《CHAPITRE 11 - ELLE》

CHAPITRE 11

***

J'entre dans la boutique et salue les vendeuses, un large sourire aux lèvres.

Quand il a dit tout à l'heure, qu'il nous aimait toutes les deux, j'ai été surprise sur le coup. Je ne sais pas ce qu'il m'a fait mais je suis si bien avec lui. C'est tellement moins compliqué qu'avec Guillaume. Etrangement, j'ai confiance en lui. Bon, pas une confiance aveugle, je le connais pas encore si bien mais je sens qu'Ethan n'est pas comme tous les autres. Il est drôle, attentionné et je sais qu'il ne me mentira jamais.

Je monte à l'étage de l'atelier de couture et salue les différentes couturières. Je n'ai pas encore retenu tous les prénoms de chacune mais je sais que ce sera bientôt le cas.

Je m'installe derrière mon bureau, face à Judith qui me salue d'un petit signe de la main. C'est elle qui est en charge de me former, le temps que je prennes pleine possession de mes nouvelles fonctions.

- Salut Judith
- Salut, me répond t-elle

Ses yeux se portent alors sur une grande boite transparente. Elle m'explique que je dois trier tous les boutons et je me retiens de souffler. Quelle horreur ! Je déteste déjà fait ça avec les miens alors, là, où a vu de nez il y a plus de mille boutons, ma nonchalance d'accomplir ce travail se réveille.

Je retourne la boite et étale tous les boutons sur mon plan de travail, me donnant du courage. Face à moi, Judith me sourit pour m'encourager mais je vois à son regard que pour rien au monde elle ne ferait ce travail.

Je trie désespérément tous ses boutons, par taille, par couleur, depuis des heures et quand je vois Judith se lever, éteignant sa machine à coudre, je me rends compte qu'il est déjà l'heure du déjeuner.

- On mange ensemble ? me propose t-elle.
- Oui, avec plaisir.

Je dépose le bouton que je tiens dans un des compartiments. J'en ai déjà trié plus de la moitié et je sais que j'en encore pour plusieurs heures. Je prends mon sac à main et traverse l'atelier puis descend dans la boutique, Judith sur mes talons.

Dehors, le soleil est à son zénith et la chaleur est étouffant. Je sors mes lunettes de soleil.

- Je connais un petit restaurant sympa, à quelques pas d'ici.
- Je te suis.

Nous marchons en silence sur quelques mètres puis entrons dans un petit restaurant italien. La salle est bondée de monde et je crains que nous patientons trop longtemps pour avoir une table. Un serveur s'approche de nous, le sourire aux lèvres. Il enlace Judith puis se tourne vers moi

- Je suis Alex.
- Chloé.
- Enchanté. Vous voulez une table, je suppose.
- Ouais, s'il te plait, répond Judith.

Il nous sourit puis nous fait signe de le suivre. Nous traversons la grande salle, puis il nous fait passer deux grandes portes où nous pénétrons dans une seconde salle, beaucoup plus petite et surtout beaucoup plus calme. Il nous accompagne jusqu'une petite table. Je m'y assois sous le regard attentif du fameux Alex. Il dépose des menus sur la table puis nous annonce qu'il revient plus tard.

- Je crois que tu plais à mon frère, me dit Judith.
- C'est ton frère ?
- Oui. Mon grand frère. Il est propriétaire de ce restaurant. Il fonctionne plutôt pas mal. Beaucoup de stars viennent ici
- C'est génial.
- Ouais. Le restaurant a tellement de succès qu'Alex a du racheter le restaurant d'à côté et l'a agrandi il y a quatre ans.

Je regarde autour de moi, réalisant que cette seconde salle a dû être créer pour accorder un peu d'intimité aux peoples. Judith m'observe en souriant puis pointe du doigt la table sur sa gauche.

- Là, c'est Ashton McCann, un acteur. Il mange avec Franck Miller, l'acteur principal de la nouvelle série d'HBO.

Elle pointe une nouvelle table.

