Chapitre 80

Comme vous pouvez le voir il y a un média vidéo mais je vous préviendrai quand il faudra le mettre en route ;).

Les gens continuent de sortir de l'église et je me tourne vers Raphaël.

- Je suis désolée de t'avoir annoncé cette nouvelle comme ça.
- Et moi je suis désolé de ne pas avoir vu le vrai visage de ta mère.
- Elle sait cacher son jeu.
- Oui. Mais pourquoi m'avoir dit seulement maintenant la vérité sur Dahlia ?
- Elle ne voulait pas que tu le saches.
- Et qu'est-ce qui a changé ?
- C'est pour moi qu'elle a changé d'avis. Je devais arrêter ce mariage.
- Pour Dylan.
- Pour Dylan et...un peu pour moi aussi.
- Tu l'aimes vraiment alors ?
- On peut dire ça oui.
- J'ai entendu la façon dont tu parlais de lui. Je n'ai peut-être pas été un père modèle pour lui. Mais...je serais un père horrible si je vous empêchais d'être ensemble.

Je lui souris.

- Si Dahlia ne veut pas...que je fasse partie de sa vie je comprendrai.
- Il faudra du temps mais je pense qu'elle finira par se faire à l'idée qu'elle est aussi à moitié O'Brien.

Il me sourit à son tour.

- Merci Améthyste.
- De t'avoir dit la vérité sur elle ? Ou d'avoir empêché ce mariage ?
- Disons les deux. Et aussi de rendre mon fils heureux.

Je hoche la tête et il me sourit une dernière fois avant de partir. Je regarde un instant l'église en souriant. Je sais que faire annuler le mariage de sa mère c'est horrible mais...je n'éprouve aucun remord. Et si des gens viennent me dire que je devrais avoir honte ou quelque chose comme ça alors qu'ils aillent se faire voir. Je me dirige vers la sortie et quand je sors je cherche automatiquement un visage en particulier parmi la foule de personne.

- Joli discours.

À LIRE AVEC LE MÉDIA VIDÉO

Je souris aussitôt en entendant cette voix derrière moi et je me retourne. Il est là. Devant moi.

- Merci. J'ai eu...plus de deux heures de vol pour le parfaire.

Il sourit et s'approche de moi.

- J'ai bien cru que ces deux mecs allaient te jeter hors de l'église.
- Tu aurais pu venir m'aider d'ailleurs.
- Je croyais que tu n'aimais pas que je me batte. Et que tu savais très bien te défendre toute seule.
- C'est le cas. D'ailleurs je l'ai fait.
- J'ai vu ça.

Il me sourit et je souris à mon tour.

- Tu aurais pu m'appeler tu sais ? Ça aurait été beaucoup plus simple.
- Non. Je...je devais me défouler sur ma mère. Et je voulais te voir en face, pas juste entendre ta voix.
- Alors tu as vraiment fait plusieurs milliers de kilomètres pour venir t'excuser ?
- Tu n'imagines même pas tout ce que j'ai dû faire. Alors si je dois me mettre à genoux maintenant pour que tu me pardonnes de m'être comportée comme une vraie gamine je le ferai.

Il rit.

- Non ça ira.

Je ris à mon tour et je m'approche encore plus de lui ne laissant que quelques centimètres entre nos deux corps. Je le regarde droit dans les yeux en souriant.

- Je t'aime Dylan. J'avais peur de l'admettre parce que je ne voulais pas tout gâcher entre nous mais...maintenant je m'en fous complètement. Alors...voilà je t'aime. Et si tu veux bien me donner une seconde chance je l'accepterai volontiers.

Il sourit avec son sourire de gamin qui me manquait mais toujours avec une pointe d'inquiétude dans le regard.

- Et New-York ?
- Eh bien...honnêtement il n'y a qu'Olivia qui me retenait vraiment à New-York. Et je l'ai justement appelée à l'aéroport tout à l'heure. Elle m'a dit que je pourrai continuer de travailler avec elle même si...je viens m'installer ici ?
- Quoi ? Attends tu veux dire que...
- Oui
- Tu viens vivre ici ?
- Si tu le veux bien.

Il sourit encore plus et il m'attire soudain contre lui pour m'embrasser. Je lui rends tout de suite son baiser comme si j'attendais ça depuis des mois. Mes doigts reprennent leur place dans ses cheveux et ses mains retrouvent mes hanches. Nos corps, tout comme nos lèvres, sont soudés comme pour nous empêcher de nous séparer. Encore. Ce baiser dure plusieurs secondes après lesquelles on se regarde en souriant.

