☆彡

NARRATEUR EXTERNE

⚡

FLASHBACK

• Two weeks ago •

Il fait extrêmement sombre. La nuit vient juste de tomber et une couche de brouillard extrêmement épais recouvre la forêt au pied des montagnes dans une petite ville du nord de la Pennsylvanie.

Il fait calme. Aucun bruits n'est présent pour brusquer le bien être des animaux ou toute autre forme de vie de la forêt.

À l'autre bout de celle-ci, à son entrée, deux silhouettes bougent rapidement, l'une plus lente que l'autre. Leurs respirations saccadées résonnent dans une grande partie des bois.

Ils courent le plus vite qu'ils le peuvent, essayant d'échapper à une force supérieure à leur connaissance.

La plus petite des deux silhouette, la moins rapide également, montre de la difficulté à avancer, tenant au mieux son abdomen dont s'échappe visiblement un liquide pourpre épais.

La plus grande des silhouettes tient du mieux qu'elle le peut la seconde tout en essayant de garder un bon rythme.

Plusieurs fois au cours de leur course, la plus grande se retourne pour envoyer ce qu'on pourrait qualifier de tornade sur ses poursuivants.

Elles accélèrent du plus qu'elles le peuvent pour arriver devant une cabane délabrée dans laquelle elles entrent rapidement.

La plus grande des silhouettes prend la plus petite sur ses genoux, mettant sa main sale sur la bouche aux lèvres pulpeuses, l'empêchant d'échapper le moindre son de douleur, tandis que la concernée laisse des larmes de douleur indésirées couler sur ses joues irritées et poisseuses.

Des pas précipités passent juste devant la cabane sans s'arrêter, mais les deux silhouettes ne bougent pas pour autant.

Les pas reviennent et s'arrêtent devant la cabane, ne bougeant plus.

Les silhouettes arrêtent presque de respirer en voyant une main menue se placer sur la poignée de porte à moitié détruite. Et malgré l'état de la cabane, il fait tellement sombre que les deux personnes sont quasiment invisibles.

Au moment où la porte allait être ouverte, une voix grave retentit dans toute la forêt.

« — Ils doivent être plus loin ! Ne perdons pas notre temps ici ! Le patron nous fera la peau si on ne les trouve pas ! »

La main s'éloigne de la poignée et les pas recommencent à courir au loin, jusqu'à ce que le bruit des feuilles froissées ne soient plus perceptibles.

La plus grande des silhouettes, qui s'avère être un garçon, retire sa grande main du visage de la plus petite, qui elle, est une fille.

Elle laisse immédiatement un gémissement de douleur s'échapper de ses lèvres tandis que le garçon passe ses bras autour des épaules frêle de la jeune fille en la serrant fermement contre lui, un air soulagé sur le visage.

« — Elle est morte, Hal. Maman est morte.

— Je sais, Billy. Réplique le garçon aux yeux bleus perçant, passant doucement ses mains dans les cheveux de la blonde, tentant de la détendre. Tu as pris ce qu'elle nous a donnée ? »

Elle hoche la tête sortant difficilement un morceau de papier de l'intérieure de sa veste en jeans usée.

Elle le tend à son frère qui l'ouvre immédiatement, tentant de lire quelque chose.

Voyant la difficulté dans laquelle se trouve le jeune garçon, la blonde tend difficilement un doigt devant elle et ferme les yeux pour se concentrer un minimum, faisant apparaître des étincelles de ses doigts, éclairant légèrement la cabane.

Son frère lui sourit, reprenant sa lecture.

« — Alors ? Elle demande en posant sa tête sur le torse de son jumeau. Qu'est-ce que c'est ?

— Ce sont des instructions. Il fronce les sourcils. Pour le trouver. Pour les trouver.

— Pour les trouver ? Tu veux dire que-

— Oui. Répond le jeune adulte gravement. Pour trouver nos vrais parents. »

FIN FLASHBACK

⚡

BILHILD JACOBS

« — Billy ? Tu as finis ? »

Je lève la tête, arrêtant ma fixation sur les différentes barres chocolatées de la station service pourrie dans laquelle nous nous sommes arrêtés, en prenant une au hasard, et me retourne en feignant un sourire envers mon frère, se tenant déjà à la caisse.

Je me dirige vers celle-ci et y pose ma barre tandis que deux bouteilles de soda, une bouteille d'eau, un paquet de chips et une pomme s'y trouve déjà.

