Vingt-huit.
Je ne faisais pas exprès d'être triste. C'était quelque chose qui me tombait dessus, comme la pluie. Souvent, la tristesse s'abattait rapidement sur moi, j'en étais ébranlé, je n'étais pas assez fort, donc je m'écroulais. À la mort de papa, tout s'est compliqué. Je devenais triste presque tout le temps, vraiment très triste. Le deuil était une charge trop lourde à porter, un coup trop puissant pour en ressortir sans égratignure. J'avais pleins de bleus à l'âme. À la mort de papa, les choses se sont enchaînées dans un chaos qui m'a fait plonger dans une spirale tumultueuse. D'abord, maman a commencé à avoir des petits copains, mamie tombait malade, Rufus s'était trouvé une copine, sa mère, elle, était bien trop encrée dans son propre chagrin. Je n'étais pas seul, pas totalement, mais j'étais affreusement triste. Très triste. Les pensées sombres se multipliaient, la souffrance aussi. Les voix avaient monté en crescendo. Et je souffrais. Et j'étais déprimé. Et quand c'était ainsi, on faisait des bêtises, des choses malsaines qu'on regretterait après, mais pas sur le moment. Les avants-bras finissaient par être recouverts de cicatrices, les manches longues étaient la meilleure invention au monde et on devenait un menteur. Un acteur. On souriait alors qu'on avait mal, on disait ça va alors que c'était faux, on accumulait tout un amas de mauvaises pensées pour finalement attendre l'échéance : on explosait. Et ce n'était pas beau à voir. Puis, on essayait de te rassembler en petits morceaux, sauf que tu n'étais plus complet, dans l'explosion, certaines parties de ton âme n'ont pas été retrouvées. Et depuis, tu vis avec des fissures.
J'avais promis à Rufus de ne plus être triste, c'était une erreur de débutant. Même quand tout allait bien, j'étais triste. Et quand je perdais pied alors ? Emprisonné dans mon esprit, mon corps, et de la réalité, je devenais de plus en plus triste. L'image du baiser de Yanaëlle et le mec artistique revenait encore et encore. Elle détruisait mon cœur, et c'était une douleur insoutenable, celle de ton cœur qui se brise. Ma raison me disait que j'étais bête de ressentir tout ça, après tout, Yanaëlle était une amie. Cependant, je n'avais jamais été raisonnable, et je ne voulais pas que ma raison banalise ma souffrance sous prétexte que Yanaëlle n'était qu'une amie. La souffrance de personne ne devait être banalisée. Yanaëlle était une pote, or mon cœur était bêtement bête, il s'accélérait quand il la voyait, il faisait des cabrioles à chacun de ses sourires, il finissait en morceaux en la voyant près d'un autre. Si je le pouvais, je l'aurais secoué dans tous les sens ! Il n'avait pas le droit de réagir comme ça, c'était de sa faute, il était bêtement obnubilé par elle.
Parler de sa douleur était difficile pour moi. Surtout quand j'avais l'impression d'être sous l'eau, la respiration coupée, à l'abris du bruit du monde, mais pas de mon cerveau. À la table de la cantine, au milieu de centaines d'adolescents, si ce n'était pas l'odeur du poulet frit, j'aurais juré être sous l'eau, coulant, coulant, coulant. Je ne mangeais pas, mes cheveux étaient roux, mon humeur faisait la moue. Zut. Zut. Zut. Zut. Non. Ferme les cadenas !
Depuis quand faire des prières marchent ? Tu deviens con franchement !
Pas étonnant que Yanaëlle ait embrassé l'autre là !
Et tu ne fais rien ?
Tu ne sais pas être un homme ? Tu les as cachés tes couilles ?
Ou tu veux encore te tuer ? Flirter avec la mort ?
Vas-y, sert plus fort, griffe plus profondément, frappe, vas-y, Thimoé.
Bats-toi !
Bats-toi !
Bats-toi !
Bats-toi !
— Arrête, Thimoé !
