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Je pose ma main sur sa tête pour l'allonger au sol. Puis, je lance : "pistolet de feu !" Des milliers de petites boules de feu sortent alors de mes doigts et viennent brûler les endroits derrière lesquels se planquaient tout ce beau monde. Je souris. "Poing ardent !"

Il en reste quatre ? Wow, je suis impressionné. Quelle résistance... Alors que je m'avance vers ces quatre mecs encore debouts, je sens une présence dans mon dos. Merde. J'l'ai pas vu venir ! J'ai pas le temps de me retourner. Il m'a passé des menottes en granit marin.

Mes yeux se portent vers Nokomis. Elle n'est plus là. Un des quatre gars d'en face le retiens, une main collé sur sa bouche et son nez. Elle se débat, donne des coups de pieds, mais rien y fait. Tant pis pour les pouvoirs, après tout, je sais me battre sans eux. Je cours et donne un coup au mec qui m'a passé les menottes. Il tombe, assommé.

"Pas un geste, poing ardent. Ou ta copine se fait plomber le crâne !

_ Lâches la !"

Je frappe les deux gars qui courraient pour m'avoir grâce à mes jambes. Ils ne se relèvent pas. Il reste donc deux hommes. Un à ma droite, un autre en face qui empêche Nokomis de respirer. Il est débile ou quoi ? À quoi sert une esclave si il la fait crever ?

Le mec de droite saute et tente un coup avec son épée. J'essquive et bloque son attaque avec mes menottes, puis lance la jambe droite dans ses côtes. Il tombe au sol.

L'autre gars tremble et pointe son flingue sur la tempe de Nokomis.

"Pas bouger !"

Je saute pour arriver derrière lui et l'étrangler avec les menottes. Je lui chuchote à l'oreille, alors qu'il lâche le pistolet et desserre l'étreinte qui retenait Nokomis :

"J'suis pas ton chien..."

Elle tombe au sol, par manque de souffle.

Je finis par lâcher le trafiquant que j'ai finalement étranglé et me baisse vers Nokomis qui peinait à respirer. Je pose ma main dans son dos :

"Ça va aller ?

_Ouais..., Me répond elle, la voix faible et le souffle court, ça va le faire, ne t'inquiètes pas."

Je ramasse la clef qui traine au sol, à côté du corps assommé d'un des mecs qui nous ont attaqués, puis détache les menottes.

"On a eu chaud, ce coup ci...

_ Dit le mec fait de feu...

_Pardon, j'étais pas assez attentif...

_ T'excuses pas, ils étaient assez balèzes après tout. Puis... Ils nous ont pris par surprise.

_J'ai l'impression que je perd un peu la main...

_ C'est que tu te fais vieux !

_ hey !"

Je l'aide à se relever, en ricanant.

"J'me ferait un petit entraînement, quand on sera sur Moby Dick."

Elle sourit. Nous reprenons donc notre route vers le bar du vieux schnock.