Apprendre
- Carrie -
Harry n'a plus répondu à un seul de mes messages après la scène du petit déjeuner. Ce moment je le désirais comme je le redoutais plus que tout ; il est arrivé, maintenant nous n'avons plus qu'à attendre. Attendre qu'il souffre, qu'il se perde, qu'il se retrouve, qu'il revienne, ou qu'il ne revienne jamais.
~*~
Les clefs tintent dans la serrure, je me redresse dans mon plaid sur le canapé, totalement surprise. Louis ne devait rentrer que dans trois jours, quand l'enregistrement de ses compositions se serait terminé. Y-a-t-il eu un problème ?
Mais ça n'est pas Louis, c'est Harry qui pénètre dans l'appartement.
Oh Mon Dieu...
Jamais son apparence n'a été aussi affreuse. Son blouson lui tombe sur l'épaule, son col de t-shirt est déchiré, tâché ; sa peau livide fait ressortir ses énormes cernes noirs.
— Harry ? gémis-je.
Il tremble, suffoque, alors je me précipite sur lui. Du moment où je le soutiens, c'est comme s'il abandonnait ses dernières forces. Tout son poids me tombe dessus et je peine à le traîner jusqu'au canapé. Il y est étalé tandis que je m'agenouille devant sa tête en pleurant, ouvrant ses yeux avant d'inspecter l'intérieur de ses coudes.
— Harry est-ce que tu fais une overdose ? est-ce que j'appelle les pompiers ?
Sa tête se secoue négativement, seul son souffle fait office de voix.
— Reste... Av... Moi.
— Je ne bouge pas, dis-je en me remettant à sangloter. Je suis là.
Il est parcouru de frissons et claque des dents. J'ai déjà vu bien pire avec lui mais c'est toujours impressionnant. Par réflexe je dégrafe son jean et sa ceinture pour qu'il respire mieux. Sa peau est atrocement blanche, quant à ses pupilles, elles sont dilatées au point de ne plus voir ses iris.
La main qui vient soudain se poser sur mon épaule, elle me fait crier d'effroi.
— C'est moi maman, s'excuse William dans l'obscurité.
Je ravale mes sanglots et lui souris comme je peux, mais ça ne le rassure pas, il regarde toujours Harry avec inquiétude.
— Il va bien ?
— Chéri, tu veux bien aller me chercher un gant frais ?
Il s'est déjà précipité pour aller le récupérer, quant à moi, je vais vite prendre mon téléphone pour avertir Louis. Sans surprise il ne décroche pas, alors je laisse un message. William ne m'a pas attendue, il s'est agenouillé devant la tête d'Harry et lui a posé le gant mouillé sur le front et les yeux.
— Qu'est-ce qu'il a maman ? me murmure-t-il quand je m'assois contre lui.
J'ai du mal à articuler, les larmes obstruent ma gorge.
— Ça va aller mieux, il faut attendre quelques heures que ça passe. Ne t'en fais pas.
Sa tête blanche hoche dans la nuit et il ne dit plus rien, se contentant d'observer Harry. Doucement je me recule sur le sol jusqu'à poser le dos contre l'assise du fauteuil, contemplant la puissante scène qui se déroule sous mes yeux.
Louis aurait tout de suite ordonné à William de retourner se coucher, mais pas moi, moi je ne veux rien lui cacher, qu'il sache la vérité, qu'il voie comme nous cet Harry souffrant le martyre au point de se détruire par tous les moyens possibles. Je veux qu'il découvre ses faiblesses, qu'il comprenne qu'en réalité cet homme d'apparence si sombre et froide manque cruellement d'amour, qu'il a besoin qu'on s'occupe de lui.
Et il comprend.
Pendant plus d'une heure il ne bouge pas de devant sa tête sauf pour aller rafraichir le gant. La redescente est impressionnante, le corps d'Harry lutte vaillamment contre tout ce qu'il a ingéré. Parfois son bras dans le vide convulse, ses jambes aussi, il suffoque. William lui serre la main, caresse ses cheveux, lui parle doucement pour le calmer comme lorsque j'avais la grippe.
