PARTIE I - Chapitre 9

Hé coucou !

Bonne partie de chasse à toutes... ;-) J'espère que vous passerez un bon moment !

Les événements qui suivent risquent de bouleverser les vacances d'Elsa... je vous laisse découvrir tout ça.

On se retrouve à la fin du chapitre.

***

Cela fait deux bonnes heures que nous battons la campagne, suivant de près la meute guidée par les veneurs. Alors que nous sommes à cheval, certains suivent à pied, en 4x4 ou même à vélo. Malheureusement, la pluie s'est intensifiée, couvrant ainsi les voies, autrement dit effaçant les odeurs laissées par le gibier.

À mes côtés, Octavie, Jehan et Henri de Saint-Cyr, l'un des cousins issus de germain des Alayone, trottinent en tentant de supputer la taille de la bête aperçue à l'attaque, mais je ne les écoute que d'une oreille. En discutant un peu plus tôt avec eux, j'ai notamment appris que Montfaucon est effectivement le meilleur ami de Térence et qu'ensemble, ils ont fait les quatre cents coups dans leur jeunesse. Difficile à croire quand on le voit aujourd'hui...

Comment un type si bourru a-t-il pu brûler la chandelle par les deux bouts ? Cela m'épate. Ce n'est pourtant pas la première fois que j'entends ce genre de discours à son sujet et plus j'en apprends sur lui, plus je me dis qu'un truc ne colle pas.

Désormais au pas, je passe mes doigts le long des muscles tendus de mes cuisses. Je risque d'avoir de jolies courbatures demain matin. Je suis néanmoins contente de constater que je n'ai pratiquement pas perdu ma technique depuis mes cours d'équitation. Je ne suis pas excellente, mais je me débrouille sans trop de difficultés tout en y prenant du plaisir.

Ici, la nature est d'une beauté sauvage et mystérieuse. En marge des sentiers battus, la Sologne est une invitation intime, envoûtante où il fait bon de musarder dans la futaie. Avec la pluie, l'odeur poivrée et entêtante des sous-bois est omniprésente. En fermant les yeux, je peux deviner les senteurs variées d'humus, de mousse, d'écorces humides et de résine.

— Bien sûr qu'elle sera là, elle ne raterait l'évènement pour rien au monde ! raille Jehan avec un certain sarcasme.

Mon intérêt d'emblée attisé, je me redresse et tend l'oreille. 

— Ah bon ? s'étonne Henri. Je pensais que c'était fini depuis l'hiver dernier.

— Fini ? C'est mal la connaitre..., se moque Octavie sur le même ton que celui de Montfaucon.

De qui peuvent-ils bien parler ? D'une femme, c'est certain, mais de qui ?

— Arrête, elle n'est pas si terrible, Vivi, la tempère Henri.

En réaction, elle émet un petit sifflement de dédain et cette fois, ma curiosité est carrément piquée à vif. C'est bel et bien une femme et visiblement Octavie ne la porte pas dans son cœur. 

— Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'il lui trouvait.

Il ? De qui veut-elle parler ? Térence ?

— Une certaine sanité d'esprit pour commencer, suppose Jehan dans un sourire goguenard.

Henri s'esclaffe, le visage d'Octavie se décompose tandis que je suis de plus en plus égarée.

Sanité d'esprit ? Encore cette histoire ! Mais qu'est-ce qu'il veut dire ?

— Tais-toi, le tance-t-elle en lui lançant un regard d'avertissement.

La prenant manifestement au sérieux, le sourire de ce dernier s'efface immédiatement.

— C'est bon, tu sais bien que je plaisante.

Elle se renfrogne en poussant un soupir exagéré. 

— Tu connais la règle.

La règle ? Quelle règle ?

— Il n'est même pas là, tente-t-il de se défendre.

Je sais ce que vous allez me dire. Je sais que je devrais arrêter de tout ramener à lui, mais je suis quasi sûre que le fameux « il » dont ils parlent, n'est autre que Térence. Quel autre connard psychorigide instaurerait des règles au sein de son cercle intime ? Franchement, je ne vois pas.

