L'université, comme tout les autres cadre scolaire, est un établissement qui forme les uns et les autres pour l'avenir. Dans cet atmosphère d'étude, il est coutumier qu'après apprentissage, les étudiants doivent être évalués afin de déterminer si les connaissances reçu ont été bien assimilées.

En fonction de leurs résultats, il est décidé de la suite ou de comment on devrait gérer ceux qui s'en sorte moins bien que les autres.

Alors les universités emploient des systèmes de rattrapage, dans lesquels, pour chaque unité d'enseignement non validé ou réussi, l'on puisse avoir une nouvelle chance de faire mieux.

Alors en ce qui concerne nos amis, la date des évaluations approche à grand pas. Il ne restait qu'une seule semaine avant le début des activités, il faudrait bien évidemment révisé.

Les premiers examens du premier semestre, se présentaient à l'horizon. Les étudiants, se devaient de bien se préparer afin de ne pas se planter, sachant que le mois de novembre se terminerai avec ses examens.

Alors chaque jour, nos amis se pavanaient à la bibliothèque afin de réviser au mieux. C'est donc dans la pièce préféré de Raja, que l'apôtre de la paresse Miguel Olivera se prelassait, au lieu de réviser.

Raja le trouva sur la table où elle avait l'habitude de lire. Elle prise place et commença à réviser, sans vraiment prêter attention à ce que le garçon faisait. Lorsqu'il se mit à faire des bruits dérangeant, elle mise ses écouteurs, mais lorsqu'il vit qu'elle avait mise ses écouteurs, il se rapprocha d'elle. Il fixa la jeune femme, faisant par moment des grimaces.

Lorsqu'elle eût marre de cela, elle releva la tête avec une expression faciale très méprisable, puis avec son stylos, elle frappa le crâne de ce dernier, avant de retirer ses écouteurs.

— Aïe, s'écria Miguel.
— Je peux savoir à quoi tu joues ? Tu me déconcentre.

Elle remise alors ses écouteurs et continua ses révisions, alors cette fois-ci, Miguel resta à regarder la jeune femme dans ses révisions.

Il rapprocha cette fois-ci sa chaise de celle de Raja et décrocha une oreille, afin d'écouter ce qu'elle suivait et là......

— Putain c'est de la bombe, s'écria Miguel de vive voix.

Afin de ne pas attirer le regard des autres, elle couvrit la bouche du jeune homme avec ses mains.

— Mais tais toi idiot, murmura t'elle ; tu veux nous faire chasser ou quoi ?

C'est dans le silence qu'ensemble, ils se mirent à écouter du rap. Malgré ce qu'elle avait laissé croire, la jeune femme lors de sa dernière balade avec Michel, avait prise note de ses goûts en matière de musique. Alors, elle s'adonnait au rap pour essayer à son tour de s'abonner.

— Alors comme ça, tu écoutes aussi du rap ?
— Disons que j'essaie, répondit Raja ; il peut aussi m'arriver de vouloir faire des trucs imprévus.
— Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose hein, souria Miguel ; juste que c'est surprenant de ta part......
— Comment ça ? demanda t'elle toute gênée, pourquoi ça serait surprenant ?

Un sourire et c'est tout, Miguel n'offrit aucune autre réponse sérieuse à Raja, qui rougissait à vue d'œil. Néanmoins, il déclara avec assurance.....

— Une aussi belle fille que toi, mérite quelqu'un qui est sur la même longueur d'onde que toi, quelqu'un qui t'aimera au même rythme, quelqu'un comme.......
— Michel ?
— Non, mais si c'est ton choix, souria Miguel......

La jeune femme posa son livre et regarda de nouveau Miguel. Elle comprise concrètement de quoi il voulait parler......

— Attend, dit-elle un instant ; tu ne serais pas entrain de parler de toi là......!
— Si, souria t'il. Mais bon, moi j'suis pas un lover comme Michel, et ça, je te le dis franco !

Clair comme de l'eau de roche, Miguel fît comprendre à Raja que si elle voulait vraiment quelque chose avec celui pour qui elle ressent quelque chose, elle se devait de le rechercher car il n'y aura pas toujours des gens prêt à l'aimer pour ce qu'elle est réellement.

— Les optimistes et les pessimistes contribuent tous deux à la société, déclara Miguel en se levant ; l'optimiste invente l'avion et le pessimiste le parachute.

Il remis la chaise déplacer à sa place, puis attrapa son sac et ses affaires.

— Si tu l'aimes autant que ce que peut me faire croire ton visage, va et parle lui ; tu mérites d'être heureuse. Mais crois moi, si tu perds ton temps à hésiter...... alors à jamais tu perdra à un jeu de poker où tu n'auras même pas eu le temps de regarder tes cartes.
— Mi..... Miguel, murmurait elle.....
— Il sera là dans quelques jours, essai d'être prête à déclarer ta flamme ou un truc du genre, moi je m'occupe du reste !

