Chapitre 13 Partie 3
Tout se passa extrêmement vite. On avait plus le temps pour prendre le bus. Le temps que je cherchais mes chaussures et accessoirement les mettre, alors qu'il alla chercher sa moto.
Je pense qu'aucun des gars n'a pas de moto. Enfin, si je n'avais pas forcé Aramis pour qu'il ne ai une, pour je cite « c'est mort que tu utilises ma moto pour quoi que ce soit », il s'en ai donc prise une.
J'entendis un moteur vrombir dehors. J'ouvris la porte d'entrée et la ferma derrière moi à la clé. Quoi ? On a tous la clé de la maison de l'autre ! Il me jeta un casque totalement noir mat, je le remerciais en m'installant derrière lui en mettant ce dernier.J'entourais son torse de mes mains, posant ma tête sur son dos et il fila à vive allure direction le lycée.
Le trajet se passa – heureusement – sans encombre. J'avais une peur monstre à chaque fois qu'il s'arrêtait à un feu rouge. Et je ne sais comment, mais il le ressentait tout le temps. Il posait une de ses mains sur les miennes et les serra légèrement. Et je souriais à chaque fois de son geste adorable.
Dèsqu'il se gara dans le parking en face du bahut, je retirais moncasque et sortis mon téléphone pour regarder l'heure. Nathan seretourna et me fit un clin d'oeil. Je tapais son poing du mien alorsque je descendais de la moto.
- « Tu auras moins de chance la prochaine fois ! » M'exclamais-je.
Il rigola et me suivit vers le monde qui rigolait déjà sans nous. Nous étions arrivé pour les dernières minutes de pause avant les cours.Il passa son bras par-dessus mes épaules et poser une grande partie de son poids sur moi.
- « T'es vraiment un gros sac ! » Rigolais-je tout en essayant de supporter son gros poids.
Il commençait à aller vers notre petit groupe, mais à la vue d'Aramis, je me dégageais de son emprise et alla vers les casiers.
- « Tu vas où ? Me demanda Nathan.
- À mon casier ! Ne t'inquiète pas, je ne vais pas disparaître !
- Mais tu ne dis pas bonjour aux garçons ?
- Je les ai vu ce matin ! »
Je souriais tout en allant vers mon casier. Tant mieux que je les ai vu ce matin. Parce que voir Aramis, là pour l'instant, sans haine, ce n'est pas possible. J'ai plus envie de le tuer que de lui dire bonjour.
J'ouvris mon casier et me dépêcha de mettre ce dont j'avais besoin pour aujourd'hui. Je me remercie intérieurement pour avoir eu l'idée de mettre une trousse de cours de secours pour les moments comme aujourd'hui. Vraiment, je suis beaucoup trop intelligente.
- « Salut ! »
Je me retournais en fermant mon casier pour croiser le regard de Scott. Et tout de suite, mes yeux s'écarquillèrent.
- « Mais bordel t'es vraiment con ou quoi ?! »
Tout d'abord, il resta incrédule et se souvient enfin pourquoi je réagis comme ça.
- « Tant pis ! S'exclama-t-il.
- Ouais tu diras moins « tant pis », quand il finira ce qu'il a commencé !
- Et tu l'écoutes ?
- Non ! Bien sûr que non ! Mais lui non plus ne m'écoutes pas !
- Tu finis à quelle heure aujourd'hui ? »
Vu son entêtement, je ne peux plus rien faire. Maintenant s'il s'en mange une, il ne pourra pas dire que je ne l'avais pas prévenu !
- « Peut-être à quinze heures. Réfléchis-je.
- Tu me dis quoi après alors ? Si tu finis réellement à cette heure là, ok ? »
Il commença à s'en aller et je me souviens d'un point crucial.
- « Scott ! » Hurlais-je dans le couloir.
Il se retourna et j'allais directement vers lui.
- « Ce n'est pas bon. Avec les gars on fini tôt et on reste jusqu'à pas d'heure au stade pour s'entraîner !
- Ah... tant pis alors. Mais tu es dans l'équipe de la crosse ?
- Pas du tout, je suis supporter en chef. Rigolais-je. Je suis toujours avec eux. Et je les engueules quand ils jouent mal.
- Tu devrais être coach alors.
- Ça pourrait être marrant. »
Et c'est à ce moment que la cloche se décida de sonner. Je vis Aramis au bout du couloir et dans un élan j'attrapais le bras de Scott et le tirais doucement vers moi. Il regarda d'abord ma main et remontait ses yeux vers les miens.
- « Le cours de bio est par là-bas banane ! »
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