☆彡 Eighth • My father's death
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NARRATEUR EXTERNE
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FLASHBACK
« — C'était un accident. Je n'en sais pas plus. »
Des goûtes d'eau coulant abondamment sur ses joues rougies, Bilhild était dans les bras de son jumeau. Haldor tentait du mieux qu'il pouvait de retenir ses larmes pour rassurer sa sœur autant que possible.
La mère des deux enfants de dix ans était assise sur une chaise de l'hôpital, une main bloquée sur sa bouche tandis qu'il sanglotait le plus silencieusement possible.
Ce fut vers 14 heures que le téléphone sonna dans la petite maison de ville remplie par les éclats de rire des jumeaux Jacobs.
La mère, étant en train de lire un livre paisiblement sur la chaise à bascule de leur petite terrasse, se leva tranquillement pour aller répondre.
Elle ne crut pas le policier de l'autre côté du téléphone. Elle ne voulait pas le croire, et fit même tomber le téléphone lorsqu'elle se rendit compte que c'était la réalité.
Son mari était mort.
Elle avait été cherché ses enfants le plus rapidement possible et les avaient mis dans la voiture dans une seule explication, sans un seul mot.
Heureusement, l'hôpital ne se trouvait qu'à deux kilomètres de là.
Lorsqu'ils arrivèrent, un policier les attendait à l'entrée. Pour leur annoncer et confirmer le destin funeste du père de famille.
La police ignorait comment c'était arrivé. Un homme l'avait trouvé dans une ruelle malfamée, plusieurs balles dans le corps, et l'avait directement emmené à l'hôpital.
Mais le temps d'y arriver, il avait déjà succombé à ses blessures.
La mère pleurait, certes.
Mais le plus déchirant était de voir les deux enfant ne se ressemblant pas plus que ça se maintenir l'un et l'autre. Comme si la seule source de force restante était l'autre.
Hal faisait de son mieux pour ne pas craquer, mes des larmes s'échappaient malgré tout de ses beaux yeux bleus, mouillant la chevelure blonde de sa sœur. Il ne voulait pas lui montrer sa tristesse, il voulait être forte pour elle.
Mais après tout, ils n'avaient que 10 ans.
FIN FLASHBACK
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BILHILD JACOBS
« — À quoi tu penses ? »
Je passe une main dans mes cheveux, tournant la tête vers Pietro, me souriant légèrement.
Après que nous nous soyons remis de nos émotions, nous avons quand même réussi à entrer dans le bureau de Stark grâce à nos trois pouvoirs combinés. Pietro fit vibrer le verre de la porte tandis que Hal projetait une bourrasque de vent extrêmement violente et que je balançait de puissant coups de jus sur la vitre. Elle a finit par céder, nous permettant d'aller fouiner dans l'ordinateur.
Après deux bonnes heures, Hal a finalement trouvé un e-mail envers l'aéroport pour faire venir le jet de Stark et préenregistrer la destination: un coin perdu au nord de l'Etat.
Autrement dit, l'endroit rêvé pour une base secrète.
Vu la distance entre Manhattan, nous avons décidé de partir sur le champ, prévoyant déjà le fait qu'il nous faudrait plusieurs jours de voyages pour y arriver.
Et après plus de 5 heures de voitures, nous nous sommes arrêtés dans un motel pour nous reposer et reprendre la route demain matin.
Hal s'est effondré sur son lit dès que nous sommes entrés dans la chambre sans même voir qu'il n'y avait que deux lits et que nous étions trois.
Quand je le lui ai fait remarquer, il a juste marmonner qu'il me laisserait un peu de place avant de tomber dans les bras de Morphée.
Mon œil, il est étalé comme une étoile de mer.
Pas grave, je le ferais tomber à terre.
Comme je n'étais pas particulièrement fatiguée, je suis allée m'asseoir à terre sur la moquette, contre le bout du lit.
J'étais tellement dans mes pensées que je n'avais pas vu que Pietro s'était assit à côté de moi.
« — À rien de vraiment réjouissant. Je lui répond en souriant doucement.
— Et qu'est-ce qui n'est pas vraiment réjouissant pour toi ? Me demande-t-il avec un intérêt étonnant.
— Le décès de mon père. Je fronce les sourcils en posant mes yeux sur mes mains, s'entortillant entre elles.
— Quand est-ce que ça c'est passé ?»
Je lève la tête, surprise. La plupart du temps, lorsque l'on dit qu'un parent est mort, on nous répond par "je suis désolé" ou "toutes mes condoléances".
Mais pas ici.
