C'etait un jour comme les autres. Entourée de mes amis et de quelques camarades, je me trouvais dans cette salle de cours si familière. Me voilà 6 ans en arrière.
Je reconnais mon frère, et mes plus proches amis installés sur les paillasses derrière moi.
Attendant le professeur, je contemplais à ma gauche par la fenêtre le paysage. Il était tard, la nuit commençait à tomber en cette soirée d'automne.
Enfin le professeur remplaçant fit son entrée. C'etait un grand homme, la trentaine, une barbe de trois jours sur sa mâchoire carrée. Il portait une chemise bleue très claire avec d'infimes rayures blanches, et ses manches étaient retroussées jusqu'à mi-bras, ce qui laissait entrevoir sa carrure d'épaule et sa musculature plutôt développée.
Il dégageait cette autorité malsaine qui depuis toujours le donne froid dans le dos. Mais je ne ressentis aucune crainte, seulement de la haine et de la méfiance.
Il commença son cours, son élocution pompeuse et bruyante ne m'inspirait aucunement.
Louis mon meilleur ami,plutôt turbulent se dit rapidement remarquer au bout de quelques minutes. Le nouveau professeur n'hésita pas avant de l'apostorpher et l'humilier devant tout le monde en l'appelant au tableau.
Louis se leva de sa chaise tout en continuant à faire le pitre. Je commençai à ressentir l'exaspération monter chez le prof', qui se faisait de plus en plus violent dans ses paroles.
Grande bouche que je suis, je n'hésitai pas à faire remarquer ouvertement que les propos de l'adulte étaient à la limite du respectueux.
L'homme me fixa, l'excitation de ma confrontation pétillait dans son regard malsain.
La situation entre les deux hommes s'envenima, et soudainement l'adulte fracassa Louis sur le carrelage, et commença à lui donner des coups de piedsen pleine figure avec une violence inouïe.
Interloquée, je me levai et aboyait de choc et de colère,faisant comprendre à ce professeur que son comportement était inacceptable et digne d'un eunuque pathétique.
J'étais inquiète pour mon ami et j'essayais de le défendre du mieux que je pouvais.
Mais je n'aurais jamais dû affronter cet homme.
Il s'arrêta, et le conflit s'installa entre lui et moi, il essayait de m'humilier ,rétorquer verbalement à mes attaques, mais en vain.
J'étais bien décidée à prendre la défense de mon ami que j'aidaià se relever, et je n avais pas pour idée de me laisser marcher dessus par cet homme écoeurant.
L'adrenaline et la rage contrôlait mon corps. Je n'allai pas plier de crainte.
Je lui fit comprendre qu'il ne me faisait pas peur; excitation et frustration se lisaient dans ses yeux et sur son sourir effrayant.
L'affrontemrnt se faisait de plus en plus violent, en nous en vînmes aux mains.
Il essaya de m'attraperpar le bras, mais je final entre ses mains , le repoussant de quelques coups tout en essayant de garder une physique
Il réussit rapidement à m'attraper en vain, mais je continuai à me débattre comme une furie. Il ne lui fallut aucun effort pour me soulever et m'installer sur son large bureau face à lui, je me debattai toujours,lui refourgant des coups très violent avec mes jambes au niveau eu plexus et de son entre jambe, alors qu'il tentait de me lier les poignets avec ses énormes paluches.
Je commençais à avoir peur, car j'étais en position de faiblesse, et que je pouvais ressentir son excitation de prédateur et sa tension sexuelle grimper au fur et à mesure qu'il essayait de me contrôler.
Néanmoins, il était hors de question que je le laisse gagner. Je ne baissai pas les yeux, malgré l'usure je continuai à me débattre par intermittence, ses yeux de pervers de déshabillant, attendant que je flanche et me livre à lui. Mais ce n'était pas une option.
Comme nous tournions le dos au reste de la classe qui était drôlement silencieuses, au bout d'un instant qui me semblait être une éternité, je tournai la tête vers celle-ci, les mains toujours coincées par celles professeur. Les élèves contemplaient dubitatifs et silencieux.
Exaspérée je demandai un coup de main sur un ton sarcastique, mais personne ne bougea d'un pouce.
Je compris alors que j'étais seule.
La lutte se faisait longue et je me sentais de plus en plus vulnérable.
Voyant son regard triompher, une vague de rage s'empara de moi. Je fixai l'homme, et lui crachai en pleine figure, ce qui me permit de m'échapper en une fraction de seconde et de fuir vers ma place.
Il fallait que je sorte d'ici, cette fois ci j'avais peur, mais je ne voulait pas lui montrer.
Alors que je ressemblai mes affaires, la joute verbale continuai, et j'hurlai ma colère et mon dégoût , menaçant l'homme de le dénoncer, cherchant l'appui de mes témoins. Le professeur ricana , insolent.
Avant de me ruer vers l'extérieur, je lui lançai frénétiquement une dizaine de feutres en pleine face, pour être sûre qu'il n'essayerait pas de me rattraper lors de ma fuite.
Une fois sortie de ce pétrin j'essaiyai de garder un pas calme et maîtrisé, alors que mes jambes ne voulaient que courir loin.
Je me retrouvai à l'extérieur, et il ne fallu que quelques secondes avant que je ne m'effondre en sanglots.
J'étais vulnérable et salie par un homme. Encore une fois.
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