Tous les chemins mènes à Cassandre
"Est-ce que par hasard, j'inspirai profondément, tu-
-Oui c'est Stephen Hawking. Que voulais-tu me dire?
-Je, enfin, est-ce que tu peux sortir deux minutes ? Elle se leva, daignant enfin m'accorder de l'intérêt, de l'extérieur, je devais ressembler à un petit chien en manque d'affection qui restait coller à son maitre en attente de câlin.
-Oui. Répondit-elle sèchement."
Nous sortîmes en silence.
"Je réitère ma question. Que voulais-tu me dire ? Elle croisa sa bras, ils étaient si fins que le toucher aurait pu le briser.
-Je suis désolé. Pour ce que j'ai pu faire. J'enfonçais mes doigts dans les poches de mon pantalon troué.
-Et c'est seulement maintenant que tu t'excuses ? Un sourire narquois s'afficha sur son doux visage.
-C'est déjà bien, dis-je en haussant le ton, et si t'es pas contente va te faire foutre."
Yeux dans les yeux, nous brûlions tous les deux. Elle de haine et moi d'amour. Elle m'avait conquise en quelques instants. Pourquoi je l'envoie chier ? C'est ce que font les bad boys pour attirer les femmes !
"Mais c'est toi "va te faire foutre" ! Je rêve ! Tu viens pour t'excuser et ensuite... Non mais j'hallucine !"
Sa tignasse s'agitait, elle était belle. Sans m'en rendre compte, elle me fît tomber amoureux. Amoureux de son doux parfum, de ses cheveux, de ses yeux bridés, de ses mots. Sans m'en rendre compte, elle était déjà repartie en classe, un doigt d'honneur en guise "d'au revoir".
Je décidai enfin de rentrer chez moi, séchant encore une fois au grand désarrois de mes amis. A peine de retour dans l'appartement, c'est à dire après ma balade quotidienne d'une petite heure, je me précipitai dans ma chambre pour commencer à lire le livre offert par Kiri. Enfin, je pouvais le commencer, et cette fois, je commençai à comprendre qui était mon mystérieux interlocuteur.
A peine quelques pages de lues que la fatigue, ou bien l'ennui, se fît sentir.
Mon dieu, si Kiri lisait uniquement ce genre de chose, elle devait véritablement s'ennuyer.
Le livre fini, une fois encore, par terre. La maltraitance des bouquins était devenu chez moi, une sorte de passion. J'entends déjà la bande de rats de bibliothèques du lycée se lamenter à propos de mes méfaits vis à vis des livres.
J'attrapai mon argent et me précipitai chez le libraire à quelques mètres de chez moi. Avantage de vivre à Paris, rien n'est jamais très loin. Enfin, avantage, je ne sais pas : si rien n'est jamais très loin, les emmerdes, elles, sont toujours à côté.
A peine entré dans la librairie, j'aperçus un petit Thomas bien accompagné.
Je ne savais pas ce qui me choquais le plus : qu'il sèche, tout comme moi, ou bien qu'il soit accompagné de ... Cassandre !
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