《CHAPITRE 2 - LUI》
CHAPITRE 02
***
Dès que je l'ai vu onduler son corps sur la piste de danse, avec son amie, mon regard a directement été attiré vers elle. J'étais comme hypnotisé. Surprenant de ma part étant donné que je n'ai jamais porté un réel intérêt pour autre chose que le corps d'une femme. Sur le coup, je me la suis aussitôt imaginé sous moi, nue, me laissant le plaisir de lui accorder du plaisir et de parcourir chaque centimètres carré de son corps. Mais en la détaillant un peu mieux, je me suis dis que c'était au-delà d'un truc physique. Elle paraissait dégager quelque chose qu'aucune femme ne dégage. Hypnotisante ! Je ne sais pas comment ni pourquoi j'ai ressenti ça à l'instant où mes yeux se sont posés sur elle.
Quand Karl, le propriétaire du club, s'est approché d'elle, je me suis tout de suite dit qu'il la connaissait. Malheureusement, il paraissait s'intéresser à son amie. Il me semble que je l'ai déjà vu et je crois même qu'elle travaille dans cette boîte. Elle est mignonne aussi mais rien comparé à cette jeune femme brune. Les deux amies se sont séparées et quand je l'ai vu s'approcher du bar, je n'ai pas hésiter un instant et j'ai claqué des doigts. J'adore faire ça, car je sais que personne ne peut rien me refuser.
Jace s'approche de moi en un instant. Je pointe du doigt la jeune fille. Je ne le regarde même pas, je ne vois qu'elle.
- Vas la voir et dis lui de venir ici...
Jace s'exécute alors que je me sers un nouveau verre. Je le bois d'une traite tout en fixant la jeune fille. Son regard croise le mien et je suis encore plus hypnotisé par elle. Elle reporte son attention sur Jace et lui crache quelque chose. Je le vois revenir sans elle. Quel abruti ce Jace. Il est à mes côtés uniquement car c'est le fils du nouveau mari de ma tante. Je me serai débarrassé de lui depuis longtemps sinon. Il remonte au carré VIP alors que la jeune fille passe enfin sa commande. Il se penche vers moi.
- Qu'est ce qu'elle t'a dit ?
Il hésite un instant et je dois le toiser pour qu'il daigne me répondre.
- Que si tu veux qu'elle vienne, tu dois aller la voir par toi-même.
Quoi ? Elle est sérieuse ?
Mes sentiments sont partagés entre la colère et l'étonnement. Personne ne m'a jamais refusé quoique ce soit et je dois avouer que sa réponse à un petit air de défi.
- Elle a dit ça ?
Il hoche la tête.
- Vas me la chercher, j'ordonne.
Il ne proteste pas et repart vers le bar. Je le fixe jusqu'à ce qu'il arrive devant elle. Elle paraît agacée et je la vois lever les yeux au ciel. Je laisse échapper un petit rire. Elle m'amuse en faites. Elle me jette un nouveau regard affichant toujours ce petit air de défi, puis détourne la tête. Elle part, sans un regard pour Jace pour retourner s'asseoir à sa table, à seulement quelques mètres du carré VIP.
- Elle refuse de venir. Je lui ai dit que ça ne te plairait pas mais...
- Mais ?
- Mais elle a dit qu'elle s'en fout.
Elle s'en fout ? Cette fille est définitivement une emmerdeuse et bizarrement, j'aime ça. Elle m'intrigue. Et j'ai encore plus envie de la connaître. Elle est en pleine discussion avec son amie et rit aux éclats. Elle se fait fausser compagnie par son amie, puis par les quatre hommes, restant seule à sa table.
Je me sers un nouveau verre, oubliant le compte de tout ce que j'ai bu depuis que je suis arrivé. Je le bois d'une traite, pour me donner le courage d'aller la voir. Jamais je n'ai eu à aller voir une femme. Ce sont toujours elle qui viennent à moi.
Je m'arrête devant elle et regarde ses doigts battre la mesure au rythme de la musique. Elle doit sentir ma présence car elle se retourne. Ses yeux me fixent puis m'observent. Je ne peux m'empêcher d'en faire autant. Elle est belle, encore plus belle de près.
- Je peux ?
