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JAMES:

"Je m'inquiète pour lui. Il est silencieux. Trop silencieux. J'essaye de le rassurer, mais rien a faire: aucune réaction. Il passe son temps sur internet à chercher dieu sait quoi..."
"Tu devrai lui en parler a lui, James. Haz' nous parle a nous." Zayn était tellement exaspérant...

"Je te dis qu'il ne parle pas! Je ne peux pas l'obliger! Qu'est ce qu'il lui arrive?"
"Sa mère a disparue depuis une semaine, voilà ce qui se passe, petit génie. Et on ne peut rien faire pour lui."

"Mais il le sait non? Qu'on est là pour lui?", Zayn referma son casier, ses livres à la main et commença a se diriger vers sa salle de cours. Je détestais ses réactions. Il agissait comme si j'étais contre Haz' et eux.

"Tu ne lui es pas utile, James. Tu n'as jamais rien fait pour lui. Il ne le voit pas, mais moi, je le sais. Et je lui ai toujours dit de faire attention à toi." Ca avait le mérite d'être clair au moins.
"Tu crois quoi? Que je suis dangereux pour lui?"

"Non, juste indifférent à lui. Il ne veut pas réaliser qu'il mérite mieux et il te supporte pour le moment, mais il se rendra bientôt compte de la vérité." Bizarrement, je n'avais même pas envie de le frapper: je détestais l'idée même de violence, celle-ci n'apportait jamais rien de constructif.

"Donc...je suis mauvais pour lui selon toi. Mais il ne m'a jamais paru douter..."
"Ca va bientôt changer: avec le retour de son Louis, tu vas vite passer a la trappe"; et avec ça, il disparut. Louis? Le mec qui avait conduit Haz' jusqu'à chez lui la dernière fois? Il ne m'en avait jamais parlé...

CARA:

"On doit aller le voir, Zayn! Il est tout seul chez lui au moment où on parle!"
"Mais on ne peut rien faire pour lui et je déteste le voir comme ça... Ca me fait mal de ne rien pouvoir faire."
Bien sûr, Z avait raison; mais ce problème ne se règlerai pas tout seul.

"Tu sais s'il est en contact avec ce Louis? Je n'ai pas osé lui demander...", il rigola et j'en fus un peu vexée.
"Toi? Ne pas oser lui demander un truc? Non, je ne sais pas: je lui apporte juste les cours, on parle quelques minutes et je repars. Il ne veut pas de compagnie..."

"On ne peut pas juste le laisser! Louis était avec Haz' l'autre jour, quand on l'attendait, et ce n'était pas pour rien a mon avis. On doit savoir ce qui se passe!"

"Tu crois quoi? Que c'est un super agent secret qui aide H à retrouver sa mère?", il se retenait de rire et je lui donna un coup de coude pour le calmer.

"Et si c'était le cas? Si Louis était notre meilleur recours? S'il pouvait nous aider à le retrouver? On devrait aller le voir tous les deux." Il n'avait pas l'air emballé, mais je tenta ma bouille de chien battu et il me tira la langue avant d'accepter.

"On ne perd rien après tout. Si on peut aider Haz', je suis partant."

HALSEY:

Je m'ennuyais terriblement. Louis m'avait laissée seule chez lui et je m'ennuyais. Tellement que j'aurai pu en mourir. Je faisais les cent pas, observant une fois de plus les murs gris, remplis d'étranges photos et de morbides tableaux. Tout de gris, de noir; mais il y avait un peu de vert.
Par d'infimes touches comme s'il voulait cacher son adoration pour cette couleur... Les yeux de son cher et tendre.
Enfin plus pour l'instant. Louis était trop faible a cause de lui, sa seule faiblesse en réalité. Et je comptais bien en profiter...

Je faisais un nouveau tour dans l'appart' et tomba sur une porte. Celle-ci était toujours verrouillée et jusqu'à aujourd'hui, je n'avais pas craquée.
Principalement parce-que je n'avais encore jamais été ici seule. Louis me tentait beaucoup trop et il avait confiance. Peut-être un peu trop.

Mais j'avais fait un double de ses clés la dernière fois. Il n'était pas près de rentrer, alors autant en profiter, non?
Après plusieurs essais, je trouva la clé parfaite et ouvrit sans attendre plus longtemps. Je fus tétanisée un moment: c'était l'une des choses les plus répugnantes que j'ai vue. Vraiment.

Il y en avait partout: des tableaux grandeur nature de ce visage si horrible, si repoussant... Pourtant, il n'y avait que lui, que ce foutu gosse que Louis semblait plus aimer que n'importe qui.
Je me contrôlais difficilement, croyez-moi. Je voulais tout arracher, aller le trouver et l'étouffer avec toute cette merde en son putain d'honneur.
Mais je devais rester calme. Comme trop souvent. Et réfléchir à une vengeance plus élaborée.

