《CHAPITRE 8 - LUI》
CHAPITRE 08
***
Quand elle m'a dit sa folle théorie, je n'ai pas pû m'empêcher de rire. Moi ? Écrivain ? Bon, il y a une certaine part de vérité. J'écris moi même mes textes. Mais de là à écrire un livre.
Je pianote sur mon téléphone, tweetant mes dernières actualités. Je soupire. J'en ai ras le cul d'attendre. Ça fait vingt minutes que je poireaute comme un con dans le bureau de Richard. J'ai déposé Chloé à son travail et ça m'a fait arriver trente minutes plus tôt que prévu à mon rendez vous.
Je lève les yeux de l'écran de mon téléphone et aperçois par le grand mur de verre la secrétaire de Richard. Elle me fait un large sourire et je détourne les yeux aussitôt. Je ne me rappelles même plus de son prénom, la seule chose que je me souviens d'elle sont les petits cris aigus qu'elle poussait quand je l'ai sauté.
Je continue à surfer sur Tweeter quand la porte du bureau s'ouvre sur un Richard étonné. Même Owen, qui le suit comme son ombre, parait étonné. Les deux hommes me saluent et je ne réponds que par un signe de tête.
- Etonnant de ta part que tu sois en avance a un rendez vous, me fait mon frère.
- Je te l'ai déjà dit, il n'y a que les cons qui ne changent pas, je réponds sèchement.
Honnêtement, je devrais vraiment à songer à changer d'agent. Frère ou pas, Owen se permet de trop de choses.
Richard s'assoit derrière son bureau et affiche un large sourire.
- J'ai lu ce que tu avais écris, Ethan, commence t-il
Bizarrement, mes mains deviennent moites. J'ai l'habitude qu'on lise mes textes mais ce que je viens d'écrire change vraiment de mon registre habituel.
- C'est assez surprenant, rajoute t-il
Surprenant ? Ça ne m' étonne pas vraiment qu'il pense ca. J'étais moi-même surpris quand j'ai sorti ses paroles de ma tête.
- Et ça veut dire quoi, exactement ?
Qu'il aime ou pas, j'en ai rien a foutre. Ces textes sont ceux que j'ai écris avec le plus de sincérité. Comme si je retranscrivais mes pensées.
- Les textes sont bons. Très bons même. Mais...
Ses yeux détournent mon regard et se posent sur mon frère. Bien sûr, Owen doit être dans l'histoire. Ils ont dû en parler ensemble avant notre rendez vous.
- Mais ? je l'incite à continuer
- Mais penses tu vraiment que cela collera avec ton style de musique ?
Oh ! Je comprends mieux. Ces textes ne sont pas assez violents pour coller à mon registre. Il se goure totalement. Je secoue la tête.
Près d'un meuble, j'aperçois un étui à guitare. Je ne lui demande même pas la permission que je me lève déjà, prend l'étui que j'ouvre délicatement et sors la guitare. Richard et Owen ne m'ont pas lâchés du regard. Je m'assois sur le grand canapé en cuir et me positionne.
Je n'ai jamais eu besoin de convaincre qui que ce soit et je prends sur moi pour faire ce que je m'apprête à faire. C'est sûrement car ces chansons me tiennent à cœur.
Je commence à pincer les cordes de l'instrument et quand je relève la tête, avant de commencer à chanter, j'aperçois la surprise dans les visages des deux hommes. Je commence à chanter le premier couplet.
She does not seem to realize what she did for me.
[ Elle ne semble pas se rendre compte de ce qu'elle fait pour moi. ]
She does not even seem to realize that I needed her .
[ Elle ne semble même pas se rendre compte que j'avais besoin d'elle. ]
She bewitched me when I knew nothing of her.
[ Elle m'a ensorcelé alors que je ne connaissais rien d'elle. ]
She does not seem to know who I am.
[ Elle ne semble pas savoir qui je suis. ]
With it, everything is so much simpler , more normal.
[ Avec elle, tout est tellement plus simple, plus normal. ]
And God knows I want to be normal.
[ Et Dieu sait que je voudrais être normal. ]
With it , time seems to stand still.
[ Avec elle, le temps semble s'être arrêté. ]
She manages to make me become the man I really am.