Elle hoche la tête tout en me fixant. Elle me déstabilise aussitôt mais je fais mine de rien.
- Tu es difficile à convaincre, je lui dis en souriant
Elle me sourit à son tour. Son visage paraît s'éclairer.
- Chaque femme doit savoir se faire désirer...
Je fronce le front un instant puis sourit. Elle a un petit accent ?
- Tu es française ?
- Mon accent est si déplorable que ça ?
Sa remarque me fait presque sourire. Oh non ! Son accent est parfait, à mes yeux.
- Non. Je le trouve sexy.
Elle paraît déstabilisée un instant. Je vois qu'elle détourne le regard puis replante son regard sur le mien.
- Alors ? Tu ne veux pas venir à ma table.
- Non. Je suis avec mes amis et...
- Ils ne sont pourtant pas là.
- Ils sont justes partis danser.
- En attendant, ça ne te dérange pas que je te tiennes compagnie ?
Elle hausse les épaules. Jace s'approche de moi et me murmure à l'oreille.
- Ethan, tu devrais rejoindre le carré VIP. On ne sait jamais si...
Je lui fais un signe de la main pour lui faire comprendre qu'il m'emmerde. Ne voit-il pas que je suis en pleine conversation avec la charmante... Comment s'appelle t-elle en faites ? Je dois connaître son prénom. Jusque là, je ne m'étais même pas posé la question et maintenant, j'ai besoin de le savoir.
- Ethan, je dis en tendant ma main.
Elle la prend aussitôt. La chaleur de sa main m'hypnotise autant que son regard, son corps, elle.
- Enchantée, répond t-elle.
Je lui souris et son attention est portée derrière moi. Je ne la lâche pas du regard. Même si j'en aurais envie, je n'y arriverai pas.
- Mes amis s'en vont !
Elle me sourit timidement. Pourquoi doit-elle partir maintenant ? J'aimerais avoir plus de temps pour apprendre à la connaître. Elle commence à s'éloigner et je la rattrape en enroulant ma main autour de son poignet. Sa peau est douce, chaude. Je ne sais pas pourquoi je l'ai retenu. C'est comme ci ma main avait réagit sans que mon cerveau ne lui ait donné l'ordre.
- Tu ne veux pas rester ?
- Je...
- Je te raccompagnerai chez toi.
Elle fronce le front et me fixe. Pourquoi vais-je passer ? Un pervers ?
- Je ne penses pas qu'il serait prudent que je laisse un inconnu me raccompagner.
Si seulement elle savait que je ne suis pas un inconnu. Je suis connu à travers tout le pays.
- Inconnu n'est pas le terme que j'emploierais...
Elle me sourit timidement, ne comprenant sûrement pas mon sous-entendu. Elle n'a pas dû me reconnaître. Ou alors, elle se fiche totalement de qui je suis. Quelques secondes passent qui me paraissent des minutes alors que j'aimerais qu'elles soient des heures pour avoir la chance de la contempler plus longtemps. Je me décide à lâcher son poignet. Elle n'a pas l'intention d'accepter ma proposition. C'est normal en réalité. Elle est prudente.
Je lui souris une nouvelle fois puis elle tourne les talons. Je ne sais toujours pas comment elle s'appelle.
- Eh ! Je la rappelle.
Elle se retourne tandis que je me lève et me regarde, sûrement choquée par la façon dont je l'ai interpellé.
- Comment tu t'appelles ?
- Qu'est ce que ça peut faire ? On ne se reverra sûrement jamais.
Elle hausse les épaules et part rejoindre ses amis sans me lâcher du regard. Je la regarde s'éloigner, dans sa petite robe bleue qui épouse parfaitement les formes de son corps. Je la vois sortir et je me tourne aussitôt vers Jace.
- Trouves moi Karl ! j'ordonne.
- Karl ?
- Ne poses pas de questions ! Trouves le moi !
Je retourne m'asseoir à ma table, rejoignant mes amis qui ne paraissent même pas s'être rendu compte de mon absence tellement ils sont saouls ou défoncés. Je m'assois près d'Ashton. Une pouffe est assise sur ses genoux, comme d'habitude. Je vais finir par croire que c'est un accessoire pour lui. Il faut dire qu'elle est bonne, je dois bien lui reconnaître ça. Mais elle paraît si conne. Ashton s'aperçoit enfin de ma présence. Il bouge sa pouffe qui ne conteste pas.
