Chapter 3: Un conseil de classe édulcoré
Disclamer: Les personnages du manga Naruto appartiennent tous à Kishimoto-sensei (et heureusement pour eux). Le personnage de Lithia m'appartient ainsi que l'histoire.
Note 1 : Le rythme de publication de cette fanfiction sera d'un chapitre tous les deux jours. Si jamais un retard devait survenir, il sera indiqué à la fin du chapitre précédent.
Bonne lecture
Michiyo M.
ooOoo
Les deux ados prirent place sur deux chaises situées en bout de table, juste en face des deux directrices. Les profs commencèrent à arriver avec en tête la prof de Français, suivie de près par celles de Physique, d'Espagnol et d'Histoire puis par le prof de Maths et celui d'Anthropologie. Quand celui-ci entra dans la pièce, les deux namoureux se regardèrent avec incompréhension : ils n'avaient eu que trois cours tout au plus de cette matière qui ne comptait pas dans la moyenne alors que faisait-il là ? Tous les professeurs prirent place autour de la table après avoir salués les deux ados et la séance débuta sur une première question et un premier problème : où était le parent délégué de la classe ? Malheureusement personne ne put y répondre et la prof principale prit la parole pour décrire l'ambiance générale de la classe. Tous les profs furent d'accord pour dire que la 2nde4 était une classe très agréable et participative quoiqu'hétérogène et bruyante. Les écarts se creusaient et les élèves commençaient à faire leurs choix d'orientation et ainsi délaissaient certaines matières comme l'éco ou les SVT. Le prof de maths se plaint notamment de ne pouvoir corriger les exercices à cause du bruit ou du fait que certains ne prennent même pas la peine de les faire. Les profs de physique, français et histoire s'accordèrent pour dire que beaucoup se reposaient sur les bons élèves pour participer et ne faisaient aucun effort pour apporter leur contribution au cours. Le prof de latin, à la profonde surprise des deux délégués, ne fit que des remarques positives. Vint ensuite le tour des délégués d'exprimer leur avis sur le déroulement de ce trimestre. Voyant que la jeune fille hésitait, Sasuke prit la parole, d'une voix qui se voulait pleine d'assurance :
« - Alors... J'ai eu la possibilité de discuter avec une bonne partie de mes camarades et la plupart sont d'accord pour dire que le niveau est monté de manière significative et que le rythme est beaucoup plus soutenu et difficile à suivre. Comme vous l'avez dit, les écarts se creusent et beaucoup ont déjà fait leur choix à leurs risques et périls.
- De plus, d'après ce que les élèves de la classe m'ont rapporté, on a pu constater une légère amélioration dans le déroulement des cours de français qui sont plus organisés et ainsi plus facile à suivre et à comprendre et je pense ne pas me tromper en disant que, de ce fait, les notes ont progressé pour la plupart. Cependant, le plus gros problème réside dans les cours de maths. En effet, la correction des exercices est quasiment impossible car trop longue et trop bruyante. Les élèves ont leur part de responsabilité, c'est indéniable mais nous pensons que le fait d'imprimer le cours au lieu de nous le faire recopier serait un gain de temps important et que corriger les exercices rapidement à l'oral pour les plus simples et envoyer des personnes avec des niveaux différents pour les plus compliqués rendrait cette correction plus agréable pour tout le monde. Je ne veux, en disant cela, absolument pas émettre de doute quant à vos connaissances ou à vos qualités d'enseignant, je ne parle et ne parlerais que pour le bon déroulement des cours autant pour vous que pour nous.
- Je comprends votre situation et j'essayerais de suivre vos conseils car vous connaissez mieux vos camarades et leur manière de travailler. Je vous remercie d'ailleurs de votre patience et de votre capacité d'explication impressionnante. Vous réussissez à captiver la classe et à faire en sorte que tous comprenne même si vous devez vous y reprendre à 10 fois avant cela. C'est incroyable Mlle. Namikaze lorsqu'on sait que vous êtes arrivée après les vacances d'hiver.