- Eileen Braxton, présentatrice d'un talk-show sur ABC.
- Oh oui, je la reconnais. J'aime bien son émission, je la regardais en France.
- Ah oui, c'est vrai que tu es française. Tu es venue ici pour percer ?
- Pas du tout. Je suis venue rejoindre ma meilleure amie, Manon et disons que j'ai eu la chance de décrocher ce poste.
- Mouais. Je ne sais pas si c'est une vraie chance. Veronica a eu confiance aveugle en Madison et je ne sais pas si tu l'a remarqué mais c'est une véritable peste

Oui, je l'ai remarqué mais je me garde de lui dire. Judith me juge du regard un instant, essayant de sonder ce que je pense.

- Crois tu que c'est ton rôle de trier des boutons ou de ranger la réserve ?

J'hausse les épaules.

- Veronica a beaucoup parlé de toi depuis ton entretien. Elle dit que tu lui fais penser à elle quand elle était plus jeune.
- Ah bon ? Je ne l'ai vue qu'une fois pourtant
- Peut être. Mais il a été suffisant pour elle pour ne jurer que par toi.

Je souris. Ça me fait tellement plaisir que ma patronne pense ça de moi. Mais en même temps, ça me fait peur car je dois être à la hauteur, comme je lui ai promis quelques jours plus tôt.

Alex revient et je me rends compte que je n'ai toujours pas ouvert mon menu. Mes yeux se baladent sur la carte rapidement.

- Vous avez choisis, mes belles ?
- Ça sera comme d'habitude pour moi, dit Judith
- Et pour moi, ce sera une salade César

Alex note sur son carnet puis lève les yeux vers moi.

- Alors, Chloé, tu es une amie de ma sœur ?
- Je suis sa collègue, plus précisément.
- Alors c'dst toi qui doit la supporter au quotidien ? Tu mérites que je t'offre ton déjeuner...
- Bon, tu n'as pas nos commandes à annoncer en cuisine, souffle Judith, agacée.

Je ris devant sa mine renfrognée et Alex tourne les talons en riant avec moi.

- Je crois que tu lui plais vraiment, ajoute t-elle.
- Dommage pour lui, je suis déjà prise.
- Ah oui ? Tu as un petit copain ?
- Et oui.
- Comment il s'appelle ?
- Ethan.

Elle sourit et je me rends compte que j'ai soufflé son prénom.

- Dis moi comment il est...
- Beau, grand. Un physique de rêve.
- Un physique de rêve, rit elle.
- Ouais. En autre.

Je sais que sa question était plein de sous entendu et je ris en pensant qu'elle ressemble beaucoup à Manon. Elle rit à son tour, attirant l'attention des gens dans la salle.

Elle se lève puis s'excuse et me laisse seule à table. J'en profite pour envoyer un message à Ethan. Il me manque malgré que nous nous soyons quittés quelques heures plus tôt. Je pianote sur mon téléphone un instant puis mes yeux se lèvent quand j'aperçois une silhouette postée devant moi. Un grand homme, plutôt mignon, un grand sourire aux lèvres.

- Salut, me dit il. Je suis Ashton...
- Ashton McCann, je le coupe. Je sais...
- Tu m'as reconnu on dirait

Son ton incandescent et supérieur m'agace un peu.

- Non, je ne te connaissais pas il y a encore une heure. C'est mon amie qui me l'a dit.
- Oh ! Donc tu n'as jamais vu un seul de mes films, j'en suis déçu.
- Je suis désolée. Je n'ai pas vraiment le temps d'aller au cinéma
- Et bien, je devrais peut être t'inviter chez moi pour en regarder un. Je suis sûr que tu verrais mon talent et...
- On peut dire que tu as du culot.
- Je préfère que tu dises que j'ai des couilles. Mais ça, je te le montrerai après le film

Je ris devant sa réplique. Arrogant et supérieur. Ce mec me fait beaucoup trop pensé à Guillaume. La même assurance.

- Je vais être obligée de décliner ton invitation. Mon petit ami ne sera sûrement pas très content d'apprendre que je passe une soirée avec un autre homme que lui.
- Tout ce qu'il ne sait pas ne lui fera pas de tort.

