Le vent caresse mon visage
L'horizon arbore mille et une couleur
La terre transmet sa douce chaleur
Mais ce n'est qu'un mirage

Sous ce magnifique firmament
La vie ne m'a pas fait de cadeaux
Pour moi elle n'est qu'un lourd fardeau
Je meurs un peu plus au fils du temps          

Sur mes joues se déverse mes larmes
Ébranlée malgré ce solide bouclier
Je n'arrive pas à tout oublier
Dénuée de protection et d'armes

Il ne me reste que souvenirs et cicatrices
Cette chaîne dont tu m'avais entouré
J'ai pût la brisée
J'ai changée suite à tes caprices

Je me souviens de tes mains posées sur moi
Montant au fur et à mesure sans mon accord
Tu n'as eu aucun remord
Je ne pouvais faire quoi que se soit

Plongée dans cette sombre torpeur
Les larmes continuaient de coulées
À ce moment là, je ne voulait plus exister
Mais pour mon plus grand bonheur

Une main était venue se poser
Chaleureuse et réconfortante
Elles m'enlacaient sans que je m'y attende
Alors, je décidais de me retourner

Délibérément abandonnée
Des éclats scintillaient sur le sol rugueux
Cet être chaleureux les avait assemblés peu à peu
C'est lui qui rend, chaque jour, mon monde un peu plus coloré

Ce visage que j'ai temps de fois contemplé
Ces mains imposante
Cette ossature impressionnante
C'est lui qui à ramasser les pots cassés