- Eh bien merci beaucoup Monsieur...répondit la jeune fille en rougissant sous le regard amusé de son copain et celui plein d'adéquation des autres professeurs.
- D'ailleurs, cela tombe bien que vous soyez là car je n'ai pas eu la possibilité de discuté avec vous suite à votre arrivée, déclara la directrice Tsunade. Cela vous dérange-t-il que nous en parlions en présence de votre camarade ?
- Non non ! Il n'y a aucun problème ! Au contraire, c'est un peu -beaucoup- grâce à lui que mon intégration au sein de la classe s'est bien passée.
- Bien ! Je pense que vos résultats parlent d'eux-mêmes quant à votre travail et votre capacité d'adaptation et de rattrapage des cours mais je voudrais vous demandez si cela n'a pas été trop compliqué de tout rattraper et de vous mettre dans l'ambiance de travail qui est celle de la classe ?
- Au départ, il est vrai que j'étais un peu perdue et déboussolée mais j'ai très vite compris que seul un travail acharné pouvait me permettre d'avancer. Heureusement pour moi, Sasuke m'a donné l'intégralité de ses cours et j'ai pu ainsi rattraper mon retard. Il m'a très bien expliqué le fonctionnement de l'école et m'a même fait une mini-visite guidée pour que je ne me perde pas. Tous les professeurs ont répondu à mes questions avec beaucoup de patience et de pédagogie et je leur en suis reconnaissante. Enfin, j'ai rencontré quelques personnes qui m'ont accepté et avec qui je m'entends très bien aujourd'hui !
- C'est merveilleux dans ce cas ! Je n'avais vu de ma carrière une élève qui arrive à s'intégrer aussi bien et aussi vite dans une classe aussi soudée que l'est la 2nde4. Bien, comme ce point est maintenant éclairé positivement, nous allons passer au cas par cas. Alors que Sasuke se levait pour remettre son manteau et que Lithia commença à l'imiter, la directrice adjointe les retint Où allez-vous ?
- Bah, il me semble que les élèves délégués n'assistent au cas par cas qu'à partir de la 1ère non ? demanda le brun
- C'était le cas c'est vrai mais désormais, les délégués assistent au cas par cas à partir du 2ème trimestre de seconde ! répondit la proviseure
- Ah, très bien dans ce cas... »
Les deux ados retirèrent leurs manteaux et reprirent place en se prenant la main sous la table. La prof de SES sembla s'en rendre compte au vu du regard attendrit qu'elle leur porta sans que les autres ne l'aperçoive. La jeune fille rougit et le brun resserra sa prise sur sa main qui tentait de s'évader. Le cas par cas commença et les deux délégués se firent tous petits, affectés par certaines décisions du conseil sur l'avenir de certains de leurs amis. Lorsque ce fut le tour de Lithia, elle sortit de la classe par pur principe parce que les profs savaient très bien que le brun lui dirait tout quand ils sortiraient et vice versa. La prof principale, qui était aussi la prof d'anglais débuta :
« - Alors Lithia Namikaze...Que dire sinon que j'ai rarement vu d'élève aussi investie qu'elle tant à l'écrit qu'à l'oral. Elle possède un accent tout simplement magnifique et ne commet que quelques erreurs d'étourderies dans ses essais qui sont d'une pertinence remarquable. Elle réussit à trouver le but caché de chaque texte et à produire des écrits qui me font à chaque fois réfléchir sur mon propre opinion sur le sujet abordé. En classe, elle ne refuse jamais d'aider ses camarades et de leur donner discrètement un mot de vocabulaire par-ci par-là. Je suis très agréablement surprise par cette jeune fille dont l'apparence m'avait inquiété aux premiers abords.
