9. Un Parrain Compréhensif
Quand George, est arrivé, il explosa comme une bombe moldue. Le garçon, ivre de rage, envoya valdinguer la fillette avec un Repulso. Celle-ci se releva et répliqua d'une diffindo, qu'elle ne se souvenait pas avoir appris. Le sortilège lui balafra la joue, créant une petite coupure qui saignait légèrement. Le garçon, qui pensait que la jeune fille avait ensorcelé son jumeau pour les éloigner, jeta sans scrupule dans un sort impardonnable dans un grand cris.
«Endoloris!»
La jeune fille éjecta contre le mur le plus proche, s'écrasa au sol et fut parcourue de spasme douloureux. Elle pleurait de douleur physique et psychique, des souvenirs anciens étant remontés à la surface. Fred désarma son frère et s'en va l'immobiliser pour qu'il ne s'attaque pas à la petite sorcière à la force de ses poings.
«George! Calme-toi! George! CALME-TOI!, s'exclama-t-il.
- Non! Depuis qu'elle est là, on s'est éloignés! Elle compte plus que m...
- C'est faux. Je ne pourrais jamais choisir entre vous deux. Il fallait bien que ça arrive un jour que l'on soit moins fusionnels...
- NON! IL Y EN A PLUS QUE POUR ELLE!»
La jeune fille gisait au sol. Éplorée et transpirante, elle respirait de manière saccadée.
Les deux jumeaux partirent à la salle commune de Griffondor, non sans que Fred jette un dernier regard vers la fillette étendue au sol de la salle sur demande.
***
Depuis cet épisode, Fred et Marie ne se côtoyèrent de moins-en-moins. La jeune fille se concentra sur ses études et récolta de bons résultats, fruits de ses efforts. Elle sentait aussi que la Marque était de plus en plus douloureuse et de plus en plus souvent. Il revenait. Elle le savait présent lors des repas, lors de certains cours. Elle avait la certitude qu'il reprenait des forces. Ce n'est qu'à la fin de l'année qu'il découvrirent que Voldemort avait partager le corps du be-be-be-begayant professeur Quirrel.
Marie et Fred ne passèrent pas le trajet ensemble et ne se parlaient pas beaucoup au Terrier.
Marie était brisé. Elle pensait avoir perdu un ami. Son seul véritable ami.
Mais malgré cela, un après-midi ensoleillé de juin, les deux amis étaient étendus sur une colline près de la demeure des Weasleys. La garçon, assit en tailleur, jouait avec les cheveux de la petite sorcière qui s'était couchée sur ses jambes. Tandis que la petite l'observait porter son intention sur sa chevelure longue et lisse, il déposa un délicat baiser sur son front. Les contact de ses lèvres douces avait beaucoup manqué à la jeune fille. Ses baisers tendres et délicats mettaient du baume au cœur de la petite Mangemort.
Une mangemort... C'est ce qu'elle était et serait à jamais. Rien n'y changerait.
«Fred? demanda la petite brune.
- Marie, répondit-il, comme un code entre eux.
- Sais-tu qui est mon parrain?
- Oui.
- Qui est-ce? continua la petite sorcière.
- Un secret, conclut le garçon avec un sourire malicieux.
Et il déposa un baiser du bout de ses lèvres sur la joue de la petite fille qui lui sourit en retour.
«Marie... Je voulais...
- Salut les deux! dit la petite Ginny en arrivant.»
Ginny avait reçu sa lettre pour sa première année à Poudlard depuis peu, et le jeune Harry Potter arriverait bientôt au Terrier, cherché par les jumeaux dans la voiture volante que leur père mettait au point. Ron, Fred et George avaient déjà tout planifié. La jeune fille les avait écouté tant de fois débiter leurs plans plus tordus les uns que les autres, mais elle riait à chaque fois qu'ils oubliaient un élément perturbateur.
Ginny reparti, hélée par sa mère.
Cet après-midi de bonheur ne fut pas interrompu par la colère de George, il devait aider Molly à la cuisine.
Les deux amis purent se parler de leur année scolaire tranquillement. Fred avait été déçu que Marie aille à Serpentard. D'après lui ça les avaient éloignés l'un de l'autre. La jeune fille quant à elle, avait été triste du fait que George ne voulait pas qu'ils se côtoient. Comme à Leur habitude, les garçons avaient enchaînés les plaisanteries durant toute l'année, mais le tout sans faire perdre de points à la maison Griffondor, qui avait gagné la coupe cette année.
Ce même après-midi de juin, un homme qui semblait connaître plutôt bien Arthur et Molly, vint. Il semblait fatigué et quelques cicatrices balayaient son visage. C'était un homme calme, dans la trentaine, à la tignasse blonde et aux yeux bleus.
« Entre donc, Remus!
- Je ne fais que passer! Je viens chercher ma filleule.»
_________________Note_de_l'auteur___________
Désolée ce chapitre est plus court que les autres mais c'est pour mettre du suspens.
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