Chapitre 17 : Mamma Mia... !

Un petit chapitre mes très chers ! Il se peut que je poste un peu moins régulièrement pour les trois semaines qui vont suivre, je vais au moins essayer de faire un chapitre par semaine, et je m'excuse d'être moins régulière... Mais quand les vacances vont arriver (je suis tôt en vacances, et j'ai de la chance !), je peux vous garantir que les fanfictions vont pleuvoir ! 

Premièrement parce que je n'ai pas de vie, et deuxièmement parce que c'est ma passion d'écrire, et que j'ai tellement d'idées de fanfictions que ça n'en finit pas !

J'aimerais dédicacer cette courte partie à mon chat, le petit rayon de soleil de ma vie, sans qui je ne pourrais vivre sans être heureuse. Bibi, c'est pour toi !

Mots écrits : 1 879





Vue de Shinobu

  La suite de mes vacances fut composée de services intensifs sous un soleil de plomb car les touristes affluaient au Japon et que le restaurant était presque complet chaque midi, la transpiration régnait entre moi et mes soeurs, mes parents étaient à donf à la cuisine et j'écoutais parfois de la musique avec mes écouteurs pendant le service bien que mes parents nous l'interdisaient formellement, mais ça me permettait de m'échapper de ce quotidien si anodin et ennuyeux. Le soir, on se retrouvait pour les entraînements, enfin, ceux qui étaient restés au Japon comme moi, les autres se la coulaient douce à l'autre bout du monde avec leur famille.

  Mitsuri est partie à la Réunion avec ses parents et sa petite soeur, elle a donc pu rater un mois d'entraînement car Yushiro nous faisait confiance pour qu'on s'entraîne tous les soirs, ce qui était évidemment faux. Elle nous envoyait tous les jours des photos d'elle sur la plage avec sa petite soeur Miku, avec une couronne de fleurs sur la tête et des jupes si colorées que Tengen en est devenu fou.

  Obanai est resté cloîtré ici pendant toutes les vacances, à part le road trip, on ne lui avait jamais offert de telles vacances jusqu'ici. Il s'est donc lancé dans un élevage d'escargots afin de s'occuper, et il récupérait la bave pour en faire des produits cosmétiques. Je ne suis pas sûre que ça marchait mais il semblait heureux et content de lui, alors personne n'a osé juger son activité qui semblait lui tenir tant à coeur.

  Muichiro a tout fait pendant les vacances pour que ses parents se souviennent qu'ils avaient un deuxième fils, allant jusqu'à se casser le bras pour qu'ils l'emmènent à l'hôpital et se rendent compte de son mal-être, mais il a dû appeler le SAMU lui-même et attendre tristement à l'endroit où il s'était cassé la gueule (accident ou pas, personne ne le sait...).

  Kyojuro est parti dans le sud du Japon sur une petite île dont le nom était tout bonnement imprononçable, avec son petit frère et ses parents, et ils ont fait la rencontre d'européens qui avaient un accent canadien, et un jeune homme de son âge de cette fameuse famille européenne est devenu son meilleur ami, si bien qu'il y a eu un drama avec Tengen qui se sentait terriblement remplacé par cette rencontre. Je vous laisse imaginer le groupe des Piliers pendant deux semaines, je ne regardais pas mon téléphone pendant deux minutes et il y avait plus de mille notifications à chaque fois, à croire qu'ils n'avaient pas de vie (POV : mon groupe classe T-T...).

  Giyu est resté ici, il profitait de sa famille la journée et il venait faire des concerts avec ses deux meilleurs amis le soir, en échange de repas gratuits, car un salaire ne les intéressait pas, et ça arrangeait plutôt mes parents qui avaient parfois un peu de mal pour les fins de mois, ce que j'avais expliqué un jour à mon chéri qui a dit que ça ne le dérangeait pas de ne pas être payé, il s'en foutait, c'était juste pour le plaisir de jouer et de s'amuser avec Makomo et Sabito.

