Chapitre 65
Taylor partit dans la chambre et revint avec l'ordi. Il se mit à chercher la supérette la plus proche avant de partir accompagnés des autres. Cassiopée laissa les deux décryptologues à l'œuvre pour faire ce qu'elle avait en tête.
Si sa mère avait vraiment ramené toutes leurs affaires cela serait une partie d'enfants. Elle partit d'abord dans sa chambre récupérer le traversin et quelques coussins parmi ceux qui traînaient en masse sur son lit. Les mains chargées, elle se rendit dans la bibliothèque pour les placer sur le canapé afin de le rendre plus confortable. Elle retourna dans sa chambre et fouilla dans ses placards et tiroirs pour mettre la main sur ce qu'elle cherchait : une bougie. Une fois faite, elle attrapa une de ses tables de nuit et installa le tout auprès du canapé de la bibliothèque.
Comptant sur le fait que sa mère ait réellement tout pris, elle était sûre de trouver ce qu'elle cherchait ensuite. Pour ça, elle escalada une chaise dans le salon afin de fouiller les placards, sous l'oeil avisé de Robert et Gianni. Effectivement, le carton « déco fragile » était tout en haut. Sa mère plaçait toujours les décorations de Noël dans le salon ou au pire dans la chambre d'amis.
- Tu fais quoi Cassie ?
- J'ai besoin d'aide, s'il te plaît.
- Tu veux quoi ?
- Sortir une guirlande.
Robert s'était approché et rigola à sa demande.
- Pourquoi ?
- Pour une surprise.
Son rire enfantin résonna à nouveau tandis qu'il était monté sur la chaise. Il était si grand qu'il pouvait glisser sa tête dans l'étagère sans soucis et en sortir une guirlande en verre.
- Non pas celle-là, il y en a une avec des espèces de boules en fils. Pas de verre.
- Rooh t'es chiante, Cassie.
Robert céda en rigolant à nouveau et trouva ce qu'elle cherchait. Après l'avoir remercié, Cassiopée s'empressa d'installer la guirlande dans la bibliothèque. Elle regardait son travail et en était fière. Il manquait toutefois quelque chose. Mais quoi ? Elle détaillait le petit havre de douceur qu'elle venait de créer et malgré tout, elle sentait qu'il manquait la petite touche pour rendre cela parfait. Ca la tracassait de ne pas savoir ce que cela pouvait être, lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir au loin. Ses amis étaient de retour des courses.
Après les avoir rangés, ne sachant comment aider Robert et Gianni, les nilées décidèrent d'explorer un peu les environs. Ils visitèrent le dôme des Invalides où se tenait le tombeau de Napoléon et le musée des Armées attenant. Ils auraient voulu se rendre sur l'avenue des Champs Elysées mais il était déjà tard et il faisait froid. En rentrant, les deux hommes n'avaient pas beaucoup avancé sur le décryptage de la pierre.
- Je commence à désespérer.
- Mais non Robert, il ne faut pas. Si tu crois qu'une prophétie se décrypte aussi facilement alors elle l'aurait été depuis belle lurette, tenta de le rassurer Selena.
- C'est pas tout mais je pense qu'on doit faire une pause, pour savoir quoi faire ensuite, annonça Gianni.
- Oh oui, moi j'ai faim, je serai capable de me transformer en repas et de me manger!
Selena, Robert et Zekaryah se proposèrent pour cuisiner.
- Moi, il faut que je me change les idées, je vais faire quelques anagrammes et énigmes, déclara Gianni. D'ailleurs comment on s'organise pour dormir ?
Tout le monde se regarda bien que les regards convergeaient plus vers Taylor, gêné.
- Je n'ai qu'à dormir sur le canapé, ca ne me dérange pas, annonça Zekaryah.
- Mais nous avons suffisamment de chambre : la mienne, celle de mon frère, celle de ma mère et la chambre d'amis.
- Zeka, que dirais-tu si je dormais avec toi, proposa Selena.
La question de Selena surprit tout le monde, mais Cassiopée comprenait son intention. Si Zeka était la wagen de celui qu'elle aimait, alors il fallait qu'elles discutent, qu'elles mettent les choses au clair entre elle. Bien qu'étonnée, Zekaryah accepta l'offre en silence.
- Vous n'avez qu'à prendre ma chambre, offrit Taylor. Gianni, tu peux prendre la chambre d'amis et Robert tu dormiras avec moi dans la chambre de ma mère.