— Cela ne change rien et tu le sais.     

Mes compagnons retombent dans le silence alors qu'une multitude de questions sans réponses surgit les unes après les autres dans ma tête. Si seulement Léandre était là pour éclairer ma lanterne...

Un peu plus tard, au détour d'un chemin, un petit groupe de cavaliers nous rejoint parmi lesquels se trouve l'objet de toutes mes interrogations.

— Alors ? demande Jehan à son ami.

Nullement gêné par le poids de sa redingote détrempée, Térence soulève sa toque pour lisser ses cheveux humides vers l'arrière avant de la remettre tout aussitôt. Sans pouvoir me retenir, mes yeux se braquent sur les quelques gouttelettes d'eau qui perlent sur l'arête de son nez droit ainsi que sur l'os de ses pommettes. Fascinée, je les observe dévaler lentement son visage. 

— On commence à s'enliser et les chiens sont en défaut.

À voix basse, Octavie a la gentillesse de me traduire le jargon de son frère et m'indique qu'en réalité les chiens ont perdu la trace du sanglier.

— Pas d'autres pistes ?

Au même moment, le son d'un cor retentit à quelques kilomètres de là, déclenchant l'engouement parmi l'assistance. Aussitôt la dizaine de chiens présents, parmi lesquels se trouve Néron, s'élancent en aboyant comme des fous, fonçant à travers la forêt épaisse.

— C'est sûrement Léandre ! s'exclame l'un des chasseurs tout en manœuvrant son cheval pour partir dans la direction indiquée. 

— Allez, les gars ! s'écrie Térence en se lançant à leur suite et bientôt, tout le monde l'imite.

Après un bref coup de talon et avoir ajusté mes rênes, ma jument se rue sur leur trace. Lancée au galop, je me prends au jeu, savourant le vent et la pluie sur mes joues. Je réalise alors que la chasse est avant tout une communion avec la nature. Jehan avait raison lorsqu'il disait que celle-ci est un sport éthique qui se pratique dans le respect total de l'environnement. Depuis le départ, rien n'a été dégradé. Les chasseurs chassent aujourd'hui comme on le faisait il y a quatre-cents ans, sans rien d'autre que leur cheval, leurs chiens et le flair de ces derniers.

C'est pour ça qu'une fois lancés, plus personne ne dit un mot. Seuls les jappements canins et le martèlement des sabots résonnent aux alentours. Loin devant moi, Térence fuse entre les arbres avec aisance et dextérité, cavalier émérite et majestueux.

À travers le rideau de pluie, sa silhouette sombre se détache, spectrale et inquiétante. L'image est tellement fascinante qu'il me faut compter sur la vigilance innée de mon cheval pour ne pas me prendre un tronc.

Soudain, le sanglier tant recherché déboule devant nous, détalant à tout vitesse alors que les chiens se mettent à aboyer différemment, surexcités. Trop vite, l'animal disparait de notre champ de vision, mais peu de temps après, l'hallali(1) est sonnée.

— Si le signal vient de Léandre, il va probablement avoir l'honneur de le servir, m'indique Jehan en se mettant à ma hauteur.

— Le servir ? répété-je, un peu perdue.

— Le tuer, si vous préférez. En règle générale, on le fait à l'arme blanche. C'est une tâche assez périlleuse car le sanglier peut se montrer très agressif et au lieu d'être fauché, c'est le piqueur(2) qui l'est à la place.

Mon front se plisse d'inquiétude.

— Ne faites pas cette tête, Elsa. Léandre sait parfaitement ce qu'il fait.

— Si vous le dites...

Je n'arrive pas à me faire à l'idée que mon petit ami, ce dilettante enjôleur et insouciant qui passe son temps à philosopher et à prendre des verres en terrasse, est actuellement en train d'affronter un foutu sanglier de quatre-vingts kilos avec seulement une dague pour se défendre.

