31. Need You (c)
Nathan
Un mois tout pile est passé depuis cette fameuse soirée haute en émotion, où nous fêtions l'anniversaire de Ash. Sa présence me manque, tout comme celle de mes amis. On ne s'est vu que de rares fois tous ensemble. On avait tous des choses à faire, des projets. Beaucoup d'entre nous sont partis en vacances, dont Ash qui lui, a voyagé avec ses parents, Lily, son frère et sa femme et aussi Cécilia, en France. Il m'a envoyé toutes sortes de photo des paysages, et sans compter une photo de la tour Eiffel également. J'ai tout de suite eu envie de la voir de mes propres yeux. Sauf que moi, je travaille. Je travaille tout l'été chez Todd, tout en continuant à me perfectionner sur mon carnet de dessin. J'ai des objectifs bien précis dans ma tête.
À la fin de cet été, quand tous mes amis auront repris les études, j'espère prendre un appartement tout seul, situé près du salon de tatouage de Todd. Je ne veux plus vivre avec mon père, et même si ça revient à laisser ma mère seul avec lui, je continuerais à vouloir ma dépendance. Bien-sûr, je ne l'abandonne pas. Je la visiterais autant que je le peux. Mais je dois quitter au plus vite cette maison, et mon père ne supportera pas de voir l'envol que je prends. Il veut que nous restions à ses services. Seulement, un jour, il se retrouvera seul. Ma mère quittera aussi le nid et je serais là pour elle. Je ferais tout pour qu'elle soit en sécurité et qu'elle sorte de cette maison, je m'en fais la promesse.
Tout en balayant la pièce principale du salon, je pense à cette future vie indépendante qui m'attend. Et surtout à ce fameux contrat d'apprentissage que Todd a signé il y a quelques jours. C'est enfin du concret, et je suis si heureux. Je ne pense plus qu'à ça, moi devenant un des tatoueurs de Todd, qui satisfait les clients d'un simple coup d'aiguille et d'encre. Enfin, presque. Je pense aussi à Ash. Eh oui, il faut toujours que je pense à lui et au regard suggestif qu'il a laissé glisser sur ma peau durant toute la soirée de son anniversaire.
Je me souviens des caresses appuyées qu'il avait pour Cécilia, et son regard intense et ailleurs, posé sur moi. Comme s'il voulait que je sois à la place de sa copine. Sauf que c'est impossible. On le sait tous les deux. En pensant à ça, une idée pointe le bout de son nez au plus profond de mon esprit. La voix me chuchote : mais lorsque tu ne seras plus chez ton père, tu pourras espérer plus, non ? C'est de ça dont tu as peur, la réaction de ton père, ce qu'il est capable de faire, à toi et... à Ash. Je souffle un bon coup, elle n'a pas tort. J'ai peur de lui, de son impulsivité qui lui fait donner des coups. Bon, il n'y a pas que ça qui signe la cause de sa violence. Sa connerie y est pour quelque chose aussi. Et encore, j'oublie beaucoup de détails qui démontrent pour lui, qu'il est normal de réagir comme il le fait. Brutalement.
Je le déteste tellement. C'est par sa faute que j'ai eu tant de fois peur de ce noir qui apparaissait lorsque le soleil se couchait faisant place à la nuit, où tout devenait paisible seulement par illusion. Quand j'étais petit, il choisissait ces moment-là pour faire sortir la bête. J'ai de la chance d'avoir très peu de stigmates sur ma peau, mais je le dois seulement à sa vigilance par rapport aux regards des autres à l'école. Par contre ma mère, elle, n'a pas été épargné. Bien-sûr, au fur et à mesure que le temps passait et que je devenais plus grand, je me suis mis à défendre ma mère, même si ça ne l'empêchait pas totalement de la tabasser pour oui ou pour un non. Depuis ces jours-là, me frapper en plein jour ou en pleine nuit, n'a plus été un détail important.
