Coucou les copains, je profite de ce chapitre pour dire un grand merci à toutes les personnes qui sont abonnées à mon compte, mardi j'ai passé la barre des 700 abonnés et j'en suis vraiment très très fière, genre c'est un honneur pour moi mdrrr. Du coup voilà, encore merci, même aux gens qui font que lire sans me suivre, ça me fait plaisir. ♡

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« Vous tirez de ces têtes, sérieux. Lâcha soudainement SeokJin en ouvrant sa porte d'entrée, découvrant le jeune couple devant lui. Qu'est-ce que vous avez fait cette nuit pour ressembler à ça ? Eurk, tout bien réfléchi ne répondez pas, je veux pas savoir. »

Jin était reparti en direction du salon, laissant la porte ouverte afin de faire comprendre à ses amis qu'ils pouvaient entrer et le suivre. Même s'il était prévu que le noiraud passe le week-end chez son petit-ami, le plus grand de la bande les avait tous invités pour faire une petite pyjama-party chez lui le samedi, histoire qu'ils se retrouvent tous parce que la semaine n'était pas suffisante pour qu'ils se voient assez. SeokJin détestait vraiment la solitude...

Ce matin-là, lorsque les deux tourtereaux s'étaient réveillés, enlacés, ils n'avaient pas reparlé de la veille, se contentant d'agir comme si rien n'était jamais arrivé. Les débuts de la journée avaient été un peu compliqués, timides, puis leurs tempéraments naturels avaient fini par reprendre le dessus et les voilà de retour dans toute leur splendeur.

Les deux invités rejoignirent le salon de la grande demeure des parents de SeokJin, découvrant sans surprise qu'ils étaient les derniers arrivés. C'était compliqué d'arriver à l'heure quand sur la route il y avait bien trop d'arbres derrière lesquels se cacher pour s'embrasser... Mais toujours est-il qu'ils étaient arrivés, et c'était le plus important !

Le plus grand avait prévu qu'ils se regardent un petit film qui venait de sortir, La Ligne Verte apparemment, et JiMin avait grimacé en entendant le titre parce que bon sang, il ne connaissait que trop bien ce film et savait pertinemment qu'il allait encore pleurer. SeokJin et YoonGi étaient assis côte à côte sur le canapé tandis qu'à côté du blanc, JiMin avait décidé de s'installer sur l'accoudoir qu'il trouvait plus confortable. Il pouvait ainsi aisément s'allonger à moitié sur le dossier du canapé et, en même temps, s'il pleurait pendant le film peut-être qu'on ne le verrait pas puisqu'il était plus haut d'une tête que tout le monde. NamJoon était affalé sur un fauteuil, ses jambes posées sur l'accoudoir et pendant à moitié dans le vide. HoSeok, lui, était assit sur le tapis par terre, préférant cet endroit parce qu'il avait plus de place et pouvait s'allonger sur le ventre pour regarder la cassette. TaeHyung s'assit à côté du fils des propriétaires de la maison, sur le canapé, et son petit-ami ne lui demanda même pas l'autorisation avant de s'asseoir sur ses genoux comme s'il s'agissait de sa place.

« Pourquoi tu t'assieds sur lui ? Demanda YoonGi en fronçant le sourcils en les voyant faire.

- Y'a plus de place ailleurs. Répondit le noiraud et SeokJin fronça à son tour les sourcils.

- Bien sûr que si, il y a un autre fauteuil là-bas.

- Roh, laissez-le s'il veut s'asseoir sur les genoux de TaeHyung. Soupira JiMin.

- En plus il peut maintenant. Ajouta le blond, visiblement fier. On en a parlé hier et maintenant c'est officiel, on est un couple.

- Ah parce que c'était pas encore officiel ?! S'exclama NamJoon en se redressant légèrement sur son fauteuil. Moi j'en avais déjà parlé à tout le monde dès le début de la semaine, mince, j'espère que ma mère avait rien dit à la tienne... »

Maintenant qu'il y repensait, c'était peut-être pour ça que les parents de TaeHyung n'avaient pas parus si choqués que ça à l'entente de la nouvelle... La mère de NamJoon avait déjà tâté le terrain auprès d'eux. Bon, bah au moins ça facilitait les choses.

« Mais oui, c'est bon, on le savait déjà tous, y'avait que vous qui résistiez donc faites pas les surpris parce que nous on l'est pas. Lâcha le brun avant de monter le son avec sa vieille télécommande. Maintenant chut, le film va commencer ! »

Tous reportèrent leur attention sur le poste de télévision et les deux meilleurs amis échangèrent un sourire complice en découvrant la relique qui servait de télévision à leur ami. Son écran de télévision ressemblait franchement à un petit four des années 2000, super épais et avec un écran minuscule, mais tous les autres semblaient être subjugués par ce petit bijou de la technologie. Si seulement ils savaient que les écrans du futur étaient plats et aussi grands que dans leurs cinémas actuels...

Les six garçons regardaient le film avec attention, seul JungKook s'aventurant à déconcentrer légèrement son petit-ami en déposant des baisers le long de sa mâchoire jusqu'à ses lèvres. Lui avait déjà vu la cassette qui tournait et ne s'en voulait absolument pas de gâcher ce plaisir au garçon qui subissait la douceur de ses lèvres contre sa peau. En partant du principe que ce n'était pas l'inverse et que c'était le film qui gâchait leur tendre moment.

