Promenade
– Maman, maman, raconte-nous encore une fois, s'il te plaît, s'écria une voix d'enfant.
Marinette sourit en s'asseyant sur le rebord du lit d'Emma.
– Vous la connaissez déjà par cœur cette histoire, vous préférez pas celle du Cha..., commença-t-elle avant de se faire couper par une voix masculine.
– Non s'il te plaît, celle-là, c'est notre préférée, déclara-t-il en se redressant dans son lit.
La bleutée souffla légèrement avant de commencer à raconter son histoire, celle de sa vie.
C'était une soirée assez banale de printemps et Marinette avait décidé de sortir dans les rues de Paris pour prendre l'air. Rien de mieux pour la Franco-Chinoise que de se balader sur les bords de quai de la Ville lumière. La bleutée n'avait alors que dix-huit ans, elle était dans les études supérieures en école de couture. Mais ce soir, elle avait besoin de souffler, de penser à autre chose, de se vider la tête.
Elle marchait silencieusement quand une voix vint perturber le fil de ses pensées.
– Tu restes toute seule dans les rues de Paris à cette heure-ci, déclara le héros de Paris.
Marinette sourit quand elle le vit. C'était la personne qu'il fallait, elle savait que le jeune homme allait lui changer les idées.
– J'ai besoin de prendre l'air et vu le froid qu'il fait sur les toits, je préfère rester sur la terre ferme, répondit-elle.
Son coéquipier descendit de son perchoir et vint se joindre à elle pour lui tenir compagnie.
–Tu devrais te détransformer non ? réfléchit la bleutée en regardant le Chat, un air amusé sur le visage.
– Oui, tu as raison mais avant, faut que je me mette à couvert, répliqua-t-il en se dirigeant vers la première ruelle qu'il trouvait. Il revint quelques instants plus tard en tant qu'Adrien.
Les minutes passèrent et les deux étudiants parlaient de choses et d'autres. Ils aimaient se retrouver rien que tous les deux, en temps qu'amis. Pourtant, leurs cœurs leur hurlaient qu'il y avait plus, que le terme d'ami était dépassé depuis bien longtemps. Mais ils refusaient d'écouter.
– Ça se passe comment avec Luka ? demanda Adrien.
Marinette grimaça, ça se passait mal déjà depuis quelque temps. Ils s'étaient mis ensemble il y avait six mois de ça mais plus le temps passait, plus les disputes s'enchaînaient.
– J'ai rompu, répondit-elle simplement en laissant perler une larme sur sa joue.
Le blond la prit dans ses bras quelques secondes, essayant de la réconforter. Marinette aurait voulu rester toute la soirée dans ses bras, mais elle savait que ce n'était pas possible. Elle se décolla légèrement et remercia son ancien camarade.
– Heureusement que tu es là Adrien, merci, chuchota-t-elle en plongeant ses yeux bleus dans ceux de son coéquipier.
Le mannequin crut défaillir, comment résister à ça ? Même dans ce genre de moment Marinette restait unique.
Non.
En fait, il ne pouvait pas résister. C'était trop. Il avait déjà attendu bien trop longtemps. Et puis, elle était libre maintenant non ? Alors il allait tenter sa chance.
Il se rapprocha de sa bien-aimée, lentement, lui laissant la possibilité de se retirer. Contre toute attente, elle ne fit rien pour se reculer, au contraire, elle s'était approchée.
Ils fermèrent les yeux, savourant ce moment unique. Quand ils revinrent à eux quelques minutes plus tard, ils se rendirent compte que la pluie commençait à battre sur les pavés de Paris.
Ils étaient déjà bien trempés.
– Et c'est là que vous êtes tombés tous les deux malades, s'écria Emma en levant les bras au ciel.
Marinette sourit à nouveau. En effet, le lendemain, ils avaient tous les deux trente-neuf de fièvre et avaient été obligés de rester plus de trois jours au lit.