J'ai levé le menton, la tête hors de l'eau. L'inquiétude de Rufus m'a frappé dans un endroit fissuré de mon âme. Je me suis ébriété lentement.
— Quoi ? me suis-je inquiété.
— Ta main. Ta putain de main que tu utilises pour te déchiqueter le poignet !
Hein ? Oh. Le creux de mon poignet gauche devenait ensanglanté alors que mes ongles de la main droite semblaient retenir ma peau. Le corps est bien fragile, il avait juste fallu quelques griffures pour me blesser. Mais pourquoi ne ressentais-je pas la douleur ?
— Tu as pris tes médocs ?
— Non. Enfin, oui. Et j'ai la nausée.
— Tu veux en parler ?
— Non.
— Pourquoi ? Pourquoi j'ai l'impression que tu me caches des choses ?
Il était blessé, or je n'y pouvais rien. Ruf ne savait plus tout de moi, sûremen. Je n'aimais pas le fait de ne pas lui confier les émotions en moi, mes troubles, les voix, autant dire, un aperçu du bordel dans mon cerveau. Lui expliquer ce que je ressentais ne servirait à rien. De toute façon, Rufus ne me disait rien de ses histoires de coeur, je ne pouvais pas lui parler des miennes.
— Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ton ex ? ai-je demandé.
Il a froncé les sourcils.
— C'est ça ? C'est à cause de ça ?! Putain, Thimoé ! Tu ne me dis rien car je ne t'ai pas parlé d'une fille qui ne compte plus pour moi ?
— Tu ne voulais pas que je la rencontre, je ne l'ai vu que de loin, et tu as mystérieusement rompu avec elle. Est-ce que tu as honte de moi ?
— Où est le rapport entre cette histoire passée et le fait que l'autre serpent venimeux avait la langue dans le bouche de Arte Davenport ?
— Elle n'avait pas la langue dans sa bouche, marmonné-je en baissant le regard.
— Quoi ?
— La langue de Yanaëlle n'était pas dans sa bouche, ai-je répété plus fort.
— Tu es naïf, bien sûr qu'il y avait la langue dans ce baiser. Tu connais beaucoup de personnes qui aime se bécoter sans y mettre ce truc long et rose ?
— Pourquoi ai-je vu autre chose qu'une langue ?
— Parce que tous les livres érotiques que je me tue à te lire commence à faire effet. Tu veux que je parle de Gina ?
— C'est qui Gina ?
— Mon ex, tu veux que je te parle d'elle ? Ensuite tu me parleras de ce qui se passe dans ton cerveau de schizophrène, c'est bien ça le deal, non ?
— Oui. Il eut une époque où tu savais tout sans que je ne le dise.
— C'était parce que tu le voulais bien. Si quelqu'un pénètre dans ton cœur, Thim, c'est parce que tu as laissé une brèche.
Je n'ai rien eu à ajouter, alors je me suis tu. Je n'avais pas l'impression d'avoir fermé l'accès de mon cœur à mon meilleur faux frère. Ou peut-être que si, finalement. Mon cœur était entrain de se remplir d'autre chose que l'amitié de Ruf, il changeait, il grandissait. Peut-être que cette nouvelle version avait oublié de rajouter Rufus, trop occupée avec Yanaëlle. Je me suis en voulu, un peu.
— Donc, a-t-il dit en faisant croiser nos regards. Avec Gina ce n'est pas compliqué. Je l'ai rencontré au parc, elle a été sympa, on s'est bien entendu et un mois plus tard c'était ma copine. Je n'étais pas fou amoureux d'elle, oui je l'aimais, de cet amour naïf qu'est le premier amour, mais c'était tout. Avec elle, c'était simple, drôle, facile. Je ne l'ai présenté à personne de ma famille car je ne voulais pas que ça se complique, tu vois ? Maman ne s'était pas remise de la mort de papa, et toi... tu étais toi, mec. Je n'avais pas honte de toi, mais je crois, que j'aurais voulu continuer que notre relation reste, je sais pas, normale or si elle le faisait ta rencontre... tout allait s'accélérer et se compliquer. Je crois qu'après le décès de papa, je voulais de la normalité et la tranquillité et la présenter à mon meilleur pote schizophrène n'allait pas être facile.
