Nightmare Ally
(OUAIS !!! J'L'AI ENFIN FINIE !!! Quand vous verrez la longueur du texte, vous verrez pourquoi j'ai mis autant de temps à la sortir. Mais bon, Je l'ai enfin traduite en entier et je suis SUPER CONTENTE !!!! :) :) :) :) )
Un larme coulait hors de la petite fille de 5 ans à l'esprit fragile en entendant les pleurs angoissées de son frère.
"Tu ne peux pas faire ça !!! Elle n'est qu'une enfant !!! Elle est ta chair et ton sang !!!"
Une voix brusque, fâchée et mal articulée l'interrompit.
"Cette petite abomination n'est pas ma fille, c'est un fruit de l'Enfer !!!"
Adeline serra la poupée contre elle en entendant son père. il l'effrayait toujours, surtout quand il était ivre. Hurlant toujours, malédiction après malédiction et toujours contre elle, la battant. Elle entendait son frère, Jonhathan, le supplier de se calmer.
"Papa, s'il te plaît !!! Elle n'est pas-"
Il fut coupé par un cri.
"Ce n'est pas doit qui va me dire quoi faire, gamin !!"
A dit calmement le père avant de défoncer la porte de la chambre, qui vola en révélant à la fillette le visage fâché et rougeaud de son père.
Il portait ses vêtements de mineur et était couvert de la suie de la mine. Ses cheveux châtains foncés en étaient complètement noirs et il la regardait avec ses yeux bruns et ivres. Adeline ne pouvait s'empêcher de se recroqueviller sur elle-même, dans un coin de la pièce.
"Entends-tu toujours tes "amis" ?"
A-t-il demandé avec une curiosité feinte. Adeline est restée calme. Elle a appris il y a longtemps qu'elle ne devait pas en parler. Ce n'était pas sa faute si elles étaient ses seules amies. Elles et Jonhathan étaient les seuls qui semblaient se soucier d'elle. Même si certaines n'étaient pas vraiment amicales.
"J'ai dit, tes "amis" te parlent-ils ?"
Demanda-t-il une seconde fois. De nouveau Adeline ne voulait pas répondre. Elle restait assise, tête baissée, essayant de regarder n'importe où sauf le visage de son père. Il n'a pas aimé et sans avertissement, il la gifla, la faisant tomber. Il l'a saisi alors par le cou et la souleva en hurlant :
"RÉPONDS-MOI !!!"
Il la tenait si près de son visage qu'elle pouvait sentir son haleine qui empestait le whisky. Adeline était terrifiée. Elle avait été battue des centaines de fois, mais il n'avait jamais fait quelque chose dans ce genre.
Qu'attends-tu ? Frappe-le. Il n'a pas le droit de te poser des questions comme ça. Dit une voix dans sa tête. Mais en l'entendant, Adeline eut peur.
"Non... non... non... papa... elle ne m'ont pas parlé." mentit-elle, les lèvres tremblantes.
"Oh, elles n'ont rien dit, n'est-ce-pas ?" Fit-il, ne la croyant pas une seconde. "Combien de fois je t'ai dit de ne pas me mentir... ou de m'appeler papa ?"
Il leva sa main pour la gifler.
"Tu n'es pas ma fille !"
Adeline a fermé les yeux, attendant l'inévitable, mais il n'est jamais venu. Son père, M.Abendroth, continuait de la regarder fixement plus longtemps, puis la laissa tomber sans avertissement.
Adeline tomba sur ses fesses, sonnée. Elle regarda lentement son père qui se penchait sur elle et lui chuchotait d'une voix dure :
"Tu sais, je ne devrais plus te frapper, désormais, parce que demain, ta misérable existence disparaitra de nos vies."
Il la fixa dans l'encadrement de la porte et lui jeta par dessus son épaule avant de sortir en claquant la porte :
"Je t'envoie quelque part où il y a toutes sortes d'abominations de l'Enfer comme toi. Toi et tes "amis" devriez bien vous amuser là-bas."
Des larmes silencieuses descendirent des yeux bleus d'Adeline, blottie dans un coin de la chambre, sa poupée contre elle.
L'envoyer ? De quoi parlait-il ? L'envoyer où ?
Avant qu'elle n'ait eu le temps d'y réfléchir plus longtemps, sa porte s'ouvrit. Instinctivement, elle s'en éloigna encore plus mais se détendit en voyant son frère aîné, Jonhathan, de 11 ans plus âgé qu'elle. Ses cheveux étaient bruns, comme ceux d'Adeline, mais plus court. Sa peau habituellement pâle était maintenant rouge et gonflée à certains endroits à cause des coups de leur père.
"Ça va ?"
Lui a-t-il demandé. Adeline hocha silencieusement la tête, bien qu'elle n'aille pas bien, mais comparé à lui, elle a eu de la chance. Il lui sourit tristement et s'approcha avant de s'accroupir vers elle et la fixa dans les yeux.
"T'es sure qu'il ne t'a rien fait ?"
"Je viens bien"
A-t-elle doucement murmuré malgré les voix dans sa tête qui lui disait le contraire. Il regarda dans ses yeux encore un moment.
