« Tu fais beaucoup d'effort et je suis très contente. Mais je suis... vraiment fatigué... Désolé de ne pas y prêter attention. Ce n'est pas mon attention, mon chéri. » Dit Temari avec un léger sourire, sa main sur la joue de son mari.
« Tu vas bien ? » Demanda Shikamaru, d'un ton sérieux.
« Bien sûr, pourquoi je n'irais pas bien ? »
« Je ne sais pas... Tu n'as pas l'air bien, c'est tout. »
« Tu... Tu trouves ? Pourquoi ça ? »
« Va savoir. »
« Je vais bien. »
« Promet le moi. »
« Promis. » Répondit la jeune femme avec un peu d'hésitation.
« Pourquoi avoir hésité ? »
« Je... Je ne sais pas. »
« D'habitude, tu te serais déjà énervé. Tu m'aurais hurlé dessus parce que je t'embête. Et là rien. Alors je te répète ma question : Est-ce que tu vas bien ? »
Shikamaru n'eu aucune réponse à cette question. Temari préféra fuir le regard de son mari. Ce dernier su à ce moment précis que Temari n'allait vraiment pas bien, mais la raison lui était inconnue.
« Parle-moi, Tem... »
« J'ai juste... une petite baisse de morale. Rien de grave. »
« Si ma femme a une baisse de morale pour une quelconque raison, je suis inquiet. Dis-moi ce qu'il se passe. »
Temari prit une inspiration et ferma les yeux. Shikamaru passa sa main sur la hanche de sa femme et la caressa doucement, essayant de la réconforter. Lorsque la blonde rouvrit les yeux, ces derniers brillaient.
« Hey... » Fit Shikamaru en s'approcha un peu plus d'elle.
« Plus aucun de mes vêtements ne me vont, je grossis sans aucune raison, j'ai tout le temps mal à la tête, je suis fatigué, j'angoisse pour n'importe quoi... Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. » Dit-elle, laissant quelques larmes couler sur ses joues.
« Et c'est maintenant que tu me le dis ? »
« Si tu me regardais tu verrais que j'ai grossis. »
« Tu n'as pas grossis. »
« J'ai pris presque dix kilos, Shikamaru. »
Ce dernier ne répondit rien. Il avait évidemment remarqué que Temari avec légèrement grossis, mais il pensait que c'était dû à l'accouchement ou encore à la césarienne. Son corps changeait forcément, et ça ne lui posait pas de problème. Il ne pensait pas qu'elle ait pris dix kilos.
« J'ai des boulets, c'est horrible... »
« Tu as porté un enfant et tu as subi une césarienne, c'est normal que ton corps change. »
« Mais pas à ce point... J'essaie de maigrir mais rien y fait... »
« C'est peut-être justement ça : tu te mets la pression pour espérer perdre du poids, ça en devient presque une obsession pour toi. Au lieu de ça, tu prends du poids parce que tu te mets la pression... »
« J'aimerai retrouver mon corps d'il y a quelques années... »
« Tu es toujours aussi belle à mes yeux. »
« Mais pas pour moi... »
« Si ça peut te rassurer, moi aussi j'ai pris du poids. » Dit Shikamaru en faisant un petit sourire crispé.
La blonde ne répondit rien mais elle soupira. Ce n'était pas un sourire ennuyé comme ceux que Shikamaru laissait, mais c'était plutôt un soupir de désespoir. Le brun l'observa en silence tandis que des larmes coulaient silencieusement le long des joues de la jeune femme.
« Ne pleure pas pour ça... » Fit le jeune homme en essuyant les larmes salées à l'aide de son pouce.
« Ça m'agace... » Soupira-t-elle.
« Et si tu en parlais à Sakura ? »
« Elle a probablement autre chose à faire que de s'occuper de mes petits tracas... » Dit la jeune femme et essuyant les dernières larmes.
« C'est toujours comme ça avec toi... Tu ne veux pas qu'on t'aide... »
« Shikamaru s'il te plait... »
« Sakura va venir t'examiner et voir ce que tu as que tu le veuilles ou non. Et toi tu vas me dire chaque jour comment tu te sens. »
« Tu travailles... »
« J'essaie de rentrer le plus tôt possible en ce moment. »
Soudain, les deux adultes firent interrompus par des pleurs. Temari allait se lever pour aller voir son fils mais Shikamaru fut plus rapide. Il sortit de la chambre et entra dans celle de son garçon. La pièce était légèrement illuminée par une veilleuse. À l'aide de cette dernière, la Nara put voir Shikadai redressé dans son lit, en train de pleurer vers son père. Ce dernier s'avança et prit Shikadai dans ses bras.
