7. Poudlard (Hogwarts)

Marie savait reconnaître les jumeaux mieux que n'importe qui d'autre. Mieux même que leur mère. Mais bien sûr, elle était en de meilleurs termes plus avec l'un qu'avec l'autre. La jeune fille s'entendait plus avec Fred qu'avec George. Déjà parce que le fait qu'elle soit une Jedusor dérangeait celui-ci mais également car Fred et elle avaient créé une grande complicité. Il était le seul grâce auquel elle ne s'était la enfuie, le seul grâce auquel elle se sentait à sa place. Mais ce matin, ils allaient partir à la Gare de King's Cross. On était bien le 1er septembre. La jeune fille avait mis toutes ses affaires dans une grande valise plutôt lourde qu'elle faisait rouler derrière elle. Comme elle n'avait qu'un seul bagage, elle partagea le chariot de Fred et le tint fort. Il passa un bras par-dessus son épaule, l'embrasse sur le cuir chevelu et tint le chariot à sa gauche avant de lui dire:
«Ne t'inquiète pas. Court avec moi, suis-moi et tout ira bien.»
Il souriait, bienveillant. Ils furent les derniers à passer entre les voies 9 et 10. Arrivée sur la voie 9 3/4, elle fut frappée par l'ambiance qui y régnait. Tout le monde se pressaient, pleuraient, riaient, se retrouvaient.
Les Weasleys et la Jedusor entrèrent dans le PoudlardExpress. Marie et Fred furent laissés par George qui rejoignit Lee Jordan, et Ron qui c'était perdu et qui avait finalement prit place avec un autre garçon. Alors les deux sorciers rentrèrent dans un compartiment, seuls. Ils mirent leurs bagages dans des filets au-dessus des sièges et s'assirent l'un à côté de l'autre. Le garçon, appuyé contre le mur près de la fenêtre, et la fillette, assise appuyée contre lui, se donnaient la main. Le garçon couvraient le dessus de sa tête de petits baisers doux, comme il savait si bien les faire. Ils restèrent ainsi, sans parler, dans une ambiance aussi magique qu'intime. Mais soudain, une douleur déchirante, encore pire que tous les Endoloris qu'elle eut reçu, s'insinua dans son bras, là où se cachait la Marque qu'elle avait presque oubliée. Le jeune rouquin remarqua qu'elle s'était crispée et lui demanda inquiet:
«Ça va?
- Oui. Oui...
- Non.
- Si.
- Je te connais, ça ne va pas.
- C'est mon bras... avoua la jeune fille.
- Qu'est-ce qu'il a? s'étonna le garçon.
- Regarde.»
Et elle retroussa sa manche, laissant paraître la preuve la plus condamnable: la Marque des Ténèbres. Le serpent se mouvait autour du crâne. Le Maître avait survécut... Elle le sentait.
Le garçon parut d'abord choqué puis inquiet.
«Quelle horreur... chuchota-t-il. Tu l'as. Tu es condamnée.
- À quoi?
- À une douleur insupportable.
- Pour longtemps?
- À jamais.»
Le jeune homme serra d'autant plus la fille dans ses bras. Chacun la tête sur l'épaule de l'autre, la petite sorcière laissait ses bras se balancer, confuse. Confuse à la fois sur cette marque au creux de son coude et sur pourquoi son cœur battait la chamade. On aurait dit qu'il jouait la 7ème dans sa cage thoracique. Puis elle se laissa aller à ses sentiments, et rejoignit ses mains derrière le dos du rouquin, scellant ainsi leur cocon d'affection. Quand vont le temps de revêtir leur robe de sorcier, chacun détourna le regard lorsque l'autre se changeait. Puis le train ralentit, et s'arrêta, à la gare de Pré-au-Lard. Fred descendit les valises, la sorcière de première année bien trop petite pour le faire, et ils rejoignirent chacun des groupes différents, Fred son frère et Lee, tandis que la jeune fille rejoignit les premières années. Comme tous avant eux, ils traversèrent le lac dans de petites barques pour admirer le château illuminé. Ils gravirent les sentiers menant à la grande école de sorcellerie, puis les escaliers qui menaient aux porte de la grande salle. La jeune fille reconnut Drago qui semblait insulter Ron puis qui s'éloigna à l'arrivée de McGonagall, la directrice de Griffondor.
Alors qu'elle leur débitait un discours souvent répété, un jeune garçon du nom de Neville Londubat l'interrompit pour récupérer son crapaud qui se trouvait aux pieds du professeur de métamorphose.
«Trevor! s'était-il exclamé.»
Ce qui avait fait rire la plupart des élèves et fait baisser la tension qui régnait dans le couloir. Après avoir donné des instructions aux premières années. Tous rentrèrent dans la grande salle où tous les élèves de la deuxième à la septième année étaient déjà assis à la table de leur maison. Quand Marie passa à hauteur des jumeaux, devant la table de Griffondor, Fred lui fit un clin d'œil discret.
Les élèves furent appelés les uns après les autres. Ronald Weasley fut envoyé à Griffondor, tout comme le jeune Harry Potter, Seamus Finnigan ou Hermione Granger. Lorsque Drago s'était assis sur le tabouret, le chapeau n'avait même pas effleuré sa chevelure blonde qu'il l'envoya dans la maison Serpentard. Hannah Abbot fut envoyée à Pouffsouffle et les jumelles Parvati et Padma Patil à Griffondor. Pansy Parkinson, une blonde, rejoignit Serpentard.
La liste continua ainsi. Marie fût la dernière à être appelée.
«Marie Tom Jedusor!»
Toute la salle s'était tût. Les conversations avaient cessé. Tous fixaient la petite sorcière qui alla s'assoir sur le tabouret. McGonagall déposa le Choixpeau sur sa tête.
«Mmh.. Je vois beaucoup de choses, dit-il dans son crâne. Tu ferais une excellente Serdaigle et la maison Griffondor te tient les bras pour le courage qui se cache dans se cœur mais un dernier détail... Salazar n'aurait pas voulut qu'une de ses descendante soit à Griffondor. SERPENTARD!!!»
Toute la table frappa des mains d'enthousiasme, les autres plus par politesse. Marie se dirigea d'un pas traînant vers la table de sa maison, sa nouvelle famille sans cessé d'observer Fred qui lui rendait son regard.
Le directeur de l'établissement, le professeur Dumbledore, fit un discours que tous les élèves applaudirent. Puis la nourriture apparut sur les tables. Tous se mirent à manger comme des goinfres. Sauf Marie. Elle touchait à peine à son assiette. Elle repensait trop à une phrase que son père lui avait dit.

