15. Heart (c)
Nathan
Je scrute le plafond, mon plafond à moi, qui lui est dépourvu d'étoiles. Des étoiles dans lesquelles on peut laisser aller nos rêves les plus fous. Les souvenirs remontent le long de ma peau. Ses baisers, son corps contre le mien et ses doigts entrelacés avec les miens. Pour une fois, alors que la nuit tombait, je me sentais bien, en sécurité. Mais les moments comme ceux-là sont éphémères.
À deux heure du matin, j'ai reçu un message paniqué de ma mère. Elle me demandait où j'étais passé. Puis, il y a eu un deuxième message dans lequel elle me disait explicitement qu'elle m'attendait à la maison. Sans réveillé Ashford, j'ai filé.
Et maintenant me voilà dans ma chambre. Froide et désarmante.
Je jette un coup d'oeil au réveil qui annonce que dans quelques minutes une sonnerie mélodieuse va se déclencher pour me dire qu'une nouvelle journée de cours débute. A cet instant précis, une bouffée d'angoisse s'empare de moi. C'est la première fois que je stresse d'aller au lycée. Peut-être parce que la veille Matt s'est comporté comme un connard et que pleins de vérités, jusqu'alors secrètes pour certaines personnes, ont éclaté. Ouais, c'est sûrement ces conneries qui me donnent des frissons.
Bien sûr, la soirée qu'on a passé ensemble, Ash et moi et le pas qu'on a franchit l'un envers l'autre, y est pour quelque chose aussi. Mais je refuse que ces trucs me bouffent.
Sans attendre une minute, je me lève et me prépare tranquillement. Avant de partir, je laisse un mot destiné à ma mère pour ne pas qu'elle s'inquiète de ne pas me voir. Puis, d'un pas décidé, je marche jusqu'au salon de tatouage. Todd est toujours ouvert tôt pour les amis.
Lorsque j'arrive devant, je le vois attablé au bureau. Il me remarque, un sourire sur les lèvres. Je le lui rends et attends qu'il m'ouvre la porte. Ce qu'il fait dans les secondes qui suivent.
— Salut gamin, comment vas-tu ?
— Salut Todd. Je suis désolé pour mes absences ces temps-ci.
Il brasse l'air avec un coup de main, comme si ça n'avait pas d'importance.
— Tu n'as pas répondu à ma question.
Il y a bien une raison. En fait, je ne sais pas comment je me sens réellement. Mais je sais très bien faire semblant.
— En ce moment tout se passe bien, donc cool.
Il grimace avant de s'asseoir à son bureau.
— Que me vaut l'honneur de ta visite ?
— Il faut que j'ai une raison pour venir te voir ?
Il rit avant de me faire signe d'approcher.
— Jamais avec toi, Nat. Tu sais que je me fais facilement du souci c'est tout.
J'acquiesce en silence. Il y a bien une raison pour laquelle je suis venu le voir. Dans ce salon de tatouage et en sa présence je me sens tellement bien, libre. Et ce matin, j'en avais besoin. Ressentir tout ça, c'est vital.
— Encore ton père ?
Il me désigne les bleus et le sang séché sur mon visage. Je ne réponds pas, il connaît déjà ma réponse.
— Comment va Olie ?
Ses yeux commencent à briller et un immense sourire se reflète sur ses lèvres. Mon cœur bat la chamade.
— Je ne veux pas que ça s'ébruite mais je sais que je peux te faire confiance, Nat.
— Ouais, bien sûr.
— Olie est enceinte depuis deux mois déjà.
J'essaie de dire quelque chose pour exprimer ma joie, mais il ne me laisse pas en placer une.
— La dernière fois, tu te souviens quand je t'ai demandé un service ?
J'opine rapidement de la tête.
— Olie avait rendez-vous pour une prise de sang. Une semaine plus tard, nous apprenions qu'il y avait un espoir et quelques jours passés ensuite, nous explosions de joie en entendant de la bouche du gynécologue qu'elle était enceinte.