Sur cette déclaration optimiste, Miguel s'en alla. Raja pour sa part, venait de voir une lueur d'espoir briller de nouveau.

Elle révisa énormément ce jour là, afin de pouvoir se contenir. Mais la tâche s'était annoncé plus que difficile, car après les mots de Miguel, elle n'arrêtait pas de pensée à Michel et bien évidemment, son cœur se remit à battre aussi fort que celui d'un sprinteur.

Ne sachant plus quoi faire, à moins de sauter et hurler de joie, la jeune fille se dirigea vers la salle de sport, où toute cette monté d'adrénaline servit à à donner quelques coups sur le sac de sable.

Le soir venue, elle s'arrêta à l'arrêt de bus, elle prise une ligne contraire à celle habituelle, et pour aggraver la situation, elle s'était endormi dans le bus.

Celui-ci laissa la jeune femme très loin de chez elle, au cœur de Brooklyn. Soit à quarante cinq minutes de l'appart de son oncle et près d'une heure et demie à la marche. Elle patienta alors un nouveau bus, qui n'arrivait pas de si tôt.......20h30, voilà ce qu'elle lisait sur son téléphone.

Elle se leva et marcha, jusqu'à un parc, devant lequel se trouvait un autre arrêt de bus, et elle vit même une vieille dame qui patientait elle aussi.

Elle se rapprocha de la balançoire qui se trouvait dans le parc, profitant d'une nuit étoilée

Elle repensa les différents événements de la journée, jusqu'à l'instant où son visage apparue de nouveau dans ces pensées. Et à cet instant comme un mirage elle le vit arrivé, marchant dans cette nuit étoilée. Elle ne pouvait pas y croire, mais c'était bien lui, se regard ténébreux, cette tête sympathique et son ton si condescendant et d'un calme particulier.

— Salut ma lady !

Cette appellation particulière, elle ne mentait pas, sans compter le ton affectif utiliser.

Raja leva les yeux, son visage réjouissant ne trompait pas, la jeune femme était en joie.

Il prit place prêt d'elle sur la balançoire, l'atmosphère devint alors très calme et très propice pour une discussion sincère.

— C'est le moment ou jamais, pensait Raja dans son esprit ; il faut absolument que je lui parle.....
— Je suis désolée !

Cette déclaration de Michel, faite avec une telle tristesse, une tristesse qui informait sur la culpabilité du jeune homme.

— Encore une fois, dit-il le visage baissé vers le sol ; ceux qui m'aiment, non pas été satisfait de moi......et......

Avant qu'il ne termine, il sentit la douceur d'une présence chaleureuse. Raja l'avait prise dans ses bras, le serrant très fort.

— Ce..... n'est..... pas.....ta faute, chuchota calmement la jeune fille à l'oreille du jeune homme. Tu fais des erreurs comme tous le monde ; tu n'es pas parfait certe, mais c'est naturel !
— Je ne mérite pas d'être aimé et apprécié, déclara t'il, j'ai..... j'ai toujours......
— Dans la vie tout peut changer, rien n'est immuable, tout peut évoluer comme le cours d'une rivière.....mais, si la nature de ce monde nous effraie et que nous refusons de saisir notre chance, nous n'aurons malheureusement aucun avenir.

Lorsqu'elle le lâcha, Michel vit se sourire et à cet instant précis, son cœur au fond de sa poitrine se remit à battre aussi fort que dans ses souvenirs.

— Tu....tu as sûrement raison Raja, dit-il avec un ton sarcastique ; mais tu n'as aucune idée de qui je suis et quel mal j'ai pû produire par mes actes.
— Alors dit moi tous, déclara la jeune femme.......dit moi, quel péché te rends si sale au point que tu puisses penser à de telles choses.

Le visage sérieux de la jeune femme, montrait à quel point elle voulait savoir. Lorsque Michel compris cela, il se leva et attrapa la main de celle ci et l'amena marché.

— Et si je rate le bus ?
— Tu dormira chez moi !

Il amena la jeune fille, jusqu'à un cimetière. Il amena la jeune femme devant une tombe où était dresser une nappe à terre, et en prime des bouteilles de whisky, vide pour la plupart.

Michel pris place et sur la stèle de la tombe, Raja lisait......

— Ici repose à jamais James Andrew Ryan...... Michel, est-ce que.....
— Rare son ceux qui sont au courant, mais mon nom complet est Michel Andrew Ryan......et c'est homme, c'est..... c'était mon père......il....il est mort par ma faute.

Une déclaration forte de regrets et pleine de tristesse, accompagné par des larmes, qui tracassaient le jeune homme.

