Partie une.

Wish you were gay - Billie Eilish

Si vous demandiez aux gens de l'école si ils connaissaient Harry Styles, ils vous répondaient 'oui' avec des étoiles dans les yeux. C'était la star du lycée, par conséquent tout le monde l'aimait et savait qui il était.
Harry était différent des populaires qu'on connaissait habituellement. Lui, c'était un ange adorablement mignon et incroyablement bienveillant. Si on lui proposait de prendre tout le malheur du monde sur ses épaules, il le ferai sans hésiter et resterai heureux malgré tout.

C'était le petit protéger du lycée -bien qu'il soit grand- et, même si il était infiniment gentil, rentrer dans son cercle d'amis proches s'avérait être difficile.
La confiance qu'il accordait aux gens se révélait très faible. Très très faible. Et quand on lui demandait pourquoi, il se renfermait et vous pouviez être sûr que dans les quelques heures qui suivaient, vous étiez noter sur la liste rouge des gens à ne pas côtoyer.
Même ses propres amis n'étaient pas informés des raisons de cette méfiance. Mais eux comprenaient quand ils dépassaient la limite du questionnement.

Harry était un agneau avec tout le monde, ce n'était même plus quelque chose qui paraissait bizarre, même si sa gentillesse surprenait sûrement encore beaucoup, c'était habituel. Il pouvait des fois être en colère mais c'était assez rare, déjà parce que personne ne le mettait en colère et ensuite car il était calme et il le restait pendant chaque altercation. Il était le genre de personne à ne pas aimer la violence, en presque 20 ans d'existence, il s'était battu 3 fois. Pas plus, et seulement pour ce qu'il jugeait être de bonnes raisons.

Les gens du lycée et ses amis proches le savaient calme, gentil et adorable avec la main sur le cœur. Et c'était déjà beaucoup. Mais ils n'étaient que des amis. Que des connaissances. Harry avait besoin de plus.

C'est pourquoi j'étais son meilleur ami. Bon j'étais souvent son doudou aussi, mais j'étais la personne la plus proche de tous ses proches. La seule en qui il avait pleinement confiance, j'étais flatté mais j'avais peur en même temps. Avec harry, et quand il s'agissait de moi, il suffisait d'un mot de travers pour qu'il commence à me bouder. Attention, il était mignon comme tout quand il le faisait, mais ça pouvait durer pendant des fois plusieurs jours et, je l'avoue, ça me mettait souvent mal de savoir qu'il était fâché. Il n'y avait qu'avec moi qu'il changeait ses humeurs. Les autres voyaient un harry toujours gentil et souriant, le harry de mon quotidien pouvait passer de triste à énerver puis à niais pour finir par être heureux. Au départ, c'était difficile à comprendre mais je me suis vite habitué. Faut dire que j'étais pareil. Toujours à vouloir des câlins après avoir été énervé. Je comprends, maintenant, pourquoi mes proches étaient pris au dépourvu.

Mais j'ai changé, et j'ai presque envie de dire heureusement vu le caractère de Harry -on aurait été beaucoup trop niais ensemble-, je suis beaucoup plus protecteur et...bad boy ? On va dire ça. Je suis arrogant mais ironiquement. Ça n'as aucun sens, je le sais, mais c'est comme ça. J'adore le charrier, j'ai toujours adoré l'embêter et je ne me lasserai de comment il réagit à mes chamailleries. Il est beaucoup trop mignon quand il est choqué et embarrassé, qu'il me crie un 'louis!' outré. C'est limite devenu une habitude de l'entendre le dire au moins une fois par jour au moins.

Malgré moi et mon humour gênant, il me supporte. Il manquerait plus que ça tiens, qu'il ne me supporte pas. Je me tape bien son humour de merde moi. Tous les jours on a droit à des blagues nulles, mais vu que c'est harry, on rigole.

