Trois.

CHAPITRE NON CORRIGÉ ✖

- J'arrive pas à croire que tu vas passer tes vacances dans un camp pour enfants à problème et en difficulté ! a crié Lana.

Je l'ai regardée en haussant les épaules.

- Oui, mes parents m'ont fait un sale coup hier quand il me l'ont annoncé. Même si ça ne m'emballe pas trop, ça pourrait être une chouette expérience.

- Tu vas rater toutes les fêtes de cet été, les sorties, les potins, bref tout ! s'est exclamée Nancy en enlevant un écouteur de ses oreilles.

- Tant pis ! Mais je compte sur vous pour tout me dire, okay ?

Elles se sont regardées un instant le sourire aux lèvres avant d'acquiescer. Ce qu'elles pouvaient être connes. Elles disaient me connaître, pourtant elles ne savaient pas quel était mon vrai sourire, mon vrai rire, ma vraie personnalité.

- Avoue que tu brouilles bien les pistes, Yanaëlle, a dit Kana en apparaissant vêtue d'une combinaison en short rose.

J'ai préféré ignorer son commentaire, me concentrant sur les filles en face de moi, sur mon lit. Ma chambre avait beau être mon sanctuaire, Lana et Nancy adoraient y mettrent les pieds. Bien que cela ne me fasse pas plaisir, j'ai appris depuis longtemps à réprimer mes envies. Une fille parfaite se devait de contrôler ses pulsions.

Lana, la tête baissée sur son téléphone, a froncé le nez, signifiant que quelque chose la tourmentait. Une nouvelle rumeur peut-être, cette fille s'intéressait à la vie des autres comme si elles étaient la sienne. Croyant bêtement ce qui se présentait à elle.

- Les filles ! a-t-elle crié. Arte Davenport va au même camp d'été que Yanaëlle !

J'ai dû réprimer un rictus dégoûté pour laisser place à des sourcils arcqués. Arte était ce qui se rapprochait le plus d'un prétendant. Mon prétendant. Évidemment, pour se qualifier de la sorte, il a dû faire ses preuves. Il était tout ce qu'il me fallait. Beau, intelligent, sportif, parfait. C'était inévitable qu'il était le mec idéal pour moi. Tout le lycée, ou une bonne partie, se sont imaginés qu'il était mon âme soeur. Mon alter ego. Ma moitié et pleins d'autres trucs super faux. Arte et moi n'avions rien en commun si ce n'est le fait qu'on nous croyait parfaits. Ce qui, pour moi, n'était pas vrai. Je savais que je n'étais pas celle que je prétendais être, la perfection n'existe pas. Tout le monde était sensé le savoir. Pas Arte et les autres. Selon mes amies, Lana et Nancy, je ne m'étais pas remise de ma rupture avec Zayne en seconde. Elles ont pensé que si je ne me trouvais pas de copain, c'est que mon ex était toujours dans mon cœur. Véridique ou faux ? Je n'ai pas eu la réponse, en tout cas pas avant ce camp de vacances.

Pour en revenir à Arte, son rêve était de sortir avec moi. Le mien ? Trouver un jouet plus solide que l'était Zayne. Ma vie m'ennuyait. Je voulais du pespse. Un peu d'adrénaline dans mes veines. Faire chier le monde à travers d'autres personnes n'était plus si marrant. Kana a souri. J'ai su qu'elle pensait à ce que nous avions fait la nuit dernière pour nous venger de mes parents. Ils n'allaient pas me priver de mon été avant ma terminale et espérer rester impunis. Alors là non.

- Ah oui ? Comment tu le sais ? ai-je demandé à Lana.

- Il l'a dit dans sa storie sur Snapchat. Il a l'air en colère.

- Si tu lui dis que Yana vient, il pourra en jouir de joie.

- N'importe quoi, ai-je dit en souriant.

- D'ailleurs, tu ne veux pas arrêter de le faire tourner en rond ? Il ne va pas t'attendre bien longtemps.

- Elle ne s'est toujours pas remise de sa rupture avec Tu-sais-qui, a dit Lana en haussant les épaules.

- Mais si ! Je vais bien et vous pouvez dire son nom, hein ! Je vais mieux.

- Alors pourquoi tu ne sors pas avec Arte ?

- Je ne suis pas pressée et n'oubliez pas qu'après les vacances, c'est la terminale. Je veux me concentrer.

- Ouais c'est ça, a pouffé Nancy. En tout cas, je suis bien contente qu'il soit parti, imagine que tu n'avais pas découvert qu'il était un pervers !