L'histoire se souvient qu'il y'a cinq ans jour pour jour, dans le quartier de Downtown, vivait une famille aimante. Les Ryan constituait une famille de deux parents et leurs enfants unique Michel. Le père James Andrew Ryan, était écrivain et sa femme vice présidente du conseil d'administration de l'université prestigieuse de Columbia.

L'amour et l'harmonie de la famille régnait sans doute, ni faille. La joie de vivre faisait d'eux la famille parfaite. L'avenir de l'enfant, était bien défini.

L'enfant grandit dans les bonnes conditions, malgré les rumeurs néfastes du quartier résidentiel. Devenus un bien beau jeune homme, Michel se passionna pour les livres tout comme son père. Il grandit alors dans une atmosphère d'écriture et de lecture.

Mais malheureusement, toute les bonnes choses ont une fin. La mésentente naquit dans le couple, les histoires s'accumulèrent et la rancoeur s'imposa. Rapidement, le jeune garçon prit conscience de cela. Il essaya tant que mal que de gérer la situation, mais malheureusement.....

À la fin de sa dernière année de lycée, le jeune prit un risques considéré, faisant l'erreur de tout une vie. Dans une fusillade orchestré, le père de Michel perdit la vie afin de sauver sa famille. Depuis ce jour là, le jeune homme s'en veut énormément, se reprochant de la mort et la dissolution complète de la famille Ryan.

Pour les dégâts orchestré, le jeune homme devait faire deux à trois ans de prison, mais grâce à l'intervention de sa mère et d'un ami à son père, il fût envoyé à Coldwater, pour une année.

Voilà le résumé de son histoire, celle que Michel raconta à Raja. Ainsi, la jeune femme comprise pourquoi le jeune homme était si triste.

Lorsque le jeune eût terminé de raconter son histoire, la réaction de la jeune femme le surpris énormément. Raja l'attrapa et le serra fort contre elle. Au contact de la jeune femme, qui ne le jugea pas et au contraire qui l'acceptait, le jeune homme souria légèrement......

— Tes problèmes, ta douleur, tes sentiments, ta façon de faire, tes tracas et tous tes maux...... Michel laisse moi les porter avec toi.......

Les larmes du jeune homme commencèrent à couler, tellement il pleura, que cet instant particulier dura l'espace d'un battement de coeur profond et sincère.

— La vie est un sentier miné, que nous sommes tous amené à entreprendre, mais malgré cela, ayons la foi et la volonté de vouloir voir nos rêves et désir se réaliser...... laissons le passé derrière nous, non pas qu'il faille absolument oublier, mais qu'il faut allé de l'avant pour que le passé ne devienne pas une boule, qui nous rattache continuellement à la douleur de nos erreurs passées.

Forte d'éloquence, Raja effaça par de simples paroles la tristesse du jeune homme, qui pour la première fois en deux ans compris le véritable message que son père l'avait adressé le jour de sa mort : "You are the hero of your life, and only you can decide how this exciting story ends !".

Se sourire et se regard complaisant que Raja le jetta, le mit en confiance, le galvanisa et le remonta littéralement le moral. Comme si une bombe d'adrénaline avait explosé en lui, il reprit ses esprits, essuya ses larmes et attrapa cette main......tel une seconde chance, la route d'un nouveau départ, une lueur d'espoir pour débuter quelque chose de nouveau.

Ensemble et main dans la main, ils repartirent du cimetière. Lieu où Michel avait enfin délaissé ses regrets et ses larmes...... mais surtout, c'était le lieu où le petit Michel avait enfin laissé s'en aller l'adulte qu'il est devenu !

À l'arrêt de bus, la vieille dame n'y était plus. Il était exactement 21h09, le bus était déjà parti malheureusement. Raja ne savait pas vraiment comment faire, alors Michel l'invita à aller chez lui. Bien-sûr l'idée n'enchantait pas vraiment la jeune femme, mais elle se résigna à la fin.

Ils marchèrent quelque mètre, avant de pénétrer dans un métro. À la sortie, ils marchèrent quelque mètre et arrivèrent dans le nouveau quartier résidentiel de la famille de Ryan.

Devant cette maison, Michel resta immobile un instant, alors que Raja contemplait la beauté de la structure.

— Cette maison, c'est réellement ici que tu vit Michel ?

La demeure est une maison très spacieuse et luxueuse, contenant exactement un immense salon, une cuisine, cinq salle de bain, six chambre, une salle de sport, une grande bibliothèque, un sous-sol, un grenier au-dessus, une piscine sur le toit et une cour entretenu par un magnifique parterre de fleurs et un potager.

Ce que Raja pouvait surnommé......

