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BILHILD JACOBS

« — Putain mais bouge toi le cul espèce de larve !

— J'vais t'griller si tu continues à me parler comme ça, triple idiot ! »

Je prend une grande inspiration alors que nous courons jusqu'au portail nous séparant du monde extérieur.

Ça fait même pas cinq minutes qu'on a quitté l'enceinte de la base que Hal commence déjà me taper sur les nerfs.

Il finira par m'achever, un jour ou l'autre.

Pietro attrape ma main ainsi que le poignet de mon frère et je n'ai pas le temps de protester qu'on se retrouve déjà de l'autre côté de la barrière.

J'attrape ma tête en grimaçant tandis que mon jumeau est plié en deux, gémissant dû à son mal de ventre.

Je crois également percevoir quelques insultes à l'égard du rapide entre deux plaintes.

Après avoir masser brièvement mes tempes, je vais attraper le bras de mon frère et le tire presque jusqu'à la voiture, Pietro marchant derrière moi.

Je place Hal sur la banquette arrière et vais m'asseoir au volant tandis que Pietro est déjà assit à la place passagers.

« — Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Me demande Pietro tandis que je démarre la voiture et que je commence à rouler hors du site.

— On se tire d'ici. Le plus loin possible.

— Mais où ?

— Je sais pas. Je soupire en fronçant mes yeux. Peut-être en dehors de l'Etat. Même en dehors du pays ce serait bien. »

Pietro hoche la tête et ne dit plus rien.

Nous roulons dans un silence quasi total, juste dérangé par les innombrables protestations de douleur de mon douillet de frère.

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HALDOR JACOBS

Je papillonne des yeux en baillant.

Putain, j'm'étais même pas rendu compte que je m'étais endormi.

Mais en même temps, si cet imbécile de joli coeur argenté nous avait pas fait une belle démonstration de sa super vitesse, je n'aurais pas eu un mal de ventre énorme.

Vous moquez pas, j'ai toujours été fragile de l'estomac.

Je soupire en humant l'air. L'odeur est assez désagréable et me pique presque les narines.

Ne me dites pas que Bilhild s'est encore arrêtée dans un motel pourri.

C'est pour ça que je ne la laisse jamais conduire, elle nous trouve toujours des endroits super chelous pour dormir.

Cette fille, elle a peut-être une gueule d'ange, mais c'est une grande malade.

À croire qu'on est pas jumeaux pour rien.

Je baille un grand coup et ouvre difficilement les yeux en voyant une faible lumière au loin.

Je fronce les sourcils lorsque je m'aperçois que je suis dans une pièce étroite, presque plongée dans l'obscurité, et que je suis attaché à une chaise.

Je soupire encore. Qu'est-ce que ces deux idiots ont foutu pour qu'on se retrouve dans une merde pareille.

J'observe les yeux et commence légèrement à stresser lorsque je me rend compte que je me trouve dans une pièce où il fait relativement sombre. Et que j'aime pas ça du tout.

À l'autre bout de la pièce, juste face à moi, se trouve une masse sombre que je n'arrive pas à identifier.

Je fronce les sourcils et continue d'observer lorsque j'aperçois un bonnet aux pieds de la masse et que cette masse porte des bottes en caoutchouc rouges vernies.

J'écarquille les yeux lorsque je commence à comprendre de qui il s'agit en voyant une tignasse blonde recouvrir la tête baissée.

« — Billy ! Je hurle presque, priant pour qu'elle n'ait rien, mais ne reçois aucune réponse. Putain, Billy ! Déconne pas ! T'as pas intérêt à me lâcher, sinon ça va pas le faire ! »

Ne voyant toujours aucune réaction de sa part, je grogne et me concentre pour essayer de me libérer de mes liens.

Je prend une grande inspiration et fais tourner mes doigts derrière mon dos pour créer une tornade assez puissante pour faire craquer les cordes.

Après quelques essais, les cordes lâchent, me faisant tomber au sol comme une merde.

Haldor Jacobs, une référence en terme d'élégance.

Je me redresse rapidement et cours jusqu'à ma sœur pour m'assurer qu'elle aille bien.

