Chapitre 48 ✔

Chloé Head

La jeune fille était émerveillée, il se rappelait donc vraiment de tout. Et surtout elle se disait que peut-être que sa cousine et sa meilleure amie avait raison, il l'aimait peut-être encore ou sinon pourquoi l'aurait-il emmené ici, à cet endroit qui représentait tellement de choses pour eux.


- Shawn, je ne sais pas quoi dire, c'est... Parfait tous simplement. Dis la jeune fille avec les yeux qui brillait.

- Il fallait bien que je fasse quelque chose à ta hauteur surtout pour ce que je m'apprête à te dire... Dis le garçon qui regardait la blonde amoureusement.

- Je suis loin d'être parfaite... Réponds la blonde.

- Pour moi, tu l'es, Chloé, tu as su me pardonner après tout ce que je t'ai fait. Tu ne peux pas savoir à quel point je m'en veux d'être partie il y a 6 ans, parce que maintenant je sais que j'aurais pu être avec la femme de ma vie pendant toutes ces années. Mais j'ai été un gamin immature, et surtout quand je suis revenu il y a 1 an.


Le garçon fit une pause dans son discours et s'approcha de la blonde qui, elle, l'écoutait attentivement.


- J'ai été bête de penser qu'en revenant tous reprendrait là où on s'était arrêté. J'étais persuadé qu'en une semaine, on serait à nouveau ensemble. Et sur ce coup-là, j'ai été égoïste, je n'ai pas pensé une seconde au mal que j'ai bien pu te faire et surtout au fait que la fille que tu étais devenue était bien loin de la fille que j'ai connue.


La jeune fille pensa alors qu'elle, c'était fait des illusions et qu'il allait lui annoncer que cette fille qu'elle était devenue ne lui plaisait.


- Il m'a fallu un an pour me faire pardonner et tu sais quoi, je ne regrette pas une seule seconde de mettre accrocher au fait que peut-être qu'un jour, tu me pardonneras. Parce que j'ai pu voir que tu étais une fille forte qui lorsqu'elle avait une idée en tête ne lâchait jamais rien, même si malheureusement pour moi, c'était le fait de ne pas me pardonner. J'ai aussi découvert une fille intelligente qui ne se laisse pas marcher sur le pied. Une fille qui rigole beaucoup, mais qui est capable d'être sérieuse quand il le faut.


La blonde se mit soudainement à rougir, elle ne savait pas vraiment si la fille que le garçon décrivait lui ressemblait vraiment et pourtant, il avait l'air si sincère quand il lui parlait.


- J'ai aussi découvert une fille encore plus magnifique que quand je l'avais laissé. Et tu sais quoi, je suis tombé amoureux de toi une deuxième fois et les sentiments que j'ai pour toi sont tellement plus fort qu'il y a 6 ans. Alors Chloé, je ne sais pas ce que toi, tu ressens, mais de mon côté, je peux te dire qu'une seule chose, c'est que je suis totalement amoureux de toi... Dis le jeune homme qui baissa soudainement la tête.


La blonde décida alors de franchir le peu d'espace qu'il restait entre eux et commença à parler.


- Si on m'avait dit un jour que je te pardonnerai et que j'allais dire ce que je m'apprête à te répondre, j'aurais sûrement rigolé. Mais j'ai eu raison de te pardonner parce que la personne que j'ai découverte était totalement différente de la personne que j'ai connu il y a 6 ans. Nan maintenant, tu ne t'arrêtes pas à un non, tu es obstiné et tu ne lâches rien tant que tu n'as pas obtenue ce que tu voulais.


Le garçon leva alors la tête vers la jeune fille qui parlait avec son cœur.


- Je suis tombé amoureuse de ce garçon malgré la peur constante que tous recommencent comme 6 ans plus tôt. Mais j'ai plus peur que tu m'abandonnes parce que maintenant, je sais que si deux personnes s'aiment vraiment elles finiront toujours par se retrouver. Et c'est notre cas, Shawn, parce que moi aussi je suis totalement amoureuse de toi.


Les deux amoureux se regardèrent alors dans les yeux tous les deux le sourire aux lèvres avant que le garçon s'avance vers la jeune fille avant de sceller leur lèvre l'une à l'autre.

Le baiser dura un long moment avant que les deux ne se décident finalement à se détacher l'un de l'autre, pourtant rien ne pouvait effacer le sourire sur leur visage, car à cet instant même rien ne comptait plus à leurs yeux hormis le bonheur de l'autre personne. Ils étaient dans leur monde à eux et personne ne pouvait désormais plus s'interposer entre eux et pas même la distance.

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