— Une maison de rêve ! Sérieux, c'est exactement se genre de maison que j'aimerais pour pouvoir accueillir toute ma famille, tu n'es pas...... d'accord...... Mic....h.....

Le jeune homme ne prêtait pas vraiment attention à elle, il fixait cette maison comme si elle était d'une laideur indescriptible.

— Tu la trouve vraiment jolie cette maison Raja ?

Cette question déstabilisa dans un premier temps la jeune femme, qui ne comprise pas le premier sens de la question. Puis de nouveau elle regarda la maison, elle regarda de par et d'autres........

— L'histoire des hommes est généralement particulière, dit elle en se retournant vers Michel. La beauté, m'a dit un jour un garçon merveilleux, n'est que la promesse du bonheur, ajouta t'elle en prenant le jeune homme par les mains.

Sur cette déclaration audacieuse de la jeune femme, Michel souria et là il pû réellement admirer la maison comme la jeune femme.

— Tu as raison, dit-il en souriant ; elle est vraiment magnifique cette maison et tu veux savoir quelle pièce l'ait encore plus ?
— Humm......
— Ma chambre, répondit-il avec un sourire coquin.
— Sale obsédé !

C'est sur les rires sincères du jeune homme, que Manuella, la mère de Michel ouvrit la porte aux côtés de Mr Ali.

— Mon oncle ?
— Raja ? Mais que fais-tu la ma fille ?

Les deux se retrouvèrent au domicile des Ryan, pure coïncidence ?

— Cette femme au regard imposant, cette femme qui règne avec justice et fierté sur la prestigieuse université de Columbia..... mon idole, la femme noire, qui a réussi parmi les blancs......et qui se retrouve à être la mère de......
— Maman !

À l'intérieur, Michel raconta comment il a trouvé Raja, patientant ainsi le bus sur une balançoire et ne se gênait pas pour faire des réajustements dans l'histoire, se plaisant dans ce mensonge. Mais la lumière fini toujours par briller sur le monde, un bon coup de Raja dans les côtes du jeune, eût suffit à le faire taire.

— Al-hamdu li-l-lāh, soupira Mr Ali ; mon cher Michel je te remercie d'avoir sauvé ma petite Raja !
— Mais je n'étais pas en danger, répondit-elle ; en plus j'aurais pu rentrer en bus.

Alors que Michel faisait faire le tour des lieux à Raja, il en profita pour présenter la pièce la plus incroyable de la maison d'après lui......et non petit coquin, il ne s'agit pas de sa chambre, mais bel et bien de la bibliothèque de la maison.

Il présenta cette pièce qu'il affectionne particulièrement, cette pièce où il avait appris tout ce qu'il faut savoir, où son héritage, celui laissé par son regretté père se trouvait.

— Poésie, littérature, romans, philosophie...... tout se trouve ici, déclara Raja ; c'est effectivement la pièce la plus magnifique de cette maison.

Sur le bureau, Raja vît un livre ouvert. Elle se rapprocha et commença à lire, alors que Michel rangeait des livres déplacé.

Lorsqu'il se rendit compte qu'elle ne l'écoutait pas, il se retourna et vit qu'elle était perdu dans un livre...... mais il commença à paniquer lorsqu'il se rendit compte de quel livre il s'agissait. Il s'agissait d'un de ses livres, l'un des livres que le jeune homme avait commencé à écrire avec feu son père.

— Alors, c'est donc toi, dit-elle le sourire aux lèvres. C'est toi qui a le deuxième livre !
— Le deuxième livre ?
— Star édition était une ancienne maison d'édition, qui avait fait fureur à l'époque, déclara t'elle toute joyeuse. Pour une petite maison d'édition sortie de nulle part, ils ont réussi à dénicher deux bestseller.......et ces livres, appartiennent au fondateur.

Michel ému devant les mots de Raja prît place sans rien dire un mot.

— Cet homme était un génie, il a écrit au total douze livre. Mais seul quatre ont été publiés, avec un best-seller...... en été 2013, alors que je ne faisais que second, ils ont annoncé que cet auteur de génie nous préparait une série de livres sur sa vie. Mais jamais il ne l'ai a terminé......

Sur ces mots, les larmes de Michel se mirent à couler. Ému par les mots de Raja, il ne put se retenir.

— Michel ? Qu'est-ce qu'il y'a ?

Le jeune homme se leva et se rapprocha de la jeune femme, il serra celle-ci aussi fort que possible dans ces bras.

— Merci, dit-il ; il se donnait à sa passion comme un force né. Il pensait ne pas vraiment plaire au monde, mais tes mots si élogieux, prouve que j'avais raison......
— Michel, tu veux dire que.....

La scène d'arrêt sur deux cœurs aimant, qui se perdaient dans la ce portail magnifique et plaisant qu'est un livre.