Au petit matin, William s'est endormi la joue sur le fauteuil, serrant toujours la main d'Harry. Moi ma tête se fait lourde, elle vacille dangereusement, jusqu'à ce que j'aperçoive le gant glisser de son front puis ses yeux cligner.
— Harry, dis-je en m'approchant.
Je me penche et caresse son visage. Il renifle et acquiesce, comme pour me dire que tout va bien. C'est alors que sa tête pivote sur le côté, il regarde la tignasse blonde endormie contre lui et leurs mains jointes. Je ne bouge plus, je laisse faire.
Doucement il défait leurs doigts puis se redresse en position assise. J'embrasse son front, sa nuque, ses mains qui frottent son visage, tellement rassurée de le voir comme ça. Lui n'ose pas me regarder dans les yeux, fautif, dégoûté, fatigué.
— Bébé, écoute...
Coupant court à sa détresse, je l'aide à se relever et rejette ses cheveux en arrière, frottant mon nez au sien.
— Va prendre une douche et dormir.
Son regard m'est reconnaissant avant qu'il ne se traîne jusque dans le couloir. Après ça je réveille doucement Willy, car je suis bien incapable de le soulever. Mon fils baille et me sourit, complètement dans les vapes.
— Va te reposer chaton.
Il ne se fait pas prier et rejoint sa chambre. Je le borde en le remerciant pour son aide puis lui ferme les volets. De retour dans le couloir, je suis le bruit de l'eau et pénètre dans la salle de bain. Harry est dans la douche italienne, il ne bouge pas, la tête baissée. La cascade d'eau se déverse sur sa nuque avant de disparaître dans les filets noirs de ses cheveux, se mêlant aux courbes de ses tatouages.
Je retire mes habits et le rejoins, pressant ma joue sur son cœur et caressant sa peau trempée si pâle. Son nez se pose dans mes cheveux et nous ne bougeons plus.
*
Lorsque Louis rentre brusquement dans la chambre, son visage fait peur, les heures de routes nocturnes peuvent se lire sur ses traits. D'abord il regarde Harry endormi, allongé la tête sur mon ventre dont je gratte le cuir chevelu, avant de me regarder. Mon tendre sourire enclenche le sien. Il m'articule que je ne m'en fasse pas, qu'il gère les enfants. La porte se referme et je me glisse plus bas dans les oreillers, enlaçant Harry contre ma poitrine.
Ce qu'il s'est passé cette nuit marque un moment important dans notre relation. Harry s'est encore perdu, encore détruit, mais cette fois, dans la peur d'avoir été trop loin ou dans n'importe quelle autre peur, c'est ici qu'il a accouru. Ici, chez nous, pas chez quelqu'un d'autre.
Chez lui.
*
Les rires des enfants et les douces remontrances de mon Louis finissent par me réveiller à 16H00. Ouvrir les yeux au milieu de cette chevelure noire, ça n'a pas de prix.
Incapable de m'extirper de ses bras qui me serrent, je passe la demi-heure suivante à câliner sa peau. Finalement la faim me tire de notre cocon, j'embrasse sa joue puis remonte le drap sur son corps avant de quitter la chambre.
Louis n'attend pas une minute de plus pour repartir en déplacement. Les enfants et moi reprenons le cours de la journée, qui vu l'heure, passe bien vite à la nuit. Après de simples croque-monsieur, je couche Cassy puis regarde la première partie du film avec William. La seconde partie est enregistrée pour le lendemain tandis que mon grand part à son tour au lit.
Me revoilà seule, je retourne auprès d'Harry. Le bruit de la poignée le réveille, il aura dormi toute la journée, c'est dire son état d'épuisement. Il tend le bras vers moi, je m'assois contre lui et caresse son visage.
— Tu te sens mieux ?
Pour toute réponse il presse son nez contre mon ventre et inspire fort.
— Il faut que tu manges. Je vais te faire des croque-monsieur.
Tout était déjà prêt alors la tâche n'est pas difficile, sauf qu'au moment de ramener l'assiette, je ne dépasse pas le comptoir et l'abandonne là.