"Okay."
Il s'est levé et est revenu vers la porte
"Mais je pense que tu vas dormir dans ma chambre ce soir, d'accord ?"
"À quoi pense-t-il ?"
Jonhathan se retourna, surprit.
"Quoi ?"
Adeline le regarda.
"A quoi pense-t-il quand il dit qu'il va m'envoyer quelque part ?"
Jonhathan regarda au sol un moment, sans savoir ce qu'il va lui dire. Il sait exactement où il veut l'envoyer et cette idée ne lui plaît pas. Il a essayé de l'en dissuader.
"Tu n'iras nulle part. Le seul endroit où tu iras c'est ici. Papa a bu. Il ne savait pas ce qu'il disait"
dit-il après avoir ouvert la porte.
"Maintenant, au lit ."
Adeline se leva et suivit son frère avec hésitation. Quelque chose dans la voix de son frère lui faisait peur, mais elle ne pouvait pas dire de quoi il s'agissait. Mais elle acquiesça et le suivis.
"Tout ira mieux demain"
Se murmura-t-elle à elle-même. Les voix n'étaient pas d'accord.
Adeline fut réveillée par les pleurs de son frère :
"NON ! VOUS NE POUVEZ PAS LA PRENDRE !"
"M. Abendroth, pouvez-vous contrôler votre fils ?"
Demanda une voix qu'Adeline ne connaissait pas.
"Certainement Docteur. Jonhathan ! Arrête ! MAINTENANT !"
Entendait-elle son père ordonner. Qu'est-ce-qui de passait ? Pourquoi est-ce-qu'il y avait un docteur ? Avant qu'elle ne puisse y penser plus, la porte s'ouvrit pour montrer deux hommes qui portaient des blouses blanches ce qui lui fit comprendre qu'ils étaient des docteurs. Les hommes étaient grands, et un autre homme apparu entre eux. Il avait des cheveux et une moustache blanches. Il regarda Adeline avant de dire :
"C'est elle, M. Abendroth ?"
Tout en tenant Jonhathan qui essayait de lui résister, ce dernier apparu derrière le docteur.
"C'est la saleté."
A-t-il dit avec dégoût et inclinant la tête dans sa direction. Le docteur acquiesça et se tourna vers les deux hommes.
"NON !!!"
Hurla Jonhathan.
"Calme toi un peu !"
M. Abendroth leva la main pour frapper son fils, mais Jonhathan agit avant. Avant que son père ne puisse lever son bras, Jonhathan enfonça son épaule dans l'estomac de son père, qui se mit à tournoyer de douleur. Dès qu'il fut libre, Jonhathan s'approcha comme il put de l'homme qui tenait sa soeur en hurlant :
"Lâchez-la avec vos sales pattes !!"
Jonhathan frappa l'homme et avant que l'autre puisse réagir, il l'attrapa.
"Cours Adeline ! COURS !"
Adeline obéit immédiatement. Un des hommes essaya de l'attraper, mais elle l'esquiva et fonça vers la porte. Et avant qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, le docteur l'attrapa par le col.
"Non, tu ne partiras pas !!!
-Lâchez-moi !"
Cria-t-elle en commençant à frapper le bras du docteur avec ses mains. Mais c'était inutile. En attendant, M. Abendroth avait récupéré et était venu aider les hommes à retenir son fils.
"C'est assez, mon garçon !!! J'en ai marre de toi !!"
A-t-il hurlé en balançant son poing dans le dos et la tête de son fils. L'adolescent s'effondra sur le sol dur et froid.
"Non !"
Hurla Adeline en essayant de se libérer de l'emprise du docteur, mais elle n'était pas assez forte. Le docteur demanda à ses assistants de l'attraper. Quand ils l'on eu, Adeline pleurait et donnait des coups dans tous les sens en suppliant :
"Laisser-moi partir ! Laissez-moi partir !
-Silence, maintenant !"
A exigé le docteur en retirant une seringue de sa manche.
"Maintenez son bras immobile."
Les deux hommes ont saisi son bras gauche. Elle a essayé de se libérer, mais la piqûre soudaine et glaciale de l'aiguille froide l'arrêta.
"Là, on devrait mieux y arriver."
A dit le docteur, satisfait. Soudain, le monde autour d'Adeline se mit à ralentir et devenir flou. L'énergie de son corps commençait à la quitter. La conséquence fut qu'elle s'effondra, et serait tombée par terre si les deux hommes ne l'avaient pas rattrapée. Elle essaya de bouger les bras, mais ceux-ci refusèrent de lui obéir. Elle utilisa toute sa force pour garder sa tête et les yeux ouverts. Elle vit le docteurs faire des mouvements des lèvres, comme s'il disait quelque chose, mais elle ne pouvait pas l'entendre.
Il dit qu'il va t'emmener dans ta nouvelle maison.
A dit la voix ombre dans sa tête.