- J'en déduis que ça veut dire oui, je m'exclame en riant.
- Mais tu...tu es sûre de toi ?
- Dylan.
- Non mais je veux dire...je ne veux pas que toi tu le regrettes.
- Je pense que je regretterais plus d'être partie que de rester. J'ai tout ce qu'il me faut ici et...j'ai l'impression que tu veux que je parte maintenant.
- C'est hors de question que je te laisse filer encore une fois.

On se sourit à nouveau.

- Améthyste Samuels je ne sais pas ce que tu m'as fait mais je t'aime comme un malade.

Entendre cette phrase fait apparaître sur mon visage un sourire plus grand que tous les sourires que j'ai pu faire dans ma vie. Je n'ai jamais été aussi amoureuse d'un garçon. Et vous n'imaginez même pas quel bien fou ça me fait d'entendre ce garçon me dire qu'il m'aime. J'ai tellement mal à la mâchoire à force de sourire que je me mets à rire. Il sourit à son tour quand il entend mon rire et on s'embrasse encore une fois. Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Mon corps tout entier tremble d'excitation, mon cerveau est en ébullition et mon cœur va finir par s'arrêter à force de battre aussi vite. On se sépare et Dylan me prend dans ses bras puis me soulève pour me faire tourner ce qui me fait rire encore plus. Là je suis certaine d'avoir fait le bon choix. Je suis certaine que Mara Island est ma vraie maison et que je n'ai pas fait tout ça pour rien. Je l'ai fait pour lui.

Vous pouvez arrêter la musique ici si vous voulez :).

- Ma petite Améthyste !

On se retourne et je vois Mike et Charlie se diriger vers nous. Je souris et je vais les prendre dans mes bras. Et dire que je suis partie de Mara Island sans même leur dire au revoir. Je suis contente de rester ici avec eux aussi. Je les lâche et je leur souris.

- Qu'est-ce que vous faisiez là ?
- Grand-père était persuadé qu'il y aurait de l'action.
- Et j'avais raison ! Heureusement que Charlie m'a retenu quand ces deux brutes sont venues t'arrêter sinon je leur aurait montré de quoi ma canne est capable.

Charlie et moi on rit et Dylan vient nous rejoindre.

- Dylan mon petit !
- Salut Mike.

Le petit vieux prend Dylan dans ses bras puis ce dernier échange un regard avec Charlie. Bon ils ne sont toujours pas au stade câlin mais...ça ne fait rien c'est déjà ça.

- Mon petit je peux te dire que tu as de la chance d'être tombé sur une vraie folle comme elle.
- Mike ! je m'écrie en riant.

Dylan rit aussitôt et met son bras autour de ma taille pour m'attirer vers lui comme si il avait peur que je m'enfuie encore. Mais je pose ma main sur la sienne pour le rassurer et on échange un autre sourire.

- Comment va Greg ? me demande Mike inquiet.

C'est vrai que ces deux-là sont deux grands amis.

- Il va mieux. Il va bientôt sortir de l'hôpital normalement. Et puis grand-mère s'occupe très bien de lui et Cassie et Lia s'occupent très bien de grand-mère.
- Tant mieux.

Je lui souris.

- Bon grand-père on va les laisser ok ?
- C'est vrai. Allons à la fête d'annulation de mariage, sourit Mike tout content.
- Grand-père !
- Quoi ? C'est vrai après tout.

Et ils partent tous les deux en continuant de se disputer. Je les adore ces deux-là.

- Hey ?

Je me retourne et je vois le garçon qui m'a accompagnée en scooter devant moi.

- Ah oui c'est vrai je te dois 300 dolla-
- Non laisse tomber. Je suis content d'avoir joué un rôle dans cette histoire de malade. Ta mère elle craint vraiment.
- Ouais c'est le cas de le dire.

Il se tourne vers Dylan.

- En tout cas ne la laisse pas s'échapper celle-là c'était une vraie furie à l'aéroport tout à l'heure.
- Je ferai de mon mieux.

Je souris et me tourne vers le garçon.

- Merci beaucoup...euh....
- Dunkan.
- Merci Dunkan.
- De rien Améthyste. Je vous laisse alors.

On lui sourit et il part. Je me retourne vers Dylan.

- Et maintenant on fait quoi ? je demande avec un petit sourire sournois. On va faire un tour à la salle de réception pour fêter le malheur de ma mère ?

Il rit et remet une de mes mèches de cheveux en place.

- J'ai une autre idée pour fêter ça.
- Dans ce cas ça tombe bien moi j'ai un endroit.
- Et j'ai une voiture pour y aller.

On rit et je passe derrière lui pour monter sur son dos. Il descend ensuite les escaliers et on part vers sa voiture en riant.

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Voilà pour le chapitre 80. J'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à commenter et à voter.

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