Prologue
Eté 2010 – Jungle Party – Ile de Koh Lanta – Thaïlande
Je ne suis qu'un idiot.
Un pauvre idiot qui a cru que partir à l'autre bout du monde me ferait du bien.
Quand Matthew et Dominic m'ont traité de fou, je crois que ça a eu l'effet d'un électrochoc ! Clairement, je ne me voyais pas ainsi. Pourtant, quand ils m'ont demandé si j'étais capable de partir seul à l'autre bout du monde, pendant tout un été - ce que ferait sûrement tous les gamins de mon âge avec plaisir - j'ai dis non. Puis, ils ont continué à insister, ils ont appuyé là où ça faisait mal, m'ont poussé dans mes derniers retranchements et j'ai cédé. J'ai pris mon courage à deux mains, acheté des billets d'avion et je suis parti. Alors que je n'étais pas sorti de chez moi depuis une éternité.
La pire idée de ma vie.
Je suis donc aujourd'hui à l'autre bout du monde, en Thaïlande, seul, et j'ai peur.
Peur de sortir de mon putain de bungalow, pour aller à cette putain de soirée.
« Rien à voir avec les Full-Moon Party de Koh Samui mec, tu vas adorer ! ». C'est exactement, mots pour mots, ce que Eleanor, la jeune australienne que j'ai rencontré au resto de mon hôtel ce midi, m'a assuré.
Je n'ai pas osé lui dire que je ne savais même pas ce qu'était une Full Moon Party, et que et que cette fameuse soirée ne me tentait pas du tout. Je n'avais qu'une envie : rester enfermé dans mon bungalow pour les deux mois à venir.
Elle ne m'a pas vraiment laissé le choix, elle m'a mit des tubes de peintures lumineuses entre les mains, et m'a demandé de la retrouver à la réception de l'hôtel à 22 heures tapante « Je t'amènerai avec mon scoot. Mais j'te préviens, tu te débrouilleras pour rentrer. Bon, ce n'est pas loin, je pense que tu trouveras toujours quelqu'un pour te ramener de toute façon. » Ouais, très rassurant tout ça...
Je suis maintenant devant le miroir de la chambre de mon bungalow, les fameux tubes de peinture entre les mains et j'observe mon reflet.
« Je vous déteste. Putain que je vous déteste. » je murmure, les larmes aux yeux.
Je les déteste de m'avoir fait ça.
Je ne suis pas le genre de gars qui fait ça.
Je ne suis pas le gars qui, sur un coup de tête, décide de prendre un billet d'avion pour partir à l'autre bout du monde seul parce qu'il a besoin de se retrouver. Non. Moi j'aime ma tranquillité, ma routine, et mon confort. J'aime les déjeuners avec mes parents le dimanche, regarder des films dans mon canapé, bien au chaud sous mon plaid le soir, ou bien boire une bière chez moi, avec mes meilleurs amis.
Je n'ai rien à faire ici.
« Tu n'es pas obligé de faire ça » Ma sœur a bien essayé de me dissuader d'y aller. Elle n'a pas compris pourquoi j'ai pris mon courage à deux mains pour aller à l'autre bout de la Terre.
La vérité est que mes amis ont raison. Matthew et Dominic ont réussi à mettre le doigt là où il le fallait, et surtout quand il le fallait. Je dois absolument me sortir de mon quotidien ! Quitter cette routine qui me ronge un petit peu plus tous les jours. A ce rythme, j'aurais fini par ne plus mettre les pieds dehors. Je travaille à domicile, alors il est facile de ne pas sortir pendant des jours. C'est d'ailleurs après avoir passé presque un mois chez moi, sans voir la lumière du jour, que Matthew et Dominic ont débarqué pour me foutre un coup de pied au cul et me balancer leurs quatre vérités.
Ça m'a fait mal. J'ai pleuré et, de rage, j'ai acheté ces putains de billets d'avion.
J'inspire profondément, et regarde les tubes qui sont sur mon lit. Je secoue la tête, les attrape et les mets dans mes poches. Je prends mon portefeuille avant de quitter mon bungalow en le refermant à clé derrière moi.