Harry est dans le couloir, immobile dans l'entrebâillement de la porte de William à le regarder dormir. L'émotion me submerge tandis que je viens doucement me mouler dans son dos, observant aussi l'intérieur de la chambre.
Willy est étalé sur le ventre, un bras dans le vide ; il dort paisiblement. C'est ensuite vers Harry que je lève les yeux. Jamais son regard ne m'a paru si sérieux sous ses sourcils abaissés.
— Il est grand, déclare-t-il à voix basse.
— Très grand oui, il dépasse les autres garçons d'une tête.
— Comment il est ? son caractère j'veux dire.
Ma joue se presse contre son omoplate, je resserre mes bras autour de son ventre en fermant les yeux.
— Très doux et agréable. Intelligent. Mature. Ma mère l'appelle le petit soleil, parce qu'il irradie de bonnes ondes et de bienveillance.
Le silence revient, je n'ose plus parler.
— Est-ce qu'il sait ? reprend-il d'une voix plus basse.
— Non. Nous avons hésité un moment c'est vrai, mais finalement nous n'avons rien voulu lui imposer. Nous préférons attendre que ce soit lui qui décide, lui qui pose la question. Est-ce que... ça te convient ?
— C'est bien oui.
Une profonde inspiration lui grandit le corps, moi j'essaye de contenir mes émotions. Jamais dans mes rêves les plus fous je n'aurais espéré me tenir ainsi, avec lui, à regarder Willy dormir. Le moment est sans doute trop intense pour lui, car soudain il nous fait reculer. Il s'adosse au mur du couloir, le visage relevé vers le plafond, et ça me déchire le cœur de le voir se renfermer.
— Parle-moi Harry.
Son regard assombri s'ancre dans le mien, j'y lis de la douleur, une profonde nervosité aussi.
— Bébé qu'est-ce que vous attendez de moi exactement ?
La question est vague comme elle ne l'est pas du tout.
— Seulement que tu sois toi, avec nous, sans plus te cacher. Les enfants existent, ils sont là. Ne sois pas un étranger.
Il hoche la tête mais ça n'est qu'en façade, je le vois. Devinant ce qui le ronge, je viens nicher mon nez dans son cou et module la plus tendre de mes voix.
— Tu ne leur fera pas de mal Harry.
— Comment tu peux le savoir ?
— Tu ne m'en as jamais fait, même dans les pires moments, alors eux non plus.
Sa pomme d'Adam monte et s'abaisse contre mon nez, il remue.
— Pourquoi vous tenez tellement à ce qu'ils voient l'épave que je suis... qu'est-ce que ça va apporter. Elle était trop agréable leur vie que vous ayez envie de la leur pourrir ?
— Pourquoi as-tu toujours cette horrible image de toi ? Pourquoi n'arrives-tu pas à te rentrer dans la tête que je voudrais peut-être que les enfants rient tout le temps comme toi tu nous fais rire tout le temps. Que je voudrais qu'ils voient à quel point on s'aime, à quel point la vie peut être excitante à tes côtés. Alors oui tu feras des erreurs, mais tu les répares toujours. Arrête de chercher des excuses. Tu arrives peut-être à te persuader et persuader le monde que tu es sombre et mauvais, mais nous tu ne pourras jamais. Tu n'es pas sombre Harry, la preuve regarde, tu as créé une véritable lumière.
Sa tête se relève vers le plafond, il déglutit difficilement. C'est le signe que je dois reculer, le laisser respirer. Maintenant libéré de mon corps, il s'agite et se frotte le visage.
— J'ai hum... un shooting photo important pour un magazine cette semaine.
— D'accord, souris-je doucement. On ne bougera pas nous. L'école, le pédiatre, le dentiste, tout ça quoi.
Il acquiesce et vient presser fort sa bouche sur mon front avant de commencer à préparer ses affaires. Avant de partir, il embarque un des croque-monsieur et le lève vers moi pour me remercier.
— Bye bébé.
— Au revoir Harry.
La porte se referme. Je m'entoure de mes bras et inspire profondément.