- Tu étais où, mec ?
Ah si ! Il s'était rendu compte de mon absence.
- Qu'est ce que ça peut te foutre ? Tu voulais me la tenir ?
Ashton rit aux éclats et se reconcentre sur la blondasse siliconée qui lui sert d'accessoires. J'aperçois Jace revenir, suivi par Karl. Ce dernier ne paraît pas très rassuré. Par moment, j'ai l'impression que les gens me craignent. Il se poste devant moi et met ses mains dans le dos, comme un soldat au garde à vous.
- C'était qui la fille que tu a été voir tout à l heure ? je lâche.
- Manon ? C'est... Elle travaille ici. Comme danseuse.
- Et la fille qui était avec elle ?
- Je ne sais pas. Une de ses amies, je crois... Je ne la connais pas.
Merde, il ne sert à rien ce mec.
- Mais elle a demandé à être barmaid ici. C'est son amie qui me l'a recommandée.
Je relève la tête. Si, il peut peut être me servir à quelque chose. J'esquisse un demi sourire et Karl paraît se détendre.
- Tu vas l'embaucher
- Je ne sais pas. Tout dépend si elle sait se démerder derrière un bar.
- Ce n'était pas une question
- Mais...
- Quoi ? Ça t'arranges bien que je viennes ici. Ça te fait de la bonne pub et les meufs font la queue devant ta porte pour pouvoir me voir. Que crois tu qu'elles feront si je décide d'aller claquer mon fric ailleurs ?
Il semble réfléchir une seconde puis me regarde.
- Tu vas lui donner ce travail, sinon j'irais ailleurs. Et je veux que tu te renseignes sur elle.
- Bien.
- Bien. Tu peux te casser alors. Et fais moi servir une nouvelle bouteille.
Karl acquiesce puis comprend qu'il est temps pour lui de partir.
***
Je me réveille avec un mal de crâne terrible. Hier soir, j'ai fais fort et je ne me rappelles même pas à quelle heure je suis partie du club. Je cligne des yeux à cause de la lumière trop intense. Des cheveux roux me chatouille le visage et je me redresse aussitôt. Je regarde ma partenaire de la nuit. Je ne me rappelles même plus d'elle. Assis sur un fauteuil, mon frère me regarde, le menton posé sur ses mains jointes. Qu'est ce qu'il m énerve quand il fait ça ?
La rousse semble se réveiller à son tour. Elle me sourit puis tourne la tête quand elle voit que mon attention est portée vers Owen.
- Casses toi, je souffle seulement.
La rousse paraît offensée un instant puis daigne enfin sortir du lit au bout de quelques secondes. Elle se lève du lit, entièrement nue et s'habille en quatrième vitesse. Ni moi, ni mon frère ne la regardons. Nous nous toisons mutuellement. Elle quitte la pièce sans un mot et Owen secoue la tête d'un air navré.
- Qu'est ce que tu fous là ? j'aboies alors.
Il se lève sans un mot, calme. Il déambule un instant dans ma chambre puis tombe sur un string rouge. Il le soulève de deux doigts, pour le détailler puis le relâche au sol.
- Richard demande où en est ton prochain album.
Je savais qu'il allait me parler de ça. Il n'a pas d'autre sujets de conversation depuis des semaines. Je roule des yeux, sous le regard attentif de mon frère. Je me lève d'un bond, enfile un boxer et passe devant lui sans lui répondre. Si il croit que je vais me laisser emmerder par lui avant que j'ai bu mon café...
Je descends les escaliers et je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qu'il me suit. Arrivé en bas des marches, je laisse échapper un bâillement bruyant puis me dirige vers la cafetière. Je n'en propose même pas à mon frère. Après tout, il se permet de rentrer chez moi et dans ma chambre. Pourquoi devrais je en plus être un hôte parfait ?
- Ethan ?
Je ne lui réponds même pas. Je fixe la corbeille de fruits nichée sur l'îlot centrale de la cuisine.
- Eh ! Je te parles !