[ Elle arrive à me faire devenir celui que je suis vraiment. ]
She makes me get better.
[ Elle me fait devenir meilleur. ]
Je continue de chanter cette chanson, sans cesser de penser à Chloé. Quand je termine les dernières notes, je relève la tête. Owen est toujours aussi surpris et Richard affiche un visage qui ne laisse pas trahir son humeur. Je fronce le front. Je ne peux même pas savoir si cette chanson leur a plu.
Devant leur mutisme presque gênant, je pose la guitare délicatement et me lève. Ils me saoulent à ne pas décrocher un mot depuis tout à l'heure.
Je me lève, lentement et aucun des deux n'a encore parlé. C'est bon, j'ai compris. Qu'ils aillent se faire foutre. Tous les deux. Je n'ai besoin de personne.
- Vous savez quoi ? Peu importe ce que vous en pensez, j'en ai rien à foutre. Je n'aurais pas de mal à trouver une autre maison de disques qui...
- Attends Ethan, me coupe Richard. Ne te méprends pas.
Je fronce le front et regarde ses deux abrutis un à un.
- C'est une très belle chanson et je suis prêt à parier que ce sera un tube.
- Alors où est le problème ? j'aboies
- Il n'y en a pas. C'est toi qui penses qu'il y a un problème, intervient Owen. Avec ça, il est clair que tu te fera des millions.
***
Je joue avec mon couteau depuis une bonne demie heure. Face à moi, Owen ne cesse de pialer comme une meuf. Il ne s'arrête pas et son monologue commence sérieusement à m'endormir. À croire qu'il ne sait pas ce qu'est un point et n'utilise que des virgules.
Je m'amuse à faire tourner sur lui-même mon couteau, comme ce jeu débile d'adolescents avec la bouteille. Plusieurs fois, il pointe vers mon frère, comme un signe du destin m'autorisant à lui planter dans la poitrine pour qu'il se taise enfin.
La main d'Owen s'abat sur la table et bloque le couteau.
- Tu m'écoutes bordel ? me sermonne mon frère.
- Je fais que ça.
- Alors, tu es d'accord ?
Merde ! Je ne l'écoutais pas. Qu'est ce que je dois répondre. Oui ? Non ? Merde ?
- Euh... répète pour voir
Mon frère soupire bruyament en me toisant.
- Amanda Piers ?
- Ouais, ouais. Elle est pas mal. Tu peux la baiser, je réponds, nonchalant.
- Mais ce n'est pas ça que je te demander. Et je suis marié je te rappelles
- Bah on ne croirait pas. Tu es aussi tendu qu'un mec qui n'a pas tiré son coup depuis des mois.
Au visage de mon frère, je sais qu'il est énervé. Et ça m'amuse. Mon frère secoue la tête, comme pour se calmer puis prend une grande inspiration.
- Pour le lancement de la Fashion Week.
- Et ? Qu'est ce que tu veux ?
- Savoir si tu serais prêt à y aller avec Amanda.
Il me saoule avec son Amanda. Et je ne crois pas qu'elle voudra me revoir, vu la façon dont je me suis cassé au beau milieu de la nuit, une fois qu'elle s'était endormie et que je m'étais vidé les couilles..
- Non, pas elle. C'est une conne
- Ouais, maintenant que tu l'as tiré, elle ne t'intéresse plus.
- Tu as tout compris frangin
En réalité, j'en ai rien à foutre d'elle et surtout, si je dois aller à cette foutue soirée, ça ne serait pas avec elle. La première personne à qui je pense est Chloé. Je suis sûre qu'elle adorerait y aller.
- Qui alors ?
J'hausse les épaules. J'aimerais que ce soit Chloé. Mais je ne peux pas l'emmener à moins de devoir lui expliquer qui je suis. Et ça, je ne suis pas prêt. Je veux la tenir loin de la célébrité et je sais que si je m'affiches avec elle, les paparazzis ne la lâcheront pas. Elle sera constamment harcelée et il est hors de question qu'elle subisse tout ça à cause de ma célébrité.
- Joy Summer ?
- Grillé
- Alexia Holden ?
- Grillé
- Holly Duff ?
- Grillé
- Putain ! Tu t'es tapé tout Hollywood ou quoi ?!