- Et moi ? voulut savoir Alex.
Taylor pencha la tête comme si la réponse était évidente. Pour une fois, cela ne dérangea pas Cassiopée qu'ils dorment ensemble mais apparemment lui n'en était pas content.
- Tu n'as pas d'autre choix O'Connor, tu vas devoir te contenter de moi, tu ne l'avais pas encore compris ? le nargua-t-elle.
Il l'ignora et se contenta d'allumer la TV, assis entre les deux jumeaux, pendant que Gianni se dirigea vers la chambre d'amis. Son manque de réaction étonna Cassiopée qui s'attarda sur son visage impassible quelques secondes avant d'être attirée par la télévision. C'étaient à nouveau les informations, Cassiopée en conclut qu'il était vingt heures passées. Le reportage du moment concernait la disparition inquiétante de nombreuses espèces, auparavant en voie de disparition en Afrique. Elle le regardait sans vraiment intérêt. Le journal télévisé avait changé de sujet :
« - les crises migratoires sont désormais jugées sévères avec des millions d'Africains débarquant sur le continent européen, en raison des nombreux conflits et de la montée du terrorisme. D'après les estimations, trente pourcent de la population africaine a émigré en Europe. Comme c'est le cas en ... »
- C'est à faire déprimer ce journal, lâcha Alex.
- Et pourtant c'est la triste réalité, déclara Taylor.
Au loin, Robert les prévint que le repas était prêt, et tous mangèrent en silence, une fois de plus. C'était bizarre d'être chez elle sans sa mère et avec autant de monde. C'était une drôle de sensation de se trouver avec son frère jumeau, qu'on lui avait caché, dans leur lieu de vie familiale. Mais elle était rassurée, ses parents s'étaient retrouvés au Cameroun et eux non plus ne tarderaient pas à les rejoindre.
- On reprend demain pour la pierre ? On essayera de vous aider, suggéra Taylor.
Tout le monde approuva et chacun tenta de s'occuper, principalement en regardant la télévision pour se changer les idées.
- Suis-moi O'Connor.
Sans attendre sa réponse, elle attrapa son poignet pour l'emmener vers la bibliothèque.
- Tadaaa !
Ses mains présentaient la bibliothèque comme un chef d'œuvre. Elle observait Alex détailler le canapé devenu bien plus confortable, la bougie sur le côté et juste au-dessus de la fenêtre la guirlande qu'elle avait eu grâce à Robert. En ayant redécoré cette pièce, elle espérait la rendre plus chaleureuse et intimiste, afin qu'ils s'y sentent bien, comme à Senner. Il semblait s'attarder sur la pièce mais aucune expression ne se dégageait de son visage. Il se contenta de croiser les bras. Impatiente, Cassiopée lui demanda :
- Alors ?
- C'est pourri, lâcha Alex.
- Eh ! Oh ! Tu peux pas récompenser l'effort que j'ai fait pour rendre cette pièce plus... agréable ?
- Pourquoi tu l'as fait ? demanda-t-il de but en blanc.
Sa question l'étonna. Elle tenta de capter son regard, mais il l'évita avec précaution.
- Je sais pas trop...enfin si. Je me disais que de cette façon peut-être qu'on se sentirait comme à la bibliothèque de Senner, au temps où je lisais et toi, tu te contentais de regarder dehors. Les circonstances sont différentes, mais ça peut toujours être intéressant.
- D'accord, mais pourquoi ?
Cassiopée souffla et chercha à satisfaire sa curiosité :
- Parce que quand on est perdu, cela fait bien d'avoir quelques repères, de retrouver un endroit où on se sent bien. Et je pense que tu en as besoin autant que moi.
Il se tenait à l'embrasure, droit et les bras toujours croisés, à fixer les lieux. Cassiopée avait l'impression qu'il ne ressentait rien, tellement le ton qu'il employé était platonique et sa posture figée. Plus le silence s'installait plus la situation en devenait gênante tant pour elle que pour lui.
- Ok, lâcha-t-il au bout d'un moment.
- Ok ? Ok ?! Non mais tu te fous de moi O'Connor ? Je fais des efforts et tu te contentes d'un "ok". Je vais t'étrangler avec la guirlande, attends un peu.
- Mais non mais je sais pas quoi dire, c'est tout.