Elle se sentit traîner hors de la pièce, de la maison, et lentement dans un chariot noir, sur le côté duquel il était écrit "Institution psychiatrique de la Forêt noire". Elle avait entendu parlé de cet endroit auparavant mais il était souvent appelé : l'Asile de la Forêt noir. Ils atteignirent le chariot et Adeline s'est sentie hissée à l'intérieur. Elle a vu le docteur entrer à côté d'elle et les deux hommes sont montés à l'avant.
Soudainement, les hurlements de défi et de colère provinrent de la maison d'Adeline.
"Guter Gott !" a murmuré le docteur "Ce garçon est gênant. Allons-y. Maintenant !"
Immédiatement, le chariot partit en bas de la route. La vision d'Adeline commença à s'obscurcir, mais elle réussit à tourner sa tête contre la fenêtre de laquelle elle pouvait voir Jonhathan blessé lutter contre l'étreinte de son père en criant :
"ADELINE !!!!!!
-Jonhathan..."
Murmura Adeline en réponse. Le docteur le remarqua et demanda :
"Plus vite ! Avant que le garçon ne se mette à nous courir après."
Le chariot avança plus rapidement et l'ombre de Jonhathan commença à disparaitre. La vision d'Adeline devint noire, et elle se sentit fatiguée. Ses yeux commençaient à se fermer, mais avant de tomber dans le sommeil, elle entendit son frère hurler :
"Adeline !! Je te retrouverais !! Je le jure devant Dieu !! Je te retrouverais !!"
Elle ferma ses yeux.
Peu de temps après son départ, Adeline arriva à l'Asile de la Forêt noir, un endroit fou et dérangé où se trouvaient les docteurs les plus cruels et où le personnel décidait. Ils l'ont immédiatement traitée comme ils l'ont fait avec les autres nouveaux patients, en lui assignant une cellule et un emploi du temps qu'Adeline découvrit avec inquiétude et qu'elle détesta aussitôt.
Tous les jours, elle se réveillait, s'habillait, allait à la cafétéria pour y manger 30 minutes, aller à une certaine activité qui finissait toujours en travail (Bien qu'ils prétendaient essayer de la guérir). Elle devait toujours faire ce qu'il lui était demandé, sinon elle faisait faire face aux conséquences, et elle découvrit quelles conséquences 2 jours après son arrivée.
Ce jour particulier, elle devait nettoyer les toilettes, pour "faire l'effort d'aider afin de retrouver une place dans la société", ce qu'elle a catégoriquement refusé. La responsable du personnel, Matrone Howel qui était une femme qu'Adeline a plus regardé comme un bouledogue, en raison de ses caractéristiques faciales et de ses cheveux noirs en bataille s'est immédiatement jetée sur elle à cause de son refus.
"Comment oses-tu ne pas nous aider ?"
S'était-elle exclamée en frappant Adeline avec une baguette en bois à plusieurs reprises.
"Tu ne comprends pas qu'on essaie de t'aider ?"
Adeline ne l'a pas crue pendant une seconde et les voix dans sa tête ne l'ont pas fait non plus.
"Pourquoi ne prenez-vous pas cette baguette et ne vous donnez pas des coups dans la tête pour voir l'effet que ça fait ? Après ça, dites-moi combien vous essayer de nous aider."
A dit la voix sinistre. Mais au lieu de ça, Adeline a simplement incliné la tête et s'est retournée pour faire ce qu'il lui était demandé. Elle avait vu les yeux de la matrone, d'un brun boueux qui semblait masquer sa méchanceté intérieur. Elle n'avait jamais voulu faire face à la colère de la matrone. C'était désormais la vie d'Adeline, la vie triste, douloureuse et éplorée d'un patient d'asile. Les jours passaient avec plus de peine pour elle et étaient remplis de "remèdes" donnés par les docteurs. "Remèdes" bien plus barbares que scientifiques.
Adeline aurait craqué dès la première semaine s'il n'y avait pas une petite balise de lumière qu'elle découvrit chez une infirmière : Annelie Grünewald. Elle était un des rares membres du personnel qui semblait s'intéresser à elle, qui ne lui a jamais crié dessus, ne l'a jamais frappé et au contraire, lui parlait toujours gentiment. En plus de ça, elle était aussi responsable de l'activité préférée d'Adeline : la couture. Adeline était une couturière née, et grâce à un entretien rapide avec l'infirmière, elle a pu intégrer cette activité de manière permanente dans son emplois du temps.
Jusqu'à ce que tout change.
8 Septembre 1895
Adeline était presque réveillée avant d'entendre la matrone hurler :
"Debout maintenant ! Tout le monde !"
Elle coupera et leva les yeux au ciel. Elle haïssais cette femme depuis le premier jour, il y a 5 ans.
"Je ne vous le répèterais pas. Debout ! Ou pire !"
La voix de Howel s'entendait dans toutes les cellules. Adeline entendait plusieurs gémissements provenant des patients des cellules voisines. Pour eux, dormir était le seul réconfort dans ce cauchemar infernal qu'ils vivaient. L'asile. Elle aurait voulu rester au lit plus longtemps, dans sa cellule, parlant à un de ses "amis".
"Adeline !"
Hurla la voix de la matrone. Elle se tenait à l'entrée de la cellule avec sa baguette en bois dans la main droite.
"Debout !"