« Pourquoi tu pleures, bonhomme ? » Dit calmement Shikamaru, voulant rassurer son fils.
Shikadai pointa l'armoire qui se trouvait à la gauche de lit. L'adulte comprit : il avait peur et pensait qu'il y avait quelque chose dans l'armoire.
« C'est l'armoire qui te fait peur ? Tu as vu quelque chose ? Tu veux que papa vérifies ? »
Le bébé hocha le tête, toujours prit de gros sanglots. Lorsque Shikamaru s'approcha de l'armoire, le petit Nara enfuit sa tête dans le cou de son père, totalement terrifié. Le Nara ouvrit l'armoire et ne vit rien d'anormale.
« Il n'y a rien, regarde. » Fit Shikamaru d'une voix rassurante.
Lentement, le bambin tourna la tête et observa l'armoire, pas franchement rassuré. Il renifla péniblement, toujours accrocher au cou de Shikamaru. Ce dernier referma l'armoire et s'approcha du lit pour installer Shikadai dedans. Cependant, le petit Nara en avait décidé autrement : il reprit instantanément ses pleures, ne voulant pas quitter son père.
« Shikadai, tu ne serais pas en train de me faire une comédie ? »
« Pa... » Fit le garçon, en pleure.
Shikamaru soupira et colla son fils contre son torse. Shikadai s'accrocha et arrêta peu à peu ses pleurs. Il était évident que si Shikamaru décide de le coucher une seconde fois, il se remettrait à pleurer. C'est pour cela qu'il éteignit la veilleuse, qu'il prit le doudou ainsi que la tétine de Shikamaru avant de se rendre dans la chambre. Temari était assise, tenant un bout de papier dans les mains.
« Qu'est-ce que c'est ? Une lettre de tes frères ? » Demanda Shikamaru, tenant Shikadai contre lui.
« Non, de toi. C'est la première lettre que tu m'as envoyé quand nous étions plus jeune. » Dit-elle avant de lever la tête.
« Tu les as gardé ? » Demanda-t-il, surpris.
« Oui, j'ai conservé toutes les lettres que tu m'as envoyées. Parce que tu étais le seul à m'en envoyer. C'est important pour moi de les garder. » Dit Temari en rangeant la lettre dans le tiroir de sa table de chevet. « Mais dit donc, que fait monsieur Grognon éveillé aussi tard ? » Poursuivit-elle, comme pour changer de conversation.
« Shikadai avait peur de l'armoire, alors je lui ai montré qu'il n'y avait rien dedans. Quand je l'ai recouché, il s'est remit à pleurer. » Dit-il en s'avançant vers le lit.
« Tu es vraiment un petit comédien toi, tu sais. » Lança la jeune femme.
Shikadai, qui avait fini de pleurer, fit un grand sourire à sa mère et tendit les bras vers elle. Temari l'attrapa et lui embrassa le crâne. Le Nara s'assit sur le lit et observa son fils et sa femme. Temari assit Shikadai et l'observa pendant que le petit observait ce qui l'entourait. Il tourna la tête vers sa mère et tandis les bras à nouveau vers sa mère, voulant attraper son kimono. Il réussit après quelques tentatives et commença à tirer dessus.
« Shikadai ce n'est pas l'heure. »
« Mama... » Fit le petit, le regard triste.
« Shikadai je t'ai dit non. »
Le petit Nara baissa légèrement la tête, signe qu'il boudait. Ne supportant pas de le voir ainsi, Temari soupira et l'attira vers lui. Shikadai fit un petit sourire pendant qu'il se collait contre Temari. Cette dernière abaissa légèrement son kimono avait que Shikadai puisse téter. Shikamaru les observa toujours. Le petit avait fermé les yeux, profitant de ce moment avec sa mère tandis que cette dernière le regardait, une pointe de fierté dans les yeux.
« Il n'est pas un peu grand pour ce genre de chose ? »
« Il a un peu plus d'un an, il est encore petit. Ma mère m'a allaité jusqu'à mes deux ans, je pense que c'est un bon âge pour arrêter. Et puis, ta mère m'a dit que tu as tété jusqu'à l'âge de... »
« C'est bon, j'ai rien dit... » Fit précipitamment le Nara, se grattant la nuque.
Temari fit un petit rire. Shikamaru s'approcha doucement, posant sa tête sur l'épaule de la jeune femme. Shikadai avait les yeux fermés et tétait.
Rapidement, Shikadai s'arrêta et Temari lui fit faire son rot. Ils se couchèrent tout les trois, Shikadai étaient plus qu'heureux de dormir avec ses parents au vue du sourire rayonnait qu'il affichait sur le visage. Quelques minutes plus tard, la petite famille s'endormit, fatigué de cette journée.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top