Délicieux réveil

Mon esprit commençait à peine à émerger du sommeil. Mes sens encore endormis avaient du mal à comprendre ce qu'il se passait, mais je sentais le contact de quelque chose de doux et d'humide sur mon ventre. C'était vraiment agréable, comme une caresse. J'émis un râle d'approbation. Un souffle chaud vint chatouiller mon nombril. J'ouvris les yeux et je vis le spectacle que tout homme rêve de voir au réveil. Léo, complètement nue, déposait des baisers sur mon corps.

Cette vision eut un effet immédiat. Je me sentis grossir tout contre sa poitrine. Son sourire s'agrandit aussitôt. Elle commença à descendre. Ses mains continuaient à me caresser, me faisant frissonner de plaisir. Sa bouche rencontra rapidement la partie de mon corps qui se réjouissait d'un tel traitement de si bon matin. La pointe de sa langue glissa toute le long de ma verge, me tirant un grognement de plaisir. Bientôt sa main la rejoignit, m'empoignant avec fermeté. Elle entama de longs va-et-vient. Sa bouche coulissait sur mon membre avec lenteur. Tantôt sa langue s'enroulait autour, tantôt elle en excitait le bout. Putain ce que c'était bon !

Je posais la main sur sa tête. Mes doigts caressaient ses magnifiques cheveux. Cette femme que me faisait fantasmer depuis des semaines était en train de me sucer comme personne. Soudain ses yeux vinrent accrocher les miens. Son regard était si intense que ma queue tressaillit dans sa bouche. Elle continua sa besogne, léchant, suçant. Ce qu'elle me faisait était délicieux. Je fermai les yeux pour en apprécier chaque sensation. Mon corps tremblait de plaisir sous ses assauts. Chacun de ses mouvements excitait mes sens, me poussant un peu plus vers l'extase. Mon corps se tendit, mes doigts se resserrèrent sur ses cheveux.

C'est alors qu'elle accéléra. Mes râles se transformèrent en grognements. Je sentais venir l'orgasme.

- Léo, je vais bientôt...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'elle releva la tête et cala ma queue entre ses seins, continuant à me masturber. Ses cheveux ébouriffés retombaient en cascade sur son visage, mais je distinguais encore ses beaux yeux verts qui me toisaient avec envie. Voir à quel point elle me désirait finit de me faire venir. J'explosai dans un râle d'extase, mes yeux plantés dans les siens. Elle continua, me faisant tressaillir à chaque remontée. Quand je fus enfin apaisé, elle se pencha et vint déposer un baiser délicat sur mes lèvres.

- Bonjour, monsieur O'Connell.

- Bonjour, Mlle Gallo, dis-je dans un souffle. C'est le meilleur réveil que j'ai eu de toute ma vie.

Elle rit et roula sur le côté, pour venir poser sa tête contre mon torse.

- Je me suis dit que si je voulais t'avoir de bonne humeur, c'était la meilleure solution, se moqua-t-elle. Parce que tu as tendance à être ronchon le matin.

- Tout dépend de la nuit que j'ai passée, répondis-je sur le même ton.

Elle se mit sur le ventre et fronça les sourcils.

- Et alors comment était donc votre nuit, monsieur O'Connell ?

- Elle était passionnante, dis-je le plus sérieusement possible. J'ai rencontré une femme magnifique qui m'a invité à rentrer chez elle et on a baisé toute la nuit. Vous ne l'auriez pas vu par hasard ?

Léo me donna une tape sur le torse, feignant un air outré. Je fis volte-face et me retrouvais au-dessus d'elle, la couvrant de mon corps. Mon sexe reposait agréablement sur ses fesses.

- Peut-être devrais-je te rendre la pareille ? lui susurrai-je dans l'oreille.

Ma langue n'attendit pas sa réponse et vint lui titiller le lobe. Elle aspira avec force à ce contact, me donnant implicitement son accord. Ses mains agrippèrent les draps et son corps se tendit. Ma bouche vint alors lui lécher le pourtour de l'oreille, puis glissa le long de sa mâchoire jusqu'à atteindre son cou. Ses soupirs m'encouragèrent à continuer. Ma langue partit alors à l'exploration de son dos, descendant lentement vers ses fesses rebondies, parsemant de çà et là des baisers. Léo ne laissait faire et j'en étais heureux.

Hier soir, j'avais pu constater qu'elle continuait à jouer son rôle de boss, même au lit. C'était elle qui décidait où et comment on allait faire l'amour. Ce matin, elle me laissait un peu de champ libre. J'avais atteint son magnifique fessier. Je le mordillais avec délectation, lui arrachant quelques petits cris. De mes mains, je lui écartais les cuisses pour me frayer un chemin vers son intimité. Quand mes doigts y parvinrent, je constatai avec bonheur qu'elle était trempée. Je la titillai doucement tantôt en caressant son clitoris, tantôt en glissant mon doigt en elle. Mon autre main lui malaxait les fesses, tandis que ma bouche continuait à l'embrasser un peu partout. Soudain, ses mains se resserrèrent sur les draps. Dans un cri, elle bascula dans l'orgasme. Comme elle l'avait fait avec moi, je continuai à la torturer avec mes caresses.

- Adam, arrête ! dit-elle alors d'une voix éraillée par l'extase.

L'entendre me supplier d'arrêter de la faire jouir était la plus belle phrase que je pouvais entendre. Décidément, ce matin, mon réveil était juste parfait. Je me laissai glisser à côté d'elle, tout sourire. Elle tourna son visage vers moi. Ses traits portaient encore les traces d'un coït récent. Elle ne pouvait pas être plus belle qu'à ce moment-là. Elle se mit à froncer les sourcils.

- Tu m'as attaqué par surprise ! Je n'ai pas pu me défendre.

- C'était le but ! répliquai-je, amusé.

Elle esquissa un timide sourire, puis se leva, sans rien ajouter. Elle attrapa un peignoir et s'enroula dedans avant d'aller à la cuisine. Je la suivis du regard. Je me demandai quand ce moment si parfait allait partir en vrille. Parce que c'était évident pour moi qu'un bonheur était toujours accompagné d'un malheur. La guerre m'avait appris que la vie ne faisait pas de cadeau. Elle donnait mais reprenait aussi vite. J'avais laissé tant de choses là-bas. Ma foi en l'humanité, mon meilleur ami.

Chassant ces pensées sombres, je décidai d'aller prendre une douche, seul. Léo était en train de déjeuner. C'était le meilleur moment. Tandis que l'eau coulait sur mon corps, je repensais à tout ce que j'avais perdu. Mike me manquait. Avoir trahi ma promesse me pesait chaque jour. Il fallait que je trouve un moyen de la tenir, même après tout ce temps. C'était décidé, dès que je le pourrais, j'irais sur sa tombe. Je coupai l'eau et m'enroulai dans une serviette. Léo entra alors dans la salle de bains. Elle me sourit timidement. J'esquissai moi aussi un sourire.

- Il y a du café dans la cuisine si tu veux, dit-elle en détournant les yeux. Je me douche et je te rejoins.

- D'accord, dis-je en sortant.

Nos mains se frôlèrent et j'eus envie de la retenir pour la prendre dans mes bras. Au lieu de cela, je déposai un baiser sur le sommet de son crâne. Une sorte de gêne s'était soudainement installée entre nous, sans vraiment savoir pourquoi. Je refermai la porte derrière moi avec un sentiment étrange dans le creux de mon estomac.

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