— Restez ici, nous ordonne Térence d'une voix sèche et péremptoire avant qu'il ne fonce droit devant lui.

— Il a raison, ajoute Octavie. On va attendre là, c'est plus prudent.

Après plusieurs minutes, l'impatience me gagne. Qu'est-ce qu'ils font ? Est-ce que c'est censé prendre autant de temps d'habitude ? Je ne saurais pas l'expliquer, mais j'ai mauvais pressentiment. Tout à coup, comme si l'univers avait lu dans mon esprit, un hurlement de douleur déchire le silence de la forêt. Sous mes vêtements pourtant chauds, ma peau se couvre alors de chair de poule et mon estomac se leste de plomb.

Alarmée, je jette un regard vers mes compagnons pour me rassurer or lorsque je découvre l'expression horrifiée sur leur visage, mon inquiétude se mue en une peur bleue qui me coupe net la respiration.

Dieu tout puissant.

À mes côtés, les yeux céladon d'Octavie se voilent d'épouvante alors qu'Henri murmure un « merde » qui fait grimper en flèche le degré de mon appréhension, déjà hors limite. Est-ce Léandre ? Térence ? Quelqu'un d'autre ? Plongés dans un silence éloquent, plus personne ne dit un mot, dans l'attente, figés dans le temps et l'espace.

Un téléphone se met soudain à sonner nous faisant tous tressauter. Il faut alors plusieurs longues secondes à Jehan pour réaliser qu'il s'agit du sien. Sans trembler, ce dernier ouvre les premiers boutons de sa veste pour le récupérer dans la poche de son gilet.

— C'est Téri, nous informe-t-il en regardant l'écran.

Il le porte à son oreille et d'une voix caverneuse, il demande, inquiet :

— Qu'est-ce qui se passe, bon Dieu ?

La voix forte de son interlocuteur résonne jusqu'à nous et si nous ne pouvons pas comprendre exactement ce qu'il lui dit, il est évident que quelque chose de grave vient de se produire. Une longue seconde, peut-être plus, s'écoule avant que Montfaucon n'esquisse une grimace tout en passant ses doigts sur son front.

— Putain, lâche-t-il, de plus en plus soucieux.

Merde, quand un type comme lui se met à jurer ce n'est généralement pas bon signe. Sachant que Térence est au bout du fil, j'en déduis qu'il va bien. De qui s'agit-il alors ? De Léandre ? Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, faites que ça ne soit pas lui ! 

— D'accord, je m'en occupe et je te rappelle.

Il raccroche et sans attendre, Octavie lui demande, plus agitée que jamais :

— Qu'est-ce qu'il y a ? C'est grave ?

Jehan se racle la gorge avant de m'adresser un bref regard comme pour sonder mon état d'esprit, me préparer à ce qui va suivre. 

— C'est Léandre, lâche-t-il en reportant ses yeux sur la sœur de son meilleur ami.

En avalant ma salive, je manque de m'étrangler, submergée par un vertigineux sentiment de panique.

— Il est blessé, précise-t-il et je sens mon cœur dégringoler dans mon ventre. En tentant d'approcher le sanglier, il a glissé sur un tas de boue et l'animal en a profité pour le charger. Il lui a mordu méchamment le mollet avant de déguerpir.

Mon affolement redouble d'intensité tandis que ma poitrine se met trembler.

— Blessé ? À quel point ?

Je reconnais à peine la voix qui sort de ma gorge tant elle est éthérée, fragile.

— D'après Térence, ce n'est très pas beau à voir, la blessure est assez profonde.

Les larmes me montent aux yeux alors que tout en moi se révulse, brûle d'inquiétude.

— Je vais chercher les secours, embraye-t-il en faisant demi-tour. Ils ne sont garés qu'à un kilomètre d'ici.