Ignore-la. Si elle vient te frapper, prends juste le bâton de sa main et montre lui à quel point tu peux être"debout".
Faisait la voix sombre dans sa tête. Adeline hésitait. Elle faisait de son mieux pour l'ignorer depuis la première fois qu'elle lui parlait, mais à chaque fois, elle était très persuasive.
Lève-toi, enfant.
Fit une autre voix, une voix plus sombre qui murmurait les mots
"Tu n'as pas besoin d'énerver encore plus cette femme, sauf si tu veux être battue."
Adeline aimait bien cet autre "ami", plus que les autres. Il semblait en savoir beaucoup, et contrairement aux autres "amis", elle avait l'impression que cette voix venait d'à travers la fenêtre, derrière la ligne d'arbres.
Elle écouta cette voix et murmura :
"Oui, matrone."
Avant de se lever et de s'habiller.
"Adeline."
A dit la matrone avant de se planter face à la jeune fille, croisant ses bras sur sa poitrine avec méchanceté.
"J'en ai marre de toi. Je dois toujours t'appeler deux fois. La prochaine fois que j'aurais à le faire, ce sera la dernière."
Elle s'est retournée et s'est mise à marcher dans le couloir afin d'aller voir tous les autres patients pour leur demander la même chose.
Ça sera la dernière ? Adeline ne voulait pas savoir à quoi la matrone pensait. Elle entendait parler des traitements horribles infligés aux autres patients qui n'obéissaient pas assez vite. Elle tremblait en se remémorant ce qui était arrivé à l'une des filles à qui avait désobéit, qu'elle avait connu dès le premier jour. Elle a disparu deux jours après avoir refuser et matrone a ordonné que son traitement soit arrêté. Ses cris de douleurs se sont répercutés partout dans l'asile.
Quand Adeline fut finalement prête, elle a regardé par la fenêtre de sa cellule. La terre était marron et couverte de végétation et de verdure. Elle voyait une grande silhouette sans visage, dissimulée dans l'ombre des arbres.
"Viens mon enfant, dès que tu peux, viens avec moi."
L'appelait la voix.
Adeline a simplement simplement secoué sa tête et ai parti à la cafétéria.Elle avait apprit dès le premier jour que de s'échapper de cet Enfer était impossible. Ou du moins, c'est ce qui se disait.
Le soleil commençait à se coucher quand Adeline courut à sa nouvelle activité. Elle ne pouvait attendre de voir l'infirmière Annelie une nouvelle fois, et elle ne pouvait attendre de finir la robe rouge qu'elle avait commencé il y a deux semaines. Adeline s'arrêta devant la porte de la chambre.
"Oh, bonjour infirmière Ann-"
Elle s'arpenta. Anneloe était assise à son bureau, mais elle avait l'air différente par rapport à l'ordinaire.
Ses cheveux marrons, qu'elle mettait toujours en chignon, étaient détachés. Ses cheveux verts semblaient avoir pleuré. Sa tenue d'infirmière, toujours bien mise, était froissée. Quand elle remarqua que Adeline était debout dans l'entrée, elle inspira à fond et dit, essayant de masquer au mieux sa tristesse :
"Adeline. Je suis tellement contente de te voir."
Elle essaya de sourire mais elle fit plus ce qui ressemblait à un rictus.
Adeline était gelée sur place. Annelie ne l'avait jamais appelée par son vrai nom, elle l'a toujours appelé Ally depuis son arrivée. Qu'est-ce-qui n'allait pas avec elle ? Elle n'avait jamais été comme ça. Qu'est-ce-qui c'est passé ? Adeline était toujours debout à l'entrée de la pièce, sans savoir quoi dire.
"S'il te plaît, viens t'asseoir vers la machine à coudre, que nous puissions continuer de travailler sur cette robe." Adeline, sans savoir quoi répondre, hésita un moment avant de s'asseoir à côté de la machine.
Elle vit Annelie ouvrir les volets avant de travailler sur la robe victorienne rouge avec Adeline. Elle se plaça à côté de la machine. Elle dit à Adeline :
"Bien, continuons."
Elle ne bougea pas. La jeune fille questionna Annelie :
"Infirmière Annelie, pourquoi pleuriez-vous ?"
Annelie la regarda avec tristesse avant de secouer la tête silencieusement.
"Ce n'était rien, ma chérie... continuons"
Elle acquiesça et continua d'aider Adeline avec la machine, mais cette dernière ne bougea pas.
"Ally, s'il te plaît."
Demanda Annelie en bougeant la machine. Edline hésita, ne sachant que dire, puis elle replaça la robe et commença à coudre.
"Infirmière Annelie."
Dit une voix provenant de l'extérieur. Adeline arrêta immédiatement et regarda par la fenêtre, apeurée. Elle connaissait cette voix. La matrone Howel était là, croisant les bras, attendant impatiemment Annelie.
"Matrone Howel, pourquoi..."
Commença Annelie, surprise par sa soudaine appariton.
"En quoi puis-je vous aider ?
-Je dois vous parler."
Annelie regarda rapidement Adeline avant de sortir, fermant la porte derrière elle.