Je traverse le petit chemin bordé de flambeaux pour remonter jusqu'à la réception de l'hôtel, où je vois Eleanor qui m'attend déjà. Elle porte une longue robe blanche, presque transparente, une paire de baskets aux pieds, et ses cheveux châtains sont attachés en couronnes. Elle s'est maquillée en conséquence de notre soirée, et lorsqu'elle me voit arriver le visage vierge de peinture, elle rigole largement en secouant la tête.
« Louis... Je t'ai dit d'utiliser la peinture que je t'ai donné, non ?
-je... ne savais pas comment la mettre. » je lui dis en haussant des épaules.
Elle rigole en attrapant les tubes que je lui tends. Elle met un peu de rouge sur son doigt, et je la vois se rapprocher de moi. Elle en applique autour de mes yeux, et sur les pommettes. Elle change de couleur deux fois, et lorsqu'elle déclare avoir fini son œuvre, je n'ose même pas me regarder dans un miroir.
« Maintenant on peut y aller !
-Je suppose.
-Oh allez, fais-pas la gueule, tu vas adorer cette soirée ! On est parti ! »
Je me pince les lèvres, hoche lentement la tête, et la sens prendre une de mes mains en m'entrainant avec elle. Je l'entends commencer à parler et me raconter qu'elle était déjà à une soirée similaire la veille, et qu'elle avait adoré l'ambiance. Elle semble heureuse de me montrer ce spot incontournable de l'île.
J'aurais mieux fait de louper mon avion.
Une fois devant son scoot, elle l'enfourche d'un geste et je la regarde, étonné. Elle m'interroge du regard et je prends la parole :
« On ne met pas de casque ? »
Elle roule des paupières en pouffant, et secoue la tête.
« A quoi bon ? »
Ok.
Je prends une grande inspiration, monte à califourchon derrière elle. Un tour de clé plus tard, le moteur du petit véhicule vrombit et elle démarre au quart de tour.
*
« Il va falloir marcher un petit peu. Mais t'inquiète pas, j'ai de quoi faire pour la route. » s'exclame Eleanor en sortant un pétard de son soutien-gorge.
Je ne vois pas pourquoi, mais je ne suis même pas étonné de la voir me sortir de la drogue de son bonnet A. De toute évidence, cette fille tourne à quelque chose pour être aussi allumée. Elle n'a pas cessé de me parler pendant tout le voyage. Se retournant vers moi pour mieux me parler, parfois, sans réellement regarder la route.
Nous avons failli finir sous deux voitures, emboutir trois tuc-tuc, et nous prendre un scoot.
Bref. Je crois que je ne rentrerai de toute façon pas avec elle, même si elle me le propose.
Il n'en est pas question !
Elle allume son pétard, inspire profondément avant de recracher la fumée blanche et épaisse en me regardant. Elle me le tend en souriant, me faisant un signe de tête. Serait-ce une bonne idée de lui avouer que je n'ai jamais fumé ça ? Ou ... que je n'ai jamais fumé tout court ?
Je ne crois pas.
Je me pince les lèvres, et l'attrape timidement avant de le regarder pendant quelques instants, pas certain de ce que je veuille faire de ça.
« Allez, tire, qu'est-ce que tu attends ? »
Je hoche la tête, et le porte à mes lèvres. J'essaie de me souvenir de la méthode de mes amis, lorsqu'ils le font. J'inspire la fumée entre mes lèvres et la sens me brûler la gorge et l'œsophage. Je manque de m'étouffer avec, et Eleanor pouffe en me voyant faire. Elle récupère son pétard et s'exclame.
« Et alors mec, on a jamais fumé de la bonne comme ça ?
-Je... ne crois pas !
-Bon allez, en piste, on ne va jamais y arriver sinon » me dit-elle en sortant une lampe torche de son soutien-gorge.
Mais c'est Mary Poppins cette fille ou ?
J'avale difficile ma salive, et finalement, je lui emboite le pas. Je la vois pianoter sur son téléphone, et rapidement une musique reggae s'élève de son appareil. Je ne suis même pas étonné de son choix.