Je ris une nouvelle fois.

- Je suis désolée
- Pourtant passer une soirée avec un acteur célèbre est le rêve de toutes les femmes.
- Alors je ne suis pas comme toutes les femmes. L'argent et la célébrité ne m'intéressent aucunement.

Il sourit puis je vois Judith revenir vers notre table. Elle regarde Ashton avec étonnement puis lui sourit quand celui porte son attention vers elle.

Il lui sourit à son tour puis prend mon téléphone que j'avais déposé sur la table un instant plus tôt. Il pianote dessus sous mon regard étonné puis me le tend.

- Si tu changes d'avis, tu trouveras mon numéro dans ton repertoire...

Il tourne les talons après m'avoir fait un clin d'œil puis retourne à sa table. Il est aussitôt remplacé par Alex qui nous amène nos plats.

***

Je crois que je vais faire une indigestion de boutons. J'en ai trop vu pour le reste de ma vie. Il m'en reste encore beaucoup à trier. Judith se bat avec du fil qui s'est emmêlé dans le mécanisme de sa machine à coudre. Je souris devant son impatience. Son regard se porte alors derrière moi. Je me retourne et aperçoit Veronica Snow traverser l'atelier, suivie de très près par ses assistantes. Quand son regard croise le mien, elle me sourit aussitôt tout en s'approchant de mon bureau. Elle fronce le front quand ses yeux se posent sur les boutons qui parsèment ma table de travail.

- Bonjour Chloé.
- Bonjour Veronica.
- Que fais tu ?
- Je trie les boutons, comme on me l'a demandé.
- Et qui te la demandé ?
- Madison.

Veronica parait furieuse puis se ressaisit et appelle une certaine Penny. Cette dernière s'approche, le pas hésitant et les lèvres tremblants légèrement. Elle se poste devant Veronica

- Penny est une stagiaire. Elle travaille pour moi depuis trois mois, déclare Veronica.

Elle se tourne alors vers la stagiaire

- Penny ? Quand as-tu trier les boutons la dernière fois ?
- Jeudi dernière Madame, répond t-elle

Le visage de Veronica se crispe encore plus. Dans l'atelier, tous les regards sont tournés vers moi et on n'entend aucun bruit.

- Penny, je te laisse finir le tri des boutons. Chloé, j'aimerais m'entretenir avec toi dans mon bureau.

Je déglutis légèrement puis pose mes yeux sur Penny, qui s'est déjà assise sur ma chaise. Veronica me fait signe de la suivre et je m'exécute, toujours sous les regards de mes collègues. Je ne sais pas ce qu'elle me reproche exactement mais je sens que je vais passer un mauvais quart d'heure. Je crois que j'aurais la carrière la plus courte de ma vie. Virée au bout de deux jours. Je devrais aller voir Karl et lui demander de me rendre le boulot que je viens à peine de quitter.

Veronica me fait entrer dans son bureau et m'invite à m'asseoir. Mes mains deviennent moites et mon rythme cardiaque ne cesse d'augmenter. Elle s'assoit à son tour face à moi puis prend son téléphone. Elle pianote rapidement dessus puis porte le combiné à son oreille.

- Viens me voir, dit elle sèchement.

Elle raccroche aussitôt puis porte son attention sur moi en restant silencieuse. Son visage reste neutre et je ne sais pas à quelle sauce elle s'apprête à me manger.

Quand la porte s'ouvre et que Madison entre dans le bureau, elle me toise du regard. Je ne sais pas ce que je lui ai fais mais je n'aime pas sa façon de me regarder. Veronica lui fait signe de s'asseoir et elle s'exécute sur le fauteuil sur ma gauche.

- Ce week-end, c'est le début de la Fashion Week, commence Veronica.
- Oui, je sais et...
- Et tu trouves ça judicieux de demander à ce qu'on trie des boutons à quelques jours de la plus grande soiree de l'année ?