Heureusement, bientôt, je n'aurais plus à le supporter. Néanmoins, cette petite voix a faux aussi. Une fois ma liberté rendue, Ash sera à Chicago. Il a fait son choix.
Et moi aussi, d'ailleurs.
— Tu rêves Champion ?
Je sursaute en me retournant vers Todd qui vient de s'asseoir devant son ordinateur. Soudain, je réalise que j'ai arrêté tout mouvement, fixé devant la vitre qui donne une vue sur la rue. Il faut que j'évite de trop m'égarer, il y a du boulot aujourd'hui. Depuis quelques semaines, Todd me laisse accueillir les clients, et il m'a même dit qu'il me montrerait le matériel plus en détail. Donc c'est pas le moment de rêvasser. Les journées sont bien remplies.
— Non, je pensais seulement à des trucs.
Todd rit doucement.
— Viens près de moi.
Je fronce les sourcils, en posant doucement le balais contre le mur. Je m'approche et me cale derrière lui, les yeux rivés sur l'écran d'ordinateur.
— Je vais te montrer comment les fichiers clients marchent et comment je mets en place le planning de chaque semaine.
Curieux, je me rapproche encore plus. En voyant mon expression stupéfaite, face à toutes ces informations, Todd sourit encore plus. Je crois bien qu'il se fout de ma gueule, mais je m'en fiche. Ma réaction est tout à fait normal, je n'ai pas l'habitude tout ça, de l'envers de ce métier qui m'attend. Je ne savais pas qu'il y avait tant à penser. Mon apprentissage s'avère plus divertissant que je le croyais, même si je m'imaginais déjà tout un tas de choses géniales. C'est encore mieux.
— Eh oui, gamin, il n'y a pas que le tatouage ici, il y a aussi le côté administratif.
— Mais... Paco et Nina ont appris ça eux aussi ? Il savent faire ?
Todd prend une grande inspiration.
— Ils se débrouillent avec quelques trucs, mais ne savent pas tout, non.
— Pourquoi moi, je devrais le savoir alors ?
Je le vois hausser un sourcil pour me dissuader de continuer avec mes questions. Eh oui, quand je m'intéresse réellement à quelque chose, et de nouveau en plus, je me questionne. La preuve avec les sentiments que j'ai commencé à éprouver à l'égard de Ash, ou la proportion qu'a pris notre relation en si peu de temps. C'était nouveau, bizarre — parce que les garçons ne m'attirent pas du tout, ni pour le sexe, ni pour l'amour — et je me suis mis à gamberger assez vite. Lui aussi d'ailleurs. C'est également pour cette raison, qu'on a arrêté les choses avant qu'elles n'aillent plus loin.
Je secoue la tête pour revenir sur le moment présent. Concentre-toi Nathan.
— Et combien de temps tu mets pour réaliser tout ça ?
Apparemment, j'amuse vraiment Todd. Il se retient de rire.
— J'y viens. Et pour les questions, on verra en temps et en heure, Nathan. J'ai besoin que tu sois bien attentif, tu comprends ?
Je hoche tranquillement la tête, avant de me préparer aux prochaines heures qui vont venir et que je vais sûrement trouver trop longues. Mais ça fait aussi partie de mon apprentissage, alors je me concentre du mieux que je peux. Todd a d'ailleurs l'air surpris, mais très vite, lui aussi, se reconcentre sur son objectif.
Nous passons près d'une heure et demi pour qu'il m'explique comment réaliser un fichier client, comment mettre en place des rendez-vous, comment remplir le planning, comment gérer des rendez-vous annulés... etc. Au début, j'ai du mal à bien enregistrer tout, mais il s'avère que je retiens l'essentiel. Todd est plutôt content de nous.
Le reste de la journée se passe dans le calme. Nous recevons quatre clients dans l'après midi. Puis, l'heure de la débauche arrive. À dix-huit heures, Todd me ramène tranquillement chez moi.
— Tu as fait du bon boulot aujourd'hui, Nathan.
