Chapitre 62
- C'est pas grave, je te le répéterai en temps voulu, rigola Selena.
Cassiopée leva les yeux au ciel une dernière fois avant de présenter son billet à l'hôtesse qui le déchira. Elle pénétra dans l'avion, attendant que les passagers la précédant placent leurs bagages. Ayant pris leurs billets à la dernière minute, ils avaient hérité des places du fond. Elle jeta un œil à son billet : 35B, c'était la place du couloir à droite. Intérieurement, elle priait pour n'avoir personne à côté d'elle et ainsi prendre la place du hublot. Une fois, arrivée, elle ne put s'empêcher de se placer contre celui-ci. Quand Gianni arriva à sa hauteur, elle lui demanda :
- Ca ne vous dérange pas que je prenne le hublot ?
- Certainement, pas, sourit-il.
Il plaça avec précaution le sac dans la cabine au-dessus et s'assit à ses côtés. Sur la rangée du milieu, se trouvaient Robert, Selena et O'Connor. Devant eux, Taylor et Zekaryah. Pendant que les derniers passagers s'installaient, O'Connor se pencha vers Gianni :
- Est-ce que cela vous pose problème si on échange de place ?
- Au contraire.
Cassiopée souffla, il le faisait exprès, c'était clairement visible. Elle allait passer sept heures en sa charmante compagnie. Ils échangèrent ainsi de place, et lorsque le blondinet du groupe s'installa, il s'adressa à elle :
- Bouge.
Elle le dévisagea de haut en bas avant de pouffer et reporter son attention dehors.
- Aller bouge, insista-t-il.
- Non.
- Wilson, lève tes fesses de ce siège, je te dis.
- Et moi, je te dis que non, je suis pas ton esclave.
- Écoute moi un peu, je t'ai dit bouge alors-
- Mais c'est pas vrai ! s'ingéra Selena, depuis son siège du milieu. Tu as changé de place rien que pour te disputer avec elle ? Alex, tu arrêtes ça tout de suite! L'avion n'a pas encore décollé, mais on a quand même le droit à un peu de repos alors stop !
Cassiopée avait envie de rire face à la beuglante de son amie, mais celle-ci était si furieuse, qu'elle n'en fit rien, de peur de recevoir ses foudres. Cela n'empêcha pas O'Connor de réitérer, cette fois-ci d'une voix plus douce :
- On va passer sept heures dans l'avion.
- Finement observé O'Connor.
Il ne put se retenir de claquer sa langue contre son palais.
- Ce que je veux dire, c'est que quitte à passer un temps hyper long statique, autant le faire en étant confortablement assis.
- Et donc ?
- Donc je te propose de me laisser la place du hublot, je m'appuie contre et toi, tu pourras te reposer sur moi. Ca sera plus confortable pour toi, pour nous deux, se reprit-il.
- Je peux tout aussi bien l'être contre le hublot et te laisser mal à l'aise sur ton siège.
- Ca ne sera jamais aussi confortable que lorsque tu es en contact avec moi.
Elle le dévisagea tout en cherchant le piège.
- Tu vas être bien tu vas voir.
Cassiopée plissa des yeux à la recherche de l'entourloupe.
- Tu m'as bien fait confiance à la bibliothèque, en étant posée sur mon torse et c'était agréable non ? Alors fais-moi confiance à nouveau .
Bien que sceptique, Cassiopée lui céda sa place et prit la sienne.
- Attends qu'on décolle, tu verras.
Et c'est ce qu'elle fit. Une fois l'avion dans les airs et le signal autorisant les passagers à se détacher, Alex leva l'accoudoir qui les séparait. Il s'installa de sorte à être de dos au hublot. Son bras droit en l'air était une invitation pour que Cassiopée se glisse sur son flanc droit et elle s'exécuta, enveloppée par le bras de son wagen. Pour éviter qu'elle ne glisse, elle plaça son bras sur son torse et sourit sans le vouloir.
Elle lui en voulait encore un peu beaucoup de les avoir abandonné à Haile, mais là, elle en avait besoin. Elle avait besoin d'un peu de contact, de réconfort face à tout ce qui lui était arrivé. Aucun des deux ne parlait, préférant se délecter de cette sensation si agréable et unique qui les unissait.