— Je suis tellement heureux pour vous deux, vous le méritez.
Il contourne le bureau et vient me prendre dans ses bras. Il me serre comme un noyé serre sa bouée de sauvetage. Je lui rends son étreinte, en soufflant un bon coup.
— On ne sait pas encore le sexe du bébé. C'est au bout de la 22ème semaine. Nous aurons un rendez-vous pour une autre échographie à ce moment-là. Tu ne peux pas savoir comme j'ai hâte de savoir.
Je lui souris sans rien dire. La joie qui l'émeut vient me toucher et je me sens tout de suite, un peu mieux. Soudain, son téléphone sonne. Il prend l'appel tandis que je le salue de la main. Il est l'heure que j'aille en cours. En prenant une grande respiration, je commence à marcher.
Lorsque j'arrive devant le lycée, je ne vois personne au coin fumeur. Je n'en fais pas de cas, et continue à avancer. Une fois à l'intérieur du hall, je passe à mon casier pour récupérer mes manuels. Aucune trace d'Ashford, ni des autres d'ailleurs.
Comme à mon habitude, je vais m'asseoir à ma place pour qu'on puisse débuter le cours d'histoire. Je ne croise le regard de personne, même si je sens leurs regards lourds de sens sur moi. Heureusement, l'avantage d'être au fond, c'est que personne ne peut te regarder sans que tu le saches ou que la personne se fasse réprimander par le prof. Et il se trouve que Marcus, Luke et Paul sont sur le devant des places. Iliana arrive quelques minutes en retard et vient s'assoir à côté de moi, essoufflée. Elle me sourit et ses yeux s'arrêtent sur les traces que reflète mon visage. Elle ne dit rien à propos de ça. Je crois même que maintenant, elle en a l'habitude.
Toujours aucune présence d'Ashford. Par réflexe, j'attrape mon portable, pas de message. En toute discrétion, je décide de lui en envoyer un.
Moi : Tu fais quoi ?
J'attends, mais aucune réponse de sa part. Je range vite fait mon portable dans ma poche avant que Madame Hopkins me prenne en flagrant délit.
— Comment tu vas ?
Ce sont les premiers mots que Iliana me prononce.
— Bien et toi ?
— Me la fait pas à moi. Tu peux bien offrir ce baratin aux autres mais pas à moi. Je croyais que j'étais spéciale à tes yeux.
Mon coeur s'emballe. C'est bien le cas.
— Tu es spéciale, oui.
— Alors je répète : comment tu vas ?
Je ronchonne.
— J'en ai aucune idée, t'es contente ?
Elle se pince les lèvres.
— J'ai vu que tu écrivais un message à Ashford.
Je fronce les sourcils, je pensais avoir été discret.
— Tu sais bien que je suis curieuse.
Elle me sourit. Je ne peux pas lutter, à mon tour, je souris. Putain de sorcière.
— Alors entre vous deux, s'est arrangé ?
Oui, et c'est beaucoup plus que ça. Mais j'évite de lui en parler dans l'instant.
— Ouep. Je me suis excusé, voilà.
— Comment va t-il, lui ?
Je hausse les épaules, j'en ai aucune idée. Je l'ai quitté en plein milieu de la nuit et depuis je n'ai plus aucune nouvelle de lui. Brutalement, tout s'éclaire dans ma tête. Et si le fait que je ne sois plus là ce matin, dans son lit — ouais c'est carrément bizarre, dis comme ça — est avoir avec son absence ? Peut-être a t-il mal pris mon absence à moi ?
Iliana fait la grimace avant de redevenir attentive au cours.
— On reprendra cette conversation plus tard.
Je hoche la tête avant de me murer dans le silence. Quelques secondes plus tard, je sens mon portable vibrer dans ma poche. Vite, je l'attrape en espérant qu'il s'agit de Ashford, mais en fait, il s'agit de ma mère.
Maman : Bonne journée Nathan !
Je répond aussitôt.
Moi : Bonne journée !
