Je me dirigeai vers la salle de bain en direction de Sarha, elle ne paraissait pas forcément paniquée mais on ne sait jamais...

J'entrouvris légèrement la porte, Sarha elle l'ouvrit en grand. Elle était toujours habillée, avec une mine boudeuse. Sa lèvre inférieure en avant. Et d'une toute petite voix elle me dit :

- Je suis coincée Alec ...

Elle se tourna dos à moi et dégagea ces longs cheveux de son dos en les faisant passer sur son épaule.

-Tu peux me défaire la fermeture s'il te plait.

Je m'approchai d'elle et encra mes mains dans ses reins, ma bouche se dirigea vers son épaule désormais dénudé. Je lui chuchotai dans le creux de son cou :

-Si tu savais tous ce que je pourrais faire pour toi Sarha. Tu vas me rendre dingue.

Contre toute attente elle se laissa aller contre moi pendant que mes mains remontèrent le long de son dos pour atteindre la petite fermeture éclair logé dans le haut de son dos. Je la défaisais lentement toujours contre elle. Je lui embrassai l'épaule et descendait au fur et a mesure que je faisais descendre la fermeture éclair. Sa peau se couvrait de chair de poule sous mes baisers elle semblait à l'aise et ne me rejetais pas le moins du monde.

Soudain ma vision se brouilla, je vis Sarha dans une grande pièce vide les poignets attachés à l'aide de chaînes reliées au sol. Un coup d'œil vers mes poignets me confirma que le même dispositif était utilisé pour moi. Un homme apparu derrière Sarha armé d'un fouet.

-Saphir, parle !

Sarha resta immobile, muette. L'homme fit claquer le fouet sur le dos de Sarha dessinant des lignes rouges malgré la présence de son pull blanc. Elle serra les dents mais au deuxième claquement elle hurla je me ruais vers elle oubliant mes chaînes et la douleur qui me traversait le dos je savais que c'était une mauvaise idée mais mon corps était comme téléguidé, je voyais ce qui ce passait dans mon corps sans pouvoir pour autant réagir. Je hurlais.

-Ne la touchait pas !!! Sarha !!!! Elle tourna la tête vers moi, son visage inondé de larmes. Elle articula un faible « Alec » et le coup partit mais cette fois il était pour moi. J'avais l'impression que quelqu'un s'amusait sadiquement a labourer mon dos avec une épée. Puis...

Je repris possession de mon corps mais cette fois si dans la salle de bain, j'étais en train d'embrasser le col de Sarha, désorientée, je défis brusquement la fin de la fermeture éclair de sa robe et sortit en trombe de la salle de bain.

Je soufflai bruyamment, le dos contre la porte de la salle de bain, j'entendis le jet d'eau de la douche. Je me levai et partit dans ma chambre.

BORDEL DE MERDE C'ETAIT QUOI CA !?!?!? Cette sorte d'apparition glauque... non pas une apparition, j'étais dans mon corps, une vision. Attends est-ce-que ça va vraiment se produire ? Des gens vont vraiment torturer Sarha et moi ? De retour dans ma chambre, je détournais la tête sur mon lit, la lettre que les deux hommes avait donné à Sarha se mit à briller vivement, trop vivement pou que mes yeux puisse la regarder. Un instant plus tard la lumière avait disparu et je trouvai non pas une mais deux lettres sur le lit sur l'une était inscrit Sarha d'une jolie écriture manuscrite, sur l'autre lettre, mon prénom était écrit de la même écriture Alec.

Je ne comprenais plus rien, d'abord cette vision ensuite la lettre, et puis il y a aussi ces deux hommes et toute les énigmes qu'ils renferment. Mais bordel la terre ne tourne plus rond ou quoi ?

Mémoire 4.

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