J'ai accusé le coups en fronçant les sourcils. J'avais bien compris ce qu'il m'expliquait, pourtant, malheureusement, ça faisait toujours mal. Mais il avait raison. J'étais instable à cette époque, je tanguais entre la vie et la mort, la tristesse et la joie. Malgré le gouffre qui s'était installé, il était là pour moi. Juste que je ne savais pas tout de sa vie, un peu comme lui aujourd'hui.
— Et puis je t'ai un peu négligé, tu n'étais plus ma priorité, j'avais une copine. Je n'avais pas vu les signes que tu allais mal. J'avais un mauvais pressentiment qui s'est avéré vrai quand j'ai vu ton corps dans une putain de baignoire ensanglantée.
J'ai baissé la tête, trop faible pour affronter la souffrance dans ses yeux. S'il avait bien une chose qui allait me hanter jusqu'à la fin de ma vie, c'était bien ça. Rufus qui avait vu mon corps agonisant dans une baignoire de sang et d'eau. J'aurais pu mourir ce jour là, c'était mon projet d'ailleurs, pourtant juste après m'être réveillé, après la déception d'être en vie, j'ai culpabilisé. Personne ne devait voir son meilleur ami dans un tel état, et surtout, le laisser croire que c'était de sa faute à lui, parce qu'il n'était plus aussi présent dans ma vie. Rufus ne me l'avait jamais dit, mais je savais, j'ai toujours su que lui aussi m'en voulait, m'en voulait de l'accabler d'un poids trop lourd à porter pour lui.
— Ruf...
— Ça va, m'a-t-il interrompu, je sais que ce n'est pas de ma faute si t'as fait cette bêtise. Mais bon bref, ce n'est pas le sujet. Quand j'ai dit à Gina que mon meilleur pote avait tenté de se suicider, elle a rompu, elle a dit que c'était trop dur à porter pour elle, qu'elle ne voulait pas compliquer notre relation donc elle m'a quitté.
— C'est méchant. En tant que le dit meilleur pote qui avait tenté de se suicider, je suis bien placé pour savoir qu'elle n'avait pas le droit de te larguer.
— Elle avait le droit. En plus, c'était une gamine, Thim, nous aussi d'ailleurs. Les gamins n'ont pas le droit d'affronter la mort, la dépression et le suicide, personne d'ailleurs, mais des mômes encore moins, on n'est pas taillés pour ça. Une femme serait restée, pas une gamine. De toute manière je lui ai pardonné.
— Donc ta copine a rompu avec toi à cause de moi ?
— Plutôt ta tentative de suicide.
— C'est pour ça que tu étais en colère contre moi ?
— J'étais en colère contre moi-même parce que tu avais fait une bêtise et que je n'avais pas vu les signes annonciateurs à cause d'une fille. J'ai été égoïste.
— Non, tu voulais ton abri.
— Et je t'ai laissé sous les problèmes, c'est très gamins.
— On était pas des hommes.
— Je ne suis pas encore sûr que nous le soyons, actuellement.
— On essaye, ai-je dit.
— On essaye, a-t-il souri.
Alors j'ai souri, si Rufus souriait alors que j'étais un peu dans la merde, à deux doigts de péter une crise, ça voulait dire que ce n'était pas si grave. Pas trop en tout cas. Mais est-ce que ça voulait dire que je pouvais regarder Yanaëlle sans avoir de nœud dans l'estomac ? La voir rire devant le mec artistique ? La voir s'asseoir à une autre table que la mienne avec Debby à l'heure du dîner ? Non, je ne pouvais pas. Pas du tout.
— Tu m'expliques alors avec Yanaëlle ? a demandé Ruf.