- Je te rejoints sur ce point et je pense que nous sommes tous d'accords sur ce point, renchérit la prof de physique. Pour ma part, je suis également satisfaite de son travail et de sa participation active. Elle a tendance à prendre la parole un peu à tort et à travers mais c'est à chaque fois pour des remarques pertinentes donc c'est rapidement pardonné d'autant plus qu'à chaque fois qu'elle prend la parole, la classe se mure dans un silence religieux et semble suspendu à ces lèvres. Ces résultats en DST sont excellents et sa capacité d'analyse et de réalisation de TP l'est également. Rien à dire.
- Je trouve aussi que c'est une élève agréable, intéressée et appliquée. Elle participe et dit ce qu'elle a à dire sans attendre que les autres le fassent pour elle. Des résultats satisfaisants en DST, en TP et en interrogations. Rien à rajouter ! déclama froidement le prof de SVT à la grande surprise de Sasuke qui n'avait pas l'habitude de l'entendre complimenter qui que ce soit. »
La prof de français loua ses capacité d'analyse et de rédaction remarquables tout comme la prof d'histoire qui se réjouissait qu'au moins une élève n'oublie jamais les fameux et tant redoutés «termes du sujet». La prof d'espagnol lui reprocha de ne pas assez illustrer son cahier mais reconnut la beauté de son accent et sa richesse de vocabulaire. Sasuke n'en revenait pas : il savait que sa copine était forte mais ne pensait pas que c'était à ce point-là ! Elle était si modeste, toujours à l'encourager et à se rabaisser quand il la complimentait. De plus, elle n'avait jamais fait de voyages linguistiques, ni même de voyages tout court alors il mit dans un coin de sa tête de lui demander comment elle avait atteint ce niveau en langue alors que lui galérait même en partant quasi tous les ans en Angleterre en immersion totale ! Le prof de maths répéta ce qu'il avait dit à la jeune fille au début du conseil et le prof de latin la remercia d'être arrivée pour relever le niveau du groupe. Tout le monde resta cependant décontenancé par la remarque du prof d'anthropologie (oui je sais que tout le monde l'avais zappé celui-là) :
« - A vous écouter, je pense que nous ne parlons pas de la même personne ! Cette jeune fille est paresseuse et arrogante. Elle ne cesse de bavasser et de me contredire avec insolence. Elle ne note rien, d'ailleurs je ne pense même pas qu'elle est un cahier ! On ne peut pas commencer de débats sans qu'elle ressorte sa science et réfute tous les arguments que les autres peuvent amenés. C'est une véritable perturbatrice.
- Excusez-moi Monsieur, loin de moi l'envie de vous manquer de respect, mais je me demandais combien elle avait eu à l'oral d'anthropologie ? Si elle a le comportement que vous décrivez, sa note ne doit pas être bien haute n'est-ce pas ? intervint Sasuke sur un ton respectueux mais plein de reproches
- Eh bien je n'en sais rien et à vrai dire je m'en contrefiche. De plus, je n'ai pas à justifier ce que j'avance avec vous jeune homme.
- Peut-être que vous n'avez pas à vous justifier avec lui mais avec moi si ! répondit la proviseure. Quelqu'un est-il en possession de cette note d'oral ?
- Oui je l'ai, il faut juste que je la retrouve, déclara la prof de français en fouillant dans son carnet de notes. Ah la voilà ! Elle était interrogée sur le sujet : La douleur permet-elle d'accéder à la liberté et est-ce mieux de souffrir de la vérité ou de se réjouir d'un mensonge ? Elle a eu 18 et l'examinateur a noté en remarque, je cite : très bon oral agrémenté de citations variées et pertinentes. La réflexion et l'opinion sur la question sorte de l'ordinaire mais sont argumentées de manière cohérente et tout à fait véridique. Un très bon oral, continuez ainsi. Le cahier est très propre et les cours sont notés avec soins.
- Je pense que, vu les circonstances, votre avis ne sera pas pris en compte Monsieur. Vous devriez penser à discuter calmement avec elle et d'ouvrir un peu plus votre esprit afin d'accepter que toutes vos certitudes ne sont pas forcément véridiques.