- Je pense que tu as raison, lâcha-t-il tout simplement.
- À quel propos ?
- Ma mère...enfin si c'est bien ma mère.
- Tu lui ressembles ?
- Elle est blonde donc oui je pense...
- Elle s'appelle comment ?
- Ivy.
- C'est joli, bon ça veut dire lierre en anglais mais ça passe, c'est mieux que Fraise ou Myrtille. Je suis sûre que c'était une belle femme.
Il ne dit rien. Elle savait qu'il n'était pas dans son état normal, autrement il aurait répliqué sur sa propre beauté digne d'Apollon, comme il aimait tant le dire. Alors elle enchaina :
- Et par rapport... à Valentin...comment est-ce que tu te sens ?
Elle n'était pas sûre qu'il ait entendu sa question puisqu'il n'eut aucune réaction, jusqu'à ce qu'il se mette à tapoter sur son bras.
- J'ai un père et une mère comme tout le monde. Je suis suffisamment grand pour ne plus avoir besoin d'eux.
- Alex... il ne sert à rien de te mentir.
- Que veux-tu que je te dise ? Que je suis perdu ? Que je me remets en question ? Oui c'est le cas. Mais j'essaye d'y trouver des explications. Si ça se trouve elles sont super simples : ma mère a eu une histoire avec Valentin avant de connaître mon père, et elle ne savait pas qu'elle était enceinte. Ou bien, elle a simplement trompé mon père avec Valentin. Parfois, la bonne explication est la plus simple.
Il posa la main à plat sur son bras avant de poursuivre.
- Ce n'est pas le plus important.
- Enfin si quand même Alex. On parle de ton père là je te signale.
- Ce que je veux dire c'est qu'il y a plus grave. Mon lien de parenté attendra. L'EGN et cette foutue prophétie non. L'homme n'attendra pas d'être éradiqué, que ce soit par l'EGN ou par son surpeuplement.
- Le fameux Alex O'Connor est altruiste, qui l'eut cru.
Il pouffa avant de répliquer :
- Je le suis plus que tu ne le penses.
- Oui bien sûr. C'était aussi un acte altruiste quand tu as embrassé Laurine ?
- Ma parole, tu es vraiment jalouse ?!
Cassiopée souffla, elle ne le voyait pas mais s'imaginait très bien son minois taquin. Il peina à lui embrasser le haut de sa tête avant de poursuivre :
- Tu crois vraiment que je l'ai embrassé parce que j'en avais envie ?
- J'aimerais ne pas y croire, confessa-t-elle.
- C'est jouissif de te voir ainsi mais il faut que tu saches pourquoi je l'ai fait. Je voulais attendre qu'on soit plus...en privé pour en parler mais je sens que tu ne vas pas tenir.
- Crache le morceau, lui intima-t-elle rapidement.
- Quand elle nous a vus, elle a pensé à t'attaquer et à prévenir ses compères. Et puis je voulais comprendre pourquoi elle était là, pourquoi y avait-il autant d'élèves enfermés dans une seule cellule. Alors...je l'ai distraite pendant que je fouillais son esprit.
- Hum, ouais. Tu pouvais pas utiliser ton don pour la contrôler et ensuite lire dans ses pensées ?
- Je... je sais pas j'ai paniqué et je savais que l'embrasser serait plus facile que contrôler ses pensées.
Elle le toisa d'un regard suspicieux.
- C'est vrai Cassiopée, si tu pouvais lire dans mes pensées, tu le verrais.
Elle ne put s'empêcher de sourire car d'habitude c'est ce qu'elle lui disait .
- Alors, qu'as-tu découvert ?
Il se replaça et Cassiopée aussi, pour se faire face.
- Il existe plusieurs branches de l'EGN mais tous ont le même but : faire régner les nilées sur Terre. Laurine, Cherry et Berry appartiennent à celle de l'Océanie, la première historique, celle qui s'attache à la réalisation de la prophétie. Il existe une autre branche, celle de l'Afrique et Laurine y a été affectée, promue d'après ce que j'y ai trouvé. Comme une sorte de récompense pour ses bons et loyaux services. Maintenant elle est en charge de surveiller les Enfermés, pour leur bien.
- Sacrée promotion.
Alex sourit avant de reprendre un air plus grave.