Lorsque je vois ses yeux briller, je sens mon cœur se réchauffer dans ma poitrine. Cela me fait plaisir de voir que Todd soit fier de mon travail et de l'investissement que j'y mets.
— Merci, patron.
Il rit. Je sors de la voiture pour rejoindre l'allée de la maison.
— Fais gaffe gamin, je vais m'habituer à ce que tu m'appelles patron, à force.
— C'est bien le but.
Il me sourit, avant de me faire un salue de la main auquel je réponds aussitôt. Je regarde Todd partir vers chez lui, puis je finis par rentrer à l'intérieur de la maison. Mon père est, une fois de plus, devant sa MMA. Il est installé confortablement dans son canapé. Je me dirige sans bruit vers les escaliers, lorsque j'entends sa grosse voix appeler le prénom de ma mère. Sûrement pour une bière encore. J'ai franchement de la peine pour lui. Il se transforme en larve, au fur à mesure que les jours passent.
Brutalement, je me fige. Je n'ai pas rêvé, j'ai entendu le premier coup. Une gifle. Mes muscles sont tétanisés. Ma mère gémit lentement. Un autre bruit sourd me vient à l'oreille. Aussitôt, je m'active. Je cours vers le salon, où ma mère est au sol, la main sur sa joue. Je crois bien voir du sang couler de sa lèvre, tellement le coup a été brutal.
La colère vient grandir en moi. Je ne me contrôle plus. Mon père est débout, devant ma mère, un sourire amer sur le visage. Pris de frénésie, je lui envoie un coup de poing dans le visage. Il atterrit dans son canapé, se cognant la tête contre le haut de celui-ci.
— Petit con !
Il hurle, pendant que je me précipite auprès de ma mère. Malheureusement, je n'ai pas le temps de lui demander si malgré ses blessures, elle va bien. Mon père m'attrape par les cheveux pour me relever. J'ai un mal de chien mais je tiens bon. Je serre les dents le plus possible.
— Non, ne le touche pas.
Ma mère le supplie. Il la fait taire d'un regard mauvais, plein de menace. Je l'entends pleurer tandis que je fais face à mon père, qui n'est qu'un tas de merde pour moi, tout de suite. Il mériterait plus que le coup de poing que je viens de lui mettre, mais heureusement pour lui, je n'arrive pas à bouger. Il a plus de force que je ne le pensais. Il a même réussi à coincer mes bras, et tout ce que je ressens maintenant, c'est la pression de ses doigts puissants contre mon vêtement qui irrite ma peau. Je vais avoir des marques, je le sens.
Cependant, je ne me laisse pas faire. Je lui donne un violent coup de tête, qui heureusement l'assomme. Je ne sais pas comment j'ai fait pour en arriver là, mais mon père paraît inconscient. Cette fois, j'arrive à toucher la joue de ma mère. Elle a vilain bleu qui est en train de se former et sa lèvre est fendue.
— Maman, maman !
Elle se tourne vers moi, visiblement perdue dans un ailleurs lointain. Ses sourcils se froncent immédiatement.
— Chéri, Nathan, qu'est-ce qui s'est passé ? Où est...
Un cri perce mes tympans quand le regard de ma mère se pose sur mon père inconscient. Je suis dépité lorsque je la vois se précipiter à son chevet. Parfois, même souvent, ma mère perd conscience dans ces moments et finit par prendre soin de cet homme cruel.
J'en ai marre. Tout de suite, j'ai besoin de sortir d'ici le plus vite possible. Sans demander mon reste, j'attrape quelques billets dans le porte monnaie de ma mère, avant de fermer la porte derrière moi. J'enfourne l'argent dans la poche de mon short.
Le soleil tape encore fort. J'ai chaud avec mon sans-manche. Tant pis, je continue de marcher dans mon quartier. Je croise certains mecs en coin de rue, qui fument de la drogue. Sans réfléchir, je m'approche d'eux. J'ai besoin de me sentir mieux, de penser à autre chose qu'à la scène qui vient juste de se dérouler chez nous. D'ailleurs, je dois avoir une tête hideuse, dont une bosse et un énorme bleu sur le front. Ça me lance.
