C'est une larme triste qui coule sur sa joue. Une larme triste. Une larme solitaire. Une larme qui a voyagée a travers combien de forêts ? Combien de rivières ? Combien de déserts ? Une larme triste qui ressent un vide. Une larme seule depuis bien trop longtemps. Une larme perdue et déboussolée. Une larme forte qui ne veut pas mais qui coule en silence. Une larme qui dès que les autres ont le dos tourné menace de s'effondrer. Une larme qui a voyagé a travers mondes, a travers années, a travers paysages et a travers âmes. Une larme qui a rencontré toutes imaginations, toutes créations et toutes inventions. Une larme qui a aussi rencontrée la réalité. Une larme qui a trop vu de souffrance, trop vécu de malheurs. Une larme qui a trop souvent vu la guerre. Une larme qui a trop souvent été humiliée et maltraitée. Une larme triste. Une larme solitaire. Une larme silencieuse depuis bien trop longtemps et qui trace doucement son sillon sur cette peau métissée. Silencieuse la larme. La larme qui a vécu si longtemps. La larme qui a tant voyagée, qui a tant rencontrée, qui a tant enduré. La larme qui jamais n'a abandonnée, qui jamais n'a lâchée et pleuré. Aujourd'hui la larme ne veut plus s'envoler. Larme veut s'éloigner et ne plus revenir. Larme veut ce que tant d'humain on peur de parler. Mourir.

Pas vraiment de thème pour ce chapitre, seulement une inspiration subite.