LOUIS:

Harry était là, devant moi. Attendant apparemment que je craque et me jette sur lui, mais je savais me retenir. La plupart du temps non, en vérité.
"Haz'? Qu'est-ce que tu fais?", il sursauta et se retourna rapidement.

"Ca ne se voit pas? Je plante des fleurs, enfin j'essaye... C'est pas trop mon domaine visiblement... (Il s'avança vers moi, semblant inconscient du fait qu'il était torse nu) Tu as du nouveau pour ma mère?"

"Oui, mon ange. (Il tressaillit mais me regarda toujours aussi sérieusement) je pense que je touche au but. Mais tu ne dois pas m'accompagner. Il vaut mieux. (Déjà prêt à répliquer, je le stoppa en l'embrassant. Il se laissa faire et je fus reculé en toute sérénité... Enfin pas totalement) Je m'en occupe, ne t'inquiètes pas. Mais je ne veux pas que tu sois en danger."

"Et j'apprécie que tu veuilles me protéger, mais c'est ma seule famille, Lou'. Je ne peux pas l'abandonner." Je me rapprocha de nouveau et frôlait ses jolies et pleines lèvres trop roses, voulant les sentir sur moi.
Nos yeux étaient rivés et il respirait de manière irrégulière.

"Mon ange, tu dois me promettre que tu ne me suivra pas. Sinon je serai obligé de te punir... Et tu sais que je n'aime pas trop cela... Je fais ça pour toi." Il avala difficilement sa salive mais je le savais aussi excité que moi.

"D'accord. Mais a une condition... (J'attendais patiemment) Tu dois me faire du bien. Tout de suite." J'essayais de rester calme, vraiment; mais ce mec me rendait dingue.

"Et ton copain? Tu l'as oublié? C'est toi qui m'a rappelé son existence la dernière fois."
"Ne t'occupe pas de lui. Je te veux maintenant." Je n'attendais pas plus longtemps et je l'attrapa par la main, l'entraînant a l'intérieur.

Long baisers, mains se baladant partout...ce corps quo m'avait tant manqué... Ces douces et agréables fesses dont je ne me lasserai jamais... Ces gémissements quand mes doigts entraient et ressortaient de lui... Ces boucles collées contre son front dont j'aimais beaucoup trop l'odeur... Ces grandes mains qui s'accrochaient à mes hanches et me demandant d'aller plus loin...

Il m'aime aussi. A la folie. Je le sais. Il est comme moi. On doit être ensemble.
Il me retourna et me fit m'accroupir... Apparemment il adorait lui aussi mes fesses... Sa langue trop chaude m'emplissait et je souhaitais que jamais ça ne s'arrête... Plus loin, plus vite...

"Haz'...mon ange... A genoux. Mets-toi à genoux." Et il m'obéit. Parce-qu'il ne voulait pas être puni ce jour-là. Je me plaça devant lui et il me prit directement et je regardais, totalement hypnotisé, sa bouche me faire du bien.
Je ne me lasserai jamais de lui. Jamais.

ZAYN:

"Il n'a pas l'air d'être chez lui, Car'... On devrait partir maintenant. Harry doit être seul chez lui." Mais ma copine adorait le danger semblait-il... Oui, je n'avais pas du tout confiance en Louis et s'introduire dans son appartement ne me semblait pas être l'idée du siècle...

Elle me tira par la manche et elle poussa la porte doucement. Ca ne lui paraissait pas étrange que ce soit ouvert? Je lui donna quelques coups de coude, de pieds, de genou, restant silencieux mais elle avançait comme si de rien n'était.

"Y a quelqu'un? Je suis armée, donc... Restez calme." Quoi? Cara armée? Malgré moi, j'étouffa un rire et elle me foutu la lumière en pleine gueule. Idiote.
"Je n'ai pas peur, vous n'avez pas peur: tout va bien se passer. Vous allez quitter l'appartement de mon ami et je vous laisserai vivre. C'est okay pour vois?" Voulait-elle vraiment que je reste sérieux avec elle a mes côtés?

Un coup contre un mur... Deux coups... Si c'était une blague... Une assiette vola et atterrit juste derrière moi. Je n'eus même pas le temps de crier. Et je ne savais pas d'où c'était venu...
"Cara, on se casse. Maintenant!", mais elle continuait d'avancer et comme un bon ami, je la suivis. Quel con...

"On ne partira pas. Montrez-vous!", soit elle était courageuse, soit juste très stupide. J'adorais Cara mais elle était trop impulsive parfois...
Une autre assiette vola et cette fois, me frôlant l'oreille. Petit cri très peu masculin, je l'avoue.

Avant que je puisse gueuler et attraper Cara, une silhouette masquée tout de noir vêtue était devant nous. Et se débattant faiblement, donnant des coups dans le vide, on tentait de se défendre... Mais je me pris un coup, deux coups...et trop pour que je puisse encore compter.
J'essayais de protéger Cara qui était à présent entre mes bras...mais je ne savais pas si... Ce fut le noir complet ensuite.

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