  Tengen est tombé en dépression suite à la dispute avec Kyojuro, et Gyomei a passé ses vacances à méditer dans sa chambre qu'il n'aérait jamais, si bien que ça puait le poisson pourri à quinze kilomètres à la ronde et qu'il ne prenait même plus de douche, donc je ne vous parle même pas de la transpiration.

  Et un soir, Sanemi est passé furtivement devant le restaurant d'un air suspect, est rentré dans l'appartement et a passé une feuille en-dessous de la porte de la chambre de Kanae, sauf que la chambre de Kanae était également la mienne, et il se trouve que je suis arrivée la première et que j'ai donc eu le privilège de lire en première cette émouvante lettre d'amour.


Ma chère Kanae, 

J'ai envie de te baiser.


  J'ai donc appelé mon cher beau-frère pour lui dire ses quatre vérités en face, j'ai déchiré ce petit mot doux de merde que j'ai brûlé avec le briquet de ma mère car elle fumait en cachette tous les soirs sur le balcon et que j'étais la seule à le savoir parce que je l'avais surprise et qu'elle m'avait ordonné de ne le dire à personne ou elle me déshériterait. Déjà que j'étais surprise qu'elle veuille bien me donner un peu de son héritage étant donné notre amour mère/fille si peu développé, j'ai tenu à garder ce peu d'argent qu'elle comptait me donner à sa mort en décidant de ne rien dire. J'ai une sacrée famille, n'empêche.

  La mère de Giyu m'a à moitié agressé pour que je vienne dîner chez eux un soir lambda, alors, quand Giyu eut fini son concert quotidien avec ses deux meilleurs amis, il m'a embarqué sur le chemin du retour, résigné. Moi, ça m'allait plutôt bien, j'adore sa mère, elle est adorable, et je pense qu'elle m'adore aussi en retour.

  Et ce fut autour d'un bon poulet rôti dodu et juteux, avec une sauce juteuse et des pommes de terre ainsi qu'un peu de salade que se déroula un petit dîner qui commençait si bien...

Mère de Giyu : C'est vraiment gentil d'avoir accepter mon invitation, Shinobu !

Shinobu (chuchotant) : Je n'ai pas vraiment eu le choix...

Tsukato : Si tu savais comme nous sommes tous heureux que Giyu ait enfin une copine ! Nan mais tu te rends compte ? Puceau jusqu'à ses vingt-et-un an, si c'est pas la loose, ça !

Giyu : Bah merci...

Sabito : Mais en fait, t'as quel âge, toi ?

Shinobu : Dix-huit ans, pourquoi ?

Makomo (horrifiée) : VOUS AVEZ TROIS ANS D'ECART ?!

Giyu : Calme-toi, c'est pas la fin du monde non plus...

Sabito (renchérissant) : Tu te rends compte que si vous vous étiez rencontrés un an plus tôt, cela aurait été considéré comme de la pédophilie ?

Giyu : Oui bah c'est pas le cas ! Et je ne vois pas où est le problème avec nos trois ans d'écart !

Shinobu : Parce que pour eux je suis encore un bébé, chaton...

Mère de Giyu : Dis-moi Shinobu, une question me taraude, me préoccupe tellement que je n'arrive même plus à dormir...

Shinobu : Je suis à votre écoute, madame, que se passe-t-il ?

Mère de Giyu : MADAME ?! Et en plus tu oses me vouvoyer ?! Je suis ta belle-mère, enfin ! Tu peux me tutoyer, Shinobu ! Je pensais qu'on avait déjà franchi ce pas, toutes les deux !

Giyu (soupirant) : Maman, elle te demande quelle est ta question...

Mère de Giyu : Ah oui ! En fait, j'en ai plusieurs...

Giyu : Oh la merde, un nouvel interrogatoire...

Tsukato (avec un sourire diabolique) : C'est trop tard, vous ne pouvez plus vous échapper, maintenant... 

  

  J'ai jeté un regard désespéré à mon amoureux, puis nous avons dû encaisser et répondre aux questions toutes plus... INTRUSIVES les unes que les autres. Enfin, c'est surtout moi qui a dû répondre, car les questions étaient plus pour moi qu'autre chose... 