Sur le chemin, mon portable vibre dans ma poche. Quelqu'un m'appelle. Je me stoppe. Longuement, j'hésite entre répondre ou aller m'acheter de la drogue. Apparemment, celui qui m'appelle veut vraiment me parler. Il insiste.
Je soupire en prenant mon portable. Lorsque mes yeux rencontre la photo de Ash sur l'écran de mon portable, mon cœur rate un battement. Je décroche immédiatement.
— Ouais ?
— Salut mon pote.
Je fronce les sourcils. Son ton n'est pas jovial. Il a plutôt l'air contrarié. Soudain, l'inquiétude vient me cueillir, mais je relativise dans les secondes qui viennent. Quand il s'agit de Ash, je suis un peu fleur de peau. Ça ne m'est encore jamais arrivé, mais il se trouve que je le suis.
— Crache le morceau, Ash.
Je ne veux pas qu'il y aille par quatre chemins, je sens bien qu'il a quelque chose à me dire. C'est sûrement important. Et quoi que ce soit, je ne veux pas qu'il prenne de gant. Même si c'est pour m'annoncer son mariage imminent avec Cécilia, je prendrais soin d'ignorer mon cœur meurtri. En vérité, ça ne m'étonnerait pas. Un jour, Ash m'a dit que son frère s'était marié à dix-huit ans. Il m'a également fait savoir qu'il l'enviait en secret, parce que lui, a pu épousé la femme qu'il aime. Une chance que n'aura pas Ash d'après les propos de son père.
Je l'entends prendre une grande inspiration. Je me surprends à faire de même de mon côté.
— Je dois partir demain. C'est plus tôt que prévu mais mon père veut absolument que j'aille m'installer dans mon appartement et que je me familiarise avec mon futur environnement. Il veut aussi que je fasse une visite de sa foutue entreprise à Chicago, avant que mes cours ne commencent, pour me faire une idée comme il dit.
Il grogne tout bas. Je comprends qu'il soit en rogne, mais je ne saisis pas tout à fait le sens de ses mots. Pourtant, tout est clair, mais je ne sais pas, je ne comprends pas. Il doit partir demain ?
— Il a sûrement raison dans un sens, il faut que je me prépare à tout ça, à ce changement. Mais je ne pensais pas que ça se passerait si vite, que nous devrions nous...
Il marque une pause, avant de reprendre aussi vite.
— Mon père a prévu un appartement pour nous. Et je suis sûr qu'il s'y est pris en avance. Il a tout manigancé.
Je ne réponds pas. Je suis perdu. Le soleil tape trop fort sur ma tête. Finalement, je n'aurais pas dû partir si vite de chez nous, pour avoir le temps de prendre ma casquette. Aussi, je n'aurais pas dû décrocher, tout est confus dans mon esprit.
— Tu pars où ?
Ash hoquète dans le téléphone. Il doit être surpris de ma question débile. Moi-même, je le suis.
— Je pars à Chicago demain, pour m'habituer à la ville, à ma nouvelle vie et pour visiter l'entreprise de mon père dans laquelle mon frère est siégé et où je vais siéger aussi plus tard. Et Cécilia habitera avec moi.
La dernière phrase m'achève. Mon cœur bat comme un forcené tandis que mon corps tremble. La chaleur doit y être pour quelque chose, également. Décidément, j'aurais mieux fait de prendre cette drogue et la fumer jusqu'à me sentir flotter vers un ailleurs plus doux, plus heureux.
Pourtant, je suis là, à écouter le garçon que j'aime me dire qu'il part demain, qu'il quitte la ville pour partir à plus de 800 kilomètre d'ici. Il part pour commencer sa nouvelle vie comme il dit, sans moi, mais avec elle. Cécilia. La belle rousse.
Je m'égare.
— Nathan, s'il te plait, viens chez moi.