«Vois-tu, ma fille, notre langage est souvent méprisé et insulté, mais souvient-toi que tu es la dernière descendante de Salazar Serpentard, et donc l'une des rares à le comprendre.»

Donc ça impliquait aussi qu'elle devait faire partie de sa maison. La demoiselle se posait trop de question. Un petit papier plié en forme d'oiseau vola jusqu'à elle. La première année l'attrapa et lût sur une ailes un petit message.
"À déplier quand tu seras seule."
Drago, qui n'était pas loin et qui n'avait pas oublié le rejet de la demoiselle, sauta sur l'occasion.
«Alors Jedusor? On reçoit un message d'un admirateur?
- Alors Malfoy? On accepte pas le fait qu'un autre ait pris sa place?»
Sur le coup il se tut, son ego avait prit un coup.
Le repas se passa sans autre éléments importants. Les premières années durent suivre les préfets dans leurs salles communes, dans les cachots sous le lac noir (le code était serpent sortia). C'est pourquoi seule la lumière verte y règne. La jeune fille rentra dans la chambre qu'elle devrait partager avec Pansy Parkinson et deux autres première année. Des lampes à huile trônaient sur des tables de nuits près des lits à baldaquins. Au bout de chacun, il y avait une chaise avec des vêtements spécifique à la maison verte et grise. Marie prit sa valise qui était posée près de l'entrée et s'installa dans le lit au fond de la pièce. Elle se mît en tenue de nuit prépara une besace avec tout le nécessaire au lendemain et referma les baldaquins de son lit. La petite sorcière prit la lampe à huile pour lire le message-oiseau qu'elle avait reçu.

"Rendez-vous devant la salle sur demande, samedi à 17h."

Elle savait qui l'avait écrit. Ou du moins c'est ce qu'elle croyait...

_______________________________Note_de_l'auteur_______________________________
Voilà, un chapitre bien plus long que les autres avec plus d'émotions et de choses.
J'espère qu'il vous a plut.
Bandes de Potterheads ❤️🌸

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