En dix minutes de marche à travers la jungle, à la lumière de sa lampe torche, ambiancé par Bob et notre cigarette magique, j'ai eu le temps d'apprendre que Eleanor est en Thaïlande depuis trois semaines et qu'elle part pour le Viêt-Nam dans quelques jours. Elle tient ce qu'on appelle un blog de voyage. D'après elle, c'est une véritable star sur internet. Je n'en ai aucun doute, mais clairement, cette fille à des soucis dans sa tête. Je ne pense pas que Matthew et Dominic s'attendaient à ce que je fréquente ce genre de personne, dès l'une de mes premières soirées ici... Je crois qu'ils ne s'attendaient tout simplement pas à ce que je quitte mon bungalow pour aller à une soirée pareille. A leurs yeux, j'allais sûrement me dorer la pilule en buvant de l'eau de coco toute la journée.
A force de marcher, et de discuter - ou plutôt, d'écouter Eleanor - nous commençons à entendre de la musique et des voix. La jeune femme s'arrête alors, et coupe son téléphone.
« On est arrivé ! Tu vas voir, les gars sont cool ici. Je suis certaine que tu trouveras de la charmante compagnie pour ce soir. Et, au pire, si tu te sens trop seul, n'hésite pas à venir me voir ! » déclare-t-elle en me faisant un clin d'œil.
Euh....OUAIS, mais non.
« C'est... gentil. J'y penserai. » j'affirme en hochant la tête, avant de voir apparaître de la lumière droit devant nous.
Le bout du tunnel !
Eleanor me fait un signe de la main, et nous terminons notre chemin. ENFIN.
Dès que nous arrivons, ma guide se jette sur un mec aux cheveux longs, blonds et bouclés, en lui roulant la pelle du siècle.
Elle ne vient pas de me proposer un plan cul?
Elle se retourne ensuite vers moi en commençant déjà à se déhancher au rythme de la musique. Elle me fait un signe pour me dire de me rapprocher :
« Max, je te présente Louis. J'ai trouvé cette brebis égarée à la réception de mon hôtel ce midi. Il est arrivé de New-York il y a quelques jours je crois ! Tu n'aurais pas un petit truc à lui donner ? demande-t-elle en souriant en coin.
-Enchanté mec, et bienvenu ! » assure-t-il en me tendant une main.
Je regarde sa main tendue légèrement suspicieux, mais me décide à la lui serrer au bout de quelques secondes. Le sourire qu'il me renvoie me rassure quelque peu, et je le remercie lorsqu'il me tend un verre.
Je prends la boisson en lui faisant un signe de tête. Eleanor le remercie en l'embrassant goulûment, puis elle enroule un de ses bras autour de mon coude. Elle m'entraine avec elle, pendant que j'observe les lieux. Nous sommes à l'orée d'une jungle, qui donne directement sur une plage. Je n'ai aucune idée du nom du lieu, mais les lanternes, et autres lumières tamisées donnent une ambiance douce et sereine. Sûrement que la musique reggae y est aussi pour quelque chose.
Nous sommes clairement au milieu de nulle part. J'entends les vagues bercer les corps, en rythme avec la musique, pendant que la fumées des cigarettes et d'autres choses me piquent les yeux.
Je crois que je risque de finir dans un triste état.
La jeune femme se comporte comme si elle était chez elle. Elle traverse la foule en saluant tous ceux qu'elle connaît, me présentant au passage, me faisant boire et fumer tout ce qu'elle peut, si bien qu'une heure après notre arrivée, je sens déjà ma tête tourner.
J'ai réussi à me détacher de Eleanor pour me rapprocher de la plage, en me laissant guider par le bruit des vagues. Je quitte mes chaussures en les abandonnant derrière moi, et laisses mes orteils se glisser entre les grains de sable.
Je souris. Je ne sais pas ce qui me fait sourire, mais je souris.
Peut-être que c'est l'alcool qui court dans mes veines, ou bien la drogue que j'ai fumée ou... avalée ? A tous les coups, j'ai du boire des trucs pas clean. Mais au point où j'en suis...