Elle parle de toi, tu sais ? Pourquoi ne vas-tu pas écouter ce qu'elle disent à la porte ?
Murmura la voix sombre. Adeline secoua la tête en murmurant :
"Non, je ne veux pas mettre Matrone Howel en colère. Je ne veux pas causer d'ennuis à Annelie."
"Elle a presque tout le temps des ennuis... N'as-tu pas vu qu'elle pleurait ? Elle te cache quelque chose et Matrone Howel doit sûrement être en train de lui en parler."
Adeline secoua de nouveau sa tête.
"Non, je n'irais pas."
Elle retourna à sa robe et continua de coudre.
"Bien, fait comme tu veux dans ce cas. Après tout, si tu veux savoir comment aider Annelie, tu devrais savoir ce qui ne va pas d'abord."
Adeline arrêta de coudre. La voix avait raison. Elle voulait aider Annelie, elle voulait savoir ce qui n'allait pas. Après avoir rapidement réfléchi, elle laissa la robe et se précipita vers la porte, sur laquelle elle pressa son oreille pour écouter.
"Vous ne pouvez pas faire ça ! Vous ne pouvez pas lui faire ça !"
Elle entendait la voix horrifiée de l'infirmière Annelie.
"C'est déjà décidé. Ça aura lieu demain matin à la première heure.
-Mais elle n'a que 10 ans ! Dix ans ! Vous ne pouvez pas savoir si elle est incurable ! Pas plus que n'importe quel patient qui-
-Nous avons décidé qu'elle l'était. Je suis juste venu vous demander qi elle avait fait des progrès depuis qu'elle est ici.
-Elle a fait beaucoup de progrès ! Elle fait des choses magnifiques et-
-Est-ce qu'elle écoute toujours les voix ?
-Pardon ?
-Est-ce-que la fille écoute toujours les voix ?
-Oui, mais-
-Alors aucun progrès n'a été fait.
-Mais- !
-Pas de "mais", mademoiselle Annelie. Comme une infirmière, vous êtes censée être distante avec tous les patients. De plus, chaque jour, je vous vois heureuse de parler et de jouer avec la fille comme si elle était la votre. Elle ne l'est pas. Elle est un patient, un patient incurable."
Il y eut un moment de silence. Annelie essaya de parler :
"Je... Je...
-Vous continuerez votre séance avec elle. Mais sachez que c'est la dernière."
Le bruit de pas de la matrone se répercuta dans le couloir. Sachant qu'Annelie allait bientôt revenir, Adeline courut rapidement se rasseoir, juste au moment où Annelie entra.
Si Adeline trouvait qu'Annelie avait l'air triste avant, elle l'était encore plus maintenant. Les larmes descendait rapidement sur ses joues et elles n'avaient jamais eu l'air aussi choquée. Annelie ferma la porte et Ne bougea plus un long moment. Quand elle remarqua qu'Adeline la fixait, elle essaya de prendre une posture plus professionnelle, en vain. Elle marcha vers Adeline et s'assit à côté d'elle.
"Bien, Ally... où en es-tu avec la ro-
-À quoi pense-t-elle ?
-De quoi, ma chérie ?
-À quoi pense Matrone Howel en disant que... ce sera notre dernière séance ?"
La bouche d'Annelie s'ouvrit lentement sous le choc. Elle n'avait pas remarqué qu'Adeline l'avait écouté. Elle dit avec difficulté :
"Ce... Ce n'est rien Ally. La matrone a juste pris la décision de nous séparer.
-Qu'est-ce-que j'ai fait ? Qu'est-ce-que j'ai fait de mal ?
-Ri... rien ! Qu'est-ce-qui te fait penser ça ?
-Je n'ai fait aucun progrès.
-Non, non, non, ma chérie... Tu as fais beaucoup de progrès, ils pensent juste que tu es-
-Incurable ?"
Les yeux de l'infirmière s'ouvrirent en grand. Elle n'avait jamais penser entendre Adeline l'interroger ainsi.
"O-oui... ils pensent... que tu... que tu..."
Elle ferma les yeux de douleur. Elle ne pouvait le dire. Ils pensaient qu'elle était mal. Ils ne pouvaient décider de la tuer parce qu'elle pouvait être sauvée ! C'est à ce moment qu'elle prit sa décision. Elle s'est immédiatement levée, surprenant Adeline qui s'est levée de sa chaise et a reculé, effrayée.
"Tu peux être soignée, et tu n'es pas une patiente. Tu es un être humain, une personne."
A-t-elle dit avec fermeté. Elle a rapidement avancé de la porte à la fenêtre, à travers laquelle le soleil finissait de se coucher à l'horizon.
"Ally ?"
Dit-elle doucement.
"O-oui ?"
Fit Adeline. Elle n'avait jamais vu Annelie aussi en colère avant ce jour. Cette dernière la regarda.
"Veux-tu revoir ton frère ?
-J'adorerais... pourquoi ?"
Dit Adeline en la regardant, choquée.
"Parce que nous allons quitter l'asile. Ce soir."