Je l'aime de tout mon coeur, et j'ai peur de l'aimer un peu trop justement. Harry n'aime pas le changement, il déteste ça. Je suis le seul à le savoir. Si vous êtes son ami, vous restez son ami. Pas plus. Si vous êtes son meilleur ami -dans mon cas-, vous restez son meilleur ami. Vous ne devenez pas moins, et vous ne deviendrez pas plus. Mais c'est compliqué de ne pas vouloir être plus quand vous connaissez ce petit être magnifique depuis qu'il a 13 ans et que, parallèlement, vous êtes attirez par les garçons. Et savoir que lui est dans le même cas, ça n'arrange rien à votre situation. Vous le voulez tellement que ça vous brise le cœur. Je le veux tellement que j'en ai mal. En bref, ma situation est simple.

Je suis amoureux d'harry styles depuis mes 16 ans.

Donc 3 ans.

Et je suis persuadé que ce n'est en rien réciproque.

J'aime ma vie.

Non plus sérieusement, tout le monde devrait avoir un Harry dans sa vie. C'est un être rempli de douceur, qui adore les câlins et qui fait tout pour que vous soyez heureux, même si lui ne l'est pas forcément. Un amour. Un ange. Et même si il peut paraître compliqué à comprendre, on s'y habitue.

Pour exemple, à l'instant même, dans son magnifique lit king size que monsieur daigne à me faire partager, on se câline.
Câlins. Câlins. Câlins. On ne fait que ça depuis que je suis arrivé chez lui à 10h.

Il est 17h.

Mais ça nous fait du bien à tout le deux. Rester comme ça, dans notre monde, dans notre atmosphère. C'est comme si on était seuls au monde. Sauf que bon, on est seulement seuls dans sa maison. Dehors, y a des gens.

« Lou ? »

Je baisse la tête et le regarde. Il a relevé la tête en attente d'une réponse et ses yeux brillent grâce au reflet du soleil sur la fenêtre. Ses beaux yeux émeraudes.

« C'est moi ? »

Il pouffe et je souris. C'est toujours une mini victoire de le faire rire, même si c'est minime. Savoir que c'est grâce à moi, ça me fait du bien.

« Je peux te montrer ce que j'ai acheté hier ? S'il te plaît ? »

Tout en me posant cette question -à laquelle je ne vais toute façon pas dire non-, il fais la moue. Il adore me montrer ses petits achats. Il adore que je le complimente et que je complimente ses goûts. Il adore me prouver qu'il ose. Et j'adore constater ça, alors je ne refuse jamais, que ce soit en Skype ou en personne, je ne lui dis jamais non. Je ne saurais pas de toute façon.

« Bien sûr que oui haz. »

Et juste le petit 'yes!' qu'il murmure avant qu'il parte en trottinant chercher ses achats me conforte dans mon idée de ne jamais lui dire non. Il est si mignon, il en devient tout content. Il adore qu'on s'intéresse à lui. Et j'adore m'intéresser à lui.

« Tada ! Regarde. »

Il revient de la salle de bain avec deux sacs, accessoirement muni d'un petit quelque chose qui repose sur sa tête et -god- il est si joli. Une princesse, ma princesse. Tout lui va, même si c'est moche, le fait que ce soit harry qui le porte rends ça beau. Il illumine tout ce qu'il touche, et tout ce qu'il porte. Et en portant ça, il rayonne.

Une couronne de fleur.

Je me redresse.

« Mon dieu Sun, t'es si joli. La plus belle des princesses. Pourquoi tu en portes pas au lycée ? »

Il rougit et il se mord la lèvres. Il adore.
Mais il fait une moue en entendant la deuxième partie de ma phrase. Il faut dire qu'il en achète énormément, ça lui va si bien, mais il ne les porte jamais autre part que chez lui. Il m'as toujours dit la même chose et je lui ai toujours répondu la même chose quand il tentait en vain de se défendre. Je veux voir mon Haz avec un diadème de fleur au lycée, point final.