Les talons de Kana ont tapé frénétiquement le sol, montrant clairement son agacement. Si moi je m'étais remise de la période "Zayne", elle ne l'était pas encore. C'est bête de savoir que mon amie imaginaire avait plus de sentiments pour lui jusqu'à m'en vouloir. Mais, Kana était une partie de moi, ce qui signifiait qu'en fait c'était moi qui n'étais pas guérie ? Après tout, on n'oublie pas son premier amour d'un claquement de doigts. Même pour la plus grande manipulatrice de la planète.

- Arrêtons de parler de ça, s'il vous plaît. Qu'a dit Arte, Lana ?

Malgré leurs regards insistants, elles ont levé le drapeau blanc en voyant que j'étais sérieuse. Le sujet Zayne était toujours un peu épineux. Même pour moi. On efface pas un an et demie de relation comme ça. Et quand les souvenirs de la veille se sont imposés à mon esprit, le pincement de mon cœur m'a convaincue que cette histoire n'était pas encore finie.

- Oh ! s'est exclamé Lana. Arte a l'air plus que ravie de savoir que tu viendras !

Elle nous a montré ses messages où un tas d'émojis exprimant la joie avait été envoyé. En effet, il avait l'air très heureux.

- Arte ne me plaît pas.

Je me suis retenue de répondre à la réciprocité à Kana. Lana et Nancy se sont lancées dans une grande discussion concernant mon soi-disant prétendant, énumérant ses qualités et son physique très avantageux. Arte était canon. Vraiment. Il avait le physique de ces mecs dans les films américains, le charisme de Léonardo DiCaprio dans sa jeunesse tout en conservant une arrogance légèrement mesurée. Il savait se faire respecter, il était poli et bienveillant, pourtant sa présence ne me faisait ni chaud, ni froid. Pas de papillon dans le ventre, pas de décharge électrique quand nous nous touchions, rien. Je n'étais pas si stupide pour comparer Zayne à Arte. Zayne était... Il était un autre niveau. Dans le regard d'Arte, aucune étincelle ne brillait. Juste une coquille vide. Il ne pouvait même pas être un bon jouet.

J'ai failli soupirer. J'avais besoin de distractions, j'ai regretté d'avoir fait partir mon ex. Avec lui au moins je ne m'ennuyais pas. Zayne était intéressant. Notre relation quoique malsaine était addictive. Ce jour là, je ressentais l'ennui qui m'avait poussée à jouer à ce jeu débile avec lui.

- Yanaëlle ?

- Oui ? Pardon, j'étais dans mes pensées tu disais ?

- Tu sais si...

- Les filles, tout le monde en bas ! a crié la voix de mon père venant du rez-de-chaussée en interrompant Nancy.

Kana a souri en me lançant un regard complice. Nous savions ce qui allait se dérouler et rien que de l'imaginer nous faisait frissonner. Jouer avec les gens alors qu'ils ne savaient pas qu'ils étaient les jouets était... grisant.

Les filles ont haussé les sourcils. Mes parents avaient pour habitude de ne jamais me déranger lorsque mes amies étaient là. Ils n'aimaient pas se mêler de ma vie, certainement parce que je n'ai jamais eu besoin d'une quelconque aide de leur part.

Nous nous étions levées m, laissant les vêtements que nous pliions pour le camp d'été sur le lit. De toute manière, tout tournait autour de ça. Ce stupide camp de vacances. Devant l'escalier se tenait un père agacé. Maman à ses côtés se rongeait les ongles, j'aurais pu parier toutes mes économies qu'elle se demandait laquelle de ses filles avait pris l'argent, sujet principal de cette convocation. Si j'étais elle, je me pencherais plus vers sa rebelle d'ainée.

- J'imagine que vous savez pourquoi vous êtes ici, a entamé mon père avec une voix de policier.

- Non et justement, je veux remonter alors dépêche-toi, a répondu Yasmine sèchement.

Décidément la grossesse l'avait rendue encore plus mauvaise.

- C'est grave ? ai-je dit de ma voix la plus timide.

- Nous avons perdu une grande somme d'argent, mille dollars précisément.

J'ai ouvert grandement la bouche sans retenir mon " Oh mon Dieu" recouvrant à peine le " Putain" de ma sœur.

- Et comment ? Vous avez une liste de suspects ?

- Oui, ta sœur et toi.

- Quoi ?! avons-nous répliqué à l'unisson.

Feindre la surprise alors que j'étais celle qui avait pris cet argent avait été marrant. Encore plus quand j'étais la seule à le savoir... enfin avec Kana.

