Si j'avais répondu autrement ? Si j'avais réagi plus tôt ? Si j'avais fait ça, tout serait différent... Tout esprit sur cette terre s'est déjà imaginé une autre version de lui même en pensant au différents choix qu'il aurait pu faire. "Des "si" ne change pas le monde" se répondrai t'il à eu même en ignorant ces questions troublante.
On a tous déjà regretté un choix, une phrase ou même une action, mais on doit continuer à avancer  sans regretter ce que notre "nous du passé" aurait pu faire. Mais le nous du passé reste nous. Nous sommes les seuls à décider qui nous sommes.
C'est ce que pensais Diane Diloret avant que tout commence réellement.

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Diane était assise sur sa chaise de bureau a clôturé l'écriture de l'interview qu'elle avait faite avec Corine Amilton la nouvelle ambassadrice d'une marque de vêtements plutôt populaire à Paris, la capitale de la mode.
Machouillant vulgairement son crayon à papier, qu'elle utilisait pour noter quelques idées sur des post-it, elle n'avait visiblement pas vu son patron entrée dans son petit placard à balais qui lui servait de bureau avec comme mur des fenêtres transparente sans rideau, c'est d'ailleurs cette non intimité qui avait le plus déplu à Diane à son arrivée.

- Monsieur ? Diane se leva rapidement et envoya loin son fauteuil de bureau à roulette.

- Avez vous fini de rédiger l'interview ? Monsieur Montgomery regardait à peine dans les yeux la jeune fille. Non, lui, il passait ses journées, les yeux rivés sur sa tablette, elle lui indiquait ses rendez-vous, l'heure à laquelle il devait manger boire ou dormir, bien qu'il ne dormait jamais, et même quand il devait aller au toilette. Cette relation étrange maternelle qu'il entretenait avec cet appareil technologique était un vrai sujet de moqueries entre collègues quand il avait le dos tourné.

- Je dois juste apporter ma conclusion et finir la présentation et tout est bon. Diane abordait son air le plus calme bien qu'elle avait hautement conscience qu'elle allait se faire disputer, la dead line qu'il lui avait imposé était légèrement dépassées ( de quelques heures, rassurez vous ).

Monsieur Montgomery leva finalement la tête de sa tablette et fixa dans les yeux Diane qui détournait le regard terrifié par son regard appuyé.

- Si vous n'avez pas fini cet article avant demain matin heure pétante, je vous vire jeune fille. Est-ce clair ?

- Très clair monsieur.

Il souria légèrement avant de reprendre son sérieux.
- Passez y la nuit s'il le faut. Bien mise à part ceci, j'étais venu vous parler du journal. Ce n'est pas moi en particulier qui vérifie les dead line comme vous le savez.

Il est vrai que c'était assez étrange que ce soit monsieur Montgomery en personne qui soit allé vérifier si l'article était fini. Diane se sentait idiote de n'y avoir pas pensé plutôt mais ne s'attarda pas plus sur sa stupidité puisqu'elle voulais savoir pour quel raison le " boss " était venue la voir.
" Il ne chercherai pas à me draguer tout de même ? Notre différence d'âge et bien trop grande et je ne ressens aucune attirance pour lui... " Se dit Diane tout bas avant qu'il ne mette un terme à ses pensées.

- Je veux que vous écriviez votre article, Diane.

À ce moment là, il fut impossible à Diane de caché son sourire, d'une elle avait enfin l'occasion de faire se pourquoi elle avait ce job et elle remarqua que cet homme haut placé lui donner sa chance et se souvenait de son nom. Rien n'aurait pu mettre plus en joie Diane que cette phrase.

- Je choisis le sujet ? J'écris librement ? Je deviens réellement une journaliste ? Toutes ces questions était due à l'excitation qu'eprouvait Diane.
Il hocha un sourcil avant de reprendre constance et de répondre à ses questions.
- Oui pour le sujet, oui pour le journalisme mais Madame Diloret vous savez parfaitement qu'il n'y a pas une vrai liberté dans le journalisme, votre article sera relue et certains propos seront peut être modifié mais dans sa globalité il restera intact.
Cela devrait tout de même suffire à vous satisfaire, non ?

Oh que oui, Diane était satisfaite mais cherchant à se faire mature au yeux de son patron elle chercha à contenir sa joie à l'intérieur et se contenta de répondre un simple "merci monsieur" avant qu'il ne ferme la porte.
Mais oubliant presque les vitres transparente elle se mit à sautiller sur place.
Tom son voisin de bureau, qui avait le bureau d'en face, toqua à sa porte vitrée tout sourire, amusé par le jeune fille. Il entra rapidement quand elle lui donna un signe de tête pour l'autoriser à entrer.

- Vue ta mini chorégraphie, je suppose que monsieur l'amoureux transi de sa tablette t'as donné une augmentation ou au moins une bonne nouvelle ? Il prit la chaise en face du bureau de Diane.

- Mieux que tout ça Tom ! Elle prit les pauvres mains tremblante du blondinet et souria de plus belle. Je vais être journaliste, enfin ! Je vais écrire mon premier vrai article !

- Que.. La surprise du garçon était bien moins enthousiasme que celle de Diane qui rayonnait de mille feux.

- C'est mon rêve depuis gosse, Tom ! Moi, Diane Diloret, jeune femme de 23 ans bossant pour le London Times depuis maintenant 4 ans, je vais écrire l'article le plus grandiose de l'histoire.  Elle lâcha enfin les mains de Tom et balaya la pièce de sa main droite en regardant dans le vague.

