•68. Travail•
Eren
- Bordel Eren je suis fière de toi frangin.
- T'es un chef, t'as grillé les étapes connard, soupire Armin.
- Merci merci.
- En plus ton mec te paye des livres et des manga, j'te jure t'as une chance de cocu phénoménale.
En appel visio avec mes deux meilleurs ami, échoué sur mon lit contre mon fameux copain, je glousse.
- Promis, il est pas cocu, répond d'ailleurs celui-ci. Sauf si il a un amant qui le trompe. T'as un amant Eren ?
- Non, Nain-Bruti.
- Bon bah voilà alors.
Derrière leurs camera, mes deux amis rigolent.
- N'empêche, ça y est on est chacun dans notre coin pour du boulot. J'vous jure nous trois on se perd pas de vue, on est le noyau dur nous hein.
- Oui, t'inquiète pas Armin, je tempère.
- De toute façon même si on voulait plus te voir tu trouverais un moyen de débarquer à l'improviste.
- Oui pas faux.
Je souris, notant quand même que le blond a raison. Désormais, je suis établi à Paris. Lui est embauché pour un magasine de sciences sur Nantes et y a déménager avec son grand père. Et Mikasa est partie dans le sud, dans sa région d'origine avec sa mère, non loin de Montpellier.
Il n'est donc plus question de traverser trois porte pour se rejoindre à la cantine. Et j'avoue en avoir un petit coup de blues.
- On posera des congés commun ou on s'arrangera pour se voir certain week-end, je propose.
Je sens mon copain bouger derrière moi, curieux je regarde dans sa direction. Il se saisi de son carnet et d'un stylo sur la table basse de notre lit, puis se redresse assit en allumant sa lampe de chevet, peut-être saisi d'inspiration en cette heure tardive.
Je ne le dérange donc pas et me retourne vers mes amis.
- Je propose que notre premier week-end commun ce soit chez Eren.
- Pourquoi ? Tu veux visiter Paris ? demande Mikasa.
- À mon avis il veut plutôt visiter ma bibliothèque, nan ?
- Si exactement, il avoue en souriant. Mec rien qu'en photo elle me fait de l'œil ta collec c'est pas juste !
Je ris un instant avant de répondre.
- On verra bien. Bon je vais vous laisser.
- Ouais faut que tu sois en forme pour ton premier jours, répond Mikasa.
- Oui maman.
- Oublie pas de te brosser les dents p'tit batard, elle insiste.
Je glousse, et dans un dernier au revoir, coupe la conversation et repose mon portable en charge sur ma table de chevet avant de me réinstaller contre mon copain qui écrivait toujours.
Je ne cherche pas à regarder ses notes, et pose simplement ma tête contre son torse en l'enlaçant confortablement, me délectant du contact chaud de son torse musclé contre ma joue.
Délicatement, je le sens biser le sommet de mon crâne, et me glisser un bonne nuit tendre, avant que je ne me laisse aller au sommeil.
~ ~ ~
Mon premier jour de travail étant aussi le premier jours de reprise de mon copain, notre matinée fut particulièrement active.
Souhaitant séparer vie privée et boulot, Livaï avait décidé de travailler l'album depuis la villa du groupe avec Mike et Hanji. Ainsi, mon preux chauffeur se chargerais de me déposer devant Shoot avant de travers la ville pour rejoindre ses collègues et amis.
C'est donc à huit heure du matin tout pile que j'entre dans l'entreprise, y récupérant mon pass d'employés ainsi que les instructions de la secrétaire: rejoindre Mr.Bossard au septième étage.
Jusque là, tout va bien donc. Arrivé au fameux étage, j'aperçois de suite l'homme assis de dos sur le bureau que j'avais partagé avec lui durant mon stage.
- T'es toujours pas en avance toi, il bougonne en guise de bonjour.
- Non jamais, vous me connaissez bien maintenant.
- T'es encore venu en taxi ? il demande en me faisant signe de m'installer à côté de lui.
- Non on m'a déposé, je réponds en m'installant.
- Ton chauffeur pilote une Porsche nan ?
Je relève les yeux sur lui sans répondre. Curieux de sa réplique.
- T'es pas discret dans le genre t'sais. J'vous ai grillés pendant ton stage.
Je reste impassible, du moins dans ma tête, et fait comme-ci je ne comprenais pas.
- Grillé quoi ?
- Tu veux vraiment me forcer a le dire dans un open-space bourré d'oreilles indiscrètes ? Parce que moi, j'm'en cogne profondément. Mais toi, si tu garde ça secret je pense que tu as une bonne raison.
Comme toujours, le photographe professionnel tape juste. Je lève les yeux au ciel, lui laissant le point, et allume mon ordinateur.
- Bref, il reprend. Je suis censée te former pendanr deux semaine pour voir ce que tu vaux en autonomie. Mais j'ai autre chose à te proposer Jäger.