- Et les nilées qui étaient enfermés dans cette cage, elle-même ne sait pas à quoi ils vont servir mais ils ont tous quelque chose en commun.
- Quoi ?
- Ils contrôlent de près ou de loin l'eau et la terre.
Cassiopée abandonna ses yeux si particuliers pour regarder par terre et réfléchir.
- Mais pourquoi ?
- Je n'en ai pas la moindre idée...
- Tu n'as pas pu récolter plus d'informations ?! se plaignit Cassiopée
- C'est que j'avais pas non plus envie de m'éterniser dans ce baiser.
- Oui ben tu aurais pu, on aurait appris plus de choses.
- Mais ! Cassiopée ! C'est toi qui faisais ta jalouse pour ce baiser et maintenant, tu râles parce qu'il n'a pas duré plus longtemps, faudrait savoir ce que tu veux.
Sans crier garde, il s'était dangereusement rapproché d'elle, au point de sentir son souffle sur son visage. La tête penchée et le regard sombre, il s'adressa à elle avec une voix bien trop taquine à son goût :
- Alors je te le demande : qu'est-ce que tu veux ?
Oh, elle savait très bien ce qu'elle voulait mais elle n'allait certainement pas le lui dire. Heureusement qu'il ne pouvait pas lire dans ses pensées, autrement elle se serait jetée de l'avion plutôt que d'admettre ce qu'elle désirait. Même avec sa tête inclinée à quarante-cinq degrés à quelques centimètres de son visage, elle voyait son stupide sourire charmeur apparaître. Cassiopée sentait un fil invisible entre eux deux qui ne demandait qu'à se réduire.
Quand il se mit à la caresser de son nez, ses lèvres l'invitant à braver l'interdit selon ses propres principes, son cœur palpita plus fort. Elle avait l'impression que le moindre contact avec lui déposait des étincelles qui la faisait se sentir encore plus vivante qu'auparavant mais rapidement son cerveau la rappela à l'ordre :
- Donc, reprit-elle en s'écartant de lui, la branche de l'Océanie est focalisée sur nous, celle sur l'Afrique ?
Elle le vit clairement qu'il était dérouté ou bien frustré par ce changement de situation. Mais elle n'allait certainement pas le laisser faire alors qu'il avait embrassé Laurine il y a moins de deux heures ! Il se racla la gorge avant de lui répondre.
- On ne sait pas. À quoi tu penses ?
- J'essaye d'assembler, des nilées liés à l'eau et la terre, la promotion de Laurine, et... Warwick. C'était tellement...bizarre. Il était là devant nous avec une des triplés. Il tenait Zekaryah et quand il nous a vus...Il n'a rien fait. Absolument rien ! Il nous a regardés puis pouf ! Parti.
- Il n'a rien dit ?
- Non... Si tu n'étais pas occupé à fourrer ta langue dans la bouche de Laurine, tu aurais pu nous aider à comprendre ce qu'il voulait, l'accusa-t-elle.
Il ne dit rien mais son regard en disait long, tout comme son sourire en coin.
- Bref, conclut-elle.
Cassiopée attrapa sa couverture et lui tourna le dos, vexée par son sourire et ce qu'il insinuait.
- Cassiopée, s'exclama-t-il sur un ton enjoué.
Il s'était jeté sur elle pour l'enlacer de dos.
- Tu me fais beaucoup trop rire, avait-il confessé.
Sa seule réponse à elle fut de hausser les sourcils, afin de passer à autre chose, même s'il ne le voyait pas. Ils restèrent un long moment dans cette position. Elle faisait face à Gianni, Selena et Robert sur une rangée, et Taylor et Zekaryah sur la suivante. Adossé à elle, les bras l'encerclant, se trouvait Alex, il avait posé sa tête entre ses omoplates. Cassiopée en profita pour regarder ses amis et réfléchir.
Pourquoi Warwick n'est-il pas parti avec Zekaryah ? À quoi servent ces nilées enfermés, maîtrisant l'eau et la terre ? Puis ses pensées divaguèrent. On l'avait pris pour une femme en couple avec Alex. On avait pensé qu'elle était venue adopter. Cassiopée pouffa légèrement à cette idée de futur.