Mère de Giyu : Quand est-ce que vous vous êtes rencontrés ? 

Ma réponse : L'année dernière... Je venais juste de déménager à Tokyo, j'habitais à Kyoto, avant... Mais je ne regrette pas d'être venue ici !

Père de Giyu : Et comment, d'ailleurs ? Dans quelles circonstances ?

Ma réponse : Ah la la, si vous saviez, mon cher monsieur... Hélas, c'est un secret.

Tsukato : Est-ce que mon frère t'a forcé à sortir avec lui ? Il devait être tellement désespéré de ne pas avoir fait l'amour en vingt-et-un ans qu'il t'a peut-être agressée...

Ma réponse : Aussi difficile à croire que ça peut l'être, je suis bel et bien amoureuse de ton frère, Tsukato, et non, je n'ai pas été agressée. De toute façon, entre lui et moi, je le défonce en force.

Sabito : Pourquoi vous vous voyez deux heures tous les soirs à la même heure ? Ce sont des rendez-vous galants ou un complot ?

Ma réponse : Ah la la, si tu savais, mon cher Sabito... Il y a beaucoup de secrets qui doivent être gardés... MALHEUREUSEMENT...

Makomo : Pourquoi Giyu quand tu as tant de beaux gosses éparpillés dans la nature ?

Ma réponse : C'est une bonne question... 

Mère de Giyu (d'un air préoccupé) : Est-ce que mon fils est bon au lit ?

Ma réponse : Ne vous inquiétez pas madame, il excelle dans tous les domaines... Y compris celui-ci, je n'ai pas été déçue... POUR L'INSTANT...

Giyu (tout rouge) : MAMAN !!! TU TE FOUS DE MOI ?!

Ma réponse : Ne t'inquiète pas, chaton... 

Tsukato : Est-ce que je pourrais faire un discours de votre amour profond pour votre mariage ?

Ma réponse : Encore faut-il qu'il me demande en mariage, mais si ça te fait plaisir, je t'en prie, ma tendre belle-sœur... 

Mère de Giyu : Vous voulez combien d'enfants ? Je dois me préparer psychologiquement à l'idée de devenir mamie plus tard...

Ma réponse : Je déteste les gosses, donc c'est non.

Père de Giyu : EST-CE QUE VOUS VOUS PROTEGEZ, LES ENFANTS ?! JE NE SUIS PAS ENCORE PRÊT A DEVENIR GRAND-PERE !!!

Ma réponse : En théorie, oui... OH MERDE, DIS-MOI QUE TU METS UN SAC POUBELLE MINIATURE SUR TON CONCOMBRE QUAND ON LE FAIT ?!

Réponse de Giyu : T'inquiète... 

Tsukato : Vous achèterez une maison vers quel coin ?

Ma réponse : Je m'en fous, tant que je suis avec lui, ça me va... Mais pitié, en campagne et pas en ville, la ville est en train de me rendre folle... 

Sabito : Vous aurez des animaux en plus des gosses ?

Ma réponse : J'ai peur des animaux, donc c'est NON. Un non catégorique, okay ?

Makomo : Vous pensez investir beaucoup pour votre retraite ?

Ma réponse : Je devrais même commencer à investir maintenant... Merci de me le rappeler Makomo, on n'y pense jamais assez...

Mère de Giyu : Est-ce que le 69 est maîtrisé ?

Ma réponse : PARFAITEMENT, MÊME !!!


  L'interrogatoire s'est enfin fini pour revenir sur une conversation normale de bonne famille, nous étions au dessert et je racontais mon sombre passé avec les écolos et ma haine contre la Biocoop à quelques rues du restaurant de mes parents, et ils m'ont tous soutenu dans mon traumatisme qui était très profond.


  Le reste des vacances fut calme et rythmé par mes services au restaurant, mais vint alors le mois de septembre, et le retour tant redouté des élèves qui ne cherchent que le calme et la liberté du repos : la Rentrée.


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