Interpellé, je fronce les sourcils.
- J'aime bien la façon dont tu bosse et on se complète pas mal toi et moi. Ça te dirais qu'on bosse tout les deux en tandem ? Un peu comme pendant ton stage. Je m'occupe de la paperasse, tu prends les photos.
- Le boss tolèrerait ça ? j'interroge.
- Tyber m'a à la bonne parce que je lui ai fait pas mal de chiffre en décrochant de bon contact. Donc il accepterait j'en mets ma main à couper.
- Eh ben... Je vais y réfléchir un peu je vous redis plus tard d'accord ?
- Ok gamin. Et tutoie moi c'est bon.
- Comme tu veux. Bon alors on commence par quoi ?
- Je t'envoie par mail des photos prototypes pour une pub, je les ai prises à l'arrache en arrivant. Jète y un oeil et dit moi si ça t'inspire, personnellement, mettre en valeur un paquet de Pampers j'ai du mal.
Je ris doucement et consulte donc mes mail, désormais concentré sur mon travail, prêt à montrer ma valeur au patron. Même si pour cela, je dois photographier des paquets de couches-culottes.
- Tu as jusqu'à dix-heures, m'informe Auruo. Je t'expliquerais la suite quand t'auras fini.
Ainsi, je passe donc deux heures à retoucher ce projet là. M'appuyant sur les images rapide d'Auruo pour en prendre de nouvelle, sous des angles différents, jusqu'à trouver le bon décors pour mettre en valeur le vert passé du packaging.
Fier de mon dernier clichés, je part donc le montrer a Auruo.
- Ok, c'est niquel. Bon, je t'explique maintenant la suite... Va falloir qu'on prenne en photos des gosses.
- Euh... D'accord, quel âge ? je demande avec un peu de crainte.
- De six mois à un an.
Je me sens faire un grimace: il n'existe rien de pire que de photographier des enfants en bas âge.
- Tu as le droit de pleurer, m'informe Auruo. Mais j'te préviens, Tyber veut voir comment tu t'en sors et a fait exprès de nous filer la corvée là.
Je le suis donc jusqu'à studio du huitième étage, celui-là même ou j'avais photographier Livaï durant mon stage et où nous nous étions rouler un patin d'enfer à même le sol. Sauf que cette fois-ci, aucun Apollon à la coupe undercut ne m'y attends, juste une tripotée de chérubin braillard en Pampers, ce qui est tout de suite beaucoup moins plaisant.
- Bonjour, me salue la femme chargée de s'occuper d'eux. Ils sont tous propre et prêt, elle nous explique. Non non bébé Tim ! On touche pas ça !
La femme attrape vite un des bébés et lui prend je ne sais quoi de main, causant une larme de crocodile chez l'enfant qui finalement, trouva que mon appareil photo avait l'air amusant et tente donc de l'attraper en s'agrippant à moi.
- Je suis désolé, s'excuse leur responsable. Ils sont un peu turbulents, c'est normal à leur âge.
- Pas de problème, répond Auruo. Eren est un gosse aussi il devrait bien s'entendre avec eux.
Je lui lance un regard blasé puis prend une grande inspiration, décidé a tirer de belles images de cette tripotée d'enfants bruyant, et priant simplement pour qu'aucun ne me gerbe dessus.
~ ~ ~
Mon exercice d'autorité du matin terminé, j'avais immédiatement été me restaurer en compagnie d'Auruo et quelques autres collègues. Et une fois bien rassasié en café, nous étions retournés à notre bureau afin de retravailler et de retoucher les photos prise dans le matin avec les enfants.
Mine de rien, cette tache m'occupa une bonne partir de l'après-midi, désireux de faire un travail irréprochable, je m'y suis énormément investi. Et désormais, je nettoyait simplement les nombreux appareils d'Auruo, dans l'attente de la validation de Mr.Tyber en personne puisque nous lui avions envoyé le résultat de notre travail avec les enfants par mail.
Assis a côté de moi entrain de vider nos cartes mémoire, Auruo semblait pensif.
- Alors, ton premier jour ?
- C'était bien.
- T'as repensé à ma proposition de ce matin ? On fait bonne équipe nan ?
- Si, j'avoue. Je veux bien essayer, on verra ou on ira ?
- Oui, cool.
Dans un échange de poignées de main, nous concluons notre alliance, puis le bruit d'un mail se fait entendre, et aussitôt, mon coéquipier ouvre sa messagerie, puis lit le message a voix haute.
- "Excellent travail, validation accordée, continuez ainsi. Cordialement, W.Tyber."
Je souris et ne retiens pas une exclamation.
- C'est dans la poche, souris aussi Auruo. On va faire une équipe du tonnerre.
Je réponds par l'affirmative. Songeant au fait que j'ai trouver ma place. Que je suis prêt a affronter la vie.
Qu'avec Livaï Ackerman à mes côtés, je peux tout faire.
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