Cassiopée s'arrêta, elle ne le comprenait vraiment pas et décida de capituler : faire autant d'efforts pour lui et ne recevoir que des remarques vides n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Alors elle prit le chemin de la sortie pour rejoindre les autres dans le salon quand il la retint :
- Non d'accord, tu as raison. C'est super, cela plairait à Laurine ou Adastrée.
Elle fut prise au dépourvu par le ton employé et la fin de sa phrase. Alex rigola quand sa wagen vit rouge face à sa remarque.
- C'est tellement drôle de te voir jalouse.
- Je ne suis pas...
Elle était trop fatiguée par leur journée, et épuisée par tout ce qu'elle avait éprouvé qu'elle ne termina pas sa phrase. Mais lui avait quelque chose à lui dire, alors après s'être gratté la tête, il se lança :
- Tu sais, je ne savais ce que c'était l'amour, mais la jalousie, je connais. Et ça me fait plaisir, car quand tu l'es, je vois que tu es protectrice envers moi, comme si c'était plus que de l'attachement que tu avais à mon encontre. Du coup, c'est trop cool parce que si une fille me colle trop aux baskets, tu seras là pour la foudroyer d'une illusion. Tu m'aideras à me débarrasser des filles gênantes. Ca y est, je t'ai trouvé une utilité.
Cassiopée s'imagina deux secondes la scène qu'il venait de décrire et cela la fit rire, Alex l'imita.
- Aller, prends un bouquin, moi, je m'installe, conclut-il.
Se tournant sur sa droite, elle se dirigea vers son étagère des romans favoris. Elle les voyait, de différentes couleurs et tailles. Elle ne les avait pas vus depuis un mois, mais tout semblait différent maintenant. Cassiopée reprit l'un de ses préférés en rigolant.
- Pourquoi le dindon glousse ainsi ?
- Parce que je vais relire un livre qui me paraît obsolète maintenant.
- De quoi il parle ?
- C'est l'histoire de deux jumeaux aux super-pouvoirs.
- Quelle coïncidence, sourit Alex.
Elle reprit sa place, entre ses jambes, allongée sur son torse, comme à Senner. C'était différent et habituel à la fois. Elle se sentait bien, là, avec lui et pourtant pleins de choses avaient changé. Dehors, le dôme des Invalides sortait du paysage, c'était certain qu'Alex le regardait. Paris était trop pollué en luminosité pour y voir une quelconque étoile. Alors elle le laissa observer les lumières de Paris pendant qu'elle s'imprégnait de son histoire.
Elle en était déjà au cinquième chapitre quand Alex lui demanda :
- Quand on s'est rencontrés à Yaoundé, tu as parlé de cette bibliothèque. Tu as dit que ta mère t'interdisait certains livres.
- Des vieux livres, tu sais le genre d'anciens livres qui risquent de s'émietter si tu les touches.
- Oui je vois. Mais ils parlent de quoi ?
- Ce sont des héritages, on a une œuvre de Rousseau rédigée à la main, que j'ai pu lire avec ma mère, un recueil de la première édition des sonnets de Shakespeare, et d'autres trucs comme ça.
- Barbants quoi.
- Non pas forcément. C'est très beau de pouvoir voir l'écriture de Rousseau, je sais pas... cela a quelque chose d'unique et d'intimiste. Bref, laisse moi retourner dans mon livre.
Il ne répondit pas et elle put poursuivre l'épopée de ces jumeaux. L'intrigue de son livre ne ressemblait en rien à ce qu'elle vivait, mais cela la faisait rire de reprendre ce roman en connaissant la fin tout en se comparant aux héros. Elle eut un certain temps de répit jusqu'à ce qu'Alex la dérange à nouveau :
- Tu ne trouves pas qu'il fait froid ?
Cassiopée interrompit sa lecture :
- C'est ça qui manquait ! Un plaid, il n'y a rien de plus confortable. Je reviens.
Elle se leva et partit dans la chambre de sa mère. Les garçons n'y étaient pas, encore dans le salon, alors elle en profita pour prendre une chaise et récupérer la couverture dans l'armoire tout en haut. Cassiopée reconnut son objet de convoitise parmi tout le linge de maison, le plaid qu'elle recherchait avait l'allure du pelage d'un ours polaire, sagement plié devant elle. Elle tira ce dernier en redescendant de la chaise. Le plaid en main, elle se rendit compte qu'un des vieux livres de sa mère venait de tomber aussi.