Madison semble vouloir dire quelque chose mais se ravise.

- Des boutons qui plus est, on été triés jeudi dernier.

Madison semble comprendre où cette conversation va la mener. Moi, je n'en ai aucune idée.

- Je t'offre une dernière chance. Et Chloé travaillera avec toi. Et si j'apprends que tu te permets de nous faire perdre encore du temps, je ne 'offrirai pas une nouvelle chance. Laisses nous maintenant.

Elle se lève, mielleuse et acquiesce de la tête puis me toise une nouvelle fois en quittant le bureau. Veronica la suit du regard puis se reconcentre sur moi. Elle me sourit.

- Je ne t'ai pas embauché pour que tu tries des boutons.
- Je suis désolée, Veronica, j'ai simplement exécuter les tâches qu'on m'a demandé.
- Ce n'est pas grave.

Elle ouvre son tiroir et en sors un cahier d'esquisses. Elle l'ouvre puis en sort un croquis qu'elle tend vers moi. Je souris en voyant la robe dessiné et je me retiens de ne pas sauter en l'air en me rendant compte que je tiens dans mes mains une œuvre de la grande Veronica Snow.

- J'ai longuement hésité à incorporer ce modèle dans ma nouvelle collection.
- Vous devriez. C'est une très belle pièce et...
- Je sais que le délai est court mais j'aimerais la présenter samedi soir. Pour clore le défilé.
- Si je peux me permettre, je pense que ce serait une très bonne idée. Mais le délai me parait un peu court. Je sais que vous avez beaucoup de rendez vous cette semaine et...
- Alors il faudrait que quelqu'un la créer pour moi, me coupe t-elle

Je lève les yeux vers elle et son visage porte toujours son sourire. Est ce que je dois comprendre qu'elle veut que ce soit moi qui la crée ?

- Moi ? je dis en me pointant du doigt.
- Oui. Toi. Je sais que tu en es capable
- Je vous remercie pour votre marque de confiance mais êtes vous sûre que je sois à la hauteur ?
- Je n'embauche que des personnes qui sont à la hauteur. Vois tu, quand j'ai débuté ma carrière, je n'avais pas un sous en poche et j'ai eu la chance de rencontrer un homme qui m'a permis d'affirmer mon talent artistique mais surtout qui m'a tout appris.

Bien sûr, je sais de qui elle parle. Je connais sa biographie par coeur, limite...

- Christian est un ami de longue date et sans lui, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui.
- Vous avez été formé par le meilleur des stylistes.
- C'est vrai. Pourtant, quand j'ai commencé, je ne savais même pas coudre un bouton. Tu sais coudre un bouton Chloé ?

Bien évidemment, c'dst tout de même la base du travail de couturière. J'hoche simplement de la tête.

- Alors tu en sais bien plus que moi quand j'ai commencé. J'ai confiance en toi et je sais que tu ne me décevra pas. La mannequin qui la portera au défilé sera Hailey Stuart.

Oui, je vois tout à fait qui c'est. Une mannequin renommée qui a la réputation de se prendre pour une diva.

- Madison a ses mensurations. Tu n'auras qu'à aller la voir. Tu es bien sûr autorisée à te faite assister par une couturière mais c'est toi qui dirige les opérations.
- Veronica, je vous remercie de m'accorder votre confiance
- Oh ! Ne me remercies pas encore. Cette semaine sera tellement éprouvante et stressante pour toi que tu me détesteras chaque minute passé sur cette robe.

Je souris. Non, je ne peux pas détester une femme qui m'offre une chance comme celle-ci.

- Allez file. Tu as du boulot.

Je la remercie encore une fois puis quitte son bureau, sa précieuse création à la main.

***

Je sors de l'atelier bien plus tard que les autres. J'ai déjà dessiné le patron de la robe et sélectionné le tissu le plus adapté à cette création. Je n'en reviens pas que Veronica m'ait permise de créer cette robe. Je suis vraiment toute excitée à l'idée de faire ce que j'aime le plus au monde.