Mais très vite la discussion avec cette femme lui revint en tête : la demande ne rencontrait pas l'offre en terme de parents / enfants et ça c'était affreusement triste. D'un côté, des enfants étaient abandonnés et de l'autre, des enfants étaient crées. Des enfants à l'image des parents, façonnés par la science. Mais si ces parents faisaient appel à la PMA pour avoir des enfants, pouvaient-ils en venir à définir les critères de leur enfant désiré ? Pouvaient-ils avoir des bébés sur demande ? Bizarrement, ces questions lui firent penser à l'eugénisme, ce que lui avait expliqué ses amis en Australie.
« - C'est un courant qui veut améliorer l'homme vers un idéal génétique, expliqua Robert, en cherchant à améliorer le patrimoine génétique...des terrestres. Et pour l'E.G.N. les nilées seraient cet idéal génétique. »
En soit... l'eugénisme nilées/terrestres existait en quelque sorte déjà parmi les terrestres à travers la PMA. Là où les parents terrestres souhaitent un enfant génétiquement parfait ou du moins selon leurs critères, les nilées se considèrent comme l'idéal génétique du terrestre. Et au lieu de créer son enfant, cette femme à l'aéroport avait eu recours à une autre solution.
- Dis moi à quoi tu penses, entendit-elle derrière elle.
- Frustré O'Connor ?
- Depuis le début... lâcha-t-il de façon énigmatique.
- Pourquoi ?
Elle se retourna pour le voir et à regret, il se sépara d'elle.
- Je peux lire dans les pensées de tout le monde. Absolument tout le monde. Du pilote qui veut boire du jus d'ananas, à l'adolescent d'à côté qui veut aller aux toilettes mais n'ose pas s'y rendre. Je peux lire les pensées les plus intimes des gens, les plus honteuses, les plus fières. Je découvre la vraie personnalité des gens, ce qu'ils cachent et refoulent, ce qu'ils ne veulent pas admettre. Et puis toi, tu débarques comme un pissenlit, tu ne baves pas devant moi, tu me tiens tête et je ne peux pas savoir si cette attitude est un jeu de séduction ou bien ton sale caractère.
Il inclina la tête avant de poursuivre :
- Bon maintenant je sais que c'est la deuxième réponse, mais ne pas savoir pourquoi tu agis comme ça, quelles sont tes arrière-pensées à chaque phrase que tu sors et ne pas savoir pourquoi tu ne tombes pas sous mon charme si puissant c'est...frustrant.
- T'es sérieux O'Connor ? Ton « charme si puissant » ? rigola-t-elle. Tu n'es pas croyable, vraiment.
- Du coup ?
- Du coup quoi ?
- À quoi tu penses ? répéta-t-il sérieusement.
- Oh...je repensais à cette maman, celle qui-
- Qui a cru que nous étions ensemble ? sourit-il
- Non, le reprit-elle, celle qui nous a fait part de l'égoïsme de l'être humain, le poussant à créer des bébés sur demande alors qu'il y en a déjà suffisamment comme ça qui sont malheureux.
- C'est la même personne.
Il leva les yeux au ciel et elle aussi.
- Et donc ? voulut savoir O'Connor
- Et donc rien du tout, je repensais à ce qu'elle avait dit c'est tout, lâcha-t-elle en haussant les épaules.
- Ok.
Ne sachant plus quoi dire, Cassiopée se contenta de hocher la tête, geste exécuté pour combler un silence gênant.
- D'habitude, quand il y a un blanc comme ça, j'embrasse la nana, c'est toujours divertissant, mais comme tu n'en as pas envie...
- J'ai jamais dit ne pas en avoir envie.
Il réitéra son geste de tout à l'heure, se plaçant tout près d'elle, la tête encore plus inclinée qu'avant et les pupilles dilatées.
- Donc tu veux ?
- Tu demandes toujours l'avis à "la nana" avant ? le nargua-t-elle
Cela le fit sourire. Comme par hasard, à cet instant, la luminosité s'affaiblit dans l'avion pour permettre à chacun de bien dormir, ce qui agrandit encore plus son sourire de berger allemand peroxydé. Les yeux en l'air, regardant l'habitacle au-dessus de leur tête, il commenta :
- Je suis de ceux qui ne croient pas au hasard, ils l'ont fait exprès pour nous laisser un peu plus d'intimité.