J'hausse les épaules en souriant. Ouais, c'est à peu près ça.
- Je ne peux pas y aller avec Kyara ? je propose.
- Hors de questions. Ton image sera grillée si tu t'affiches à une soirée comme celle là aux bras de ta petite sœur.
- Bah quoi ?! Ça renverra l'image du célibataire endurci.
- Non, c'est mort.
- Et bien, j'irais seul
- Mais tu es pas bien ou quoi ? La presse inventera un nouveau scoop et n'hésitera pas dire que tu es gay.
- Bah, je n'ai qu'à pas y aller. De toutes façons, je m'en fous de ce truc
Owen secoue la tête puis continue à réfléchir. Il me fait mal au crâne et je n'ai qu'une envie, me tirer de ce restaurant. Je tourne la tête vers l'extérieur. Dehors, derrière la vitrine du restaurant, malgré que j'y sois loin, des paparazzis me mitraillent. Je fais mine de rien, malgré que je rêve de leur faire un magnifique doigt d'honneur. Oh ! Et puis après tout !
J'étire mon doigt en leur souriant le plus hypocritement possible. Mon frère est déjà en train de rabaisser mon majeur
- Mais t'es con ou quoi ?!
- Bah quoi ? j'entretiens ma réputation de connard.
Owen secoue la tête, désespéré. Il relève alors le visage vers moi. Une idée doit lui avoir traversé l'esprit vu le sourire qu'il affiche.
- Et la fille de la chanson ?
J'incline la tête en fronçant le front. Qui ? Chloé ? Hors de questions
- Y'a pas de fille.
Mon frère semble me juger du regard, pour savoir si je mens ou pas. Je continue à le fixer dans les yeux, en bon menteur que je suis.
Mon téléphone se met alors à sonner et je l'extirpe de la poche de mon jean. Je souffle d'agacement en voyant le nom de mon correspondant s'afficher. Je décroche tout de même.
- Quoi ? Je crache
- Toujours aussi agréable à ce que je vois, me répond Leila.
Je souffle une nouvelle fois. Quelle emmerdeuse celle là ? Je n'aurais jamais dû la sauter. Je n'aurais pas eu tous ses problèmes sinon... Et je n'aurais pas à supporter cette conne
- Tu veux quoi, Leila ?
- Tu te rappelles que tu as une fille ? Tu devais venir la chercher il y a trente minutes et...
- Merde ! J'ai oublié
- Oublié ?
- Ouais. Oublié. Ça t'arrive jamais ?
- Et bien tu vois, non. Heureusement que je n'oublie pas, sinon, ta fille serait livré à elle-même et...
- Oh ! C'est bon ! Tu ne vas pas me la jouer « Mère Parfaite » !
- Je le suis autant que tu es un Père exemplaire.
- Tu me saoules !
- Ecoutes Ethan. J'ai accepté de te donner une seconde chance uniquement pour le bien être de Lilly mais si tu ne veux pas de cette deuxième chance, je...
- C'est bon. J'arrive. Je suis là dans cinq minutes.
- Ouais bah magnes toi. Sinon, tu ne risques plus de la voir...
Je raccroche sans lui laisser le temps de finir sa phrase. Ma première réaction est de balancer mon téléphone sur la table et de lâcher un magistral « Connasse ». Mon frère me regarde, mi amusé, mi agacé.
- Tu as encore oublié Lilly ?
- Oh ! Ça va ! J'ai assez de Leila...
- Comment veux tu être un bon père pour elle si...
- Tu me saoules.
Je me lève, récupère mon téléphone et les clefs de mon 4x4 et me tire du restaurant sans un mot.
Je me fige quand je vois que les paparazzis sont toujours devant le restaurant puis prend mon courage à deux mains et en sors. Je garde surtout mon self contrôle pour ne pas aligner un ou deux. Je me fraye un passage, en bousculant certains sur mon passage avant de grimper dans ma voiture. Je vois dans mon rétroviseur que plusieurs d'entre eux montent à leur tour dans leur véhicule. Ils vont me suivre, c'est sûr. Ils le font à chaque fois.
