Partie 24 : Un retour ?
PDV King
Je me réveille ? Où suis je ? J'ai un bandage, enfin plusieurs. Je frotte mes yeux en essayant de me rappeler ce qui s'était passé, Howser, poignards, mort, Diane ? Je ne suis pas sûr de la dernière partie mais les choses précédentes étaient bel et bien vraies ce qui signifie mes blessures et ma douleur aiguë au ventre. J'essaye de sortir du lit. Je touche le sol froid. Je n'arrive pas à tenir debout donc je fis venir Chastiefol qui était à côté du lit. Je me mis dessus en gémissant de douleur. Je ne reconnu pas cet endroit, mon torse était nu et ma tunique avait disparu. Je serpentait dans les couloirs, je n'arrivais pas à voler mais c'était normal pour une fée qui a été gravement blessé dans les vingt-quatre heures précédentes. J'entends des brides de conversations et des sanglots. J'ouvre la porte en baillant et le spectacle qui se déroule sous mes yeux était tout simplement incroyable pas du bon sens c'était vraiment IN-croyable, je me frottai les eux une nouvelle fois pour en être sûr.
Moi- Diane ? Cap'tain ? Sans ? Pourquoi suis-je ici ? Où sommes-nous ?
Sans- Tu es enfin réveillé, espèce de lazybones. Tu vas bien ?
King- A part que mon dos est en compote, que je n'arrive plus à voler, que ma main est déchirée, que je ne peux pas tenir debout et qu'Howser a voulu me tuer mais sinon tout va bien.
Meliodas- Pour répondre à ta question, nous sommes dans la maison de monsieur Byron.
Moi- Mais comment ? Je veux dire pourquoi suis-je ici ? J'ai mal à la tête et je me souviens juste de quelqu'un murmurant mon prénom puis le noir.
Sans- Tss tss, tu dois te reposer, dors plus.
Moi- Où est ce *bip* de Howser ?!
Sans- Ah euh...
Moi ???
Sans- Eh bien, c'est que...
Je hausse un sourcil en attendant la réponse, Diane allait dire quelque chose mais elle fut interrompu par Ban qui ouvrait grand la porte accompagné des autres. Cet enfoiré m'a projeté au mur quand il claqua la porte ! Meliodas et Sans regardait la scène, horrifié de l'action insouciante de Ban, Diane, elle était prête à le zigouiller mais je fus plus rapide.
Ban- Cap'tain ! KING A DISPARU !
Mon coup de poing atteignit le visage du bandit, il cracha du sang en s'essuyant la bouche pendant que je massai mon front rouge.
Meliodas- Joli coup !
Moi- Mouais, dommage que je n'ai pas toute ma force.
Ban- Tu rigoles, tu m'as défoncé la mâchoire. Que s'est-il passé avec Howser ?
Moi- Je me baladais, un poignard m'a déchiqueté la main, et mon agresseur était Howser. Un autre couteau m'a déchiré l'épaule, et comme ma main était totalement détruite, eh bien je réussi péniblement à claquer mes doigts pour activé Gardien. Je n'avais pas beaucoup de force et... j'ai cru que c'était fini mais il avait encore un kunai et cet arme m'a transpercé. Voilà !
Chara- On parle d'une tentative de meurtre ou d'une jolie petite histoire parce que sa façon de parler est si naturelle.
"Elaine- Cette enfant est marrante, je voudrais bien la rencontrer un jour, je voudrais aussi vous revoir tous..."
"Moi : Ne t'inquiètes pas, on trouvera un moyen de te ramener !"
"Elaine- Ne t'inquiètes pas pour ça, je suis déjà vivante, j'arriverai dans quelques heures. Ne dis rien à Ban, d'accord ?"
"Moi- Pfff, bien sûr ! Tu me raconteras comment tu as fait parce que parler en télépathie c'est assez gênant."
"Elaine- Bien sûr. J'ai hâte de revoir Ban."