Bien évidemment, une fois sortie du bureau, j'ai raconté à Judith mon entretien avec Veronica.

Durant tout mon récit, elle n'a pas cessé de sourire et de pousser des petits cris d'excitation et quand je lui ai proposé de m'aider, elle m'a sauté au cou et m'a remercié un millier de fois.

Je sors de la boutique et salue Judith qui part en direction du métro. Je longe le trottoir, en direction d'une autre ligne de métro quand j'entends mon prénom. Derrière moi, Ethan et Lilly viennent à ma rencontre, les deux chiens en laisse. Lilly est toujours aussi pétillante et Ethan affiche une moue inquiète. Il porte une casquette de base ball et de grandes lunettes de soleil noires qui lui recouvre presque tout le haut de son visage. Mince, avec toutes mes émotions de cet après-midi, j'ai oublié que nous devions nous voir ce soir et surtout, que nous devions aller chercher le tissu pour la robe de la petite fille.

Lilly court déjà dans mes bras et je la porte aussitôt pour aller à l'encontre de son père que j'embrasse tendrement.

- Je suis désolée. J'ai quitté tard mais si je vous raconte ma journée de fou, vous n'allez pas le croire.

Ethan rit devant mon excitation puis passe sa main sur ma hanche et m'attire dans la direction contraire. Je vois le 4x4 garé à moitié sur le trottoir. J'assois Lilly à l'arrière et boucle sa ceinture et fais ensuite de même.

- Racontes nous, dit Ethan.
- Veronica Snow m'a demandé de créer une robe. Tu t'imagines. Je couds une robe de Veronica Snow. J'en reviens pas.

Ethan démarre son véhicule et s engage sur la chaussée.

- Et ç'est bien ?
- Ouais, c'est super. Sauf que du coup, je vais faire pas mal d'heures et que je travailles ce week-end.
- Tu pourras faire ma robe ou pas ? demande Lilly
- Je ne sais pas mon chaton, ça risque d'être un peu dur. Mais de toutes façons, tant qu'on ne prend pas tes mesures, on ne peut pas commencer et...
- Ce n'est pas grave. Tu ne peux pas faire deux robes en même temps.

Je souris devant l'intelligence et surtout la compréhension et la patience de cette petite fille.

- Tu crois qu'elle sera faite pour mon anniversaire ? Parce que j'ai dis à toutes mes copines que tu allais me faire une robe et elles veulent toutes la voir.

Je regarde Ethan qui me sourit.

- C'est quand son anniversaire ?
- Dans deux semaines.
- Tu viendras à mon anniversaire ? Je t invite !

Je me retourne de nouveau vers Lilly.

- Bien sûr que je viendrais. Je ne manquerai ça pour rien au monde. Et puis, ne t'inquiètes pas, ta robe sera prête. Je ne dormirais pas de la nuit si il le faut mais je la ferai pour ton anniversaire.
- Mais non, il faut que tu dormes un peu quand même. Oh ! Mettez plus fort, c'est la chanson de Papa.

Je me tourne vers le poste et augmente le volume. Lilly se met à chanter et à danser et je souris quand je reconnais la mélodie. Moi aussi, j'adore cette chanson même si je ne sais toujours pas qui la chante. Ethan fixe sa fille dans le rétroviseur.

- Toi aussi, tu aimes bien cette chanson ? je demande à Lilly
- Oui. C'est ma préférée, dit elle, joyeuse.

Je souris puis me rend compte que nous sommes arrivés devant chez moi. Il se gare sans mal puis sort de sa voiture.

- Tu habites juste en face de la mer ? me demande la petite fille.
- Et oui
- C'est trop génial.

Je ris puis les invite à entrer dans l'immeuble.

***

Hello, hello

Dur dur ce chapitre...

Ethan invité à la Fashion Week et Chloé qui devra y travailler... Serait ce l'occassion pour Ethan de tout dire à Chloé? Ou est ce qu'il se dégonflera...

Demandez la suite, et vous le saurez...

Kiss

Laurie

***

EN MEDIA - CHLOÉ

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