Je démarre en trombe et m'insère sur la chaussée en grillant presque la priorité d'une voiture qui me klaxonne sans retenue. Je slalome entre les voitures, en grille quelques unes. Mes yeux ne cessent de jongler entre la route et mon rétroviseur. J'arrive à semer plusieurs paparazzis mais je ne sais combien sont à ma poursuite.
Quand j'arrive devant chez Leila, je sors aussitôt de mon 4x4, satisfait de les avoir semés et sonne à la porte.
C'est moi qui est payé cette maison à Leila, cinq ans plus tot, pour qu'elle puisse élever notre fille. J'étais bien été énervé ce jour là, quand elle m'avait menacé de dévoiler sa grossesse à la presse si je refusais de lui offrir une maison. Vénale rime parfaitement avec Leila et je dois avouer que je me suis fait avoir en beauté par cette garce. Règle n°1 avec les femmes. Ne jamais les laisser mettre le préservatif. Au risque d'être père neuf mois plus tard.
Dans mon cas, ça n'a pas servi à grand-chose. La presse a découvert ma paternité alors que Lilly n'avait que quelques mois.
La porte s'ouvre et je souris aussitôt en voyant le visage souriant de ma fille. Elle est aussi belle que son père.
- Papa ! lance t-elle en s'accrochant à ma jambe.
J'adore ma fille. Bien plus que Leila ne l'aime je pense. Même si elle n'était pas programmé, je sais que elle, elle ne se foutra jamais de moi. C 'st la petite femme de ma vie.
Je me penche et la soulève. Elle accroche aussitôt ses petits bras autour de mon cou.
- Tu m'avais oublié ? me demande t-elle en plongeant ses grands yeux bleus dans les miens.
- Jamais ma Princesse.
J'entends les talons de Leila claquer contre le parquet du séjour. Leila me fixe, le regard plein de reproches et je ne peux m'empêcher de siffler entre mes dents. Je fais descendre Lilly de mes bras.
- Vas chercher tes affaires
La petite part en courant alors que sa mère ne cesse de me toiser du regard.
- Quoi ?! je crache.
Elle pose ses deux mains sur ses hanches. Ça y est ! Madame va se donner des grands airs.
- Tu te rappelles de la décision du juge ? me reproche t elle.
Oh ! Oui ! Je m'en souviens. Parfaitement même.
- Comment pourrais je l'oublier alors que tu me le rappelles dès qu'on se voit.
- Eh ! Ne prends pas cet air là avec moi. On l'a fait à deux et...
- Tu l'as fais toute seule, nuance ! Tu m'a piégé et maintenant tu me le reproche.
- Attends ! Je t'ai piégé ?
- Parfaitement. Tu sais très bien que je ne voulais pas d'enfant et toi, tu a connement déchiré le...
Je m'interromps quand Lilly revient dans le séjour. Elle porte son petit sac à dos rose et tient fermement son doudou dans la main.
- Vous vous criez encore dessus ? demande la petite.
J'affiche un sourire alors que Leila croise ses bras sur sa poitrine. Elle ne jette même pas un regard a sa fille. Je tends mes bras vers elle et Lilly court jusque moi. Je la soulève, sans cesser de toiser la mère. Quelle conne celle là ! Elle ne jette même pas un regard à sa fille qu'elle a déjà tourné les talons. Quel bel instinct maternel ! Elle n'embrasse même pas sa fille.
Je sors de la maison, Lilly accroché à mon cou. Je ne me retiens pas de claquer la porte ce qui fait rire Lilly. Elle dépose un baiser sur ma joue.
- J'aime bien quand tu viens me chercher Papa.
Je souris. J'aime être avec ma fille mais je serais incapable de m'en occuper correctement. Parfois, je me dis qu'elle serait bien mieux avec moi mais ce n'est pas un vie, pour une fillette de quatre ans, de me suivre à travers tout le pays pour mes tournées ou mes tournages.
Je remonte l'allée de la maison de mon ex et aperçoit trois paparazzis regroupés près de mon 4x4. Je souffle d'agacement et Lilly parait amusé.