- Calme toi Diane, il l'obligea à l'a regarder,revient sur terre meilleure journaliste, t'as au moins une idée d'article ?

Pour un retour sur terre s'en était un. Diane n'avait pas la moindre idée de sujet, elle n'était intéressé par aucun sport, ne connaissais aucune histoire intéressante pour en faire un témoignage. Non, rien... Elle n'avait rien et fut terrifié d'un seul coup.

- Non... Je... Meeeeerde. Hurla t'elle en tournant sur sa chaise.

Tom riat légèrement à la réaction de sa collègue. Elle avait ce tempérament si particulier que même face à une mauvaise nouvelle, elle était drôle à regarder.

- Ne te moques pas ! S'assura t'elle de dire en le fixant méchamment. Ce qui n'étais absolument pas crédible chez elle.

- Je ne me moques pas ! Répondit Tom faussement offusqué.

- Hum. Elle le jaugea des pieds à la tête avant de reprendre son boulot. Oust monsieur rabajoie ! J'ai du boulot à faire moi, je réfléchirais à l'article plus tard.

- Bien. Il se leva d'un bond et regarda, toujours avec cet air amusé, Diane qui s'était déjà remise à pianoter sur son ordinateur. Je t'offre un café quand t'as fini, on cherchera des idées ?

- Avec plaisir, Tommy ! Répondit la belle brune sans quitter des yeux son écran.

- Eh la maligne ! Ne m'appelle pas comme ça !

- Tommy, je travaille, laisse les adultes bosser ! Tu veux bien ?

- gnagnagna... Il quitta enfin son bureau sous le regard fière et amusé de Diane qui ne le quittais pas des yeux.

Vers 21h, quand Diane venait de finir enfin l'interview, le soleil était déjà couché et la moitié de ses collègues parti y compris Tom. Elle sortit de son bureau, metta son article imprimé dans la boîte au lettre de son patron et sorti enfin. Un post it était collé sur la porte du bureau de Tom, " Désolé mais je ne pouvais pas restait plus longtemps, une autre fois pour le café ? ", elle s'empressa de lui répondre avec un autre post it, " Hmm, j'hésite tu sais, après tout tu m'as lâchement abandonnée."
Diane savais pertinemment qu'il ne l'avait absolument pas abandonnée, il était tard et elle était régulièrement la dernière à rester au boulot. Il avait sûrement d'autres choses à faire que de lui offrir un café.
Elle passa devant la femme de ménage en lui saluant gentillement et sorta des bureau du London Times, fatiguée.

Sur le chemin son téléphone sonna, elle pensa d'abord à Tom mais c'était son amie Sophie qui cherchait à la joindre.

- Soph' ? Demanda Diane en coinçant son portable entre son épaule et son oreille, afin d'avoir les mains libres pour chercher ses clés dans son sac.

- Alors comme ça, madame deviens journaliste pour de bon ?

- Comment tu es au courant ?

- Tom me l'a dit, Dianounette ! J'arrive pas à croire que ce soit lui qui me l'annonce et pas toi !

- Bah ton Tom d'amour à eu ma chance de sortir plus tôt des bureaux, moi non. Je rentre à peine chez moi, tu sais. Diane leva les yeux au ciel.

- Erf... Son soupir de fut entendre même dans le combiné. En tout cas bravo à toi ma belle ! Tom et moi on te fait plein de gros bisous et bonne chance !

Tom et Sophie sortait ensemble depuis leurs terminale au lycée, c'était grâce à l'intermédiaire de Diane qu'il avait dansé ensemble au bal de promo, depuis il ne se lâchait plus.

- Oui oui merci, au-revoir Soph'.

- Bye bye !

Diane raccrocha précipitamment et rangea rapidement son téléphone dans son sac avant de se masser les tempes. C'était l'un de ses plus grand secret, qu'elle n'avait jamais confié, mais depuis son collège, Diane observait timidement Tom. Elle l'aimait bien, elle l'aimait beaucoup, elle en était amoureuse. Mais elle n'avait jamais fait le premier pas. Quand sa meilleure amie Sophie lui avait avoué qu'elle était intéressé par le beau blondinet, c'est tout le monde de Diane qui s'écroula. Mais elle fit comme de rien n'était et les metta en couple.
Les années passèrent, elle s'éloigna des deux tourtereaux,qui avait emménagé ensemble, eu d'autres petits copains et quand elle eu son poste au London Times, qu'elle ne fut pas sa surprise d'y croiser son amour d'enfance en train d'installer ses affaires dans le bureau d'en face. Rapidement elle reprit contact avec Sophie par l'intermédiaire de Tom mais garda tout de même ses disance.

- Si j'avais expliqué à l'époque à Sophie que j'étais totalement dingue de Tom est-ce que tout cela serait différent ? Diane chuchota à elle même en rentrant dans son immeuble et en enfonçant la clé dans la serrure de sa porte. Mais en entrant dans son salon, elle vit quelqu'un assis sur son canapé l'air mesquin sur le visage.

- Je ne sais pas. Ma chère Diane, tu aimerais savoir ?

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Message de l'auteur :

Bonjour ! Heureuse de voir que tu as lu jusqu'au bout ! Si tu as aimé n'hésite pas à me le faire savoir parce que en ce moment c'est le vide interciderale dans mes bouquins et ça me ferait vraiment plaisir.
N'hésite pas à soumettre une critique.

Merci de lire mon histoire, et à bientôt pour le chapitre 2, si ce chapitre 1 plaît.
D'ailleurs ce chapitre faisait environ 1600 mots dite moi si vous préférez des formats plus court ou de cette taille.

À plus ! ❤️