- Mais...
- Le débat est clos ! rétorqua la proviseure. Lithia demande une 1èreS qui est bien sûr accordée ainsi que les félicitations car nous réservons la mention spéciale pour le troisième trimestre. Des objections fondées et intelligentes ?
- Je ne pense même pas que la question se pose ! renchérit la prof d'anglais
- Parfait alors adjugé ! Sasuke, faites la rentrer je vous prie et comme c'est votre tour restez dehors, vous n'êtes pas proches dans l'ordre alphabétique, je le sais mais c'est plus simple de cette manière.
- Bien Madame ! Lithia, c'est bon tu peux rentrer, c'est à mon tour de passer sur le grill ! rigola-t-il
- Oki ! Mais ton nom de famille c'est Uchiwa alors c'est pas logique !
- Y'a pas de logique dans ce bahut !
- Si tu le dis ! Tu me raconteras ?
- Peut-être, on verra tout à l'heure !
- S'il-te-plaiiiiiiiiiiiit ! implora-t-elle
- D'accord mais rentre vite ou tu vas te faire tuer et laisse-moi ton tel que je puisse jouer un peu en attendant qu'ils aient fini de me dépecer vivant...
- Exagérateur de première classe ! rigola-t-elle en lui tendant son portable puis elle rentra dans la pièce et repris sa place »
Les profs dirent que dans l'ensemble, le niveau du brun avait progressé et que ces interventions étaient de plus en plus pertinentes. Ils étaient satisfais de cette progression et malgré son caractère bavard et son incapacité à se concentrer plus de 30min sur un sujet, ils lui accordèrent les Satisfécits avec un avertissement que si le comportement se dégradait, il ne les aurait pas ensuite, et donnèrent leur accord pour le passage en S. Lithia jubilait littéralement et était euphorique à l'intérieur malgré l'air inexpressif et distant que conservait son visage. Sasuke rentra dans la pièce et jeta un coup d'œil à la jeune fille qui, en comédienne parfaite, gardait un visage grave avec un petit sourire compatissant. Le jeune homme s'assit quelque peu inquiet et prit la main de sa petite-amie dans la sienne. La suite du conseil se déroula sans accros et malgré quelques mauvaises nouvelles pour certains de leur camarade, les deux jeunes gens sortirent soulagés de l'enceinte de l'établissement.
Il faisait nuit désormais et le vent soufflait. Les deux namoureux rejoignirent la gare main dans la main, ne se souciant même pas du regard des autres. Ils se mirent d'accord pour ne pas dire aux autres qu'ils étaient restés pour le cas par cas afin d'éviter d'être assaillis de questions sur des décisions qui devaient rester confidentielles. Ils montèrent dans le train désormais désert et s'assirent l'un à côté de l'autre sans se lâcher la main. La voix glacée de Lithia rompit le silence :
« - Alors, dis-moi tout ce qu'ils ont dit sur moi !
- Bah rien de nouveau sous les palmiers. Ils t'adorent tous et n'ont dit que des trucs positifs sur ta petite personne trop modeste ! Y'a que le prof d'anthropologie qu'a cassé son boulon mais on l'a vite remis en place cet abrutit ! T'as les félicitations et tu passes en S sans problème Miss perfection ! rétorqua-t-il d'un ton distant et faussement ironique
- Ah je vois...répondit la jeune fille au bord des larmes devant la réaction de son petit-ami
- Mais nan je rigole Miss aucun-second-degré ! Je suis super content pour toi que ça se soit passé comme ça ! C'est une preuve de plus que tu dois être plus confiante et croire en toi au lieu de te rabaisser tout le temps ! Je t'aime andouille ! répliqua-t-il en la serrant dans ses bras
- Ne me traite pas d'andouille, andouille ! Watashi no baka ashiteru !
- En français ça donne quoi ?
