Jour XVII.
Après une petite guerre pour savoir qui mangerait le dernier marron grillé, la compagnie répartit d'où elle était venue : au château. La foule les laissait plus ou moins passer grâce à leur capes reconnaissables entre milles et les murmures qui arrivaient sur leur passage. Frodon se cacha au centre du groupe pour éviter qu'on ne vienne l'aborder. Il n'aimait pas vraiment la notoriété qu'il avait acquérit grâce à ses services rendus à tout les habitants de la Terre du Milieu. Forte heureusement, les hobbits n'étaient que très peu au courant des histoires venant du Nord et le laissait le plus souvent tranquille lorsqu'il se baladait dans les rues de Cul-de-sac. Mais là, en plein centre ville de la grande cité de Minas Tirith, il était facile de deviner ce qu'il se passerait si lui, ou un autre membre de la compagnie, se m'était à discuter avec un villageois. Ce serait directement la cohus pour entendre encore une fois ce qu'il s'était passé sur la montagne du Destin.
Après quelques bousculades et plusieurs cris venant de Boromir ordonnant qu'on les laisse passer, ils débouchèrent enfin sur la grande cours du château royal. La lune éclairait la place de reflets bleutés.
- Pfiu ! C'était pas une mince affaire, dites donc ! Remarqua Sam.
Le groupe se dirigea vers les portes qui s'ouvrirent sur leur passage grâce à la sentinelle qui les gardait pour la nuit. Frodon sortit enfin de derrière les jambes d'Aragorn pour s'adresser à Boromir.
- Merci de nous avoir aider à passer. Lui glissa-t-il tandis que les autres rentraient un à un par les grandes portes.
- De rien, mon cher Frodon.
Une fois qu'ils furent tout de nouveaux dans le dortoir, Pippin s'effondra sur un canapé en poussant un soupire de soulagement.
- J'ai mal aux jaaambes ! Se plaignit-il.
Merry l'imita avant de répondre.
- Y'a pas idée de créer des rues aussi raides !
- Y'a pas idée d'être aussi peu sportif ! Chuchota Gimli en se tournant vers Legolas.
Pippin prit la défense de son meilleur ami :
- Venant de vous Gimli, c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité !
Le Nain se sentit vexé et il s'avança sur le hobbit d'un air moribond.
- Houla ! S'inquiéta Merry.
- HOULA ! Répéta Pippin en se reculant. ON SE CALME ! C'était juste une petite boutade !
Gimli se jeta sur eux pour leur donner des claques (pas trop fortes je vous rassure !) amplement méritées.
- MOHAHA ! S'écria le Nain tandis que les hobbits tentaient de s'échapper des deux côtés.
Le reste de la compagnie regarda la scène d'un air soit dépité soit amusé.
- Bon ! On se calme. Cria Aragorn après quelques minutes de pagaille.
Les trois se figèrent immédiatement.
- Il faut aller au lit les enfants. Compléta Legolas en fixant Gimli qui le regardait d'en bas en croisant les bras comme un enfant.
- Quelle excellente idée ! Enchaîna alors Pippin en profitant de ce moment d'inattention pour échapper au Nain.
- Je suis é-pui-sé !
Merry et Pippin se jettèrent dans leur lits et fermèrent les yeux presque instantanément.
- Et bien ! Il n'en fallait pas plus pour que le calme ne revienne.
- Ça, c'est bien vrai, Monsieur Frodon.
Legolas attendit que tout les autres soient couchés pour faire le tour de la pièce et éteindre toutes les bougies. Il s'assit ensuite face à la cheminée et regarda les flammes danser dans l'âtre. Quand l'elfe entendit les respirations de ses amis ralentirent, signe qu'ils étaient enfin endormis, il ferma les yeux. Les Elfes ne dormaient pratiquement jamais mais rien ne les empêchaient de somnoler et c'est ce qu'il fit. La nuit allait être douce après cette journée bien remplie.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top