Je lève les yeux vers lui puis prend mon iPod Toucj du plan de travail. J'enfouis les écouteurs dans mes oreilles et appuie sur lecture. L'un des premiers morceaux que j'ai enregistré commence sa mélodie et je vois la main d'Owen m'arracher les écouteurs qui tombent sur le plan de travail, manquant de s'immerger dans ma tasse de café fumante.
- C'est quoi ton problème ? je crache.
- Tu ne me réponds même pas. Richard aimerait savoir quand ton quatrième album sera enfin prêt à être enregistré...
J'agite la main devant lui. Qu'il commence pas à m'emmerder celui là.
- Me parles pas tant que je n'ai pas pris mon café !
Mon frère paraît énervé et je dois avouer que je m'en réjouis. Si il y en a bien un que j'aime emmerder, c'est Owen. Malgré qu'il soit mon grand frère et mon agent, il se permet trop de me pourrir la vie. Alors j'en fais autant. Après tout, c'est grâce à moi qu'il gagne du fric, qu'il a un toit sur la tête et que sa charmante petite famille puisse vivre sans se soucier du lendemain. Il devrait m'en être reconnaissant, plutôt que de m'emmerder un dimanche matin.
- De toutes façons, on ne peut pas te parler tant que tu n'as pas bu ton café. Ou bu un verre. Ou pris ta dose.
- Eh ! Me saoules pas la dessus. Je ne suis pas un putain de drogué.
- Ne vas pas me dire quil n'y a que du tabac dans ce que tu fumes ?
Si seulement il savait que je ne me contentais pas que de fumer un joint. La marijuana me fait plus d'effet depuis longtemps.
J'affiche un demi sourire et laisse échapper un rire.
- Sérieusement Ethan, se radoucit-il. Tu as signé un contrat avec Richard et il attend que tu l'honore.
Je reste un instant à le toiser. Qu'est ce que je peux lui dire ? Que je n'ai pas écrit une seule chanson depuis plusieurs mois. Que je n'arrive pas à écrire autre chose que la colère que j'ai en moi.
- Dis lui qu'il en aura pour son argent et quil me faut un peu plus de temps.
- Ça fait un mois que tu aurais dû enregistrer ton album. Sérieusement Ethan, si tu as un soucis ou que...
- Non. Dis lui qu'il aura mes chansons dans deux semaines
- Deux semaines ?
Il ne semble pas me croire.
- Oui. Deux semaines. Je peaufine mes textes et je serais prêt dans quinze jours. Demerdes toi pour qu'il accepte. C'est ton job après tout.
Je sais qu'il n'aime pas quand je souligne le faites qu'il travaille pour moi. Il se lève du tabouret tout en me fixant.
- Je lui dirais que tu commences l'enregistrement dans dix jours.
Il tourne les talons sans me laisser le temps de répondre quoique ce soit. Dix jours ! Dix jours pour pondre une dizaine de chansons. Je n'en ai même pas écrite une seule.
Je me lève de mon tabouret à mon tour, prenant ma tasse de café au passage et me dirige vers le salon où je m'affale sur le canapé. Je reste un moment à fixer la peinture blanche immaculée du mur. Il faut que je me ressaisisses. Que j'écrive ce putain d'album.
Logée contre mon canapé, je tends mon bras et attrape ma guitare. Je la pose sur mes genoux et descend mon pouce le long des cordes. Le son mélodieux de l'instrument me fait sourire. J'ai toujours aimé la musique. J'ai toujours voulu en faire mon métier. Et je dois avouer que je suis plutôt bon. Trois albums, deux tournées à travers tout le pays. Je sais que ce nouvel album est attendu partout dans le monde. Après tout, je suis Ethan West. L'enfant chéri des États-Unis. J'ai tellement de fans, tellement de reconnaissance que ça en est affolant. À mes débuts du moins. Maintenant, j'y suis habitué. Cela fait vingt sept ans que je suis connu.
J'ai commencé ma carrière quand j'avais quelques mois, quand ma mère m'a inscrit à un casting d'un sitcom. La série a durer dix ans. Grâce à ça, je suis devenu le nouveau visage d'une célèbre chaîne de jeunesse lorsque le sitcom s'est terminé. J'avais ma propre émission et c'est sur les plateaux de tournage que j'ai rencontré Ashton, mon meilleur ami, lui aussi enfant star.