« — Billy ? Je murmure en attrapant son visage entre mes mains, le redressant pour qu'il soit face au miens. »

Je grimace lorsque je vois les marques recouvrant ses pommettes, ses lèvres ou son front. Signe qu'elle s'est faite passer à tabacs.

« — J'vais t'sortir de là, Bill. T'inquiète pas. Je murmure en m'employant à la libérer également. J'te laisserais pas tomber. »

Je reproduis ce que j'ai effectué quelques minutes avant et libère Billy grâce à mes pouvoirs. L'orque c'est fait, elle tombe également de sa chaise, mais je la rattrape et pose sa tête sur mes genoux.

Je soupire de soulagement lorsque ses yeux commencent à s'ouvrir, difficilement à cause de son œil au beurre noir et ses contusions.

« — Hey, je souris doucement alors qu'elle grimace de douleur. Comment tu te sens ?

— J'me suis déjà sentie mieux. Elle soupire en se redressant. Et toi ?

— Ça va, j'ai rien du tout. Je réplique en la voyant inspecter mon visage. Où est-ce qu'on est Billy ? Et qu'est-ce qu'on fait ici ? »

Elle soupire et s'assied correctement au sol, ne semblant pas plus alarmée que ça.

« — Ça ne sert à rien d'essayer de s'enfuir, on a déjà essayé plusieurs fois, mais on s'est fait soit rattrapé soit tabassé, alors inutile d'essayer. On est dans la base secrète de Hydra.

— T'es pas sérieuse là ?! Je m'exclame avec un mouvement de recul. Pourquoi tu nous as emmenée ici ?

— Tu crois vraiment que c'est moi qui l'ai voulu ?! Elle s'indigne. Ils nous ont rattrapé et nous ont emmenés ici, idiot.

— Et on est là depuis quand ? Une heure ou deux ? »

Elle rit légèrement en secouant la tête.

« — On est ici depuis plus d'une semaine.

— Une semaine ?! Mais comment je-

— Ils t'ont administré je ne sais quelle quantité de sédatifs. Je ne comprend même pas comment tu t'es réveillé. Peut-être que c'est ce qu'ils veulent. On ne nous a rien dit depuis qu'on est ici.

— Et où est Pietro ? Je hausse un sourcil avec méfiance.

— Il était avec nous au départ, mais lorsqu'on a essayé de s'échapper pour la quatrième fois, ils l'ont emmené autre part. Elle dit en se mordant la lèvre, visiblement inquiète. J'espère qu'il n'a rien.

— J'en suis certain. Je lui souris. Ce type est plus costaud qu'il ne le laisse paraître. »

Elle me sourit également avant de me prendre dans ses bras.

Je pousse un soupire de soulagement en la serrant contre moi. Ça faisait longtemps.

Nous sursautons tous les deux lorsque la porte de la pièce est ouverte à la volée.

Nous avons tout deux un mouvement de recul lorsque nous voyons qui entre.

Ce connard qui a tué maman.

« — Billy, Hal, ça me fait tellement plaisir de vous voir. Il nous sourit avec un air étrange alors que nous sommes toujours assit sur le sol. Ça fait longtemps qu'on ne s'est plus vu. Je sais que la dernière fois, nous nous sommes séparés en mauvais terme, mais j'espère qu'on va passer au dessus de ça.

— Vous avez tué notre mère. Réplique Billy, un air féroce sur le visage.

— Justement. Il sourit. Je compte bien me faire pardonner. »

Je tourne la tête vers ma sœur, qui fait de même vers moi, pour nous regarder dans les yeux, un air similaire de curiosité sur le visage.

« — Aujourd'hui, mes enfants. Vous allez découvrir qui est votre vrai père. Et croyez moi, toutes ces mascarades en valaient la peine. »

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HEY HEY !
EENFIN UN NEW CHAP EHEHEH

J'ESPÈRE QU'IL VOUS AURA PLU, ON S'APPROCHE DE LA GRANDE REVELATION EHEHEHEEH

N'HÉSITEZ PAS À ME DIRE CE QUE VOUS EN AVEZ PENSÉ ! ;)

LA BISE MES BEAUTÉS !

• KICK-ASS •