1-Décisions importantes.
J'écris cette histoire avec mon amie Zouriata450. Bonne lecture ;)
- Benji ? Benji ! Allez lâche ce livre deux secondes et écoute-moi, me cria ma chère cousine adorée Clémence.
Clémence et moi vivons chez notre grand-mère depuis nos 5 ans. Lors d'une soirée, nos parents ont tous les 4 mystérieusement disparus. Plus aucune trace d'eux depuis ce soir là. Les mystères de ce genre arrivent beaucoup de nos temps, et pour compliquer encore plus les choses, la police ne veut pas se charger de cette affaire par peur qu'il ne leur arrive je ne sais trop quoi. Moi, ça ne m'a jamais vraiment dérangé de les voir disparaître du jour au lendemain. Je ne les ai jamais supportés, eux non plus d'ailleurs ne m'aimaient pas. Ils me frappaient sans-arrêt, donc j'ai été plutôt soulagé. En revanche, c'est pour Clémence que je m'inquiète. Elle a toujours adoré ses parents, c'étaient des anges incarnés, tous les enfants les aimaient, y compris moi donc c'est pour vous dire... Je sais qu'elle en souffre encore énormément, je la surprends parfois plongée dans les vieux albums photos de sa mère. En plus, elle ne veut pas l'avouer mais je l'entends au moins 3 fois par semaine hurler le nom de ses parents dans son sommeil. J'avoue que si j'avais eu des parents et rien que la moitié de son cœur d'artichaut, je "suppose" que je serais dans le même état qu'elle. J'ai bien dis "je suppose".
- Allez, Benji, à quoi tu penses encore ! se plaignit Clémence en m'envoyant toute sa mauvaise humeur à la figure.
- En fait je me demandais combien fait le produit du facteur commun entre...
- Oh, et puis tais-toi donc Doc, me coupa-t-elle.
Doc, c'était un surnom que ma charmante Cousine m'avait trouvé pour faire référence à un dictionnaire et donc, à mon intelligence supérieur à la sienne. Au début, Clémence m'avait trouvé ce surnom seulement pour m'embêter mais depuis, c'est devenu une habitude.
- Bon, maintenant insista-elle, c'est à toi de m écouter, j'ai quelque chose d'important à te dire.
Elle hésita puis continua:
- En fait, c'est à propos de L' Apostoli Prinkipissas.
À la mention de ce nom, mon cœur manqua un battement. L 'Apostoli Prinkipissas est un jeu constitué de 100 niveaux. Les 99 premiers consistent à vaincre toutes sortes de monstres et de créatures diaboliques, dont je n'ose même imaginer l'existence. Tout cela, dans un monde virtuel. Toutes ces missions sont bien évidemment de plus en plus compliquées. Le niveau 100 est l'étape finale et décisive du jeu: séduire la princesse Prinkipissa et prétendre hériter du trône Mais bon, c est mission impossible, cela fait 3 ans que les jeux ont commencés et personne n'a encore terminé tous les niveaux. Et même si l'un des ces "vaillant chevaliers" y arrivait, il devrait encore faire tomber la princesse amoureuse. Autant sauter d'un pont; c'est plus simple ET plus rapide. Encore une fois, notre chère Clémence me tira de mes pensées:
- En fait, comme tu dois sans doute le savoir mon cher Mister Doc, aujourd'hui, ça fait 3 ans, jour pour jour que les jeux dédiés à notre princesse adorée ont commencés, et comme tu le sais sans doute aussi, elle aura 18 ans dans 4 mois. Le roi est désespéré, il veut absolument un mari pour sa fille d'ici la cérémonie d'anniversaire. Il voudrait fêter l'anniversaire te le mariage en même temps. Mais pour cela il faut un prince, il faut un gagnant aux jeux. Il a donc remis en vente 20 tickets pour tout le royaume. Ces tickets sont extrêmement chers et précieux, et ils offrent un opportunité en or. En fait, j'avais mis de l'argent de coté pour une occasion comme celle-ci et...
Mon cœur s'emballa et je sentis le rouge me monter aux joues, la colère sans doute.
- Clémence Élisabeth Géraldine Morin, tu t'apprête à prendre la pire décision de toute une vie.
- Benji, écoute au moins ce que j'ai à te dire, me supplia-t-elle.
- C'est non Clémence je n'y participerais pas, répliquai-je d'un ton sec.
- De toute façon c'est trop tard Benjamin, j'ai acheté ce ticket et je ne peux pas le rendre.
- Tu n'as qu'à le revendre. Non, tu sais quoi, donnes le. Plus vite on se débarrassera de cette ordure, mieux on se portera.
- C'est impossible. Renoncer à un ticket, c'est comme abandonner les jeux, et tu sais aussi bien que moi ce qu'il arrive aux malheureux qui ont osés abandonner. Et ne me demande pas de le revendre en cachette, les dieux nous surveillent et ils nous puniraient pour cet acte qui est une violation de la loi royale. Et crois moi ou non mais je ne tient pas a me faire punir par un dieux. Je souffla un bon coup, fou de rage contre ma cousine, et le lui lançai:
- Tu as réfléchis 2 secondes aux conséquences, Clémence ? Tu te rends compte de ce que ça veut dire? Et grand-mère, tu as pensée à elle dans tout ça Elle nous a élevés pendant 13 ans, elle a été là quand nos parents ne l'étaient plus, elle nous a nourris, elle nous a loger, elle nous a réconfortés alors qu'elle aussi a perdue ses enfants, et son mari 1 ans plus tôt. Que penses-tu qu'elle dirait si je m'absentais pendant des mois, voir des années dans un monde parallèle, n'étant même pas sûr d'en sortir indemne ? Que penses tu de l'image qu'elle se ferait de moi ? Et as-tu pensée à moi ? Crois-tu vraiment de jouer aux "vaillant chevaliers" pour aller "sauver ma princesse bien-aimée" du haut de sa tours entourées de méchants dragons ? Tu penses vraiment que c'est se que je veux ? Si c'est le cas je te conseille de t'acheter des lunettes ma pauvre parce que tu te fourre le doigts dans l'œil.
Clémence explosa et se mise à pleurer. Puis, elle dit entre 2 sanglots;
- Tu ne comprends vraiment rien. Grand-mère ne PEUT PLUS vivre comme ça, elle n'a plus assez d'argent pour nous faire vivre convenablement. C'est pour ça que je te demandes de participer à ces jeux ! C'est pour elle ! Mais maintenant je comprends mieux pour elle n'a pas voulu te dire qu'elle avait des problèmes d'argent. C'est parce qu'elle avait peur de ta réaction ! Tu n'es pas différant de tes parents Benjamin, tu fais peur, comme eux, comme grand- père.
Son discourt me fut l'effet d'un coup de massue. Tu es comme tes parents". C'est bien la pire chose que l'on aurait pu me dire. Et grand-père, je ne savais pas qui était comme ça lui aussi. Je ne me souviens plus de lui, quand il est mort, j'avaisétait 5 ans et grand-mère me l'a toujours décrit comme le mari et le père idéal. Et s'il avait été violent avec grand-mère, durant leurs 52 ans de vie commune ? Cette idée me glaça les os. En tout cas, ma décision était prise : j'avais bien l'intention d'aider grand-mère et surtout, de prouver que je n'étais pas comme mes parents.
- Clémence ? J'irais. Je participerais aux jeux.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top