- Papa ! Il y a des touristes à côté de ta voiture
Je souris à sa réflexion. Lilly sait parfaitement que ce sont des paparazzis mais quand il a fallu que je lui explique pourquoi ils me prenaient toujours en photo, elle aussi par la même occasion, j'ai utilisé le terme "touriste". Ce jour là, on était sur la plage et c'est la première chose qui m'est venu à l'esprit pour lui expliquer. Depuis, c'est notre petit truc à nous quand on voit ses chacals.
Seuls les bruits des appareils photos et de quelques voitures se font entendre alors que j'ouvre ma voiture. Lilly leur sourit, comme une enfant sourit devant un objectif. Elle est vraiment trop habituée à tout ça et ça me fait peur. J'aurais tellement voulu la protéger et l'éloigner de tout ça. C'est sûrement pour ça que je refuses de dire à Chloé qui je suis. Je ne veux pas qu'elle subisse autant que Lilly.
Lilly leur fait un signe de la main quand je l'installe dans la voiture et boucle sa ceinture.
- Salut les touristes ! dit-elle
Je ne peux m'empêcher de sourire puis me relève et ferme la porte arrière du 4x4. Derrière moi, bien sûr, une sangsue est déjà agglutinée à moi.
- Dégages connard ! Je lâche au paparazzi
Le mec est limite affalé sur ma portière, m'empêchant d'entrer. Je sers les dents, et les poings en même temps. Lui et ses collègues n'en perdent pas une miette et me mitraille. À quoi ça peut bien leur servir de faire des clichés aussi banales ? Ils n'ont jamais vu un père et une fille ?
- Dégages ou je te...
- Vas y ! Je me ferais un plaisir d'envoyer Ethan West au tribunal pour coups et blessures.
J'inspire profondément.
Relax Ethan ! Ne lui donnes pas ce qu'il veut
- Et toi, si tu ne veux pas que je te foutes en procès, ne touches pas à ma caisse !
Le paparazzi parait hésiter un instant puis se décale de mon 4x4. Je monte à l'intérieur tout en le toisant.
- De toutes façons, j'ai tout ce qu'il me faut.
Il secoue son appareil photo devant moi, pour me faire comprendre qu'il a suffisamment de clichés pour pondre une nouvelle merde. Je l'ignore totalement et démarre aussitôt mon véhicule.
***
Je pousse la porte de la villa et Lilly appelle déjà Murphy. Elle adore mon chien et aimerait l'emmener chez elle mais sa conne de mère est allergique. Alors dès qu'elle vient à la villa, elle ne cesse de lui courir après et de jouer avec. Murphy s'est même octroyé le droit de dormir dans son lit, malgré que je sois totalement contre.
Jack arrive en courant vers Lilly, suivi de Murphy qui peine à venir à cause de son gros cul. Merde ! Chloé est là ! Comment je vais lui expliquer pour Lilly ?
J'avais l'intention de le faire mais là, j'ai peur qu'elle pense que je la met devant le faite accompli. Lilly se met à rire quand elle voit Jack et le caresse déjà.
- C'est notre nouveau chien ? me demande t-elle, toute joyeuse.
- Je.. euh... Non, c'est à une amie à moi.
Le sourire de Lilly s'efface et j'ai un petit pincement au cœur. Je ne refuse rien à ma fille et la voir triste me rend mal. Elle n'a pas le temps de répondre que Jack et Murphy partent déjà dans le jardin par la grande porte vitrée qui est ouverte. Lilly les suit en courant et je me dirige à mon tour vers le jardin.
Chloé est allongée sur un transat, la tête à l'envers et le téléphone dans une main. Elle parle français, ce qui la rend encore plus sexy et quand elle m'aperçoit, puis voit Lilly, elle fronce le front.
- Je te laisse Maman. Je te rappellerai plus tard.
Elle raccroche puis se retourne sur le transat avant de se lever. Elle porte un petit short bleu qui lui sublime ses jambes déjà parfaites et un petit débardeur qui épouse magnifiquement son corps de déesse.
Je sens la main de Lilly tirer mon tee shirt. Elle pointe du doigt Chloé, qui n'a toujours pas effacé son visage étonné.
- Papa ? C'est qui la Madame ?
***
Hello à tous
Avouez que celle là, vous ne l'avez pas vu venir? Dites moi ce que vous en pensez...
Et dites moi si vous voulez la suite
Kiss
Laurie
***
EN MEDIA - ETHAN
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