- Oui, vous êtes les seules à savoir où nous cachons l'argent dans cette maison, alors je vous le demande : Où est-il ?

Mes parents avaient beaux êtres des hypocrites, ils tenaient beaucoup à leurs valeurs et le vol était quelque chose qu'ils méprisaient plus que tout. Surtout mon paternel. Cadet d'une grande fratrie, malgré l'héritage monumental laissé par mon grand-père, il s'est toujours battu pour se démarquer de ses frères. Peut-être a-t-il triché, n'empêche que la facilité lui donnait la gerbe. Donc, penser que l'une de ses adorables filles ait pu le voler alors qu'il pouvait satisfaire le moindre de leurs caprices financiers, forcément c'est rageant. Moi ressentir de la culpabilité face à son visage fâché ? Pas du tout. Le voir ainsi était tout aussi amusant que regarder un poisson mourir à peine sorti de l'eau. Il fallait bien que je me venge du fait qu'il m'ait forcé à partir à ce camp d'été, non ? Même si théoriquement, il pensait que j'étais d'accord. N'empêche qu'hier lorsque Kana m'a donné ce plan, je n'ai pu qu'accepter. Et quoi de mieux que de faire d'une pierre deux coups en mettant mon père en colère pour qu'il déverse son gourou sur ma sœur ? Moi, sadique ? J'aurais préféré dire que j'étais ma propre justice.

- Tu nous crois capable de te voler, papa ? lui-ai-je dis en paraissant outrée.

- Pas toi, Yanaëlle, mais Yasmine ? Complètement.

- Papa !

- Que veux-tu que je dise ? Tu t'es faite engrosser, peut-être que ton bon à rien de copain a besoin de sous !

- Et Yanaëlle alors ? Je vous parie tout l'or du monde que c'est elle !

- Stop ! Papa, tu ne peux pas accuser sans preuves ! Pareil pour toi, Yasmine ! Il doit y avoir une erreur. Vous avez bien cherché?

- Évidemment !

- Et si on fouillait les chambres ?

Toutes les têtes se sont tournées vers Nancy. Kana à mes côtés a souri, satisfaite. On l'avait prévu, ça aussi.

- Hors de question !

- Ça me va.

Ma sœur et moi avions parlé ensemble. Son agressivité n'était pas pour elle, ça aussi je l'avais prévu. Elle puait la culpabilité. Décidément.

- Mais pourquoi Yasmine ? Plus vite ils verront que nous ne sommes pas pour quelque chose dans tout ça, mieux on se portera.

- Mais...! Maman, dit quelque chose !

Les yeux de ma mère se sont braqués sur nous. J'ai su ce qu'elle essayait de faire, chercher dans notre regard un indice. Trouver qui était coupable. Nous détendre aussi. Si certaines mères connaissent leur progéniture comme leur poche, ce n'était pas le cas de la mienne. Elle ne savait pas qui était la vrai moi, la Yanaëlle horrible et méchante, celle qui allait faire porter à sa sœur le chapeau de cette stupide affaire. De ce fait, elle ne pouvait rien lire dans mon regard que ce qu'elle lisait d'habitude. Elle pensait qu'il était vrai, c'était tellement ironique quand on y pense. Depuis toujours, elle ne voyait que le regard d'une menteuse. Un démon qui cache ses cornes avec une auréole volée et ces ailes noir avec des plumes de colombes.

Ma mère a pincé ses lèvres. Son dilemme avait atteint son paroxysme. Et la pression de mon père n'y était pas pour rien. Contrairement aux couples normaux et ce que mes parents faisaient croire au monde, maman ne portait pas la culotte.

- Si tu n'es pas coupable alors tu n'as pas à t'inquiéter.

Simple. Véridique. Normal. Évident. Yasmine n'était pas assez intelligente pour savoir qu'elle refermait le cercueil sur elle. De toute façon, tout était plié. J'avais déjà déposé l'argent dans son armoire pendant sa douche. Moi, mauvaise ? Et alors ? Il fallait bien que je me distraie. Il fallait bien combler ce vide. Il fallait bien que je m'amuse. Kana et moi aimions faire ça. Pour certaines personnes, s'amuser c'est faire la fête, étudier, passer du temps avec des amis, pour nous c'était ça. Manipuler les gens autour de nous et en rire. Rire de nos chers petits pantins. Après tout, s'ils étaient nos jouets, alors d'une certaine manière ils étaient nos amis, non?

- Ne te justifie pas, Yanaëlle, tu es mauvaise, m'a soufflé Kana à l'oreille tandis que papa grondait Yasmine alors que cette dernière jurait que ce n'était pas elle.