C'est quand j'ai eu vingt deux ans que j'ai voulu changer de carrière. Je voulais vivre de ma vraie passion : la musique ! Je n'ai pas eu de mal à trouver un producteur, près à enregistrer l'album de l'enfant chéri d'Hollywood. Ce premier album a été un succès. Le deuxième un carton et le troisième était l'album de la consécration, me permettant de gagner plusieurs prix. Je continue à tourner dans des films, sélectionnant les meilleurs scénarios et surtout les meilleurs cachets. Mais je déteste ça !
Aujourd hui, mon visage est partout aux États-Unis. Je gagne des millions rien qu'en respirant. J'ai tout ce qu'il me faut. L'argent, la gloire, les filles. Mais aujourd'hui, je n'ai plus d'inspiration. Je n'arrive limite plus à aligner trois notes sans que je pense que je fais de la merde.
Kyara, ma petite sœur, est la seule à savoir dans quelle situation je me trouves. C'est la seule en qui j'ai confiance aujourd'hui. Il ne faut pas croire, le monde dorée de la célébrité est la pire chose sur cette planète.
Je gratte mes cordes sans m'en rendre compte. Comme ci c'était un réflexe depuis ses nombreuses années. Aucun son potable ne sort et je dépose ma guitare sur le canapé avec un peu trop de brutalité. Mon abruti de chien, un bouledogue anglais, sursaute et se rendort aussitôt. Lui, à part manger, baver et dormir, il ne fait rien d'autre. Bon, il a l'avantage de me tenir compagnie dans cette grande maison vide. C'est Kyara qui me l'a offert, il y a maintenant deux ans, à mon anniversaire. Elle adore me faire des cadeaux « empoisonné ». Même si j'étais réticent sur le coup, je dois avouer que Murphy est la meilleure compagnie que j'ai à ce jour. Lui, au moins, ne me juge pas.
J'allume mon écran géant et zappe rapidement. Je m'arrête sur une chaîne musicale et m'étale de tout mon long sur le canapé. Quand j'entends mon dernier tube débuté, je tourne la tête vers mon écran. Bizarrement, je nai jamais vu le clip. Des pouffes, le cul à moitié nu, dansent sur le rythme de la musique. Les personnes qui voient ce clip doivent penser que je suis un connard sans cœur qui se satisfait que de la compagnie des femmes. Ils ont raison en faites. Je suis comme ça et je n'ai jamais cherché à montrer une autre image de moi en réalité. Je fixe un moment les filles danser sur mon clip. Je trouve qu'elles ne dansent pas aussi bien que mon inconnue de la veille. Elle, elle savait dompter la mélodie de ma chanson.
Quand je l'ai vu la veille, son corps sublime languir sous la musique, j'ai aussitôt sourit. Voir des filles danser sur mes chansons, j'en ai vu, des milliers. Mais elle. C'était magnifique, presque magique. Je me laisse porter par mes souvenirs de ma soirée de la veille. J'ai eu envie de l'embrasser, de la baiser. Mais aussi d'apprendre à la connaître. Et c'est la première fois que ça m'arrive.
Je reprends ma guitare, ferme mes yeux et laisse mes doigts parcourir mon instrument. Ça sonne plutôt bien. C'est différent de ce que je fais depuis habitude mais là, je dois avouer que ça me plaît. Je prends un carnet et un stylo et inscrit les notes sur le papier. Hors de questions que je perdes ce son ou que je l'oublie. Je continue à frotter les cordes de la guitare après avoir coincé mon stylo derrière mon oreille. Je referme les yeux. Oui, ce son est plus que bon. Je me mets machinalement à fredonner la suite logique de la mélodie puis souris. Je crois que je viens de commencer mon nouvel album.
***
Hello à tous!
Je publie le point de vue d'Ethan dès aujourd'hui
Quel point de vue préférez vous? Celui de Chloé? Ou celui d Ethan?
Perso, j'ai ma petite préférence...
Dites moi si vous voulez la suite...
Kiss
Laurie
***
EN MEDIA - ETHAN
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