- Je t'aime mon idiot... »
Il l'embrassa dès qu'elle eut fini sa phrase et lorsqu'ils se séparèrent à bout de souffle, la jeune fille prit un air grave. Le brun s'inquiéta et la questionna des yeux, ne comprenant pas :
« - C'est à moi de te raconter n'est-ce pas ?
- Euh ouai...C'est si terrible que ça ? s'inquiéta-t-il
- C'est pas terrible, c'est catastrophique Sasuke ! Tu te rends compte que tu n'as que 14,5 de moyenne générale et que tu as progressé partout sauf en sport ? Quand est-ce que tu comptes te réveiller ? Quand tu seras avec moi en S ce sera trop tard pour me rattraper tu sais ! Il faut que tu vises plus haut que les Satisfécits parce sinon ça va pas le faire... »
Il ne lui laissa pas le temps de terminer sa tirade et l'embrassa car il avait bien compris que malgré le ton faussement rempli de reproches, la jeune fille ne faisait que le féliciter pour ses résultats plus qu'honorables. Il n'en revenait pas : depuis sa rencontre avec Lithia, sa moyenne avait augmentée de trois points et même si son comportement laissait toujours à désirer, les profs lui avait décerné une mention qu'il n'aurait jamais espérer obtenir un jour. Le baiser chaste au départ, gagna en profondeur et devint langoureux, symbole de l'amour sincère que les deux ados se portaient.
Ils ne virent pas les stations défiler et quand ils arrivèrent à la gare de Suna, il était déjà 20h passé. La jeune fille, en découvrant l'heure, se mit à courir comme si sa vie en dépendait. Sasuke se mit à la suivre sans comprendre au début mais il se rappela de leur discussion d'un peu plus tôt et se douta qu'elle devait se dépêcher sous peine de se voir démonter encore une fois parce que le repas ne serait pas prêt et qu'il fallait qu'elle prenne la douche de son demi-frère. Il s'en voulait de la laisser entrer dans cette maison qui ne signifiait que douleur et esclavagisme pour sa petite-amie mais lorsqu'elle s'arrêta de courir pour l'embrasser en guise d'au revoir, il n'eut pas le temps de la retenir plus longtemps. Il rentra chez lui, priant pour que son aimée arrive à temps...
Lorsque Lithia franchit le pas de la porte après être rentrée du conseil de classe, elle posa son sac dans sa chambre, salua sa mère et s'occupa le plus rapidement possible de toutes les corvées dont elle avait la charge. Par chance, son beau-père ne rentrait que vers 21h ce soir-là ce qui lui laissait plus de temps. Elle prit la douche de son frère et la sienne, prépara des pâtes à la bolognaise et fit ses devoirs. Elle eut même le temps de surfer un peu sur Facebook et de discuter avec les gens de sa classe en écoutant le nouvel album de Sleeping With Sirens. Bercée par la musique, elle n'entendit pas l'homme franchir le pas de la porte et, quand son demi-frère la prévint, dévala les escaliers pour réchauffer le repas. Ils mangèrent en silence et la question fatale tomba alors que la jeune fille resservait le petit :
« - Alors ce conseil ? Qu'on dit les professeurs ? demanda son beau-père
- Je suis la première de la classe avec une moyenne générale de 17. Ils n'ont rien à dire mis à part que je suis intéressée, active et sérieuse. Je m'implique dans chaque matière et apporte toujours des éléments pertinents à la réflexion. Enfin, le passage en 1èreS apparaît comme une évidence et ils m'ont même dit que je pourrais postuler pour rentrer à l'Hokage University sans problème. Ah oui, ils m'ont décerné les Félicitations du conseil de classe.
- Très bien. Tu as ton classement par matière ?
- Première partout même en sport.
- Parfait ! Mais n'oublies pas que l'année n'est pas terminée et que si tu as 17 de moyenne aujourd'hui, tu devras obligatoirement avoir plus à la fin de l'année. Pour te féliciter, il le faut aussi quand il n'y a rien à redire, je te donne mon accord définitif pour ta soirée de samedi soir. Tu auras toute la journée de libre à condition que ta mère n'ait qu'à réchauffer le repas et que le ménage soit fait, en plus des machines et du repassage éventuel bien sûr.
