Green-18
Je suivais ce que me disait Steven. Des fois, il me passait un serviette sur mon front pour essayer ma sueur. Il m'expliquait clairement et me souriait à chaque fois que je le regardais, à croire qu'il savait qu'à l'intérieur de moi je suis en panique totale. Mes sentiments ne se voient jamais sur moi. J'ai l'impression que lui il voit tous, il me déstabilise. C'est le premier qui me parle normalement. D'habitude c'est soit un ordre soit avec de la crainte.
A la fin de l'opération on allonge Sarah dans son lit, on installe toute les machines qui lui sauve la vie et celles qui nous alarmerons.
Avant de la laisser on l'a regarde, Steven me prend la main et me chuchote "on a fait du bon boulot je pense non ? " j'acquiesce de la tete, impossible de sortir un mot de ma bouche.
Il me lâche la main tendrement, s'approche de moi et me chuchote qu'il va voir les autres. J'essaye de me convaincre que s'il m'a chuchoté dans l'oreille c'est seulement pour pas réveiller Sarah et pas pour se reprocher de moi. À mon tour je m'éloigne de Sarah et retourne à mon cockpit.
J'avais repris les manettes de l'avion. Je pourrai tous laisser en automatique mais j'aime savoir que j'ai le contrôle sur un simple tas de ferraille. Un moment quelqu'un se mis à toquer à la porte. J'appuie sur le déverrouillage des portes, et les portes laissent places à un Steven énervé.
"Désolé de te déranger mais la-bas c'est pas l'ambiance si tu vois ce que je veux dire. Dit-il en soufflant pour se calmer
-ouais je vois bien je suis la spécialiste en psychologie si tu te souviens bien
-ha ouais c'est vrai, et du coup tu sais à quoi je pense la, demande-t-il en tapant du bout d'un doigt sa tête
-Steven c'est de la psychologie pas de la télékinésie
-pourquoi ils disent que tu souris jamais ?
-bah parce que je souris jamais je suis comme ca depuis bébé
-nan parce que la tu souris et j'aime bien, dit-il timidement
-c'est peut être toi, lui dis je en le fixant. C'est le premier mec non que dis je le premier humain qui me parle normalement.
- sa tombe bien ça me fait le meme effet !
Bon la c'est lui qui a gagné. J'ai détourné les yeux et pour la première fois mes joues rougissent.
"Je suis vraiment le seul qui te fait sourire ?
- ouais...
- meme avant, avant tous ca ?
-surtout avant ca !
- vous avez l'air de détester votre ancienne vie. Contrairement à vous, la mienne n'était pas si mal. Yang était un casseur, Stuart un voleur de voiture et un champion de course illégale, Lise une mini catwoman. Et quand à Arnold je crois qu'il allait être expulsé. Sarah, elle je sais pas.
-Sarah est une surdouée
-ouais mais c'est pas grave je veux dire ca ne lui a pas gâcher ça vie.
-parce que toi tu crois que tu avais une vie normale ?
-nan c'est vrai on me traite comme un idiot. Les gens me comprenais pas, ils me demandaient d'arrêter de jouer sur l'ordinateur alors que je transférais l'argent d'un chef de gang vers l'hôpital qui soignait ma mère. " dit il en regardant le tableau de bord
"Tu veux conduire ? Je Lui demande
-tu tu veux bien ? " il a le sourire jusqu'aux oreilles j'imagine qu'à noël les gamins ont cette tete la.
Apres que Steven ai compris le principe, ce qui m'a paru hyper rapide à mon goût, il me pose une question
"Et toi ton ancienne vie c'était comment ?"
- une vie normale
- alors c'est quoi ta définition de vie normalement
-j'ai grandi en milieu parisienne. Mon père était cadre dans un grand chaîne, ma mère infirmière. J'ai tout eu se que je voulais depuis ma naissance, enfin pas tout non plus mais assez pour être heureuse. Un jour pendant une soirée masquée de l'université une fille est apparu et m'a demandé un service. J'ai dis oui et voilà.
- mais et tes parents que pensent ils de tout ça, que croient ils ?
- rien enfin ils pensent que je suis dans une association humanitaire.
-c'est un peu le cas effectivement et ils te manquent
-nan je vais les voir dans quelque jours, j'ai encore cette chance.
- ha donc tu viens pas avec nous a la villa, me demande t'il en faisant les gestes des guillemets
- nan mais une autre fois je demanderai à mes parents de t'accueillir si tu veux " je chuchote trop fort à mon goût et je fixe un écran qui me procura une excuse pour ne pas le regarder.
- j'ai même mieux On pourrai partir en séjour en Amérique je te ferai visiter
Losque je me retourne vers lui il me fixe d'un regard profond comme s'il attendait avec impatience ma réponse. Je descend mon regard vers ces genous et j'aperçois miss ronronnant sur ces genous.
Je ne peux pas expliquer ce que je ressens mais ce moment sera gravée dans ma tête. Sous ses lunettes ces yeux bleus me transpercent les miens, ses cheveux blond en pagaille son pull collé qui lui dévoile son torse. Ses grande mains caressant mon chat. Pour la première fois je deviens jalouse de mon propre chat.
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