Le lendemain, après avoir déjeuné et s'être habillés, Ron, Fred, George, Ginny et Marie se rendirent dans les champs voisins pour s'entraîner au quidditch, tandis que Percy étudiait dans sa chambre. Bien qu'ils ne soient pas assez pour faire une véritable partie. Les jumeaux, batteurs de l'équipe Griffondor à Poudlard, se passaient le cognard, tandis que Ginny, Ron et Marie s'amusaient à se chopper le souaffle et à le lancer dans les buts, en comptant les points évidements.
«Okey, maintenant on va faire une partie, s'exclama Ginny à tout le monde. Un attrapeur et un batteur dans chaque équipe. Moi je reste sur le bord comme arbitre. Fred, George: Vous formez les équipes.»
La discussion de cette nuit étaient encore dans la mémoire de certains, c'est pourquoi George choisit Ron laissant Marie à Fred.
«Je vais lâcher un vif que tout le monde pourra attraper pour faire gagner son équipe.»

Les deux équipes improvisées se mirent en face. Et quand Ginny siffla et lança le souaffle, le cognard et le vif, Ron attrapa le souaffle tandis que Marie le poursuivit.
George lança le cognard à un dizaine de centimètres de la demoiselle. Le vif n'était pas en vu, et le souaffle dans les bras du plus jeune frère. La partie commençait plutôt mal pour l'équipe Fred-Marie. Un cognard, renvoyé par Fred, expulsa le souaffle des bras du rouquin. Tandis que la balle se précipitait au sol, le cognard continua sa trajectoire et, à nouveau dévié par George, percuta Fred de plein fouet. Sur le coup il lâcha sa batte et faillit tomber de son balais, mais avec une chance inouïe il parvint à rester suspendu par un bras à son balais. Sa batte tombait, attirée par la gravité. Mais Marie vola le plus rapidement possible, agrippée au Brossdur que les Weasley lui avaient prêté, attrapa le manche de bois au vol, et tout aussi rapidement, remonta vers Fred pour renvoyer le cognard qui s'abattait sur le garçon sans défenses. Après cela, elle l'aida à se remettre correctement sur son balais et lui remit sa batte. Ron avait déjà prit des points d'avances. 20-00 pour George-Ron.
La fillette, dopée par cette étrange sensation de liberté que lui procurait le fait de voler, vola le souaffle, vive comme l'éclair, et mis un but phénoménale. Le cognard se précipitait d'un bout à l'autre du terrain sans frapper personnes quelque instants. Marie et Ron s'arrachaient le souaffle. Jusqu'à qu'elle se souvienne d'une chose: Ginny avait lâché un vif. Et les vifs rapportaient 150pts. Alors elle laissa le souaffle au rouquin, jugeant qu'elle pourrait trouver le vif avant qu'il ne marque 130 autres points. La jeune fille monta à une certaine hauteur, juste assez pour avoir une bonne vue sur tout le terrain. La jeune sorcière scruta les environs avant d'apercevoir un petit point doré vers les buts de son équipe. Elle s'y précipita, attrapa le souaffle que Ron avait lancé au passage et poursuivit le vif.
La fillette et le vif devait être à moins d'un mètre de distance, quand un cognard dévia l'avant de son balais qui vint se ficher dans la pelouse du terrain. La jeune fille s'écrasa au sol après avoir sauté en avant, tentant vainement d'attraper la petite balle dorée. Elle s'évanouit lors de l'impact avec le sol ferme du terrain.
Tous les joueurs, et l'arbitre accoururent (ou volèrent) dans sa direction. Un cognard se précipitait dans sa direction mais les jumeaux l'immobilisèrent avant de la ranger dans la malle aux balles.
La demoiselle se réveilla confuse mais un grand sourire collé au visage. Les jumeaux se mirent chacun d'un côté de celle-ci pour l'aider à se relever. Puis elle se tourna vers Fred et déclara:
«On a gagné.
- Pas vraiment...
- C'était une affirmation.»
La jeune fille leva le poing droit et ouvrit délicatement sa paume. Le vif d'or, immobile, se trouvait dans le creux de sa main.
«Vous n'êtes pas très vifs d'esprit, dit-elle.»
Sur le coup, tous éclatèrent de rire.
«Laisse-nous reprendre notre souaffle, ajouta Fred.»
Les rires s'intensifièrent. C'étaient des rires francs et joyeux. Marie en pleura tant elle se bidonnait. Ils l'avaient tous accepté, elle le sentait.
***
Les mois passèrent chez les Weasleys. Marie se rapprocha plus des jumeaux à cause de son humour et du faut que c'est le premières personnes de la maisonnée avec qui elle avait véritablement discuté. C'est grâce à eux qu'elle s'était rendu compte du monstre qu'elle était... Et donc qu'elle avait sut camoufler son nom.
Mais voilà, bientôt, le premier jour de la nouvelle année, elle eut 11 ans. Et à la première de ce jour doublement festif, elle reçu une lettre apportée par un phœnix.
Le sceau de Poudlard y était timbré.

"COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur: Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore (Commandeur du Grand-Ordre de Merlin ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers)

Chère Mme Jedusor,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée le 1er Septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, chère Mme Jedusor, en l'expression de nos sentiments les plus distingués.

Minerva McGonagall
Directrice Adjointe"