•67. Sueur•
Livaï
- Bordel Hanji passe la deuxième ! je râle en rangeant en vitesse les tomes sur le meuble que nous venons d'installer.
- Repart le chercher sinon, on va avoir fini, me propose Mike.
- Ok ok, mais grouillez vous et faites du propres.
- T'inquiète, et fait attention sur la route.
Je soupire et sors, maudites béquilles toujours en main, puis monte dans ma voiture pile au moment ou mon portable vibre.
"Je t'attends"
Et merde je sens que je vais me faire tirer les oreilles. Dans un nouveau soupir je démarre et me dépêche d'arriver à l'entreprise de photographie devant laquelle Eren m'attends. Bras croisés et le regard agacé.
Aussitôt immobilisé devant lui, il monte sèchement dans l'habitacle et en claque la porte avant de balancer sa sacoche à l'arrière.
- Ton entretient s'est bien passé mon cœur ? je tente innocemment.
- T'étais où, il me demande sèchement.
- Oh j'ai fait un petit bout de périphérique, je me suis promené à droite à gauche.
- Tu t'es arrêté nul part ?
- Non, je ment.
- D'accord, donc je suppose que tu as balancé ta veste par la fenêtre et que tes béquilles on changer de sens toutes seule.
- Eren, je souffle en démarrant.
- Pourquoi tu me ment ? T'as fait quoi putain.
Je ne réponds pas, essayant de ne pas mettre e feu au poudre et inquiet du résultats de son entretient.
- Livaï je t'ai posé une question.
- Tu m'en as posé deux en fait.
- Plutôt que de faire le malin répond-y ! T'as des choses à me cacher ou quoi ? Tu sens la transpi en plus.
- Non.
- Alors pourquoi tu dis rien ?
- Parce que je n'ai rien à dire. J'ai retirer du fric au distributeur.
Ce n'est pas vraiment faux. En rejoingant Mike et Hanji devant une librairie, j'avais effectivement retirer de l'argent pour nos achats ainsi que pour payer le demenageur.
Eren avait ete absent une heure au total. Une petite heure durant laquelle je n'avais pas arreter une seule seconde.
- T'as fait un footing en bequilles devant la borne et t'as paumer ta veste hors de prix dans l'effort aussi ? il raille en ne me croyant pas du tout.
- Eren mon amour, je réponds mielleusement. Je t'aime tu sais, mais si tu pouvais éviter de sous entendre que je t'aurais tromper en une heure de temps ce serait absolument merveilleux.
- Bah pourquoi tu veux rien me dire alors.
- Ferme là gamin.
Comme prévu, le brun se vexe. Et je préfère encore le vexé que l'énerver plus qu'il ne l'est déjà.
Je termine donc le trajet en silence, mon copain demeurant muet et bras croisé, tendu comme un ressort jusqu'a ce que je coupe mon moteur une fois rendu dans le garage de notre maison.
Aussitôt, il descend, et moi, plus lent, je galère à me saisir de mes béquilles alors qu'il tente de partir du garage.
- Eren attends ! je le stoppe ne voulant pas qu'il entre avant moi.
- Quoi, dit-il froidement.
- J'arrive pas à choper mes béquilles.
- T'as bien su les choper seul pour aller te promener.
De nouveau, il reprend sa marche. J'essaye donc précipitamment d'attraper les deux barres sans autre résultat que de me casse la gueule avec fracas sur une caisse à outils.
- Putain ! je gueule.
Faisant volte-face à ma plainte, il soupire et s'approche de moi.
- Tu t'es pas fait mal ? il demande plus calme.
Je bougonne un vague non honteux et m'accroche à lui pour me relever.
- Emmène moi au salon s'il te plaît, je lui demande en restant agripper à ses habits.
Il passe son bras sous mes épaules sans grand entrain et m'aide donc à marcher jusqu'à ladite pièce avant de s'immobiliser tout net devant l'énorme bibliothèque que j'y ai installé en toute hâte avec Mike et Hanji.
- Qu'est ce que...
Je le lâche et me retient au canapé, le laissant s'avancer et passer son regard sur tout ses livres.
- Tu les a fait revenir de chez mes parents ? Et...il y en a plus qu'avant, il souffle apaisé.