— Rien. Enfin, elle a embrassé Arte Du Pont et je ne devrais pas avoir si mal, être si triste, faire ressortir des démons enterrés, mais c'est le cas. Ça me fait me sentir encore plus patraque. Les voix se foutent de moi quand je suis patraque, et c'est énervant. Je pense à de mauvaises choses, je suis de plus en plus triste.
— C'est parce que tu es amoureux d'elle ?
Hein ?
— Quoi ? Non ! Je suis amoureux de la silhouette, rappelle-toi.
— Ah oui, la silhouette, pfff n'importe quoi. Mais Yanaëlle te plaît, non ?
Hein ?
— Quoi ? Non ! Enfin, oui ? Un bonbon ça me plaît, du steak ça me plaît, la couleur verte me plaît, mais Yanaëlle ? Pas vraiment. Tu vois ?
Il m'a regardé comme si j'étais un extraterrestre.
— D'accord, oh mon Dieu tu as vraiment des troubles relationnels. Pas grave, pas grave. Donc, tu es jaloux de Arte ?
— Jaloux ? Non pourquoi ?
— Mais tu as mal, non ?
— Parcr que Yanaëlle l'a embrassé.
— Et pas toi, a-t-il complété doucement. Tu es fâché contre Yanaëlle ?
— Je n'ai pas le droit.
— Tu l'es ou pas ?
— Je le suis un peu, ai-je soufflé les joues rougies.
— Explique mieux.
— Je suis fâché même si j'ai pas le droit. Elle est libre de faire des baisers à qui elle veut, or je veux juste être le seul à qui elle le fait, mais je n'ai aucun droit sur elle. Je suis fâché parce que je pensais... je pensais que elle aussi souvent elle voulait m'embrasser, je suis fâché parce que j'ai l'impression de ne plus compter pour elle, je suis fâché parce que Arte Du Pont ne mérite pas ses baisers, je suis fâché car elle m'évite. Pourquoi elle le fait ? Pourquoi elle a embrassé le mec artistique et pas moi ? Pourquoi ça fait si mal, Ruf ? C'est quoi cette douleur ?!
Il a souri, l'air sombre.
— Elle te plaît Yanaëlle. Et tu es simplement jaloux. Moi aussi j'ai l'impression qu'elle s'est moquée de toi, à quoi ça sert de te mater comme elle le fait si c'est pour bécoter Arte Davenport, hein ? Mais comme tu l'as dit, tu n'as aucun droit sur elle donc tais-toi.
— Même si ça fait mal ?
— Surtout si ça fait mal.
Je me suis senti vidé de mon énergie, lassé et dépassé par les événements, et l'afflux de sentiments en moi.
— Je crois que je vais aller me coucher, ai-je marmonné.
— La fête va bientôt commencer. Tu restes pas avec moi ? J'aurais plein d'idées pour te distraire, a-t-il dit, un air bizarre en agitant ses doigts.
— Non, je suis fatigué. Je veux dormir et arrêter de penser à Yanaëlle... euh, c'était une allusion sexuelle ?
— Tu penses réellement que moi, ton meilleur pote, Rufus James Poter Chayton, ton faux frère, j'ai fait une allusion sexuelle à ton encontre ?
— Oui ?
— Tu as raison, c'est ce que j'ai fait. Tu veux que je t'accompagne ?
Je me suis levé de la table.
— Ça ira.
— En fait, Thim.
— Mhm ?
— J'ai vu comment faire une pipe la dernière fois, je suis disponible pour toi.
Et j'ai ri.
— Tu ne peux pas faire de pipes. Une fois tu as essayé de manger une banane et tu t'es étouffé.
— Zut, mon passé me rattrape.
Nos poings se sont cognés et je lui ai tourné le dos.
