Hoshi toute excitée, s'était précipitée dans les gradins pour assister au dernier match de la journée. Karasuno était entrain d'affronter Nekoma.
« N'empêche vos parents sont vraiment forts...», souffla Chikyu en s'installant aux côtés de la rousse qui se tourna vivement vers lui, les sourcils fronçaient.

« Tes parents ont littéralement gagnés les nationales de l'année suivante », s'exclama t-elle scandalisée.

« Ton père faisait également partit de l'équipe... le passeur de génie !»

« T'es juste pas logique», soupira Hoshi en secouant la tête. Avoir une discussion normale avec son cousin semblait impossible.

Et c'est dans un silence quasi religieux qu'ils regardèrent le match. Ce n'est pas parce qu'ils connaissaient déjà tous l'issue de la rencontre quelle en devenait moins intéressante.

« On se croirait dans un rêve...», souffla Oshio en se levant.

Le coup de sifflet final avait retenti et sans surprise c'était l'équipe de Karasuno qui avait remporté la victoire.

« Jamais je n'aurai pu pensé qu'on aurait la chance d'assister à l'un de leur match en tant que lycéens...», sourit Tsuneo, émerveillée.

« Ce qui est logique puisqu'on ne savait absolument pas que les voyages dans le temps étaient possibles !», soupira Anao.

Comme la veille, tout le monde c'était réuni dans la salle du staff qui leur serait momentanément attribuée, le temps que les intrus repartent d'où ils viennent.

« Mais puisque je te dis qu'on sera rentré à temps ! Pas la peine de se prendre la tête pour rien !», dit Hoshi en entrant dans la salle, attirant tous les regards vers elle.

« De toute façon, si on est pas rentré d'ici là, ils vont sûrement le reporter», répliqua Tsuneo en haussant les épaules.

« Tu veux plutôt dire "l'annuler" Parceque si on rentre un jour, nos parents vont nous priver de sortie à vie», souffla Anao qui sentait déjà une migraine atroce envahir son crâne.

« Ne soit pas pessimiste ! On a Toshi avec nous et qui a Toshi a oncle Ko et qui a oncle Ko a oncle Keiji ET oncle Tetsu donc petit à petit on regagnera du terrain», dit Yoichi comme si cela coulait de source.

« Mon père va constamment être sur mon dos, crois tu vraiment qu'il fera la différence sur la balance face à un oncle Tsukki hyper vénère et un oncle Suga près à assassiner quiconque lui parlera a
à nouveau de sortie...», soupira Toshi en allant s'affaler sur un canapé, sous l'œil perplexe des parents du passé, qui comme d'habitude ne comprenaient rien à la situation.

« Et ne parlons même pas de mon père qui va essayer de nous noyer à peine aurons-nous remis un pied au chalet», frissonna Sachihiro.

« Je m'en fou complet ! Cette fête aura lieu un point c'est tout !», dit la rousse avec fermeté. Comme si tout cela ne dépendait que de son bon vouloir.

« Oui votre majesté nous avons entendu et compris vos requêtes. Mais tout cela sera possible seulement si on arrive à rentrer un jour », dit Anao en levant les yeux au ciel. La rousse lui tapait sur le système.

« Bien sûre qu'on va rentrer ! Si on a réussi à venir ici, on réussira à repartir ! Il n'y a pas de craintes à avoir»

« J'avoue que j'ai peur de rentrer au chalet...», souffla Daiya en se triturant les doigts.

« Ne t'en fais pas, tu seras sûrement la seule à ne pas te faire taper sur les doigts», sourit Hotaru en essayant de la rassurer.

« Bah oui Parceque comme d'habitude on va tout mettre sur le dos d'Hoshi et tout ira bien !», ricana Sora en se frottant les mains.

« C'est sur que vu comment tu fais le lèche cul personne ne pensera un seul instant que t'es un sale renard vil et sournois !», cracha Hoshi en lui faisant un doigt d'honneur.

« Hey ! Pas de vulgarité !», s'exclama Iwaizumi qui comme tous
les autres observait la scène d'un drôle d'œil.

« On a bien compris que vous allez vous faire étriper et tout ce qui s'en suit... mais c'est quoi cette histoire de bal ?», demanda Oikawa, curieux.

« Chaque année depuis notre seconde, on organise un bal d'été regroupant tous nos amis de tous les horizons ! On fait une grande fête deux jours avant la rentrée»

« C'est sur qu'avec tout ce qu'on s'enfile, faire ça  la veille de la rentrée serait légèrement risqué...», rit Tsuneo.

« Comment ça " tout ce que vous vous enfilez ?"», s'exclama Sugawara scandalisé.

« Et puis... comment organisez vous cette fête si vous n'avez aucun soutient de vos lycées ?», demanda Yamaguchi perplexe.

« On a pas besoin de lycée quand on a Hoshi Miya, Toshi Bokuto et Sukushi Kuuro dans la bande», répliqua Tsuneo en haussant les épaules.

« Et puis pour répondre à ta question oncle Suga, on boit un peu d'alcool rien de bien méchant », dit Ganko en se grattant l'arrière du crâne

« Qu'est ce que les filles ont à voir dans cette histoire ?», s'enquit Kenma vraiment intrigué.

« Parcequ'elles  sont biens les filles de leur père, oncle Sho, Oncle Tetsu et oncle Ko ne refuseront jamais rien à leur petite princesse», dit Anao en faisant la grimace.

« En gros nos parents financent ces fêtes», dit Hoshi en haussant les épaules.

« Et ils vous laissent vous bourrez la gueule ? Je n'aurai jamais pu penser ça d'Akaashi » dit Sugawara en secouant la tête.

« Hey !», s'exclama le passeur de Fukurodani.

« Pour sa défense, aucun de nos parent ne sont au courants qu'on boit !», dit Toshi.

« Je ne comprend toujours pas pourquoi ils acceptent de financer vos beuveries...», soupira Yaku.

« Parceque comme on l'avait dit plus tôt, certains d'entre nous ne vivent au Japon que la moitié de l'année»

« Ah oui ! On ne vous a même pas demandé pourquoi», s'exclama Nishinoya en sautillant légèrement.

« Mon père était dans l'équipe nationale de l'Argentine. Il y a vécu depuis ses vingt ans jusqu'à sa retraite. Maintenant il est le coach de l'équipe. De toute façon même s'il n'avait pas été coach, il aurait voulu rester habiter là-bas», dit Yoichi en haussant les épaules.

« Et il parle de pa' Kawa», ajouta Sachihiro en voyant les mines perplexe des parents du future.

« Et moi Parceque mon père joue dans une équipe de volley russe et que mon papa est mannequin en Russie et au Japon donc ils font beaucoup d'allées-retours», dit Daiya en haussant les épaules.

« Qu'est ce que Oikawa est allé faire en Argentine ?», s'enquit Iwaizumi.

« C'était son rêve depuis enfant», dit Sachihiro en haussant les épaules.

« Dis plutôt qu'il avait le seum de ne pas être prit dans l'équipe du Japon», gloussa Hoshi.

« Toi la rouquine tu l'as boucle !»

« Hey Tsun' attrape ton chien en laisse»

« Hein ! C'est qui que tu traites de chien sale oiseau de malheur !»

« Elle ressemble plus à un sanglier qu'à un oiseau», fit remarquer Sora en prenant une mine pensive.

À suivre...