Je lève la tête vers mon frère, un sourire moqueur aux lèvres tandis que ce dernier lève les yeux au ciel, tendant quelques billets au type derrière le comptoir.

Il prend le sac en plastique dans lequel se trouve nos achats et lance un faux sourire au caissier avant d'attraper ma main et de me tirer hors de l'échoppe.

« — On tient à garder sa ligne, à ce que je vois.

— Oh la ferme, la naine. Réplique mon jumeau en riant légèrement, du haut de son mètre 81, concurrençant plutôt bien mon mètre 60. J'aime bien les pommes.

— Tu as quand même pris un paquet de chips. Je ris tandis que nous entrons dans le pickup de notre défunte mère adoptive.

— C'est pour toi, la goinfre. Il lance en claquant la porte côté conducteur et en mettant le sac sur la banquette arrière. Je sais que tu m'en aurais voulu si je n'en avais pas pris. Tu avais l'air dans tes pensées. Il prend quelques secondes pour insérer les clés et mettre le contact, pendant que je mets ma ceinture.

— Je pensais à ce qu'il s'est passé il y a deux semaines. Je dis, la voix basse, le faisant se tendre tendis qu'il sort du parking pour s'engager sur la grande route. On en a pas vraiment parlé.

— Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Il réplique d'une voix feignant l'indifférence. Notre mère à été tuée par une organisation qui nous traque depuis la mort de notre père. Et on ne sait même pas pourquoi.

— Tu sais très bien pourquoi.

— Comment auraient-ils pu savoir pour nos pouvoirs ? Il se questionne, un air confus sur le visage. On en a jamais parlé à personne.

— Tu as oublié l'incident de l'école primaire ? Je demande en pinçant les lèvres, me rappelant que, lorsque nous avions 10 ans, nous avons déclanché un orage en s'énervant un peu trop. On a fait la une du journal local. Et celui de Oslo ? Là, j'ai complétement grillé les fusibles de toute la ville un peu après la mort de mon père et Hal a déclanché une tornade qui a détruit une partie du nord de la ville.

— Ouais, peut-être. Il soupire. Mais maman a décidé qu'on quitte Brooklyn pour la Pennsylvanie au début du mois pour qu'on ne nous retrouve pas. Comment c'est arrivé ?

— Je sais pas, je hausse les épaules. Peut-être qu'ils ont des trucs qui permettent de nous détecter. »

Il hoche la tête, peu convaincu par ma théorie et garde son regard fixé sur la route.

Je soupire et pose mes yeux sur les paysages à travers la fenêtre, enfonçant mon bonnet noir sur ma tête.

Je retourne la tête lorsque je sens une main chaude sur la mienne, voyant le sourire en coin de mon frère.

« — Mais je suis content que tu te sois remise de ta blessure. J'ai eu très peur.

— On se régénère. Je souris en haussant les épaules. Il n'y avait pas à avoir peur.

— Quand même, t'es ma petite soeur. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.

— Tu as cinq minutes de plus que moi. Je lève les yeux au ciel en riant. Ne fais pas le malin. »

Il rit également et repose sa main sur le volant.

Je soupire et ouvre la boîte à gant, prenant l'enveloppe que m'a donné notre mère juste avant qu'on ne soit attaqués.

J'en sors la lettre et replace correctement notre grosse liasse de billets dans la boîte à gants.

Je déplie la lettre et la lis en diagonale, soufflant d'autant plus.

« — Alors ? Il demande en me regardant du coin de l'oeil. Tu veux t'y mettre ?

— On a rien à perdre. Je hausse les épaules en souriant légèrement.

— On commence par où ?

— Elle parle d'un laboratoire et d'un genre de caisson régénérant.

— Pourquoi ça ? Il fonce les sourcils en accélérant légèrement.

— Elle dit qu'on trouvera quelqu'un qui nous aidera là-bas. »

Si j'avais su qu'on trouverait un zombie exagérément agaçant de première catégorie, jamais je ne lui en aurait parlé.

☆彡

HEY !

VOICI DONC LE PREMIER CHAPITRE !

J'ESPÈRE QU'IL VOUS AURA PLU ET QUE LES JUMEAUX VOUS PLAISENT !

Je vais essayer du mieux que je peux d'éloigner le caractère de Gabe de celui de Billy mais c'est compliqué mdrr j'suis tellement habituée à écrire sur Gabe X))

BREEEEF !

avis général ?

Billy ?

Hal ?

FLASHBACK ?
(Bien écrit ou pas ? J'suis assez septique)

LA BISE BANDES DE FOUS !

• KICK-ASS •