L'infirmière Annelie observait 2 docteurs qui parlaient et fumaient depuis le coin du couloir. La seule chance d'Adeline pour s'échapper était de partir via la porte latérale, du côté de l'abris du jardinier, qui était aussi l'endroit de la pause-cigarette des employés. Elle chuchota à Adeline :
"Bien, tu te souviens de ce que je t'ai dit ?"
Adeline inclina la tête
"Oui, j'attends que vous les occupiez, je pars à l'extérieur dans les bois et je suis la ligne d'arbres jusqu'à la route.
-Et se cacher en attendant que je vienne te chercher. La seule chance pour que tu puisses revoir ton frère et que nous partions ce soir."
Annelie jeta un coup d'oeil aux deux docteurs. Elle inspira profondément.
"Tu es prête ?"
Adelina hocha la tête.
"Bien."
Sourit-elle et elle avança vers les docteurs. Adeline attendit et regarda silencieusement Annelie dire quelque chose aux deux hommes. Ils se regardèrent, puis ils commencèrent à parler jusqu'à ce qu'elle mentionne quelque chose à propos de matrone Howel, faisant taire les hommes. Annelie dit quelque chose de plus et entra dans un couloir, suivie par les hommes.
C'était sa chance. Elle prit une dernière inspiration et courut jusqu'à la porte qu'elle ouvrit pour s'enfoncer dans la nuit. Une fois qu'elle fut dehors, elle bougea rapidement entre les arbres et passa derrière la cabane du jardinier.
Je vais revoir Jonhatan
Pensait-elle en souriant. À ce moment-là, la porte de la cabane s'ouvrit et le jardinier sortit.
Il portait une hache et fut surpris de voir Adeline
"Qu'est-ce-que... qu'est-ce-que tu fais là ?
-Je... Je... J'étais..."
Adeline était figée sur place. Les yeux du jardinier s'ouvrirent et il dit de sa voix rauque :
"Tu t'enfuyais, n'est-ce-pas ?
-Non ! Non, non, non, non, Je ne m'enfuyais pas !
-N'ose pas me mentir !"
Cria-il avant de venir vers elle et de l'attraper par le bras. Adeline sauta en arrière, essayant de le faire lâcher mais il était trop fort.
"Quand Matrone Howel te trouvera, elle sera très heureuse de te revoir !"
Cria-il. Elle continuait d'essayer de s'enfuir quand elle remarqua que des docteurs arrivaient, attirés par les cris du jardinier. Elle ne pouvait pas les laisser la prendre. Elle mordit la main de l'homme, le faisant crier et lâcher de douleur.
"Pourquoi tu-"
Les mots arrivèrent vers Adeline quand elle courut vers les bois, le jardinier jurant et hurlant pour prévenir les autres.
Adeline courut aussi vite qu'elle put, sans regarder derrière elle.
"Que se passe-t-il ici ?"
Hurla la matrone en arrivant dehors.
"Un des patients, une jeune fille, vient de courir vers le bois
-Quoi ? Imbécile ! Si elle réussit à s'enfuir et qu'elle dit à la ville ce que nous faisons, nous sommes foutus !"
Hurla la matrone horrifiée et en colère. Elle se tourna vers le reste des docteurs.
"Allez-y ! Maintenant ! Elle ne doit pas partir si loin ! Après elle !"
Certains partirent en courant après la fille dans les bois. Elle se tourna vers le jardinier :
"Qui l'a sorti de là d'où elle venait ?
-Je ne sais pas... Je suis juste sorti quelque minutes et pour le couvre-feu et j'ai remarqué qu'elle était là... Je ne sais pas où étaient les deux docteurs et l'infirmière que j'ai entendu quelques minutes avant de la perdre.
-Une infirmière ? Quelle Infirmière ?
-Um... Je crois que c'était... L'infirmière Annelie... Je crois que c'est comme qu'elle s'appelle. Elle est venu dehors et-
-C'est tout ce que j'avais besoin d'entendre."
Elle se tourna vers les deux docteurs restant :
"Allez à l'intérieur et enfermez l'infirmière Annelie dans une cellule."
Elle se retourna vers le jardinier :
"Prenez une torche et une hache. Je crois savoir exactement où se trouve la jeune fille qui courait."
Adeline s'arrêta et regarda derrière elle. Elle savait qu'elle s'était perdue. Elle avait peur que le jardinier revienne pour le chercher où qu'il sache où elle était allée. Pour ce qu'elle en savait, elle était au centre de la forêt ç
Elle regarda autour en espérant voir quelque chose qui lui montrerait la route, mais il n'y avait rien d'autre que le brouillard froid dans toutes les directions.
Où devrait-elle aller ?
"Par ici, mon enfant"
Entendait-elle la voix de son nouvel "ami" l'appeler. Elle regarda et vit une grande silhouette à quelques mètres d'elle. C'était un grand homme pâle, avec un costume noir et dont le visage était caché.
Adeline sentait qu'il venait vers elle.
"Ici !"
Hurla soudainement une voix derrière elle. Elle se retourna pour voir des hommes et matrone Howel, qui venait de crier arriver vers elle et pointer du doigt dans sa direction, courant pour l'attraper. Elle déglutit en pensant à ce que lui ferait subir matrone Howel s'ils y arrivaient. Quand la matrone la vit, elle lui lança un regard aussi furieux que des poignards et tint fermement sa hache dans sa main.