Son cœur s'affolait beaucoup trop pour elle. Il était trop proche, elle savait très bien ce qu'il voulait – et peut-être même ce qu'elle voulait – mais au fond elle tenait à lui en vouloir encore pour Laurine.
- Tu avais assez d'intimité quand tu étais avec Laurine à Haile ?
Ca y est, elle avait cassé le moment et la magie qui les entouraient, mais c'était sa façon de lui montrer qu'elle n'allait pas le laisser faire si facilement. Il se recula, surpris par sa question qui n'attendait aucune réponse. Alex reprit rapidement son air narquois, regardant aux alentours une nouvelle fois comme s'il cherchait une réplique cinglante. À peine eut-elle le temps de déglutir qu'il avait trouvé son inspiration :
- Bon désolé Cassiopée, mais je crève de soif et les hôtesses ne servent à rien on dirait. Je vais aller me chercher un truc, ça ira ? Tu ne vas pas taper une crise de jalousie parce que je vais parler à une autre ?
Sa réponse se manifesta en le frappant tandis qu'il se levait mort de rire. Une fois seule, elle n'entendit que les pleurs d'un bambin résonner dans l'avion, comme un écho à son précédent échange dans la salle d'embarquement. C'était un vol de nuit et la plupart s'étaient endormi ou presque, son frère semblait apprécier son échange avec Zekaryah qui était tout sourire, ils faisaient partie des rares à ne pas dormir ni regarder la télévision. Derrière eux, juste en face d'elle, Cassiopée observa Gianni qui ronflait déjà, Selena dormait également et Robert rigolait devant son écran. Par automatisme, elle rit aussi. C'était fou comme un rire pouvait être aussi communicatif.
- Tu as vraiment une tête de débile comme ça.
En levant la tête, elle le vit avec son verre de jus d'orange à la main, l'air dédaigneux. Elle ne savait pas pourquoi, peut-être était-ce la fatigue accumulée, les voyages incessants et toutes ces découvertes, mais elle était fatiguée et ne voulait qu'une chose : dormir.
- Dépêche toi de finir ce verre pour que je puisse dormir.
Son sourire en coin la narguait mais elle n'en avait que faire, la fatigue la frappa comme un coup de massue. Il avala son verre d'une traite en plein milieu de l'allée avant de reprendre sa place, tout comme Cassiopée, en s'installant sur lui. Elle n'eut même pas besoin de compter jusqu'à trois que déjà Morphée l'enlaçaient tout comme Alex.
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J'espère que vous avez eu votre dose d'Alexiopée pour la semaine voire pour toute l'année!
Bon sinon, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Juste pour savoir, qui s'attendait à ce qu'ils s'embrassent ? Parce que moi, j'ai bien rigolé quand j'ai écrit cette scène !
D'ailleurs, je me laisse rêver que nous atteindrons les 50 000 (50 000 ???) vues d'ici lundi ou du moins, jeudi prochain, alors est-ce que vous auriez une idée pour fêter ça ? Sincèrement, j'avoue ne jamais y avoir pensé parce que je pensais jamais atteindre ce nombre ! C'est juste trop gros !
Je m'étais dit qu'un chapitre banal c'était trop simple pour fêter une telle victoire (et la dernière d'ailleurs car on n'atteindra jamais les 75k ou 100k avant la fin de ce tome, ça c'est moi qui vous le dis après calculs). Ensuite, je vous arrête de suite, un chapitre du PDV d'Alex ne se fera jamais de la vie, désolée ^^'.Du coup je cherche quelque chose qui va marquer le coup. J'avais pensé à une FAQ des personnages principaux : Cassiopée, Alex, Taylor, Selena et Robert, où vous pouviez leur poser des questions en tout genre sans trop en révéler de l'intrigue, du style : quelle est ta couleur préférée? Ta plus grosse honte ? Que penses-tu de tel personnage ? En soit ce n'est pas mon idée, j'ai vu une auteure faire ça une fois et c'était plutôt pas mal ! Qu'est-ce que vous en pensez?
Si ça vous tente, lâchez vous sur les questions en précisant à qui elles s'adressent.
Si vous avez d'autres idées, lâchez-vous également!
Je vous aime très fort.
Sur ce, je vous dis à lundi !
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