J'étais assis à la recherche de ma fenêtre, c'était la troisième fois cette semaine, parce que je ne pouvais pas dormir. Je levai les yeux vers les étoiles et je me demandais ce qu'il faisait en ce moment. Était-il à regarder les étoiles? Etait-il sûr? Était-il bien? Était-il vivant? Je laisse tomber des larmes sur mes joues, en me souvenant du jour, où il me quitta.

-Flashback-

- Thomas, s'il te plaît ... Je ne veux pas que tu y aille!

- Newt... bébé, je ne veux pas non plus mais...

- S'il te plaît, je ne suis rien sans toi ici.

Je sanglotais sur ces sur ses genoux. Nous étions assis sur le porche de notre maison que nous venions d'achetée ensemble et il était sur le point de pour partir à la guerre.

- Tu as les garçons avec toi, Frypan, Minho, Gally... Newton Je t'aime, mais je dois partir.

- C'est toi que je veux!

- Newt, s'il te plaît bébé, regarde-moi.

J'hésitait à leva les yeux vers lui. Je voyais des larmes couler le long de ces joues.

- Je te promets sur tout ce que j'ai, que je reviendrai. Tu dois me faire confiance, je t'aime plus que n'importe qui, et... même si j'avais à mourir, je serai toujours dans ton cœur.

Je l'ai tiré plus près de moi et j'ai laissé les larmes tomber plus librement. Mon cœur serrait.

- Reviens-moi.

Je lui souffle difficilement.

- Tiens prend ça.

Il a sort de sa poche un petit cœur en or avant de me le donner. J'ai souri, car à l'intérieur du médaillon, il y a notre photo, c'était de lui, et moi.

- Merci mon amour.

- Je dois y aller maintenant.

J'hochai la tête, en me levant lentement. Je le regarde prendre ses bagages avant de se diriger vers son taxi. C'est trop dur. C'est trop horrible. Je cours derrière lui, et je saute afin de me retrouvé dans ces bras. Je l'embrasse comme jamais, j'ai besoin de le sentir, une dernière fois.

- Je t'aime, pour toujours?

Il sourit et essuies mes larmes qui tombent de mes yeux,

- Je t'aime aussi, et pour toujours Newt.

-Fin du flashback-

Cela faisait presque cinq mois.

On s'écrivait encore des lettres, mais ce n'était plus la même chose. Je lui manqué tellement que ça lui faisait mal. Je n'arrêtais pas d'avoir un sentiment comme si, quelque chose allait se passer. Quelque chose qui n'allait pas.

-3 Heures plus tard.

Je me reposé sur mon canapé essayant désespérément de me distraire de ce sentiment lancinant de quelque chose qui ne va pas. J'ai entendu quelqu'un frapper et je me relève pour répondre, j'ai vu ces deux hommes en uniforme avec leurs expressions de visage, assimilé à de la douleur.

- Oui..?

- Etes-vous Isaac Newton?

- Oui. Puis-je vous aider pour quelque chose?

- Vous êtes le petit-ami du Sergent Thomas Edison, nous nous  trompons pas?

- Oui... pourquoi?

- Quelque chose s'est passé.

- Quoi donc?

- Il y a eu un attentat...

- Non non, non, non impossible!

- Et... Il n'y a pas de survivants.

Mes genoux ont percuté le sol et je suis tombé sur le plancher. Les larmes et les sanglots ont bouleversé tout mon corps. Je me sentais vide. Anéantie. Un des hommes s'est mit à genoux vers moi et m'a aidé à m'assoir sur le canapé.

- Nous sommes extrêmement désolés.

- Vous mentez!

Je lui ai crié dessus. J'ai vu Minho courir vers la porte d'entrée. Il venait régulièrement.

- Qu'est-ce qui se passe ici?

- Bonjour, nous sommes les Sergent Kent et Michael, nous sommes ici pour rendre compte de la mort du Soldat Edison.

- Quoi?

