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NARRATEUR EXTERNE

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FLASHBACK

• Many years ago •

« — Tu sais, ma chérie, si tu veux devenir aussi forte que lui, tu dois comprendre qu'avoir des faiblesses, ce n'est pas une mauvaise chose. La mauvaise chose, c'est de ne pas savoir comment s'en détacher. »

L'homme baisse la tête pour regarder avec tendresse la personne se tenant devant lui.

C'est une petite fille blonde avec une demie queue sur le haut de sa tête.

Elle tient un marteau fabriqué à partir de carton dans sa petite main droite tandis qu'une couverture de fortune rouge repose mollement sur ses épaules frêles et qu'un couvercle de poubelle est accroché autour de son buste en guise d'armure.

Les yeux grands ouverts, elle regarde son aîné avec une admiration justifiée par les étoiles présentes dans ses orbes vertes, alors que de petites perles salées coulent le long de ses joues rosées.

Tous deux dans le garage de leur petite maison située dans une grande ville de Norvège, ils se regardent.

Le plus vieux, le père sans doute, s'assied sur une chaise de jardin trainant dans un coin, invitant la petite fille à venir s'installer sur ses genoux, ce qu'elle fait sans attendre.

« — Vois-tu, mon coeur, même les dieux ont des faiblesses. Il lui sourit en essuyant ses larmes avec ses mains. Mais ils font de leur possible pour ne pas être affecté quand on les utilise pour leur faire du mal.

— Lui aussi ? La petite voix fluette est basse et cassée.

— Évidemment, et lui plus que d'autres. C'est un grand dieu, tu le sais. Alors, évidemment, les méchant se faisaient un plaisir d'utiliser des faiblesses contre lui.

— Mais il arrivait quand même à gagner ? Lui demande-t-elle du haut de ses 7 ans.

— Tu sais tout aussi bien que moi que oui. Lui dit-il avec un air taquin, la faisant rire. Alors la prochaine fois que ton frère te vole ton marteau, qu'est-ce que tu fais ? »

La petite blonde pose un doigt sous son menton écorché en signe de réflexion avant de sourire grandement, dévoilant ses deux incisives manquantes.

« — Je prend son bouclier et je me bats avec jusqu'à ce qu'il me le rende ! »

L'homme brun sourit et pose tendrement ses lèvres sur le haut du front de l'enfant en la serrant contre lui.

« — Tu as l'âme si pure, mon coeur. Tu serais le meilleur Thor que le monde ait jamais connu. »

FIN DU FLASHBACK

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BILHILD JACOBS

Mes yeux s'ouvrent brusquement dû à un bruit de klaxon excessivement fort, me faisant marmonner de mécontentement.

Des heures.

Cela fait bien des heures que nous roulons à travers l'état sur toutes ces petites routes campagnes.

J'ai failli m'assoupir plusieurs fois, mais je sais que Hal est aussi fatigué que moi, alors je ne veux pas dormir juste devant son nez quand il est obligé de conduire, alors je me contente de fermer les yeux et de penser à d'autres choses.

La lettre que notre mère nous à laissée disait que nous devions nous rendre au Sud de New-York, dans un laboratoire abandonné. Elle dit également que nous devons trouver une sorte de caisson régénérant et qu'à partir de là, nous trouverons quelqu'un pour nous aider.

J'aimerais d'abord savoir ce qu'est un caisson régénérant, parce que honnêtement, ça ne me dit rien du tout.

Hal dit que c'est peut-être un outil médical ou quelque chose dans le genre. Pourquoi pas. On verra une fois arrivé là-bas.

« — Tu crois qu'on arrive bientôt ? Je demande, ma joue reposant contre mon poing.

— Je pense, il me jette un regard en prenant une gorgée d'eau. D'après le panneaux, on est plus qu'à une centaine de mètres. »

Je hoche la tête, tournant la tête vers l'extérieur de la vitre, observant la pluie frapper contrer celle-ci tandis que des gouttes glisse tout le long.

Il fait pratiquement et la route n'est quasiment pas éclairée, et rien qu'à ça, je sais que nous sommes dans la bonne direction.

On est dans un trou pommé.

Exactement ce qu'on cherchait.

J'aurai aimé qu'elle nous donne plus d'informations, plus de réponses.

Mais rien, rien du tout. Juste des indications pour trouver un labo et d'autres choses peu intéressantes.

Et nous, on fait ce qu'elle dit, sans même savoir ce qu'on est sensé découvrir là-bas, qui on est sensé trouver pour nous aider.