Mes amies m'ont paru déçues. Voir dégoûtées. Moi aussi. Et de moi-même. Kana avait raison, j'étais mauvaise, je le savais, je l'ai toujours su, j'étais toxique. Ne rien ressentir lorsque je voyais ma sœur prendre les coups d'une stupide vengeance à cause d'un stupide camp de vacances, c'était mauvais. Mais comme je le répète, je le savais. Les pupilles de Kana reflétaient la noirceur des miennes. J'étais pourrie de l'intérieur. Je le savais. Je ne ressentais rien, alors qu'elle était ce goût amer dans ma bouche?


**




- Tu as tout, chérie ? m'a demandé ma mère.

- Oui, maman ! Merci de m'avoir accompagnée aux bus.

- Ton père était toujours un peu en colère à cause de Yassi, je me devais d'être là pour toi.

- Oui, j'espère qu'il arrivera à lui pardonner. Je suis sûr qu'elle ne voulait pas le blesser.

- Mais voler, Yanaëlle ? Si nous travaillons c'est pour éviter que vous fassiez ce genre de choses ! Moi aussi je suis déçue ! Heureusement que toi, tu es là.

- Moi aussi, j'ai de la chance de t'avoir. Et dire qu'on ne se verra pas avant trois mois ! C'est long !

-- Je t'écrirai, ma chérie. Allez viens me câliner !

Malgré mon aversion au contact, j'ai collé mon corps contre celui de ma génitrice. J'avais beau mépriser mes parents, j'ai toujours voué un culte à ma maman. Je me suis demandée à plusieurs reprises justement pour ça, mais c'était ainsi. Je préférais ma mère à quiconque. Oui, même si elle ne savait pas qui était sa vraie fille.

Quand on s'est séparées, son regard voilé de larmes m'a émue. Je l'ai senti, ce petit pincement au cœur, alors j'ai laissé percevoir cette douleur en disant au revoir à maman. Aujourd'hui je partais pour trois mois loins de ma ville, loin de ma famille, loin de tout. De nouvelles personnes à manipuler, un nouveau défi. J'avoue que l'excitation a noué mon ventre. J'allais sûrement m'amuser dans ce camp pour gosses à problèmes. Qui sait, peut-être même que je me trouverais un jouet. Solide cette fois-ci.

J'ai tiré ma valise sur le goudron dans le parking où se trouvaient les bus. Il y avait beaucoup de personnes, certaines de mon lycée, me saluant ou rougissant quand je le faisais. Je n'étais pas la fille la plus populaire, mais l'inverse n'était pas vrai non plus. Juste, le juste milieu. Juste... la perfection. Certains collèges aussi étaient là, des gens que je n'avais jamais vus. Il m'a été facile de faire la conversation en attendant le départ, faux sourires, fausses politesses, faux regards. Facile. Fastoche. Je le faisais depuis trop longtemps. L'arrivée d'Arte n'a pas été aussi distrayante que ça. Évidemment que les regard féminins se sont illuminés, évidemment qu'il a attiré l'attention sur moi lorsqu'il m'a câlinée. Mais valait mieux que tout le monde sache qui j'étais.

Une bonne vingtaine de minutes après l'arrivée d'Arte, nous étions tous dans le bus, attendant les retardataires. Trois d'après les moniteurs avec nous. C'était chiant, car plus les minutes passaient plus j'étais ennuyée à coté de mon prétendant. Soudain, une fille à la forme de mannequin est entrée en trombe dans le car. Essoufflée, elle s'est excusée de son retard avant d'aller s'asseoir, se faisant toute petite. Encore deux retardataires.
Deux !

- S'ils ne viennent pas qu'on parte !

- Patience, je suis sûre qu'ils arrivent.

À peine les mots sortis de ma bouche que deux garçons aux apparences lambdas entraient. Enfin, aux premiers abords. J'ai froncé les sourcils devant leur complicité, j'en ai conclu qu'ils devaient être probablement en couple. J'aurais donné ma vie que ce grand garçon aux origines Amérindiennes était le dominant. Je ne suis pas arrivée à distinguer le visage de son copain puisqu'il se cachait sous la capuche de son sweat.

Sans se faire prier, les nouveaux arrivants se sont assis. Sans le moindre regard, sans la moindre excuse.

- Des anti-social, m'a chuchoté Kana.

Je n'ai pas répondu toujours entrain d'écouter Arte.

Je me suis réveillée grâce à une légère secousse. L'air avait changé, moins lourd et plus léger, j'ai inspiré un grand coup.