- Merci beaucoup ! Ce sera fait sans aucun doute ! Je vous remercie encore de cette bonté qui vous habite.
- Je le sais bien Lithia ! Tu peux disposer car il est tard, je m'occupe de tout cela ce soir.
- Vous êtes sûrs ? Cela ne me pose aucun problème de m'en occuper car je suppose que vous êtes fatigué...
- Discutes-tu mes ordres ?
- Non pas le moins du monde... Passez une bonne nuit dans ce cas... Le petit déjeuner sera prêt à votre réveil ! »
L'adolescente n'en revenait pas ! Jamais son beau-père n'avait agi de la sorte avec elle. Elle s'en réjouissait mais ne pouvait s'empêcher de penser que cette attitude cachait quelque chose qui pourrait la faire souffrir. Elle monta se coucher et s'aperçut qu'elle avait reçu un snap de Sasuke, son nouveau petit ami d'ailleurs. Elle rougit à cette pensée et ouvrit la photo éphémère : elle retint ses larmes à la vue du gros cœur rouge avec leur prénoms dedans accompagné d'un message d'amour que son namoureux avait dessiné. Elle fit une screenshot et répondit à son brun avec un peu plus de retenue tout de même : ils s'étaient embrassés mais elle n'en n'avait pas pour autant perdu sa réserve et sa timidité quant à l'expression de ses sentiments. De plus, même si elle savait qu'elle pouvait avoir une confiance absolue en lui, il n'empêche qu'elle ressentait toujours une infime part de doute et de suspicion envers chaque personne qui lui montrait son affection envers elle. Elle enfonça ses écouteurs dans ses oreilles et se lova dans les bras de Morphée, faisant pour la première fois des rêves et non des cauchemars, embellis par la présence d'un brun à ses côtés.
*Pendant ce temps dans la maison d'en face*
« - Salut M'man ça va ? Itachi est rentré ?
- Coucou Sasuke ! Oui ça va, un peu crevée comme d'hab' mais non ton grand frère n'est pas rentré! Alors cette journée ?
- Superbe ! Une des plus belles de ma scolarité, enfin presque...y'a toujours des trucs qui gâchent tout mais bon...
- Oh toi ! Racontes-moi tout je te prie jeune homme ! Ça a un rapport avec l'adorable jeune fille qui est passée la dernière fois ? Viens manger en même temps c'est chaud !
- J'arrive ! Ouai...on est ensemble maintenant...
- Ca n'a pas l'air de te réjouir plus que ça ? Tu ne l'aimes pas ?
- Si si au contraire, c'est même moi qui me suis confessé mais du coup elle m'a parlé de son passé et de sa famille et c'est pas joli, c'est même affreux...
- J'en conclus qu'elle a répondu à tes sentiments... Tu veux en parler ?
- Oui, je sais que c'est peut-être irresponsable ou même impossible de faire ça mais je peux te demander un truc ?
- Dis-moi !
- Est-ce que tu crois que c'est possible de dénoncer les parents d'une ado qui la maltraitent, la battent, ... et de récupérer la charge de cette ado ?
- Elle se fait battre ?!
- Oui, battre, insulter, elle doit tout faire dans la maison et n'a aucune liberté. Ce n'est qu'un objet, un punchingball émotionnel qui leur sert de femme de ménage et de baby-sitter pour leur enfant !
- C'est horrible ! Jamais je n'aurais pu imaginer une chose pareille ! Il faut absolument prévenir la police Sasuke !
- NON ! Du moins pas avant d'être sûr qu'elle pourra rester ici avec moi !
- Bien sûr...je vais me renseigner ne t'en fais pas. Essaies de lui demander si elle aurait d'autres preuves que les marques de coups sur son corps et si son demi-frère pourrait témoigner. C'est toujours bien d'avoir un témoin. Et ce sont ses vrais parents ?