Elle avait dû l'oublier quand elle avait dû ranger la couverture. Elle le ramassa, c'était le livre IV de Shakespeare. Elle ne les avait pas lus, mais savait que cela plairait à Alex, il comprendrait enfin ce qu'elle voulait dire, et puis sa mère n'était pas là pour vérifier si quelqu'un avait touché aux précieux livres. Les deux objets en main, elle posa le vieil ouvrage sur la table de nuit, où reposait la bougie et s'appliqua à placer le plaid sur eux deux.
- C'est quoi ça ?
- Un livre que ma mère a oublié de ranger. Si tu veux voir ce que ça fait de lire un livre original, vas-y. Tu vas voir de quoi je parle.
Il ne put s'empêcher de le prendre.
- Alex, c'est fragile !
- T'inquiètes, je fais attention.
Reprenant sa propre lecture, elle perçut tout de même la délicatesse qu'avait Alex lorsqu'il ouvrit le vieux bouquin d'une valeur inestimable. Le bruit délicat des pages d'un vieux livre n'était en rien comparable aux derniers fraîchement imprimés. Cassiopée se délectait de ces sons, de l'odeur qui nous envahissait lorsqu'on ouvrait un livre pour la première fois, jusqu'à ce qu'elle sente le corps de son wagen se contracter.
- Cassiopée. Ce n'est pas du Shakespeare.
- Pardon ?
- C'est un journal. Il parle de mon père et du tien.
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Et Nilées reprend du service pour votre (et mon) plus grand plaisir!!
Une semaine sans connexion et pourtant Nilées a gagné plus de 4 600 vues (vous êtes des malades) et plus de 900 notifications alors que je n'ai rien fait alors merci à vous!😘
Merci pour vos messages de soutien pendant cette semaine, ça m'a fait très plaisir ! ♥️
Parlons un peu de ce chapitre!
Qu'avez-vous pensé de la "surprise" de Cassiopée ?
Et de ce journal ?
J'attends vos théories, vos suppositions, vos coups de gueule, vos menaces avec impatience!😊
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Bon, maintenant, j'aimerais vous faire part de quelque chose. Cela risque d'être long et si vous ne lisez pas, vous ne perdez rien de l'intrigue de Nilées, donc vous n'êtes pas obligé de lire.
Samedi après-midi, une jeune demoiselle que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam m'a contacté de la façon suivante :
Vous voyez le truc venir ? Savoir combien de vues ? Etant donné que j'ai des soupçons, j'interroge cette personne : a-t-elle lu mon histoire ? Voici ce qu'elle me répond :
Hum, vous aussi vous flairez cette douce odeur de Febreeze qui masque tout ? Bien, du coup, je lui demande plusieurs choses sur Nilées et pendant ce temps je vais lire son histoire, par la bonté personnifiée que je suis 💁♀️😂
Cassie/Taylor et Cassie/Gianni, c'est quand même très gros, elle va pas tomber dedans quand même 🤔. Et en même temps qu'elle me donne son avis sur le futur ship de Cassie, elle lâche une info qui confirme ce que j'avais lu dans son histoire.
"mon inspiration me vient (...) un peu de ton histoire"
Ah oui ? Tiens!
"Et tu as commencé à l'écrire quand ? Il y a une semaine".
Tiens donc ! Je demande des précisions sur son "un peu de ton histoire" et j'obtiens ça :
« Un peu inspirée du caractère hautain d'Alec »
(Notez aussi l'accentuation sur Cassie/Gianni)
Alors, je n'ai pas mis toute la conversation car il me faudrait un chapitre entier, mais AspirineLaLicorne et Uthopie ont lu la conversation en entier et peuvent témoigner!
Maintenant, peut-être que c'est moi qui me fait des films, qui pense que mon histoire ne ressemble pas trop aux autres et qui du coup, vois des ressemblances là où il n'y en a pas.
Je sais que dans beaucoup d'histoires il y a une bibliothèque, qu'il y a un bad boy (même si pour moi Alex est une poche de liquide bleue, vous savez celle qu'on applique pour les coups ? Ben oui, comme cette poche, il change d'état en fonction de son environnement ;) bref!)