"Moi- Lui aussi a hâte de te voir ah et je suis désolé"
"Elaine- De quoi ?"
"Moi- De tout, de tout. Je suis un horrible roi, un horrible ami et un horrible frère."
"Elaine- Si tu dis encore ça, je te frapperai avec Chastiefol !"
"Moi- Pourquoi !?"
"Elaine- Si le peuple des fées, et Chastiefol vous reconnait comme le roi alors vous êtes digne de l'être et moi aussi je le crois non je le sais."
"Moi- Merci Elaine mais je ne pense pas en être digne."
"Elaine- Nous en parlerons quand j'arriverai !"
"Moi- *rit* A plus"
J'ai commencé à rire en fixant le sol, tout le monde me regardait comme si j'étais fou. En vérité, j'en doute moi-même, suis-je vraiment fou ? Je le saurai dans quelques heures. Je souris malicieusement en fermant les yeux.
Sans- Quelqu'un est heureux !
Moi- Yep, oi Ban, dans quelques heures tu auras une énorme surprise, ce sera la chose qui te rendra le plus heureux.
Ban- Kingu, dis-moi qu'est-ce que c'est.
Moi- On ne vous l'a jamais dit, les fées ne dévoilent jamais un secret. Si vous le voulez bien, je vais aller me coucher en attendant.
J'étais rayonnant de joie, ma petite soeur allait enfin revenir et être heureuse. Même si j'étais heureux quelque chose n'allait pas, j'ai mal au coeur. Je suis seul, vraiment seul. J'ai assez pleuré aujourd'hui donc j'ai finalement abandonnais ce sentiment inconfortable. Une fois confortablement installé, je réfléchissais, pourquoi ? Pourquoi tout le monde me détestait ? Peut-être que je le mérites ? On dirait sûrement que je me fiche de tout le monde mais ça fait mal, tout fait mal. Bref, je suis encore en dépression même si c'es dur de l'admettre, j'ai besoin d'aide mais ils ont autre chose à faire et moi aussi ! Je ne sais pas quoi penser, ma vie est un bordel. Finalement, je ne peux pas dormir. Je vois un cahier posé sur ma table de chevet, il y a pleins de mots de rétablissement de la part de tous, un sourire se glisse sur mon visage. Tiens ? Je pleure, je pense que cela faisait longtemps, cela faisait longtemps que je n'avais pas pleuré de joie. Je saisis un crayon et commence à gribouiller le paysage à l'horizon de la fenêtre. Les rues vues de haut sont intéressantes, on peut les voir d'un autre point de vue. J'ai fini mon dessin, tout mes amis fées m'ont dit que j'avais un talent pour tout, mais je ne les croyais pas et je ne les crois toujours pas. Mes dessins sont toujours détaillés et appliqués mais ils ont un air triste et monotone. Ceux d'Helbram sont enfantins mais colorés, je les trouvais magnifique même s'il disait que c'était de la merde. Quand je mettais de la couleur, elle rendait le dessin trop joyeux pour quelqu'un comme moi. C'est dur de supporter tout, c'est trop dur. Et puis, ils ont faux, je ne suis pas parfait. Je posa le crayon en soupirant, rien à changé, mon style de dessin n'est pas mort avec le temps, cela me dégoûte. Je me dégoûte. Le peu de bonheur que mes amis avaient fait grandir en moi a disparu. Je l'ai détruit. Je n'en peux plus, je veux juste disparaître, ce serait beaucoup plus simple. Sans n'aurait pas à rester avec moi en permanence, Gowther n'aurait pas à s'inquiéter, Diane pourrait être heureuse et Elaine serai sûrement heureuse avec Ban, je suis pitoyable. Je regarde une nouvelle fois avec lassitude la fenêtre, c'était la nuit. J'avais tellement pensé à ça que le temps s'est éclipsé en un clin d'oeil. Helbram et Khristin ont raison, je suis vraiment pleurnichard.
~~~~~~~~~~~~~
LeMakkachinParesseux
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top