- C'est sa mère biologique qui s'est remarié après son divorce avec le père de Lithia. Ce-dernier est mort d'un accident de la route qui a aussi causé la mort de sa petite sœur...Mais elle a un frère jumeau qu'il faut que je retrouve pour appuyer le tout.
- Quelle enfance tragique, si on peut encore appeler ça ainsi... Beaucoup de choses s'expliquent maintenant tu ne trouves pas ?
- Si... merci beaucoup Maman...Tu crois qu'on pourra la garder ici ?
- Bien sûr qu'on la gardera ici ! Elle est importante pour toi et tu seras la dernière chose à laquelle elle pourra se raccrocher une fois que cela sera fait ! Mais encore une chose, parles-lui en demain pour être sûr que ça ne lui posera pas de problèmes...
- Ouai c'est ce que je comptais faire t'en fais pas ! Bon j'vais me coucher ! Bonne nuit maman !
- Bonne nuit mon fils... »
Mikoto débarrassa la table tout en repensant à ce que son fils venait de lui révéler. Et dire qu'elle avait parlé avec cette femme pour la convier à la fête des voisins ! Elle lui avait paru si douce et attentionnée alors qu'en réalité c'était un monstre qui battait sa propre fille ! Elle manqua de lâcher une assiette en se disant qu'elle-même avait divorcé d'avec son mari Fugaku parce que les sentiments n'étaient plus là mais que pour rien au monde elle n'aurait battu un de ces enfants : c'était tout bonnement inconcevable. Elle mit un mot sur la table pour son fils aîné qui devait encore être on se sait où et monta se coucher.
De son côté, Sasuke se mit en pyjama, prépara son sac pour le lendemain et envoya un snap à sa petite-amie pour lui souhaiter une bonne nuit. Il lut sa réponse et se réjouit de voir que la jeune fille était sincère mais encore tellement timide. Il se coucha tout en pensant que dans très peu de temps, il allait pouvoir la voir H24 et qu'elle pourrait enfin avoir une vie heureuse en sa compagnie.
Mais cela aurait été trop facile si rien n'avait compliqué un peu les choses pour le plus grand désarroi du brun qui pour l'instant ne se doutait de rien, d'absolument rien...
ooOoo
Mwa : Et voilà le chapitre 3 ! Il est court pas rapport au chapitre 2 mais ce dernier était d'une exceptionnelle longueur !
Sasuke : Pourquoi j'ai l'impression que je vais souffrir dans la suite des évènements ?
Mwa : Parce que c'est le cas mais ne t'inquiètes pas c'est pas pour tout de suite ! Le bonheur va t'envahir mais la chute n'en sera que plus grandiose
Sasuke : 'spèce de folle !
Naruto : ...moi je boude !
Mwa : T'en as pas marre de te répéter Naru-chan ? Je t'ai dit que tu allais être là alors patiente un peu ! Tiens des ramens!
Naruto : MARCHIIIIIIIIII ! Mais c'était pas pour ça que je boudais...Depuis quand tu embrasses quelqu'un d'autre que moi Sasuke...
Sasuke : C'est cette auteure de mes deux qui me fait faire ça ! Si j'étais libre jamais je ne te ferais une chose pareille mon ange !
Naruto : Je t'aime Sas'ke !
Sasuke : Moi aussi mon petit Naruto
Mwa : Oh s'est-il pas mignon ! Tu deviens fleur bleue Sasu-CHOU et range cette tronçonneuse tu vas te blesser !
Kakashi : Pour sauver l'auteur tapez 1 ! Pour que Sasuke tue l'auteur taper 2 ! Les résultats dans le prochain épisode de notre programme : «Quand est-ce que Michiyo succomberas ? »
Je déteste demander des reviews mais c'est quelque chose d'absolument vital pour les auteures ne serait-ce pour savoir si l'histoire vous plait ou non... Merci d'avance !
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