Le réfectoire était à moitié rempli. Certains campeurs étaient déjà à l'extérieur, à profiter du grand feu de camps fait pour la fête en mangeant des chips et des marshmallows. La soirée n'avait pas totalement débuté, mais il y avait cette ambiance festive et un sourire joyeux sur les mines des gens. Debby, assise avec Yanaëlle, m'a salué de la main. Elle nous avait expliqué qu'elle avait eu ses premières règles, que c'était quelque chose d'horrible, et que si Yanaëlle n'avait pas été là, elle serait morte de honte, que Yanaëlle était sa super héroïne. J'ai essayé d'être heureux pour mon amie, mais Thimoé Davinson était trop égoïste pour ne pas tout ramener à sa misérable personne. Il avait vu dans la joie de Debby, une Yanaëlle merveilleuse, pas celle qui le regardait à peine et qui avait la main sur l'avant-bras du mec artistique à la coiffure débordante de gel. J'étais frustré je pense.
Je suis sorti aux pas de course en direction ma chambre. Souvent, j'avais besoin de m'isoler pour mieux me retrouver. De toute manière, je n'étais jamais vraiment seul. Parler à Rufus était bien, essayer de mettre des mots sur mes sentiments aussi. Si Rufus m'a laissé partir seul dans ma chambre, c'est c'était la bonne chose à faire, il a toujours raison. Et même si j'avais des pensées noires, les voix diminuaient en intensité, devenant des murmures qui ne dépassaient pas le bruit de mon crayon contre le papier. Parler avec Rufus m'avait fait du bien. La nouvelle version de mon cœur avait installé Rufus, il était une sorte d'antivirus, quelqu'un qui me protégeait de tout ce qui était mauvais pour moi, même si il s'avérait que j'étais aussi un frein à mon bonheur.
Dans le confort de ma chambre, à l'abris des regards, je remplissais de noir une feuille quand un bruit a attiré mon attention. En me retournant, j'ai vu Yanaëlle Cox avec ses yeux verts. Yanaëlle qui avait embrassé Arte Du Port était dans ma chambre. Mêmes les voix ont du se taire pour écouter ce qu'elle avait à dire.
Il y avait quelque chose de magique dans un dessin. Il y avait de l'espoir dans quelques lignes maladroites. Il y avait une émotion très forte dans la représentation d'un regard. Il y avait des étincelles dans mon nouveau rêve préféré couché sur papier : Yanaëlle et moi qui nous embrassions.
✫ ˚♡ ⋆。
Bonjoooooour mes braciosores oranges !
Héhé oui oui c'est moi 😌
(Pourquoi je reviens toute fière ? Eh ben parce que j'ai posté la suite du chapitre et mon petit doigt me dit qu'elle risque de vous plaire😏)
Sinon, ça vous va ? Vos vacances se passent biens ? C'est quoi votre programme d'ailleurs ?
Alooooors, mon chapitre vous plaît ?
J'ai l'impression que l'histoire traîne un peu en longueur mais à partir du chapitre suivant les choses vont changer et se bouger !
Justement, je tiens à vous dire qu'il reste une quinzaine ou une dizaine de chapitres avant la fin du tome 1 !
Vous avez hâte ?!?!
Contentes d'avoir appris des trucs sur le passé de Thim et Rufus ?
Je voulais un moment entre-eux, je crois que ça faisait trop longtemps que la stupide intelligence de Ruf n'était pas intervenue 😂
J'espère que vous avez aimé !
Vous voulez savoir ce que Yanaëlle veut dire à Thim ?
Eh ben courez lire la chapitre 29 !
En fait, je voulais aussi vous remerciez car le 1er Juillet Nos Masques à l'Envers a eu 1an ! En tout cas, merci de continuer de lire cette histoire ❤ franchement vous êtes géniales ❤ et puis vous êtes courageuses, genre une année entière que vous subissez mes fautes d'orthographe et mes publications retardataires 😂 c'est vraiment vous les meilleures ❤❤
Sur ce, je vous dit à plus !
QUESTION POUR APPRENDRE À SE CONNAÎTRE :
Étant donné que l'histoire a un an, posez moi des questions cette fois ci ! Sur l'histoire, sur l'écriture de celle-ci, sur moi, bref lâchez vous !
Bye bye mes grenouilles braisées 🐸
Bisous reconnaissant,
Phanou❤
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