Je range mon portable encore une fois, dans ma poche, déçu que ce ne soit pas Ashford. J'aurai bien aimé savoir ce qu'il fabrique au lieu d'être en cours avec nous, avec moi. Je me demande même s'il sera là pour mon dernier entraînement avant la session finale. Putain... même ça j'en suis pas sûr.
— Ouais on reprendra cette conversation, je crois que tu as pas mal de chose à me dire, chuchote Iliana, sérieuse.
Je baisse la tête. Elle a raison, j'ai pas mal de truc sur le cœur.
*
* *
— Vous vous êtes embrassés ! Hier soir ! Dans son lit ! elle crie sans discrétion.
Je me demande maintenant, si j'ai bien fait de lui révéler notre baiser et de la mettre dans le secret.
— Chut calme-toi, c'est pas la mer à boire.
Elle tourne la tête vers moi, la mine sévère et les sourcils relevés au maximum de leur capacité.
— C'est pas la mer à boire ? C'est pas la mer à boire !
Je lui fais les gros yeux, et elle baisse tout de suite d'un ton.
— Je ne pensais pas... enfin je pensais pas que ça prendrait ce tournant entre vous.
Maintenant, elle a le regard dans le vide. Moi, je vérifie que personne à la cafétéria serait susceptible d'écouter notre conversation en douce. Apparemment, la voie est libre.
— Quel tournant ?
Elle écarquille les yeux.
— Quoi Iliana ?
Elle ne dit rien mais a les yeux rivés sur un point derrière moi.
— Iliana ?
Je claque des doigts devant elle. Subitement, elle se réveille.
— Matt...
— Quoi Matt ?
— S'il apprend ça, vous êtes morts.
Elle a tout à fait raison. Mon coeur se met à battre plus énergiquement dan ma poitrine. Mais bientôt les mots d'Ashford me reviennent en tête. Personne ne doit savoir. J'ai déjà brisé ces mots. Merde...
— Il n'en saura rien parce qu'on va la fermer.
— Je suis d'accord là dessus, mais tu sais c'est dur de cacher ce genre de vérité.
— Quoi, ce genre de vérité ?
— Tu sais... lorsque deux personnes ressentent des choses mais qu'elles n'ont pas le droit. C'est compliqué.
Tout s'éclaire dans ma tête. Iliana croit sûrement qu'on est amoureux et que le baiser a révélé nos sentiments l'un envers l'autre, mais c'est complètement faux. Ashford restera juste mon pote. Mon meilleur pote.
— On est pas... amoureux tous les deux, Iliana.
J'ai un rire gêné, tandis qu'elle secoue la tête en guise d'approbation.
— Alors c'était une expérience ?
— Non, non plus.
Elle fronce les sourcils, perdue.
— Alors pourquoi vous vous êtes embrassés, lui et toi ? A cause du pari ?
— Non, ça s'est fait comme ça, pas sur commande.
En réalisant le ton piquant que j'ai mis dans mes paroles, je me mords la lèvre inférieure. Iliana, elle, hausse les sourcils, surprise.
— Rien n'arrive par hasard, Nat. Fais attention, le cœur est la seule chose qu'un homme désire plus que tout, garder entier.
— Oui, maman.
Je lui fais un clin d'oeil avant de me lever pour débarrasser mon plateau. Du coin de l'oeil, je la vois me suivre, distraite. Une fois que nous sommes sortis dehors, je glisse ma main dans la sienne. Elle se retourne vers moi, la mine désolée. Sans réfléchir, je replace une de ses mèches volages derrière son oreille.
— Hé, qu'est-ce qui t'arrive ? C'est ce qui s'est passé entre moi et Ash qui te tracasse ? Je veux pas que tu te sentes mal, maintenant je regrette de te l'avoir dit.
— T'inquiète Nat, je suis une grande fille. C'est seulement que je suis inquiète pour toi, les gens sont vraiment méchants parfois.
Je lui souris en déposant un léger baiser sur son front.