La suite se déroule dans un flou étrange durant lequel les pompiers finissent par rappliquer en courant pour aller récupérer le blessé. Peu de temps après, ce dernier est ramené à l'aide d'une civière sur laquelle il est allongé et recouvert d'une couverture de survie. Mes yeux s'écarquillent en le découvrant à moitié inconscient, probablement à cause de la douleur.  Derrière lui, Térence et Jehan, toujours à cheval, escortent le cortège jusqu'à la route où les attend l'ambulance.

Mécaniquement, je les suis et lorsque j'arrive à leur hauteur, je saute de ma jument pour rejoindre Léandre. À présent installé sur un brancard, je me précipite à ses côtés sans me préoccuper du regard des autres et de ce qu'ils pourraient penser de tout ça. Aussitôt, ma main se glisse dans la sienne et dans un chuchotement, je souffle :

— Hé...

Les paupières lourdes, il tourne la tête dans ma direction, engourdi, avant de m'adresser un semblant de sourire qui me fend aussitôt le cœur. Il n'y a que lui pour garder la pêche en de telles circonstances.

— Salut, ma belle, croasse-t-il d'un ton séducteur.  

Un gloussement nerveux m'échappe en l'entendant. Il ne peut pas s'en empêcher, même au bord de l'évanouissement, il continue de jouer les Don Juan. De ma main libre, je dégage les mèches humides de son front avant de me pencher pour y déposer un baiser.

— Je suis là, tout va bien.

Pour être sincère, je n'en ai aucune idée mais ça me semble être la meilleure chose à dire en la circonstance. La blessure de sa jambe dissimulée sous la couverture, je ne connais pas l'ampleur des dégâts. Va-t-il en ressortir indemne ? Pouvoir remarcher sans soucis ? À ce stade, tout est encore flou. 

— Mademoiselle, s'il vous plaît, m'interrompt l'un des brancardiers sur un ton un peu rustre, on doit l'embarquer.

Sans lui lâcher la main et bien décidée à ne pas le quitter d'une semelle, je déclare :

— Je viens avec lui.

— Vous êtes de la famille ? me demande-t-il, suspicieux.

Merde, toujours cette foutue question !

— Eh bien, non, mais...

— Seule la famille est autorisée à l'accompagner, débite-t-il rapidement à la manière d'un robot dénué de sentiments.

C'est à ce moment-là que je la sens, sa paume sur mon avant-bras. Le geste est subtil mais la pression de sa poigne est suffisamment forte pour provoquer sur ma peau de petits picotements à travers mes vêtements. Soufflée par ce contact inattendu, mes poumons se recroquevillent sur eux-mêmes alors que je fixe un instant sa large main veineuse autour de ma manche.

Qui me touche. Encore une fois.

Comme s'il s'était électrocuté, il la retire très vite, réalisant probablement lui-même l'inconvenance de son geste. Ne souhaitant pas lui montrer l'effet qu'il a sur moi, je me reprends rapidement puis finis par lever les yeux pour croiser les siens. Son regard bleu électrique s'enfonce alors en moi, ténébreux, intrusif, insoutenable et il me faut toute ma volonté pour ne pas m'en dérober.

La respiration courte, je déglutis, de plus en plus inconfortable. Je ne devrais pas le regarder de cette façon, être troublée à ce point, encore moins alors que son frère – mon petit ami – est allongé à côté de moi. De l'extérieur, rien ne parait déplacé mais au fond de moi, je le sens et ça me terrifie.

— Je vais y aller, m'indique-t-il avec une douceur virile qui m'écorche les oreilles tant elle est inhabituelle et étrangement addictive.

— Rentrez au château, insiste-t-il sur le même ton, je m'occupe de lui.

Du velouté de sa voix profonde émane une succession d'intenses vibrations masculines qui me font frissonner de la tête aux pieds. Perturbée par cette facette de lui que je ne connaissais pas, je me surprends à fixer une brève seconde la fine balafre sur sa lèvre. Qui aurait cru qu'une telle cicatrice pouvait rendre une bouche si arrogante et sensuelle ? Surprenant mes yeux sur cette dernière, il hausse l'un de ses sourcils et mortifiée de m'être faite surprendre, je détourne rapidement le regard. 

