Epilogue
Le jour J arriva à grand pas, nous nous étions encore disputé sur quelle série jeune adulte était la meilleure jusqu'à très tard par sms, ce qui m'avait permis de ne pas entendre mon réveil et de me lever absolument
Je montais quatre à quatre les escaliers tandis que la voix de l'hôtesse raisonnait dans l'aéroport : « Mlle. Cassandre Klair est priée de se rendre à la porte d'embarquement n°5 afin d'embarquer. Dernier appel. »
Elle m'attend. Elle m'attend. Pourquoi je suis en retard ?!
Je me faufilais entre les gens qui calmement me regardaient, un sourire aux lèvres. Dire qu'il y a un an, je regardais les gens courir après le temps qui leur échappait, aujourd'hui, les gens rient de la manière dont j'espère rattraper le temps.
La porte d'embarquement n°5 ne devrait plus se trouver très loin. Je m'arrêtais dans ma course pour tenter de trouver le chemin.
Lorsqu'en face de moi, elle fut indiquée. Je couru à travers ce grand couloir presque désert.
De dos, une jeune fille à la cascade rousse tendait son billet pour embarquer. Je m'arrêtais à quelques mètres d'elle.
« Cassandre ! »
Elle se tourna vers moi, ses yeux émeraude me fixant.
« Noam... »
Elle posa son sac et courra vers moi.
Ses bras autour de mon cou.
Son odeur orangée.
Ses cheveux doux et impossible à coiffer.
Je passais ma main dans ceci, mes doigts restèrent coincés. Mais peu importe après tout, je ne voulais plus la lâcher. Plus la quitter. Ne plus laisser le temps passer.
« Noam. Je dois partir.
-Reviens vite.
-Viens me voir à Berlin et arrête de faire ton sentimental, ça ne te va pas.»
Elle détacha son étreinte et tenta d'enlever mes doigts accrochés à ses cheveux.
Après environ 5 minutes à nous débattre, elle réussit enfin à se séparer de moi. Dur, dur la vie de bad boy.
Je lui souris, elle se retourna et s'en alla, conduite par l'hôtesse de l'air.
Au loin, je la vis me faire un petit signe désignant son portable.
Je le senti vibrer, sur l'écran était affiché : « Il suffit de trouver la personne, qui te fera voir le monde différemment. ».
Un sourire que je tentais de contenir s'afficha sur mon visage.
Un deuxième message apparu :
« J'avais toujours rêvé de faire comme dans les films et de courir vers la personne que j'aime. Nous sommes des putains de clichés»
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