« — Il y a 8 ans. Je souris tristement. Un accident apparemment.
— Comment ça ? Il fronce les sourcils.
— Il s'est prit plusieurs balles dans le corps, je ne pense pas que ce soit vraiment une mort accidentelle.
— Tu n'as jamais su la vérité ?
— Non, je secoue la tête en soupirant. Mais je l'ai déduis. Étant donné que notre mère est morte exactement de la même façon il n'y a même pas deux semaines, je pense que c'est lié. À seule différence qu'on était présents, cette fois-ci. »
Pietro n'ajoute rien, se contentant de me fixer tandis que je regarde la moquette rêche et inconfortable sous mon touché.
« — Et toi ? Je commence en levant la tête. T'es parents ?
— Morts tous les deux aussi. Il hoche la tête gravement. C'était il y a longtemps, on était tout petit, Wanda et moi.
— Comment c'est arrivé ?
— On était en Sokovie, notre pays natal, et il y a eu une attaque. Des bombes et missiles explosaient de partout. L'un d'eux à atterri dans notre maison et à tué nos parents. Un autre est arrivé également, mais n'a pas bougé, n'a pas explosé. Il explique tandis que je suis captivée par les drame qu'il vécu. On est resté tous les deux dans la maison pendant des jours entiers avant qu'on vienne nous chercher. Parce qu'on savait que si on faisait le moindre mouvement, il risquait d'exploser. »
Nous nous regardons dans les yeux, tandis que je retiens mon souffle, ne connaissant que trop bien la touche de douleur présente dans ses yeux. Je ne l'ai vue que trop de fois dans ceux de Hal.
« — Alors, tout ce que je faisais, c'était tenir ma sœur contre moi aussi fort que je le pouvais, lui répétant combien elle était forte et que tout allait bien se passer. Parce que, tout ce que je voulais, c'est que ma sœur aille bien. Même si je devais en mourir. »
Je resté bouche bée devant ses mots, ne reconnaissant que trop bien Hal dans ses paroles.
La lueur qui brille dans ses yeux lorsqu'il parle de sa jumelle est si belle que ça m'émeut à un niveau extrêmement élevé.
Il n'est pas comme toutes les personnes tentant de prendre des pincettes avec nous parce que nous somme orphelins, il ne présente pas ses excuses lorsque je lui dis que mon père et ma mère sont morts. Il nous parle comme si nous étions des êtres humains normaux.
Car il est exactement comme nous, brisé et en phase d'une reconstruction qui ne fait que ralentir au fil des années.
Alors, tandis que mes yeux se noient dans les vagues tourmentées qu'est son regard glacé, nous nous penchons d'un même mouvement pour que nos lèvres se rencontre.
Mon coeur bat à une vitesse accablante tandis que sa main glacée vient toucher ma joue rougie du bout des doigts. Je pose ma main dans sa nuque pour venir toucher la base de ses cheveux de soie à la base de sa nuque.
Je me sépare de lui en reprenant mon souffle quasi inexistant tandis qu'il tente de reposer sa bouche sur me mienne.
Je pose mon front contre le siens, nos respiration se mêlant dans un même souffle. J'ouvre les yeux pour les plonger dans les siens.
Je m'écarte de lui et repose mon dos contre le bas du lit, tandis qu'il m'imite, ne me quittant pas des yeux.
« — Je crois que je vais aller me coucher. Je baisse la tête en humidifiant mes lèvres. Sinon, je vais être épuisée.
— Je vais... Le faire aussi. Il réplique alors que je me lève déjà. »
J'écarte Hal avec délicatesse sur le bord du lit et soulève les couvertures pour les mettre sur lui et m'y allonger également après avoir retiré mes chaussures.
Je pose ma main sur la joue de Hal, le faisant sourire inconsciemment et attrape sa main fermement.
J'entends Pietro s'installer dans son propre lit et respirer fortement.
Avant de fermer les yeux pour de bon, je pose mes doigts sur ses lèvres, et souris légèrement me remémorant la sensation de ses lèvres froides contre les miennes.
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HEY !
Je sais ils sont plus rapides que GABE et Pete mdrr mais c'est pas grave, j'trouvais que c'était le bon moment ;)
J'ESPÈRE QUE VOUS AVEZ AIMÉ !
AVIS ?
BILLY ?
HAL ?
PIETRO ?
MACOBS ?
(First kiss ouh lala)
FLASHBACK ?
PRÉDICTION POUR LA SUITE ?
LA BISE MES BEAUTÉS !
• KICK-ASS •
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