Tadashi enfourna la dernier fournée de cookies tandis que Shoyo pétrissait la pâte pour les pizzas faites maison.

« J'aime beaucoup trop toutes ces petites habitudes qu'on a mis en place durant toutes ces années. Ça nous permet de nous retrouver comme si on ne c'était jamais quitté», dit le vert en s'essuyant le  front.

« C'est vrai qu'avec nos boulots prenants et la moitié d'entre nous qui fait des allers-retours entre l'étrangers et le Japon, se prendre quelques mois de repos est rafraîchissant», répliqua Hinata toujours appliqué à malaxer sa pâte. Mais un bruit de porte qui claque et de rire le firent  sursauter.

« On leur a dit milles fois de ne pas claquer les portes», soupira Tadashi en pensant que c'était leurs ados qui n'en faisait cas leur tête.

« Je vais aller leur en toucher un mot»

Et Hinata, les mains pleines de pâtes à pizza  se  précipita dans l'entrée pour savoir qui faisait tout ce boucan.

« Yahoo~ chibi-chan on est rentré !», s'exclama Tooru les bras chargés de courses.

« Hey Hey Hey ! Mes petites chouettes !», hurla Kotaro en rigolant avec ses trois petits monstres qui lui couraient dans les pattes.

« Tout c'est bien passé durant notre absence ?», s'enquit Kei en dépassant le roux pour déposer les courses dans la cuisine.

« Pour qui tu nous prends ? Vous n'êtes parti que pendant deux heures !», répliqua Shoyo en suivant la grande perche qui semblait se moquer de lui.

« Ah c'est vous, je pensait que c'était le groupe explosif qui en faisait encore des siennes.», sourit Tadashi en enlaçant son mari qui répondit immédiatement à l'étreinte.

« Ils sont plutôt calmes c'est vrai, je ne les ai pas vu depuis que je leur ai interdit de visiter les alentours...», dit Hinata. Mais il s'arrêta net en comprenant le sens de sa phrase. Où était passé le groupe infernal ?

« Hey Shoyo ! Kenma n'est toujours pas sortit de la salle gaming ?»,demanda Kuuro en déposant également des sacs de courses sur l'îlot central.

« Heu... non. À vrai dire je ne l'ai pas vu depuis qu'on est arrivé.»

Le quarantenaire aux cheveux ébènes hocha la tête et sortit de la cuisine, sûrement parti à la recherche de son mari.

« Sho-Chan !», s'exclama Astumu en sortant de nulle part, enlaçant tendrement sa moitié qui sourit légèrement.

« Salut mon cœur» le salua ce dernier avant de lui embrasser  la joue, puis il alla se laver les mains.

« Hey Shoyo, as-tu vu Hoshi, on devait parler de ses devoirs de vacances à mon retour, histoire de faire un planning», dit Akaashi en entrant dans la cuisine suivit de près par Kageyama qui fonça vers le frigo pour en sortir une briquette de lait.

« Et moi j'avais promis aux garçons qu'on jouerait au beach volley à mon retour», dit-il à son tour en plantant sa paille dans la briquette.

«Pour vous dire la vérité, je ne les ai plus vu après leur avoir dit de ne pas aller explorer les alentours. Soit ils doivent être à la plage ou au sous-sol ou encore dans leurs chambres» répondit le roux en haussant légèrement les épaules. Ces gosses le tueront un jour.

Kageyama hocha la tête et décida d'aller rejoindre sa femme à la piscine intérieure, si les mioches venaient lui casser les pieds ils les envoyeraient bouler en leur disant qu'ils arrivaient trop tard.

Une heure passa et personne ne chercha vraiment les adolescents manquant. Jusqu'à que Suna ne décide de partir à la recherche de ses jumeaux pour qu'ils l'aide à gonfler les différentes bouées qui iraient dans la piscine.

Après avoir cherché sa progéniture dans tous les recoins de la maison, ayant même fait un tour à la plage en face du chalet . Suna posa ses poings sur ses hanches et réfléchit pendant quelques minutes. Mais où diables étaient-ils tous passés ?

En entrant dans la maison il vit passer en coup de vent Hikari sa fille et son cousin Tsuyoi qui courraient vers le salon, quelques secondes plus tard il vit Izumi et Teiko à leurs trousses.

Et ni une ni deux il suivit tout ce beau monde, sachant pertinemment qu'ils auraient toutes les réponses à ses questions.

« Arrêtez d'hurler, ma tête va exploser...», soupira Osamu en se redressant sur le canapé où il c'était affalé.

« Otosan faut que tu me crois ! Les jumeaux ont fait une bêtise !», dit Hikari en sautillant dans tous les sens.

« Hein ? Pourquoi tu dis ça ?», s'exclama Suna en entrant complètement dans le salon, ne laissant pas le temps à son mari de répondre.

« Mais non, elle dit n'importe quoi», objecta Izumi en lançant un regard noir à la benjamine Miya qui semblait n'en avoir cure. Elle avait des informations compromettantes, elle utiliserait ces informations compromettantes.

« Pourquoi tu dis ça mon cœur ?», demanda Osamu qui avait remit ses idées en place.

« Parceque les jumeaux et leurs amis sont allés à la crique mais oncle Sho leur en avait formellement interdit !», dit la jeune fille un sourire triomphale ornant son visage.

Suna cru s'étouffer tandis qu'Osamu fronçait les sourcils.

« Izumi, Teiko, est ce que c'est vrai ?», demanda Suna, les yeux brillants d'inquiétude.

« Oui...», souffla Teiko en se triturant les doigts, mal à l'aise.

« Ces sales gosses vont nous tuer un jour», grogna Osamu en se levant.

« Qu'est ce qui se passe ici ? Pourquoi vous faites tous une tête d'enterrement ?», les questionna Kiyoko en entrant dans le salon accompagné d'une Yachi en peignoir et d'un Tobio en short de bain qui tenait sa femme par la taille.

« Les têtes brûlées qui nous servent de gosses sont allés à la crique sans  l'accord de personne...», répondit Suna en passant une main tremblante dans sa chevelure ébène.

« Vous prenez pas la tête pour si peu, ils reviendront sûrement bientôt et à ce moment là on leur tombera dessus. Privé de sortie pendant deux mois», lança Kageyama comme si c'était la chose la plus évidente au monde.

«Et si il leur arrive malheur ? On doit en parler aux autres. On doit aller les chercher !», s'exclama Yachi au bord de la tachycardie.

Osamu soupira avant de secouer la tête. Cela ne faisait même pas vingt-quatre heures qu'ils étaient là, qu'ils devaient déjà gérer une situation de crise.

« Je suis du même avis que Tobio-chan. Ils ne doivent pas encourir un grave danger. Ils ont juste outre passé l'ordre de Shoyo, on les punira à leur retour.», dit Shimizu en sortant du salon pour prévenir tout le reste des parents.

Ce groupe était vraiment intenable.

À suivre...