« Bon sang les gars, arrêtez un peu, vous êtes pas tous seuls ! Se plaint SeokJin en les regardant avec de grands yeux. Pas devant mon pop-corn ! Je vais faire une règle qui interdira les gens d'embrasser qui que ce soit dans cette maison, sauf pour NamJoon et moi.

- Comment ça sauf pour toi et moi ? Demanda le concerné, un sourcil arqué.

- Toi tu peux m'embrasser.

- Pourquoi est-ce que je t'embrasserai ? Rétorqua le concerné.

- J'en sais rien, pourquoi tu le ferais ? Demanda à son tour le brun.

- Je sais pas, c'est moi qui ai posé la question.

- Ecoutes, euh, c'est les règles alors appliques-les et c'est tout !

- Préparez-vous, ce passage fait toujours pleurer ma mère. Les interrompit JiMin, son sourire fanant alors que ses derniers mots mourraient au bord de ses lèvres. »

JungKook en perdit également son sourire, remarquant cette étincelle si significative dans le regard de son meilleur ami disparaître. Il savait ce qu'il se passait actuellement dans la tête du garçon : il pensait, encore une fois, à quel point ses parents lui manquaient. Les parents du plus petit n'étaient pas originaires de cette ville, il n'avait pas eu la même chance que le noiraud, à savoir celle de pouvoir croiser ses géniteurs dans les couloirs de l'établissement.

Devant le regard soudainement si triste du garçon, le noiraud ne pu faire autrement que de parler. Il devait dire à son meilleur ami qu'il y avait peut-être une solution, il ne pouvait simplement pas garder le silence et laisser l'une des personnes les plus chères à son coeur souffrir sous ses yeux alors qu'il avait peut-être le remède à tous ces maux. Il ne pouvait simplement pas le laisser souffrir à cause de son propre égoïsme.

« J'ai un truc à vous dire. Prononça finalement JungKook alors que ses amis l'écoutaient distraitement. Je crois qu'on peut rentrer chez nous, maintenant. »

SeokJin s'était apprêté à lui demander ce qu'il racontait, à lui dire qu'il était déjà chez lui en se trouvant ici, avant de comprendre où il voulait vraiment en venir. Le brun écarquilla les yeux alors qu'il accordait à présent toute son attention à la personne qui venait de parler. A vrai dire, ils lui accordaient à présent tous leur attention et, du coin de l'oeil, il vit YoonGi prendre la main de son meilleur ami dans la sienne.

Il savait très bien que TaeHyung le regardait à présent avec de grands yeux et il se sentit honteux de ne pas lui en avoir parlé plus tôt, personnellement, et de lui apprendre la chose devant tout le monde.

« Hier soir, je... Avoua-t-il difficilement. La porte de l'armoire dans le grenier, elle était déverrouillée. »

Ses six amis le regardaient avec insistance, les regards écarquillés et la bouche grande ouverte pour d'autres. Ils étaient choqués, évidemment qu'ils l'étaient, ils avaient passé tellement de temps ici qu'ils avaient probablement finis par presque en oublier qu'ils n'étaient pas de leur époque. Ils avaient fini par s'habituer.

« Alors c'est ça que tu faisais cette nuit. Répondit froidement son petit-ami alors que la colère semblait monter en lui. Bordel JungKook, t'allais partir ?!

- Quoi ? Mais non, je suis encore là !

- Tu es encore là parce que je suis arrivé ! Explosa le blond et son petit-ami se leva d'un coup afin qu'ils se fassent tous les deux face. Si j'étais resté bien sagement au lit comme un idiot, au lieu de m'inquiéter de ne pas te trouver à côté de moi, tu serais parti hein ?

- Je... Je sais pas. Avoua-t-il en croisant le regard peiné de son meilleur ami. »

Il savait au fond de lui que JiMin ne lui en voulait pas, parce qu'il savait tout autant que lui que leur situation était compliquée et qu'à sa place, il aurait probablement était tout aussi perdu. Il n'aurait probablement jamais franchi le pas sans son meilleur ami, il était bien trop attaché à lui pour lui faire ça, mais le fait que son petit-ami soit intervenu juste avant qu'il n'en arrive à de telles conclusions laisserait éternellement le doute planer. Nul ne saura réellement ce qu'il aurait été capable de faire.

« Putain, est-ce qu'on est pas suffisamment bien pour que tu veuilles rester ici ? S'emporta de nouveau son petit-ami. Comment est-ce que tu peux encore vouloir partir ?! »

Le noiraud resta sans voix devant les paroles du blond, incapable de lui répondre quelque chose de censé. TaeHyung ne comprendrait jamais, mais il ne lui en voulait pas pour ça, il ne pourrait jamais lui en vouloir de quoi que ce soit. Malgré tout, il voulait tenter d'arranger les choses, parce que voir son petit-ami énervé contre lui l'affectait beaucoup plus qu'il n'aurait voulu l'admettre.

« Tae... Tenta-t-il de parler.

- Non, c'est bon, j'en ai assez entendu ! Cracha le blond en faisant les cent pas dans la pièce. Si tu veux tant partir que ça, si vous le voulez tant, eh bah barrez-vous ! Je m'en fous ! Moi aussi je me casse. »

Sans un regard de plus, TaeHyung quitta la maison de leur ami en claquant la porte derrière-lui, laissant un silence de mort retomber dans le salon, seul le film continuant de se jouer à la télévision faisant office de fond sonore.

Plus personne n'osait parler et le noiraud se laissa mollement retomber sur le canapé, à la place qu'occupait précédemment son petit-ami. Enfin, s'il pouvait encore le désigner comme tel. Il avait vraiment tout gâché.