« Mais Louuuu, je t'ai déjà dis pourquoi. Les gens vont va pas aimer. »

Même réplique.

« Et moi je t'ai déjà dis qu'on s'en foutais de l'avis des gens. »

Même réponse.

Harry n'aime pas s'affirmer. Il est toujours vague dans ses réponses et ses habitudes même si il sait pertinent ce qu'il veut. Mais je le pousse énormément à changer ça, je ne veux pas que ce petit ange passe le reste de sa vie à cacher le vrai lui. Ça a porter ses fruits quelque fois et j'en suis ravi, ça veut dire qu'on avance. Il doit prendre de l'assurance, et je fais en sorte qu'il puisse y arriver.

Je le vois remuer légèrement en regardant sol. Il a pas fini de parler. C'est bien la première fois d'ailleurs, qu'il continue cette conversation, j'en suis surpris.

« Haz , parle. »

Il relève ses yeux vers moi et souffle légèrement. Il est pas confiant. Il a peur de ce qu'il va dire. Je les connais trop bien, lui et ses manies.

« Je- Je peux pas m'en foutre, Lou. »

J'hausse un sourcil.

« Pourquoi ? »

« Mais parce que ! Imagine les gens, en voyant ça, ils m'aiment pus ? »

Mais qu'est-ce qu'il raconte encore lui ?

« Harry, moi je t'aimerais toujours hein. »

« Je sais Lou, et je t'aime aussi. Mais si les gens ils m'aiment pus, ils trouveront un nouveau protégé. Et il sera peut-être méchant. Mais j'ai pas envie d'un méchant populaire moi ! Il va faire mal aux gens et il sera égoïste et- »

Je le coupe en le prenant dans mes bras. Qu'est-ce qu'il part loin des fois, il me désespère. Mais qu'est-ce qu'il est mignon. C'est une autre qualité chez lui, il est égoïste mais pour le bien des gens. Il ne va pas vouloir céder sa place de 'populaire du lycée' mais seulement pour s'assurer que personne de méchant ou de mal attentionné ne prenne celle-ci. J'ai beau lui répéter que tout le monde l'aimeras jusqu'au bout, il ne veut rien entendre. Il n'as pas envie d'être lui-même juste parce qu'il risque -d'après lui- de perdre l'amour qu'on lui donne. C'est débile. Une couronne de fleurs ne va pas changer l'image qu'on a de lui, mais ça, il ne veut pas le comprendre.

« Eh mon ange, calme toi. »

Ses épaules s'affaissent dans un souffle. Il se mets trop de pression pour être parfait alors qu'il l'est déjà.

Il passe ses bras autour de ma taille, faut dire qu'il est un peu plus grand, et mets sa tête dans mon cou. Apparemment, il le fait parce que je sens bon. Pourtant je peux jurer qu'entre nous deux, il est celui qui sens le plus bon. Son parfum sent la fleur de coton, et il sent comme un bébé quand il en mets. Il adore ça. Et je suis sur un nuage quand il se parfume avec celui-ci.
Moi c'est plus..masculin ? Ou du moins ce que l'on classe 'masculin'. Mais il aime bien le fait qu'on se complète. Lui c'est doux, moi c'est fort.

« Je sais pas quoi faire. »

« On va arrêter d'y penser pour l'instant, d'accord ? Tu vas terminer de me montrer ce qu'il y a dans tes sacs, après tu vas mettre des chansons et on va s'amuser. Est-ce que c'est okay ? »

Il me sert un peu plus fort en laissant sortir un 'ui' avant de se reculer tout sourire et de s'abaisser pour ramasser ses sacs.

« T'es prêt ? »

« Et comment, curly. »

Un sourire rayonnant de sa part et on est partit.

1923 mots.

J'espère que cette première partie vous a plu , on se revoit dans quelques jours pour la partie deux. Jusque là , tenez vous bien. Je vous adore fort.

To the moon and back,
Cha.
🌙

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