et je ne suis propriétaire d'aucun mot, d'aucune tournure de phrases mais...quand j'ai lu la sienne.... Il y avait certaines....phrases qui m'ont troublées, que j'avais l'impression d'avoir déjà lues. Surtout quand on compare avec sa façon de me parler en privé. Par exemple ? Parmi les plus flagrants, il y a la dernière du résumé et la première phrase d'avertissement du Chapitre 1 (Oui les deux exemples ne font pas partie de l'histoire en elle-même mais quand même... serait-ce des éléments qui attirent les lecteurs selon elle ?) :
(Nilées)
(L'autre histoire)
(Nilées)
(L'autre histoire)
Alors attention! Son histoire se concentre sur des pendentifs et autre, elle est différente mais c'est quand même bizarre d'avoir un père qui s'appelle William (Will pour Cassie) et un bad boy qui s'appelle Alec, qui, comme par hasard, a des yeux bleus particuliers avec des touches de verts et caramel (enfin je crois que c'est lui, c'est un peu confus ^^') et qui se dispute direct avec l'héroïne. Voici certains passages, peut-être que cela vous rappellera quelque chose ?
Deux extraits qui se déroulent lors d'un repas où se rencontrent officiellement les deux protagonistes (enfin je crois, car encore une fois, je suis pas sûre d'avoir complètement compris l'histoire, et c'est pas faute d'avoir essayé!) :
Extrait n°2
J'ai comme l'impression de relire mon premier chapitre....... ou bien il existe pléthore de scènes comme celles-ci ? Dites-le-moi pour ne pas que je me fasse de fausses idées s'il vous plait.
Vous pouvez aller lire si vous le souhaitez, vous verrez que les dialogues sont troublants! Mais sachez que vous lui ferez également augmenter son nombre de vues et c'est apparemment ce qui l'intéresse, tout comme les votes.
Ce que je veux souligner, c'est que cette personne a une intrigue différente, ce n'est donc pas du plagiat mais plutôt une bonne dose d'inspiration dans les tournures de phrases, dans les évènements... ça se ressent (vous voyez ce que je veux dire ?).
Après en avoir parlé avec une lectrice qui a lu l'histoire en question, il semblerait que cette personne se soit également "inspirée" d'autres histoires "connues", puisqu'il y avait certains passages et phrases qui y ressemblaient...
Tout ça pour dire qu'il existe des millions d'histoires de Bad boys, qu'Alex et William sont des prénoms très communs (surtout sur WP) et que je n'ai aucun droit de propriété sur les mots, que mon histoire ressemble sûrement à d'autres, mais vraiment...cette histoire m'a troublé! Je le répète, l'intrigue est différente mais il y a un sentiment de...grande grande inspiration sur d'autres histoires surtout quand on compare avec le style d'écriture en mp.
Qu'est-ce que vous en pensez?
Par contre, il y a un auteur qui, un jour, m'a contacté pour me demander l'autorisation de s'inspirer d'un de mes perso secondaire. Et là j'ai été super contente ! Pourquoi ?
De 1, la personne écrit et souhaite intégrer un de mes personnages secondaires (dont vous vous souvenez surement pas d'ailleurs) donc c'est une petite fierté d'être une "source" pour d'autres. De 2, parce que cette personne m'a demandé l'autorisation. Et ça c'est important pour les petits auteurs amateurs que nous sommes !
Alors oui, moi aussi j'ai eu des comparaisons : on dirait Harry Potter, X-Men, Twilight etc. (Il manquerait plus que 50 Shades of Grey 🙄😂). Et c'est normal car je me suis inspirée d'HP et d'X-Men et je l'assume.
Mais par contre, venir me mentir au nez comme cet auteur, avoir le culot de me demander le nombre de vues et de lire son histoire, et dire, après, s'être légèrement inspirée d'Alex? Euh ouais non. Ou alors vous me prévenez. Parce que oui, il y a des milliards de Bad boy (je maintiens toujours que pour moi Alex n'en est pas un) mais ils sont tous différents les uns des autres. Et je tiens à mon Alex. Je tiens à mon histoire.
Alors s'il vous plait, ne la copiait pas, ne la plagiait pas et si vous pensez trouver une histoire qui ressemble étrangement à Nilées, veuillez me prévenir s'il vous plait car vous n'aimeriez pas qu'on copie la vôtre (pour ceux qui écrivent).
Enfin, je le répète : si vous voulez vous inspirer, ayez la décence de m'en parler et d'avoir mon autorisation.
Et si vous voulez des conseils, je suis là, j'échange volontiers avec mes lecteurs qui veulent se lancer dans l'écriture.😊
EDIT : je m'explique en mp avec la personne en question, et elle m'a bloqué...Coïncidence ?
Après ce "petit" coup de gueule,
Je vous dis à jeudi pour du lourd lourd lourd ! 😉
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