*
Quatre jours plus tard, elle se rouvre quand nous sommes tous attablés, mon cœur se met à tambouriner. Un silence religieux se fait tandis qu'Harry retire son blouson et le balance sur le dossier du canapé. Il tire ensuite une chaise pour s'assoir entre Louis et moi, redoutablement beau dans ses fringues de rockeur.
— Salut les Tom's.
— Salut Harry, répond timidement William.
— Wow, ça a l'air bon ce truc.
Il pioche un encorné à la persillade dans l'assiette de Louis, qui lui pousse le coude en râlant.
— Sérieux Styles, t'as pas envie de laver tes mains avant de tripoter ma bouffe ?
— Et risquer de nettoyer tout ce talent ?
Will et moi éclatons de rire devant les paumes qu'Harry nous montre de son air roublard.
— Tu veux que je te rappelle qui te l'a composé ton talent ? rétorque Louis d'un regard de travers.
Le chanteur saisit la panière à pain et la lui tend.
— Tiens, pour faire passer ta jalousie.
De nouveau nous rions très fort, même Cassy se met à glousser sans trop savoir pourquoi. Les deux hommes se regardent avec des yeux brillants avant que Louis ne lui empoigne les cheveux pour embrasser son front. Harry soupire en le repoussant, puis c'est mon tour d'embrasser sa joue en lui déposant une assiette.
— N'y pense même pas, marmonne-t-il en direction de William.
Ça nous fait encore rigoler.
~*~
Les mois passent et Harry nous prouve qu'il désire avancer. Il ralentit l'alcool, prend de longues nuits de repos et fait un sacré tri dans ses fréquentations. C'est toujours un Harry libre et sauvage que nous retrouvons dès que la maison lui manque, mais au moins, c'est un Harry apaisé.
Si je devais résumer notre vie, je dirais que nous sommes heureux lorsqu'il n'est pas là, et quand il l'est, nous le sommes encore plus.
La situation pourrait parfaitement convenir telle quelle, mais c'était sans compter la détermination de notre petit soleil. Exprimer de l'affection n'est pas du tout le fort d'Harry, ça Will l'a bien compris, pourtant, il s'évertue à patiemment l'amadouer, geste par geste, sourire par sourire. Je crois que ça fonctionne.
À chacun des retours du chanteur, j'assiste avec émotion à quelques moments volés, quelques moments précieux...
Comme lorsque je les surprends dans le canapé, Harry le nez plissé accueillant sur ses genoux Cassandra que lui tend William. Harry grogne mais William lui montre comment Cassy lui tape bien dans la main. L'heure suivante, tous les trois ne quittent pas le sofa, inventant des « check » compliqués en éclatant de rire dès que l'un d'eux se trompe.
Il y a aussi cette fois où Harry se lève le premier et nous abandonne dans le lit. Des voix basses m'interpellent, je passe la tête dans le couloir. Mon grand Will est assis sur le plan de travail, ses jambes balançant dans le vide contre Harry se préparant son café. Tous deux débattent très sérieusement des tatouages de son dos, William en trace même les contours du bout de son doigt. Je repars aussitôt me cacher dans la chambre, émue.
Pour ce qui est de Cassandra, la chipie a bien plus de facilité à approcher Harry que son frère. Comme pour tout le reste, très vite elle a joué le forcing jusqu'à obtenir ce qu'elle voulait. C'est adorable de la voir s'acharner, gueulant plus fort que lui jusqu'à ce qu'il craque. Je ne m'étonne même plus de la retrouver endormie contre lui au milieu de notre lit ou bien de la voir se faire traîner dans tout l'appartement accrochée à sa jambe. Elle ne lâche jamais l'affaire, lui soulevant le bras pour s'y lover ou chouinant de grosses larmes de crocodiles jusqu'à ce qu'il la porte sur ses épaules
Ça a été plus simple parce qu'elle est plus petite, mais surtout, parce que le même sang ne coule pas dans leurs veines. Quand il la regarde, c'est Louis qu'il voit, pas son reflet. Il n'y a aucune erreur, aucune culpabilité, aucuns regrets. Avec elle il n'a besoin d'aucune barrière, d'aucune protection.