— Je connais les gens, Iliana. Je sais à quel point ils peuvent être cruels.
— Tant mieux parce que je veux pas qu'on brise ton petit cœur.
Je place mon bras sur ses épaules et entraîne nos pas.
— J'y compte pas.
Iliana me sert un sourire réservé avant d'avancer avec moi vers le bâtiments.
*
* *
C'est le cœur battant et l'adrénaline dans les veines que je m'avance vers le terrain, déjà en tenue. Au loin, j'aperçois Ashford en train de préparer tout un parcours pour ma dernière leçon avant le grand saut. A quelques mètres de lui, je m'autorise à le regarder. D'accord, je m'étais déjà attardé sur lui et son équipement, mais je n'avais jamais remarqué que le pantalon blanc qu'on aborde tous, lui moulait aussi facilement les cuisses. Des cuisses musclées. Des cuisses que j'ai touché des miennes. Dans son lit...
Je secoue la tête pour chasser les images qui trottent dans ma tête. C'est à ce moment-là que Ashford choisit pour se retourner vers moi. Mes yeux rencontrent les siens assez distants, puis ce sont ses lèvres qui me font du gringue. Cette fois-ci impossible de retenir l'expression que Ashford avait lorsqu'il m'a embrassé et la sensation de ses lèvres sur les miennes. Putain, je ne comprends pas ce qui m'arrive, ni pourquoi ce simple contact me ronge autant.
OK, maintenant les relations gays sont acceptées et New York est un état très tolérant, même le plus tolérant vis à vis de cet amour, mais je sens ce sentiment d'angoisse et celui de cette bouffée de chaleur se rencontrer et donner un mélange médiocre. Et puis les paroles d'Iliana me reviennent en mémoire.
Je ne suis jamais tombé amoureux à proprement dit. Seulement, je m'en crois capable. Mais amoureux d'Ashford ?
— T'es prêt ?
Il me pose la question sur un ton neutre et son visage exprime tout sauf de la joie. On dirait qu'il se fiche d'être ici et que ça l'ennuie plus qu'autre chose. Je fronce les sourcils, serrant les poings pour éviter tout geste déplacé.
— T'as vu mon message ce matin ? Non parce que tu ne m'as pas répondu.
Il grimace.
— Est-ce que je vais te devoir une explication à tous mes faits et gestes maintenant ?
— Bien sûr que non, je suis pas ton foutu petit ami !
Il hausse un sourcil avant de se retourner sur la première activité. Il m'explique ce que je vais devoir faire et je m'exécute. En silence.
— Mon père a décidé sur un coup de tête de m'emmener à son travail aujourd'hui.
Je continue mes mouvements tout en l'interrogeant du regard.
— Ne me regarde pas comme ça, je sais pas pourquoi il a fait ça.
— Mais cette année on a l'examen et s'il veut que tu viennes travailler avec lui un jour, tu as plutôt intérêt à l'avoir.
Il souffle un bon coup, puis on passe à l'exercice suivant.
— Tu as parlé aux autres aujourd'hui ? il m'interroge.
Je secoue la tête négativement, méticuleux dans mes gestes.
— Moi non plus. J'sais pas comment faire.
Tout de suite, je stoppe tout mouvement. Je le regarde, yeux dans les yeux.
— Tu as envie que les choses s'arrangent ?
— Ouais bien sûr.
— Déjà, je te dirais de voir s'ils viennent vers toi et si c'est pas le cas, tu peux engager un pas vers eux.
Il opine de la tête avant de me regarder plus profondément.
— Tu crois que tout à l'heure après l'entraînement, on pourrait se retrouver rien que tous les deux ?
Je plisse les yeux me demandant ce qu'il trafique à me poser ce genre de question.
— Pourquoi tu demandes un truc pareil, on est amis non ?
Il baisse la tête pour regarder ses pieds. C'est à ce moment-là que ses paroles me mettent la puce à l'oreille.
— Je sais pas si je pourrai Ash, Todd a besoin de moi au salon de tatouage.