Effrayée, Adeline se retourna et continua de courir dans les bois, oubliant tout de son grand ami.
"Ne la laissez pas s'échapper !"
Hurla la matrone derrière le personnel, qui s'était divisé en deux groupes. Quand un des groupes passa devant la silhouette, un des membres du personnel fut happé par elle et cloué au sol, faisant retourner les autres docteurs derrière lui. L'homme mit une main sur le seuil de sa douleur et lâcha dans la douleur :
"Fils de... Quoi ? Pour l'amour de Dieu, qu'est-ce-que vous faites ?"
Les autres commencèrent à pleurnicher et bégayer :
"Oh mon Dieu... Oh mon Dieu..
-Qu'est-ce-que c'est ?"
Fit un homme avant de s'arrêter brusquement.
"Oh..."
La grande silhouette s'est d'une façon menaçante pour leur montrer son visage... Ou plutôt son absence de visage.
"Der Großmann !"
Pleura silencieusement le personnel effrayé. La silhouette disparut d'un coup pour réapparaître derrière eux.
Leurs cris furent entendus aussi loin que l'asile.
Adeline commença à ralentir, fatiguée. Trop fatiguée pour faire quoi que ce soit.
"Elle est ici !"
Hurla soudainement la matrone Howel d'un ton triomphant.
Adeline se retourna pour faire face à la matrone et trois hommes, incluant le jardinier, lui courant après. La vue de matrone Howel glaça le sang d'Adeline, qui couru encore plus vite. Elle pouvait l'entendre hurler tout en continuant de courir. Elle commença à pleurer. Elle ne voulait pas être attrapée, elle voulait juste partir de cet endroit horrible. Elle regarda derrière son épaule encore une fois, au moment où son pied heurta un tronc d'arbre tombé. Elle sentit une cuisante douleur. Elle essaya de se relever rapidement, mais il était trop tard.
Elle sentit la forte poigne de la matrone l'attraper par le col et la lever vers son visage.
"Tu croyais pouvoir t'enfuir, n'est-ce-pas ?"
Grogna la matrone en plaquant Adeline à un arbre. Adeline se battait contre ses pleurs. La matrone la lâcha soudainement et elle essaya de s'échapper du tronc, paniquée.
"S'il vous plaît ! Ne me ramenez pas ! Ne me ramenez pas !!"
Les trois hommes encerclèrent Adeline, l'empêchant de s'échapper.
"Pourquoi, ma chère... Tu ne retourneras pas à l'asile. En fait, tu n'iras nulle part."
Grogna méchamment matrone Howel. Adeline regarda les yeux de la femme avec peur, en murmurant :
"À... à quoi pensez-vous ?"
La matrone attrapa sa hache et la leva :
"Tu vois, ma chère... Tu avais un rendez-vous spécial demain matin. Nous t'aurions donné un très puissant... sédatif qui t'aurais fait dormir... Pour toujours."
La femme repassa le tranchant de la hache avec son doigt.
"Mais vu que tu as décider de t'enfuir, je vais utiliser... une autre manière de te traiter."
Les yeux d'Adeline s'ouvrirent sous le choc et la matrone leva la hache au dessus de sa tête. Elle cessa un instant et murmura
"Bonne nuit, petite."
Avant de baisser la hache sous les cris d'Adeline. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis elle continua de couper la jeune fille, encore et encore...
Les trois autres regardaient la scène avec horreur, voyant la matrone démembrer la fille morceau par morceau, mais ils ne l'ont pas arrêtée par peur de finir comme elle.
Une ombre sombre arriva soudainement derrière l'un d'eux. Il se retourna et se figea en voyant le grand homme sans visage. Des vrilles sombres apparurent dans son dos et l'empala sans avertissements, faisant de même avec les deux autre personnes sans qu'ils ne puissent réagir. Ils ont soudainement disparu, laissant la matrone démembrer la jeune fille en toute quiétude.
Après encore 2 coups, elle fit une halte et sourit, fière de son travail. Il était maintenant tant de rentrer punir l'infirmière déloyal.
"Prenez la hache."
Dit-elle en tendant son bras vers l'endroit où se trouvaient les hommes, mais elle ne sentit aucun soutien sur la hache. Elle jura et se retourna, furieuse :
"J'ai dit, pre-"
Les mots moururent dans sa bouche quand elle vit qu'ils n'étaient plus là. Ils étaient accrochée, ou plutôt empalés sur les branches d'un arbre directement à derrière elle.
"Oh mon..."
Murmura-t-elle, la respiration saccadée par la peur. Un grand homme sans visage se tenait dans l'ombre des arbres. Il avança vers la matrone effrayée, elle le reconnu et murmura de peur :
"Der Großmann..."
Les vrilles arrivèrent ver elle et l'attrapèrent. On entendait ses cris dans l'ombre de la forêt quand il la tirait ver lui.