J'inspire profondément en sentant une petite brise venir caresser mon visage, et je souris en m'avançant.
Je sens l'eau venir lécher le bout des mes pieds, et alors que je m'apprête à continuer d'avancer ....
« Si j'étais toi, je m'arrêterai là. »
... je me retourne et vois un mec que je n'ai pas encore croisé.
Comme quoi, Miss Eleanor tu ne connais pas tout le monde ici !
Il porte un short blanc sale, une chemise hawaïenne ouverte sur son torse tatoué. Ses cheveux me semblent bruns ou... châtains ? Je n'en ai aucune idée. Ils sont longs et bouclés en tout cas. De la peinture habille son torse nu ainsi que ses avant-bras et ses joues.
Il me semble beau, à couper le souffle.
Je le regarde pendant un instant, sonné, et pas certain de ce que je dois répondre à ses mots...
« Merci ?
-Je crois que oui, des remerciements sont attendus lors d'un sauvetage in extremis. » me dit-il en haussant des épaules.
Il s'approche alors d'un pas lent, presque félin, en me fixant. Lorsqu'il arrive à ma hauteur, je suis hypnotisé par ses pupilles émeraudes qui brillent au clair de lune. J'ai du mal à avaler ma salive, et ma gorge se serre. Il me fixe pendant un instant, qui me semble durer une éternité.
« Je ne t'ai jamais vu ici.
-C'est... mon premier soir. » je réponds après quelques secondes.
Je n'entends plus la musique, je ne vois plus les gens, il n'y a que lui, que moi.
Lui.
Uniquement lui.
« Bienvenue à Koh Lanta alors, me dit-il en souriant, révélant alors une petite fossette.
-Merci. »
Il hoche la tête d'un air satisfait, et se retourne pour rejoindre les gens. Quelques secondes plus tard, il a disparu au milieu de la foule. Mes paupières papillonnent quelques secondes, je sens mon cœur s'emballer et mon souffle se coupe.
C'était quoi CA?!
Inspirer, expirer, inspirer, expirer..., inspirer, expirer, inspirer...
« Putain, mec, on dirait que tu as vu un ovni, ça va ? interroge Eleanor qui réapparaît, comme par magie devant mes yeux.
-Non... je... j'ai vu un ange je crois.
-Ah ouais, tu planes carrément là je crois. »
Je rigole comme un abruti à ses mots, et me demande si je ne viens pas d'halluciner l'apparition de cet homme en chemise ridiculement sexy.
J'inspire profondément, avale le contenu du reste de mon verre, et me tourne vers Eleanor qui m'interroge du regard.
« Je vais me chercher à boire. »
Elle hoche la tête, sûrement satisfaite de m'avoir déridé en quelques heures seulement. Sauf que je sais que demain je vivrai un enfer lorsque je reviendrai à la réalité.
Je soupire, et secoue la tête, je ne dois pas penser à ça. Ce n'est pas le moment.
Je traverse la foule dansante, vibrante, et me retrouve rapidement devant le bar de fortune. Je regarde les écriteaux, me demandant bien ce que je vais pouvoir boire. Ne comprenant pas un traître mot de ce qui est proposé, je finis par arrêter mon choix sur le premier cocktail qui croise mon regard.
Je soupire lourdement, m'accoude au comptoir, et remercie le serveur qui me tend mon verre. Je lui donne un billet et range la monnaie dans ma poche.
Je me retourne, porte ma boisson à mes lèvres et grimace en reconnaissant le goût de la vodka couler entre mes lèvres. Je déteste la vodka. Tant pis. Je crois que je n'ai de toute façon pas le choix. Je ferme les yeux en sentant la musique commencer à me transporter.
Si Matthew et Dominic me voyaient, je suis certain qu'ils n'en croiraient pas leurs yeux. Je ne suis pas le mec qui se lève pour aller danser en boite, je ne suis pas celui qui va au bar pour se resservir un verre, je ne suis pas celui qui fume et bois tout ce qu'on lui propose. Je ne suis même pas le mec qui accepte de sortir de chez lui pour aller boire une bière au pub du coin de sa rue.