Elsa, respire un coup, mais surtout, reprends-toi, bordel !

D'un pas, je recule pour lui laisser la place alors que les ambulanciers hissent le brancard dans la fourgonnette, permettant ainsi à Térence de s'installer à ses côtés. Puis, en deux temps trois mouvements, les portières arrière sont refermées dans un claquement sourd, la sirène est enclenchée et après une vive accélération, la voiture disparait sur le chemin de terre.

Une poignée de seconde plus tard, quelqu'un s'approche derrière moi avant de s'arrêter à ma gauche.

— Tenez.

Je tourne légèrement le visage dans sa direction pour découvrir qu'il s'agit d'Henri puis dans un mouvement las, j'attrape les rênes qu'il me tend.

— La pluie s'est arrêtée, nous devrions en profiter pour rentrer.

Sans ajouter un mot, je remonte sur mon cheval et une fois les pieds calés dans les étriers, je me lance à la suite des autres. Le trajet du retour s'effectue dans un silence grave, ponctué aléatoirement par les ordres du piqueur à sa meute.

Après une bonne heure à chevaucher dans la campagne humide, nous finissions par apercevoir les briques rouges de Savigny à travers les bouleaux. Alors qu'habituellement, tout le monde se serait rassemblé pour procéder à la « curée », autrement la cérémonie de récompense du travail des chiens, et déguster un bon repas dans la convivialité, la plupart des chasseurs rentrent chez eux, laissant à la famille du blessé l'intimité nécessaire pour se remettre de leurs émotions.

Dire que la journée est gâchée serait l'euphémisme de l'année et pourtant, dès notre arrivée au château, Jehan laisse son cheval à l'équipe de palefreniers et prend les choses en main, accueillant joyeusement les amis de Térence arrivés sur le tard. En véritable bout en train, il ordonne aux domestiques de servir le repas dans la salle à manger et invite les convives à se rendre au salon pour y déguster un apéritif.

Rejointe par la fille au pair anglaise de ses enfants, Octavie disparait rapidement, me laissant seule, avec pour seule compagnie mes pensées moroses. L'esprit ailleurs, je reste plantée un instant dans la cour, transie et groggy.

Comment la journée a-t-elle pu déraper à ce point ? Je savais que la chasse pouvait comporter des risques, mais je ne m'attendais pas à ce que cela impacte directement Léandre. Combien de temps va-t-il rester à l'hôpital ? Combien de temps vais-je devoir attendre de ses nouvelles avant de pouvoir respirer à nouveau correctement ? Je suis morte d'inquiétude, j'ai froid, je suis fatiguée. J'en ai vraiment ras le bol. Non mais quelle idée de se confronter à un foutu sanglier ? Il aurait pu y rester, cet idiot !

Ma colère est irrationnelle, je le sais. Elle est avant tout guidée par ma peur de le perdre et mon épuisement. La partie raisonnable de mon cerveau sait qu'il est inutile de trop m'inquiéter avant de savoir exactement ce qu'il en est. 

— Mademoiselle ?

L'un des jeunes lads me tend sa paume afin que je lui cède mes rênes, ce que je fais immédiatement avant de le remercier dans un murmure. Je crois que j'ai besoin d'une douche brûlante et d'une tasse de thé. Il n'existe pas meilleur remède pour mon âme que celui-là. Nolens volens, je me dirige vers l'entrée du château avec qu'une seule hâte, celle d'ôter mes bottes et mes vêtements trempés.


(1). Cri de chasse ou sonnerie du cor qui annonce que la bête chassée est sur ses fins et va être prise.

     

(2). Se dit d'une personne qui a la responsabilité de l'élevage et l'éducation des chiens.

   

***

Bon, bon, bon... les plans vont manifestement changer pour Elsa ! Mais que va-t-il bien pouvoir se passer ?

Laissez-moi vos aviiiis !

À très vite,

Diane xxx

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