- J'ai complété les trous dans tes collections, j'explique. J'ai le droit de sentir la sueur du coup ? je raille en lui montrant ma foutue veste oubliée sur le canapé.
Il ne réponds pas, trop occupé à observer dans le détails l'énorme meuble moderne sur lequel reposent fièrement tous ses livres et manga de son adolescence, accompagnée de nouveau ouvrage fraîchement acheté.
Le laissant à son observation, j'écris mes remerciement a Hanji et Mike et prend une discrète photo de mon amant.
Il fini par s'arracher à sa contemplation et se tourne vers moi béat.
- Tu... Comment ?
- Avec Mikey et l'autre tarée, ils sont arrivés quand on est partis pour réceptionner le camion du déménageur.
Il hoche la tête et s'avance pour me prendre dans ses bras.
- Pardon d'avoir été con 'Vaï.
- J'ai l'habitude, j'ironise en le serrant contre moi. Bravo pour tes examens Eren.
Il me remercie et me sers un peu plus, me câlinant tendrement par la même occasion, avant de finalement souffler contre mon oreille.
- Je suis embauché en CDI avec deux mois d'essais.
- Je te l'avais dit mon cœur, félicitations.
Je décolle ma tête de son épaule et lui vole un baiser avant de sortir une enveloppe de ma poche.
- Tient.
- C'est quoi ça encore ?
- Ton cadeau d'embauche.
- Livaï, il soupire.
- Tait toi et ouvre.
Il lève les yeux au ciel puis obtempère et sors une feuilles de papiers de l'enveloppe, ses yeux s'ouvrant grand comme des soucoupes en lisant.
- T'es pas sérieux ?
- Si, je t'ai pris un forfait tout compris code de la route plus permis B à l'auto école valable quand tu sera près et y aller.
- Mais... Je...
- Je veux rien que tu me rembourse Eren. Je sais que tu veux pas vivre avec mon argent mais moi, je veux te faire plaisirs. Accepte s'il te plaît.
Il fronce un instant les sourcils, hésitant, puis me tire de nouveau dans ses bras. Avant de voler une énième fois mes lèvres.
~ ~ ~
- Alors, vous en pensez quoi ? demande Mike à monsieur Pixis assis en bout de table.
Nous venions de lui faire écouter la version finale de Come Back. Et attendions son accord pour définitivement annoncer notre retour en production en publiant le single et en l'ajoutant à notre prochain albums.
Le vieil homme était donc assis en bout de table, tripotant lascivement sa barbiche, reflechissant surement à une stratégie commerciale profitable au maximum avant de prendre la parole.
- Le titre est representatif de votre situation. Je pense qu'il faut l'annoncer de façon marquante.
- Pourquoi pas en postant une image du genre « J-10 » avec un court morceau de l'audio ou un mots du texte chaque jours jusqu'au jour J ? propose directement Moblit.
- C'est pas un peu trop évident ça ? observe Hanji.
- Je parle d'indice de moins d'une seconde. Ça donnerait un petit coté buzz bizarre étaler sur une dizaines de jours et paf, annonce de votre reprise avec pourquoi pas un clip sur le single ? Si toutefois Livaï se sent en l'état de le faire.
- Un clip en dix jours ? soulève Pixis.
- Rien de complexe, pourquoi pas de simple plan ou on les verrais chanter sur scène ?
En silence, je réfléchis a la proposition de Moblit, la trouvant plutôt intéressante. L'idée de nous voir tout les trois debout provoquerait de vives réactions chez nos fans. Et serais représentative de notre retour. Le tout appuyé par Come Back qui serait le marteau sur le clou de notre retour avec le prochain album.
- Livaï, qu'en pensez vous ? me demande Pixis après un échange que je n'ai pas suivis avec Moblit.
- De l'idée du clip et du jeu ? Je pense que ça ferait monter l'intérêt que l'on nous porte, et que ça marquerait les esprit.
- Vous vous en sentez capable physiquement ?
- Je le ferais, c'est tout.
- Mike, Hanji ?
- On suis.
- Alors c'est noté, je mets Nanaba sur vos compte officiel elle se chargera des publications. Vous avez dix jours pour faire votre clip.
Et l'ultimatum posé, nous avons dix jours pour faire revivre No Name.
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