- Enfin ! me suis-je exclamée.

- Tu l'as dit Yana ! Allez viens, tout le monde est dehors, a dit Arte.

- Même les retardataires?

Il a pouffé en m'aidant à me relever.

- Même eux !

Je lui ai souri en descendant du car. Le voyage avait été bien. Normal à vrai dire. Pas une interruption, pas un imprévu. J'en avais profité pour dormir. Qui aurait pu dire que jouer les Perfect Girl était si fatiguant. Ça me plombait l'énergie.

Dehors, un paysage différent m'a accueillie. Une grande verdure, des cabanes en bois nous entouraient, un bruit d'eau qui coule résonnait fortement. Le soleil déclinait à l'horizon, pas de manière gracieuse, mais plus vite, comme s'il voulait fuir quelque chose. Tout le monde se saluait et parlait, créant déjà des liens. J'avais déjà commencé, fallais-il encore, continuer ?

- Mademoiselle ?

Ma main comme visière sur mon front j'ai fait face au soleil et à la personne devant moi. L'Amérindien gay retardataire. Il était plutôt impressionnant, ses épaules larges, sa carrure se sportif, sa couleur de peau, pourtant, mes yeux ont été attirés par le garçon près de lui. Il ne devait même pas atteindre les 1m80, il paraissait chétif avec cette couleur de cheveux rousse. Son visage n'était toujours pas assez visible, mais sa seule vue a fait rater un battement à mon cœur. Sa simple vue m'a fait froncer les sourcils. Ce garçon banal dégageait une aura. Et elle me fascinait. Il m'a fascinée dès le premier regard.

- Salut ! a continué l'Amérindien, je suis Ruffus ! Et lui, a-t-il continué en donnant un coup de coude à son copain, c'est Thimoé.

- Thimoé ? ai-je répété incrédule préférant ignorer le nom de chien de l'autre type.

- Oui, a répondu le concerné. Thimoé Davinson.

Il se tenait plutôt loin de moi. Mais sa voix, sa voix était beaucoup trop douce pour être celle d'un garçon. Elle a résonné en moi. Elle a fait écho dans mon corps jusqu'à atteindre mon âme. Un sourire a fleuri sur mes lèvres.

Thimoé Davinson.

- Hé bien ravie de vous rencontrer ! Moi c'est Yanaëlle. Yanaëlle Cox.

Ils ne m'avaient pas tendu la main alors je faisais pareille. Être parfaite signifiait aussi savoir analyser les nouveaux-futurs-jouets.

- Enchanté les garçons !

- Le plaisir est partagé !

- De même, Yanaëlle.

Et mon nom sur la langue de Thimoé était le premier son à atteindre mon cœur de cette manière.

Dossier???

Thimoé Davinson.

Pour le moment je ne sais rien de lui, salut cher journal. Juste son prénom. Et le fait qu'il sort avec un certain Ruffus.

Et aussi le fait que mon prénom sur ses lèvres est la plus belle mélodie qui soit. Par contre son copain est un vrai pot de colle !

Yanaëlle Cox, 17ans.

┊ ┊ ┊ ┊ ┊ ┊ ┊ ✫ ˚♡ ⋆。 ❀ ┊ ☪︎⋆ ⊹ ┊ . ˚ ✧

ÇA Y EST THIM ET YANAËLLE SE SONT RENCONTRÉS, JE RÉPÈTE : THIMOÉ ET YANAËLLE SE SONT RENCONTRÉS !

Bon okay, j'arrête !

Bonjour mes petites légendes d'Égypte !

Comment allez vooooous ??

Au cas où vous le voyez pas, je suis hyper contente ! Nos héros se sont enfin rencontrés !

La fille sadique et le mec le plus innocent du cosmos ! Je sens que ça fera des étincelles !!! Mouahahahahahhhahaa.

Mais bon, vous en saurez plus dans le chapitre suivant !

Alors une petite série de questions sur la chapitre ?

♡ Qu'avez vous pensé de ce début qui montre une facette bien sadique de Yanaëlle ? ( ne soyez jamais comme elle, please )

◇ Vous avez aimé ?

♧ Comment imaginer vous la suite des événements ?

● Un point négatif ou positif à relever ?

☆ Hâte d'être à la suite ?

QUESTION POUR APPRENDRE À SE CONNAÎTRE ‼

~•° Aviez vous déjà fait punir quelqu'un alors que c'était vous le coupable ? ~°•°

Sur ce chers et tendres lecteurs adorés passez une bonne journée et bisous virtuels sur vos joues rebondies !

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