Leur relation est complice et affectueuse, d'un œil extérieur ça pourrait presque sembler injuste, pourtant il est évident que le peu qu'il partage avec Will est bien plus profond.
Ce soir encore, nous en avons la preuve.
Harry est revenu après deux semaines d'absence, sauf que ça n'est pas Harry. Ce sont ses démons, ses cauchemars et la souffrance de son enfance qui ont passé cette porte. Depuis trois jours il s'enfonce dans sa noirceur sans que nous ne puissions rien faire, nous laissant démunis à attendre le plongeon et le moment où il lui faudra l'autre traitement.
Tandis qu'il fume une énième cigarette à la porte fenêtre avec la main tremblante et le visage crispé, hurlant au nez de Louis ou du mien dès que nous lui parlons, je commence à redouter la crise imminente. Un verre est cassé lors d'une vaine approche, la série ne fait malheureusement que commencer. Je suis en train de le ramasser lorsque je remarque trop tard que William traverse la cuisine. Louis essaye de lui attraper le bras mais Willy s'esquive, c'est alors moi qui pose une main sur le ventre de Louis pour lui intimer d'attendre. D'ici, nous ne voyons plus que leurs dos, n'entendons plus que leurs voix basses.
— Laisse-moi Will, siffle-t-il dangereusement entre ses lèvres.
Un carnet glisse alors sur la cuisse d'Harry, qui baisse le nez.
— C'est quoi ce truc, des Mandalas ? Sérieux William, bouge.
— Pas vraiment des Mandalas. Quoi que, ça y ressemble un peu.
— Bouge.
— C'est une copine au collège qui me l'a donné. Quand je suis stressé pour un contrôle ou que je suis en colère, ça me détend.
— Will casse-toi.
— J'ai déjà rempli toutes ces pages là, ça m'a pris des heures entières à chaque fois. Celui-là je viens de le commencer, il est hyper dur regarde les détails.
Contre toute attente, il regarde. Vraiment. Il observe William colorier pendant que sa clope se consume toute seule entre ses deux doigts. C'est comme si la pointe du crayon l'envoutait, combiné à la voix harmonieuse et rassurante de l'adolescent, qui parle sans attendre de réponse, parle de tout et de rien sans jamais quitter le même timbre, exactement comme il jouerait une mélodie au piano.
Nous aussi sommes happés par le spectacle. Cette chevelure blonde penchée vers la noire, cette lumière qui combat l'obscurité. Louis se moule dans mon dos et nous attendons.
Lorsque deux heures plus tard en ouvrant doucement la porte de sa chambre, nous trouvons Harry sur son lit endormi à côté de deux pages entièrement coloriées, j'en ai les larmes aux yeux. Notre jeune adolescent joue à la console à ses pieds, lui aussi nous sourit, sans fierté, sans orgueil, juste tel qu'il est : merveilleux.
J'ai hâte, tellement hâte qu'il arrive à percer la carapace d'Harry. J'ai même l'intime conviction qu'il la percera plus loin que nous ne l'ayons jamais fait, Louis et moi.
J'ai hâte.
ARRGGGHHHHHHHH
Ho mon Dieu j'en peux plus de tremper mon clavier. 3 tomes. 3 foutus tomes qui ont failli avoir ma peau. Encore une histoire qui me prend aux tripes puissance mille. Je voulais délirer avec des 1D et des dessins, ben ça s'est encore transformé en un truc trop profond. (ouais je sais, ça vous rappelle des trucs "Ho je vais juste faire un truc simple avec une sirène ou des aliens". Genre. La prochaine fois fichez-moi une claque quand je dis ça.
Hum... ok, je sais j'ai dit qu'après je faisais une fic simple et fraiche sur l'Alaska. Ho god, ça veut dire que là-bas aussi ça va partir en truc qui fait trop pleurer. j'en ai marre de moi.
Bref, on est à l'épilogue ça y est, j'en reviens toujours pas. Je vas aller me nourrir et terminer ça.
J'vous aime <3
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