Der Großmann était debout derrière le corps démembré de la fille. On ne reconnaissait plus rien de celle qu'elle avait été. Il se souvenait de la petit fille de 5 ans qui avait été emmenée à l'asile. Il voulait qu'elle vienne dans la forêt, comme tellement de victimes avant elle, mais maintenant... Il s'arrêta et posa sa main sur la tête de la jeune fille. Il se sentait différent maintenant. Plein de pitié. Aucun enfant ne méritait un tel destin, et pourtant il s'était rendu compte que cela arrivait tout le temps. Chaque jour, il entendait les cris des patient de l'asile de la forêt noire. Il était debout, à regarder l'asile. Peut-être était-il temps de montrer au monde qu'il était la seuls chose à résider dans la forêt noire.
Les cris perçants de terreur et de douleur ayant remplit la forêt cette nuit-là étaient ceux de tous ceux qui peuplaient l'asile, patients comme personnel. Ils étaient déchirés, empalés, détruits par le Slenderman (oui, désolée pour ceux qui l'avaient pas grillé même si c'est peu probable mais c'est bien lui). S'il a été cruel avec les employés, il est resté clément avec les patients, leur offrant une mort rapide. Il devait être sûr qu'après ça, plus personne ne retournerait dans ses bois. Finalement, en essayant de mordre le cou du dernier patient, il entendit un cri venant d'une cellule voisine. Sans réfléchir, il défonça la porte de la cellule, l'arrachant à ses charnières, s'attendant au dernier patient. Mais au lieu de ça, il trouva l'infirmière recroquevillée dans un coin, celle avec qui la fille était toujours accompagnée. Une personne qui l'avait toujours traitée comme un être humain.
L'infirmière le regarda et trembla de terreur. Sa bouche s'ouvrait et se refermait frénétiquement. Elle était trop effrayée pour parler. Slenderman s'approcha d'elle et l'examina. Peut-être... Peut-être que certaines personnes n'avaient pas à mourir après tout. Mais il ne pouvait pas permettre que quiconque dise quoi que ce soit sur ce qui s'était passé ici. Que faire... Il y réfléchit.
"S'il vous plaît... Tuez-moi, qu'on en finisse. Je n'ai rien ni personne qui me donne une raison de vivre."
Slenderman fit un pas vers et mit une main sous son menton pour lui faire lever la tête. C'est alors qu'il prit une décision. Une décision qui allait changer la vie d'Annelie autant que la sienne, pour toujours. Il lui dit :
"Vous avez quelqu'un pour qui vivre, je m'en assurerai."
6 Décembre 1895
Annelie regardait fixement le cadavre pâlissant d'Adeline. Elle ne pouvait pas comprendre comment Slenderman aller changer sa vie, avec le cadavre de la jeune fille totalement recousu. Le temps avait changé le cadavre de la jeune fille, l'ayant pigmenté. Elle était devenue toute pâle et n'avait pas pourrie. Elle aurait bien pensé que Slenderman avait quelque chose là-dedans. Les cheveux de la fillette avaient aussi changé, anormalement. Ils étaient devenus plus longs et avaient pâlis, eux aussi, jusqu'à devenir blancs. Adeline avait toujours l'air d'une jeune fille, même si l'esprit d'Annelie l'aurait vu autrement.
Annelie soupira et jeta un rapide coup d'oeil à Slenderman qui tenait une petit clef dans le vent, comme celle qu'on trouverait sur des poupées mécaniques.
"Est-ce-que tu es prête ?"
Lui a-t-il demandé. Elle a regardé une dernière fois le corps d'Adeline avant de dire :
"Non, il y a une dernière chose."
Elle sortie de la pièce pendant quelques minutes avant de revenir avec une robe rouge victorienne.
"Laissez-moi juste l'habiller avec ceci."
Slenderman a simplement incliné la tête et observait Annelie mettre la robe à Adeline. Quand elle eut fini, elle se tourna vers lui et inclina la tête :
"Maintenant, je suis prête."
Slenderman s'approcha de la jeune fille et la tourna pour que son dos lui face face. Il leva la clé et l'inséra dans sa colonne vertébrale, commençant à la tourner.
Après quelques tours, il arrêta et se tourna vers Annelie en lui disant :
C'est bon.
Annelie, n'ayant pas vraiment confiance en ce qu'il venait de faire, s'assit à côté d'Adeline et attendit. Les yeux de la jeune fille restèrent fermés, et son corps ne revint pas à la vie. Après quelques minutes ans réactions, Annelie Commença à secouer sa tête
"Il ne se passe rien, ça ne marche pas !"
Pleura-t-elle. Les larmes coulaient sur ses joue. Elle avait longtemps espéré qu'elle revienne à la vie. mais maintenant il ne se passait rien.
Elle se tourna, en colère vers Slenderman.
"Je croyais que vous avez dit que vous pourriez la ramener à la vie ! Vous aviez dit que vous pouviez-!"
Un soudain bruit venant du corps d'Adeline. Annelie se tourna vers elle, sans y croire et murmura, sans trop y croire :
"Ally ?"
Ally ouvrit ses grands yeux bleus et murmura :
"Maman ? Papa ?"
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