- Il ne peut pas être mort! C'est sûrement une erreur! J'ai encore le sentiment, il n'est pas partis... il n'est pas mort!

Minho s'approche de moi pour une étreinte.

- Newt calme toi.

- Me calmer ? Ils mentent Minho! Il n'est pas parti! Il ne peut pas être... Minho !

- Monsieur, il n'y avait aucune personnes vivante sur la scène de l'attentat. Nous sommes terriblement désolés.

Mon cœur se froisse.

Ils sont enfin partis de la maison.

- Minho, s'il te plaît .. Dis-moi.. dis-moi que Thomas n'est pas mort.

- Je ne pense pas que je puisse, Newt..

Minho est partis peu de temps après pour aller dire la nouvelle aux autres... et je me suis simplement effondré sur le canapé ce soir-là, je ne bougeais pas. Je laissais tomber des larmes et sentit mon cœur se déchirer. Il avait promit... il avait dit qu'il reviendrait ... il était encore vivant... il devait l'être.

Quelques semaines avaient passé et s'était toujours pareil. Minho et Gally venaient souvent me rendre service mais ne m'aidait pas beaucoup. Je pouvais voir que ça les déchirer, tout autant que moi. Je n'arrivais pas dormi, je ne pouvait pas manger, et je me sentais comme mort.

Tout allait mal, ma tête, mes jambes, mais surtout mon cœur. Je me sentais très engourdi.

Deux mois s'étaient écoulés et la douleur me tuait lentement dans ce néant épanouie. Je pleurais tous les jours en espèrent qu'il reviendrait.

Je voulais me dire que cela était tout juste une blague. Ou bien, je rêvais que ceci était un cauchemar, mais je me réveillais en constatant qu'il n'était plus là. J'ai été forcé à la réalité quand je me suis réveillé seul et dans la froideur de l'obscurité.

J'ai essayé de regarder la télévision mais quand j'ai vu une publicité concernant les services de guerre, je laisse un flux de larmes tomber le long de mes joues. Je me suis recroquevillé en boule. Je serais bien resté comme ça pendant le reste de la nuit si quelqu'un n'avait pas frappé à la porte.

J'ai lentement fait le chemin vers l'avant de la maison, s'attendant à voir Minho à l'extérieur avec un sourire, mais quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu la seule chose qui a fait guérir mon cœur .

J'ai vu Thomas.

Tout est allé très vite... Thomas se précipita à l'intérieur de la maison et m'a attrapé dans ses bras. Je ne l'ai pas embrassé en retour, parce que je refusais de croire que c'était vrai. Il se sépare et me regarde intensément dans les yeux.

- Newt!

- Non!

Je l'ai repoussé avant de reculer.

- Newt?

- NON! Je ne vais pas prétendre que c'est réel, comme je le fais toujours. Je ne veux pas voir mes espoirs s'effondrer à nouveau! Ce n'est pas réel! Tu n'es pas réel.

- Newt, je suis aussi réel que possible.

- Non, tu es mort! Il y a eu un attentat ... tu es mort...

- Ils ont pensé que j'étais mort. J'ai été sauvé par la sécurité, il m'ont aidé.

- Je ne te crois pas!

Il s'approcha de moi en m'attrapant le poignet mais j'ai résisté et repoussé.

- S'il te plaît Newt, croit moi, c'est moi.

- Ça ne se peut pas..

- Ça l'est. Je t'ai promis que je reviendrais.

- Tommy, est-ce vraiment toi?

Il hoche la tête avant de m'attirer dans ses bras. Ces larmes coulent sur mon épaule, et nous nous sommes embrassé.

- Oh, Thomas... ne me quitte pas..ne me laisse plus. J'étais tellement perdu sans toi et je ne peux pas vivre encore ça!

- Je suis tellement désolé Newt. Je te promets de ne plus jamais repartir.

- C'est une promesse?

- Je le promets. Je t'aime de tout mon cœur Newt.

- Je t'aime tellement fort, pour toujours?

- Et, à jamais.