Marinette se souvenait de ce jour comme si ça datait de la veille. Eux deux dans les bras l'un de l'autre, trempés jusqu'aux os. Elle n'aurait jamais pu imaginer mieux.
Voyant le silence de leur mère, Louis l'interpella, lui disant de reprendre son histoire.
Le temps passa et les deux adultes avaient emménagé ensemble. Ils avaient maintenant vingt-deux ans. Hormis les quelques disputes de couple habituelles, ils étaient heureux. Ils étaient avec la personne la plus importante de leur vie.
Ce soir-là Adrien semblait anxieux mais sa copine n'avait rien remarqué, trop fatiguée pour se rendre compte de quoi que ce soit.
– Ça te dit d'aller faire une promenade sur le bord de la Seine ? demanda Adrien.
Marinette était dubitative, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas passé un moment avec son Chaton. Elle hocha la tête, prit son manteau et ils se dirigèrent vers les quais.
Le silence régnait entre les deux adultes. Ils profitaient l'un de l'autre, main dans la main, sans un mot jusqu'à ce que le blond prenne la parole, hésitant.
– Tu t'imagines comment dans l'avenir ? demanda-t-il.
Marinette ne comprit pas immédiatement la question. Elle bafouilla quelque chose ressemblant plus à du yaourt qu'autre chose.
Adrien rit doucement. Il lui prit les deux mains et y déposa un baiser puis reprit la parole.
– Moi je le vois avec toi, dans un grand appartement, deux petites bouilles à emmener tous les matins à l'école. Je nous imagine bien dans un grand canapé avec un bébé dans les bras. Ce que je veux te dire Marinette, c'est que je n'imagine pas demain sans toi, je veux que l'on soit ensemble toute notre vie. Je sais que l'on est jeune et que beaucoup de disputes et de bons moments vont suivre mais on est plus fort que ça. Alors, je te le demande, veux-tu devenir ma femme pour le restant de nos jours My Lady ? demanda-t-il finalement en posant un genou au sol et en sortant un petit étui de sa poche.
Marinette ouvrit la bouche puis la referma. Elle n'avait pas réussi à articuler un seul mot pendant tout le monologue de son coéquipier. Elle avait les larmes aux yeux.
– Oui ! s'écria-t-elle simplement en se jetant dans ses bras.
Elle était la plus heureuse des femmes.
Elle l'embrassa follement en laissant couler les larmes.
– Beurk, s'écria simplement Louis.
Marinette sourit et déposa un baiser sur le front de son fils. Elle fit de même avec Emma et éteignit la lumière de la pièce.
– Allez, au lit les enfants, demain, vous avez école, déclara-t-elle en fermant la porte.
La bleutée se dirigea vers le salon et se laissa tomber sur le canapé aux côtés d'Adrien.
– Ils ont encore voulu que tu leur racontes notre rencontre ? demanda le blond, connaissant la réponse.
Marinette colla sa tête dans le cou de son mari et y déposa un baiser avant de lui répondre.
– Oui, encore, à croire que notre histoire d'amour chassé croisé intéresse beaucoup de monde.
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Bonjours tout le monde !
Je m'excuse mais demain, il n'y aura pas d'OS (sauf si je suis prise d'un élan d'inspiration, ce qui m'étonnerais) et je ne sais pas quand je pourrais écrire celui là et les autres, j'ai ma vie perso qui me prend pas mal de temps en ce moment et c'est compliqué à gérer ><
Au pire du pire, je les écriraient pendant les vacances de Noël, ils seront là en retard mais je ne peux pas faire autrement, encore désolé ^^'
En attendant, je vous conseille d'aller lire les autres OS qu'on fais les membres du fofo, elles sont géniales !
J'en profite aussi pour remercier les personnes qui m'aident et mon correcteur préféré Purp1eFox
Merci pour les commentaires et puis voilà
Bichouuuuuuuus ^^
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