Chapitre 1
- Tu n'oublieras pas les conseils de ta sœur, hein ? Me demanda mon père, déjà triste de voir sa fantastique fille - moi - s'en aller vers de contrées inconnues.
Ce n'était pas vraiment des contrées inconnues en fait, juste une école de sorcier dans le trou du cul de l'Angleterre.
Ça ne me posait pas de problème en soit d'apprendre la magie et les merdes qui s'ensuivent, sauf qu'il fallait savoir, que moi, j'étais une tapette par excellence. Et vu les choses horribles qui semblaient se passer à Poudlard, j'aimerais éviter de mettre ma précieuse vie en jeu.
Mais là, intervint un problème plutôt conséquent.
J'ai bien réussi à brûler mes premières lettres pour Poudlard depuis trois ans, mais fallait croire que Dumbledore, il m'aimait vraiment beaucoup, parce que cette année, je m'attendais à brûler deux, trois papiers, mais des centaines de lettres ont fait irruption dans ma maison.
Impossible pour moi de cacher ça.
J'ai bien essayé un sort d'oubliette, mais sans baguette, ça complique tout de suite la chose.
- Fiona ! M'appela ma mère.
Je sortis de mes rêveries.
- Oui !
- Ton train va partir, m'informa mon paternel.
- Pas de problème.
- Allez ! Tu nous donneras des nouvelles de ta sœur, elle ne nous parle presque plus ! Et n'oublie pas de survivre.
Je leur lançai un sourire forcé.
Merci, maman, de me rassurer comme tu le fais.
- Ma sœur, ma sœur, et moi alors ? Me plaignai-je.
- On espère au moins qu'on pourra t'enterrer ici, fit ma mère, sa main sur le cœur.
Yes.
Je leur fis rapidement un câlin, avant de foncer vers le mur séparant les sorciers des humains, puisque c'étaient des moldus, mes parents ne me suivirent pas.
Sauf que je fonçai littéralement dans le mur, sans le traverser. J'atterris lourdement sur le sol, avec mes bagages.
Je me fais pitié.
Je me dépêchai de me relever, pour éviter toute moquerie.
Une fois debout, je soufflai longuement.
Je pouvais le faire.
En théorie.
Je rentrai à nouveau dans le mur, et cette fois ci, c'était la bonne. Je ne pus retenir un petit cris de victoire lorsque je passai de l'autre côté.
Le Poudlard Express se tenait devant moi, aussi imposant que dans les descriptions de ma sœur. Son métal rouge reflétait fièrement la lumière de la gare, et une fumée grise sortait de la locomotive, remontant paresseusement vers le toit.
Devant lui, des parents poules, des élèves stressé, des animaux à la recherche de leur maître, et tout le tralala habituel des sorciers.
J'avançai vers le train, avant qu'il ne ferme ses portes et que je sois coincée sur le quai.
Quoique, c'était pas si mal de rester là.
Je montai tout de même, traînant mon espèce de valise derrière moi. Mais celle ci semblait réticente à monter à bord, puisqu'une des lanières se coinça dans une marche.
Résultat, j'étais comme une conne à tirer sur ma hanse, tandis que le train commençait à secouer, signe qu'il allait bientôt démarrer.
Ça commençait tellement bien.
A force de tirer comme une brute, je finis par arracher cette putain de lanière de mon sac. Et j'avais d'ailleurs tiré si fort que ma force m'emporta, et ne m'écrasai au sol.
Le train démarra et je restai au sol, ma hanse dans la main, et mon sac toujours accroché aux escaliers, en dehors du véhicule.
Inspire, expire.
Je passai bien trente minutes au sol, et c'était seulement quand un groupe d'adolescents qui riaient très fort passa, que je me levai pour me trouver un compartiment.
Comme le train était déjà bondé d'imbécile et de pimbêche, ça me pris du temps avant de trouver un compartiment acceptable, très longtemps.
Je fus donc soulagée quand j'ouvris une porte et que je vis une rouquine et un mec brun avec un crapaud.
- Bonjour ! S'écrie la rouquine.
- Bonjour ?
Je n'eus même pas le temps de fuir, la rousse me choppa et m'entraîna à côté d'elle. Je tentai vainement de retirer mon bras de son emprise, mais c'était impossible. Même le brun en face de moi semblait savoir la situation perdue, puisqu'il se cachait derrière son magasine.
Nickel.
- Tu t'appelles comment ? Me demanda la fille.
- Fiona.
Première fois que je ne mens pas quand on demande mon prénom ! Bravo !
- Tu me demandes pas comment je m'appelle ?
- Elle s'appelle Ginny, m'informa le garçon, toujours derrière son magasine.
- Fantastique, commentai-je.
Finalement, mes tentatives de non-sociabilité ne me menèrent à rien, parce qu'ils étaient vraiment sympa, et que c'était impossible de ne pas parler.
J'appris que Neville, le garçon, adorait les plantes et sa grand mère, tandis que Ginny adorait le Quidditch et avait six frères. Je partageais d'ailleurs sa passion du Quidditch, puisqu'étant petite, je faisais presque instinctivement du balais dans mon jardin avec une balle.
C'était bien le seul talent que j'avais réussi à avoir.
Et au fil du temps, j'avais continué à jouer seule dans mon jardin, et à subir les remontrances de mes voisins, pour "vandalisme".
Le trajet passa bien plus vite que prévu, si bien que je n'eus même pas le temps d'éteindre le feu que j'avais ACCIDENTELLEMENT démarré dans les toilettes, et quand la nuit tomba, un château noir se découpa dans le bleu du ciel.
On était arrivé.
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Bonsoir, bonsoir ! J'ai décidé de re-re-écrire les vieux chapitres, parce qu'ils me faisaient chier, alors vous, j'imagine même pas.
Voilà
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