Honnêtement, qui serait dans un laboratoire abandonné en pleine nuit ? Ce n'est pas vraiment tiré d'une grande logique.

La voiture commence à ralentir, me faisant lever la tête pour voir un grand bâtiment à travers le pare-brise.

Il n'est visible que grâce aux phares de notre véhicule, autrement, il serait totalement invisible.

Hal tourne le volant et rentre dans une sorte d'allée où il se gare. Je prend une grande inspiration et rabats la capuche de mon pull sur ma tête avant d'attraper ma lampe-torche dans la boîte-à-gants et d'ouvrir la portière.

Je saute hors du pickup, mes pieds chaussés de vielles bottes en caoutchouc atterrissant dans une flaque de boue, avant de refermer la porte derrière moi dans un claquement sourd.

Je frissonne en croisant les bras sur ma poitrine et me dirige à grands pas de l'autre côté de la voiture, près de mon frère.

Déjà hors de celle-ci, je l'aperçois grâce à ma lampe-torche allumée.

Il a les lèvres pincées et un petit rictus les horne tandis qu'il attrape ma main gauche et me tire derrière lui, me faisant éclairer le chemin.

Nous faisons rapidement le tour de l'établissement pour finir par trouver une entrée condamnée.

Elle est protégée par un boitier, où l'on doit certainement rentrer un code. À croire que, malgré abandon de cet immeuble, les choses s'y trouvant ont plus de valeurs qu'au premier coup d'oeil.

Mon jumeau me jette un coup d'oeil suggestif et je hoche la tête, lui tendant l'objet éclairant.

Je me place devant lui et place ma main devant le boitier, envoyant un coup de jus dans son système.

Il grille pendant quelques secondes avant que le petit écran ne devienne vert, signifiant le déblocage de la porte.

Je pose ma main sur la poignée et pousse la porte avant d'entrer, suivie de près par Hal, qui la referme derrière lui.

Nous marchons proche l'un de l'autre, complètement trempés, dans un noir effrayant, trouvant notre chemin uniquement grâce à une faible lumière jaunâtre.

J'ai déjà connu un plus grand confort.

« — C'est dingue comme il fait sombre. Râle mon frère à ma gauche.

— Si on trouvait un générateur, je pourrais essayer de mettre le courant. Mais on a pas vraiment le temps.

— Bien sûr, il répond avec un ton sarcastique qui me fait soupirer. Excuse moi de demander un peu clarté.

— Tu en as de la clarté. Je désigne la lampe qui faiblit de plus en plus.

— Tu te fiches de moi ? Il me demande en s'arrêtant net. Tu crois vraiment que c'est suffisant.

— Ça le devrait, en effet. Je réplique en attrapant son poignet et en le tirant derrière moi. »

Il ne me répond plus directement, mais je perçois des marmonnements tels que : "qu'est-ce que j'ai fais pour mériter une soeur pareille ?"

Je te retourne le compliment.

Nous continuons de marcher sans but dans les couloirs interminables jusqu'à ce qui devait arriver, arriva.

« — Putain de lampe de merde !

— Hal ! Je range la source de lumière épuisée dans ma poche en riant de sa réaction. Calme-toi, on va bien trouver un interrupteur.

— Ça serait bien, ouais ! Il s'exclame d'une voix nerveuse. Tu sais bien que je n'aime pas être dans le noir. »

Je hoche la tête inconsciemment, avant de me rendre compte qu'il ne peut pas me voir, reconnaissant la peur de mon frère.

Après quelques minutes de marche qui semblent interminables, étant donner que mon frère se colle contre moi, j'entends Hal pousser un soupire de soulagement.

« — Qu'est-ce qu'il y a ? Je demande en le sentant me tirer vers la gauche.

— J'ai trouvé un interrupteur, on va enfin avoir de la lumière.

— Attends, ne l'allume p- »

Trop tard.

Il a appuyé sur ce qu'il pensait être un interrupteur pour allumer la lumière

Et comme je le pensais, ce n'était pas un interrupteur pour allumer la lumière.

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HEY !

ENFIN LE DEUXIEME CHAP POSTÉ MDRR MAIS J'AVAIS PAS BCP LE TEMPS MDRR

ENFIN BON !

J'ESPÈRE QUE VOUS AVEZ AIMÉ EHEHEH !

AVIS ?

BILLY ?

HAL ?

FLASHBACK ?

PRÉDICTIONS POUR LA SUITE ?

LA BISE BANDE FOUS !

• KICK-ASS •