Je ne suis pas ce mec là. Je ne suis pas le mec que je suis aujourd'hui ! Ce soir. Je ne suis pas lui.
« Apollon te dévore du regard, beau-gosse » me murmure une voix à ma gauche.
Je sursaute, rouvre les yeux, et me tourne. Mon regard croise celui de Max, et il m'adresse un clin d'œil, me faisant un signe du doigt, pour pointer quelqu'un dans mon dos. Je fronce les sourcils, me retourne et vois le mec qui m'a sauvé d'une noyade certaine qui me fixe. Il ne détourne même pas le regard lorsque nos yeux s'accrochent. L'attraction de son regard sur moi, est inexplicable. Je suis comme paralysé, face à ses prunelles émeraudes.
« T'attends quoi ? » me demande Max dans mon dos.
La voix de Max me ramène à la réalité. Je ne réponds rien, et me contente de hausser des épaules.
Je suis déjà loin.
J'inspire profondément, et je finis par m'avancer jusqu'à lui, comme hypnotisé. Je suis étranger à mon corps. Je n'ai jamais fait ça, aborder quelqu'un lors d'une soirée, parce qu'il me plait. Je ne suis pas ce genre de personne qui en accoste une autre, dans l'unique but de passer la nuit avec. Mais là, je sens que c'est différent. L'attirance que je ressens pour cet homme, est différente. Tout est différent. Peut-être que je le regretterai demain, mais je dois le faire. Je dois m'approcher de lui, lui parler, le toucher...comme si j'étais inexorablement attiré par lui.
Il ne me lâche pas du regard, et moi non plus. Je suis incapable de détourner les yeux. Lorsque j'arrive à sa hauteur, il termine son verre d'un geste en rejetant sa tête en arrière. Ses yeux sont rivés sur moi, et je sens qu'il me déshabille du regard. J'ai chaud, j'ai froid, je tremble. Il a une emprise aussi étrange et déstabilisante, qu'agréable.
Un léger sourire s'étire sur le coin de ses lèvres, une fossette se creuse dans sa joue, et il ouvre la bouche. Je n'ai pas encore entendu le son de sa voix, que je sais que je risque de défaillir en reconnaissant son timbre si rauque et sexy.
« Je n'ai qu'une règle, me dit-il alors que je n'ai encore rien demandé.
-Oui ?
-Tu ne sauras jamais comment je m'appelle. Nous avons tous une raison plus ou moins valable d'être ici, chacun d'entre nous à ses petits secrets. Je pense être assez bien placé pour dire que je n'ai pas envie d'en parler, ni même de parler de ce qui m'a fait partir de chez moi. Donc, je n'ai qu'une seule règle, tu ne sauras jamais mon prénom.
-Et qui a dit que je voulais le connaître ? » je lui demande avec une audace que je ne me connais pas.
Le sourire qui fend son visage suite à ma réplique semble vouloir dire qu'il apprécie ma réponse.
Il se rapproche dangereusement de moi, glisse une main contre ma joue, et se penche sur moi pour murmurer à mon oreille.
« Mais si tu veux, cette nuit, pendant l'amour, tu pourras m'appeler Noah. »
*
Et c'est ce que j'ai fait.
C'est ce que j'ai fait, cette nuit-là, et toutes celles qui ont suivies, durant toute la durée de mon voyage, aux côtés de Noah, pendant deux mois.
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#NOAHfic __ ET VOILA le (long) prologue de cette fameuse nouvelle fiction. Attendez-vous a vous retourner le cerveau pour démêler le vrai du faux! J'espère que cette nouvelle aventure vous plaira ! Je ne sais pas quand le premier chapitre arrivera, je vais surement attendre d'avoir un petit peu d'avance quand même !
N'hésitez pas à réagir sur twitter !! @PhilPlumeFic! avec le #NOAHfic !
Merci à Amélie pour ses corrections ! et à Lau pour l'idée de base de la fiction. Sans elle, ce prologue n'aurait pas existé !
Love. Phil
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