Il se rapproche de moi et baisse d'un ton.
— Et si je veux juste...
Je le regarde fermer les yeux et reprendre son souffle.
— Je voudrais juste t'embrasser Nat.
Nos fronts vont se toucher d'une seconde à l'autre. Mais tout s'arrête.
— Ash ?
Je reconnais la voix de Marcus. Il est juste derrière nous. Je recule d'un pas tandis que Ashford se retourne vers ses amis. Marcus, Paul et Luke sont postés devant nous, déterminés et gênés. Moi, je suis perdu. Leur conversation me parvient de loin. Ils veulent lui parler à la fin de l'entraînement. Il me semble que Ashford répond positivement à leur demande. Ils le remercient avant de repartir disputer un match.
Ash se retourne vers moi et me montre la prochaine activité que j'achève en silence. À la fin de la session, je n'attends pas une seconde avant de partir. Il me rattrape sans peine et glisse sa main dans la mienne pour m'entraîner à l'abri des regards. Mon dos heurte le mur tandis que mon corps touche le sien. Nos lèvres ne sont qu'à quelques millimètres.
— Je te demande pardon pour tout à l'heure. C'était déplacé. Et puis, même si t'embrasser me fait du bien, la situation est étrange.
— On est toujours amis, Ash.
Son souffle s'accélère.
— Ouais, mais je ne dois pas faire ce genre de chose avec mes amis et encore moins avec toi. Tu es un mec.
— T'as raison. Je n'ai pas de paire de sein qui va pousser par magie dans la nuit.
Nous rigolons ensemble pendant un moment, puis le silence revient. Nos yeux s'accrochent. Je ressens tout un tas de trucs intenses.
— Ash, qui t'empêche de m'embrasser ?
Je n'en reviens pas que j'ai osé poser cette question et pourquoi j'ai fait ça, merde ? Moi aussi, j'ai envie de l'embrasser ?
— Tout. Ma situation. Mon père.
— Ils sont là ?
Il fronce les sourcils.
— Est-ce qu'ils sont là avec nous ?
Il secoue négativement la tête.
— Moi aussi je me dis que je ne devrais pas faire ce genre de chose, mais tu sais quoi j'emmerde mon paternel et tout le monde ! Et puis si ça te fait du bien, alors embrasse-moi. T'es mon pote et ça changera pas.
— Tu m'embrouilles...
— J'ai dis : embrasse-moi.
— Pourquoi tu fais ça ?
C'est à moi de froncer les sourcils.
— On a aimé tous les deux Ash, tu n'es pas seul. Et puis si tu as envie de m'embrasser, je ne t'en empêche pas parce que ça ne veut rien dire.
— Et si un jour...
Une boule d'angoisse s'installe dans ma gorge. Qu'est-ce qu'il veut dire ?
— Tais-toi.
Cette fois c'est moi qui l'embrasse. Mes mains viennent empoigner le col de son t-shirt de football. Ashford se décontracte à mon contact et laisse nos lèvres faire le boulot. Le baiser dure quelques secondes, des pas se font entendre vers nous. Par réflexe, je repousse Ashford qui va se coller au mur d'en face. Nos regards restent figés l'un à l'autre. Puis tout s'arrête lorsque Marcus, Luke et Paul me saluent avant de faire signe à Ashford de les suivre. Il hésite puis marche avec eux.
Je ne sais pas combien de temps je reste accolé à ce mur, mais une fois parti vers les vestiaires, je suis sûr d'y avoir vu les empreintes de mon corps se dessiner. C'est dans un brouillard total que je rentre chez moi.
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Coucou tout le monde ! Je voulais vous remercier pour être aussi nombreux ! Je suis heureuse que mon histoire plaise à autant de monde ! Vraiment trop contente ! Surtout, que je suis la première dans la team fangirl de #NatAsh !!! (Eh oui, c'est bon, ils ont enfin leur petit nom de couple...)
J'espère que ce long chapitre vous a plu ! J'attends vos réponses en commentaires.
Bises.
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