Je reste sans voix face à cette proposition. Il sait très bien que si je viens le voir, si nous sommes tous les deux seuls, nous ne pourrons pas éviter ce qui va se passer. Une fois là-bas, j'aurais envie de l'embrasser et de bien plus.
Pendant ce long mois, j'ai expérimenté des choses, seul. Comme regarder du porno, chose que je faisais déjà. Mais cette fois-ci, c'était du porno gay, comme si j'imaginais qu'un jour on puisse coucher ensemble, Nathan et moi. Il a bien effleurer mon sexe, un jour, mais ça ne veut pas dire qu'il voudrait faire plus avec moi. Surtout que le fait de m'avoir touché, lui a fait retourné la tête et s'est devenu l'élément déclencheur pour arrêter entre nous tout ce que nous avons fait en dehors de l'amitié.
Non, non, non.
— On... on ne peut pas.
J'entends la respiration sifflante de Ash à travers mon téléphone.
— Je veux pouvoir te dire au revoir, comme il se doit Nathan.
— Et qu'est-ce que ça veut dire ça ?
J'entends les échos de mon cœur se manifester un peu partout dans mon corps, et aussi dans mon bas-ventre. À l'aide de ma main, j'essuie les gouttes de sueur qui coulent le long de mes tempes. Je sais, c'est loin d'être charmant, mais je suis en nage.
— Je veux pouvoir t'aimer tout simplement, sans avoir peur, juste pour une fois. Faisons-le ce soir.
Ou jamais...
Je déglutis difficilement. La sincérité et l'espoir que dégage sa voix, me réchauffent, mais dans un même temps, me détruisent quelque peu. Parce qu'après cette nuit, tout redeviendra comme les jours qui ont précédé ce jour-ci. Nous ne serons que des amis qui n'oseront pas parler de ce qui s'est passé cette nuit-là. Et si ça détruisait tout ? Si accéder à cet interdit, ce désir, nous détruisait ?
— J'ai besoin de toi, Nat.
— Et Cécilia ?
Je pose la question d'une voix tremblante et basse. Mon souffle est presque coupé.
— Elle est chez ses parents ce soir. Mon père et ma mère sont à un gala de bienfaisance et Lily fait une soirée pyjama chez une amie qui habite le quartier.
— Je veux dire... qu'est-ce qu'elle va dire ? Tu désires déjà lui être infidèle ?
Mais pourquoi je pense à ce genre de chose moi ? Bordel.
— Elle n'a pas son mot à dire si elle n'en sait rien. Ce n'est pas grave, ce n'est pas important tout ça.
Je reste sans voix. Mon cerveau se déconnecte. Là, tout de suite, je ne cherche pas à comprendre ce qu'il a voulu dire par ces mots, même si la vérité me brûle littéralement. Elle me consume, en fait.
— Alors ? Tu veux bien qu'on s'aime pour cette nuit ?
J'ai envie de lui demander si ça va compter pour lui cette nuit et pourquoi il le désire aussi violemment. Oh, et aussi s'il y en aura d'autres, des nuits comme celle-ci, où nous pourrons laisser libre court à nos sentiments et s'aimer naturellement l'un l'autre. Mais je me tais parce que je connais déjà les réponses.
Je me contente juste de lui répondre, d'un ton détaché, que j'arrive chez lui. Bientôt, j'entends le soulagement dans sa voix, comme s'il avait grandement besoin de me savoir auprès de lui, mais seulement pour calmer ses pulsions ou assouvir ses désirs. Pas seulement pour m'aimer comme moi je vais le faire, en profitant pleinement de cette nuit, tout en sachant que le lendemain matin, on pourra au moins compter un cœur brisé sur les deux présents.
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Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien ! ;)
Je souhaite à tout le monde une très bonne Saint Valentin ! Profitez bien de votre soirée, que vous soyez en couple ou célibataire !
Voilà un nouveau chapitre, et cette fois-ci sous un point de vue de Nathan ! J'espère qu'il vous aura plu !
Bisous.
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